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�RENTRÉE SOLENNELLE
DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR.
��UNIVERSITÉ IMPÉRIALE.
ACADÉl\HE DE NANCY.
RENTRÈE SOLENNELLE
DES
FACULTÉS
DES
SCIENCES ET DES LETTRES·
ET DE
L'ÉCOLE DE MÉDECINE ET DE PHARMACIE
DE NANCY.
I.e la Novembre 1858.
NANCY,
yi!
RAYBOIS ET C1E 1 H!PR!ll.-LIBR. DE L'ACADÉMIE DE NANCY,
Place Stanislas, 7, et rue Saint'Dizier, :121>.
18158.
��FRAGMENTS DU RAPPORT
SUR
L'ANNÉE SCOLAIRE 1:857-58,
PRÉSENTÉ PAR M. Eo. SIMONIN
DIRECTEUR DE L'ÉCOLE DE MÉDECINE ET DE PHARMACIE .
AU
CONSEIL ACADÉMIQUE
DANS LA SESSION DB NOVEMBRE i858.
MoNSIEUR LE RECTEUR,
MoNSEIGNEUR,
MESSIEURS,
Le rétablissement du baccalauréat ès lettres, à l'entrée de la
carrière médicale, a une importance si grande que ce fait doit,
naturellement, prendre place en tête de la revue de l'année 18571858. Plusieurs fois, l'Ecole de Nancy avait exprimé, sur cette
importante question, à Messieurs les Inspecteurs généraux une
opinion semblable à ce11e des autres corps enseignants, et par
conséquent, aujourd'hui, elle s'associe pleinement au vif senti·
inent de
et de gratitude éprouvé par le corps médical
toul entier. Pour faire bien comprendre ce sentiment, nous ne
pouvons mieux faire que d'emprunter à la lettre officielle même
le passage qui résume d'une manière si élevée les raisons qui ont
prévalu, pour exiger le diplôme de baehelier ès lettres des aspirants au doctorat. «L'art de guérir, si précieux pour l'humanité,
» exige pour être cultivé et appliqué avec succès, autant d'effort,
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» d'intelligence el de jugement, que de connaissances théoriques
» et pratiques. Sans nul doute, le docteùr en médecine, digne de
» ce nom, doit avoir étudié laborieusement, et la structure du
» corps humain, et les phénomènes morbides, et la matière médi» cale, et c'est d'abord aux procédés de l'observation la plu,s at» tentive qu'il.consacre ses forces et ses veilles. Mais l'observation
» elle-même serait stérile, si toutes les ressources d'un esprit
>> juste, actif, pénétrant ne venaient, tout à la fois, l'assurer et
)) l'étendre.
faut que la médecine, luttant contre les maladies
» de l'homme, connaisse
tout entier dans sa double es» sence physique et morale.
» C'est en spiritualisant ainsi la science médicale, si riche d'ailleurs d'enseig·nements positifs, que notre époque, répudiant les
systèmes absolus, a si largement constitué l'art de guérir, et l'a
» placé au sommet des professions sociales. Pourquoi donc
» penserait-on les aspirants au doctorat en médecine de l'épreuve
» générale des études littéraires? Mais ce sont ces études qui donq
» nent au goût, au cœur et à l'esprit les tendances les plils déli» cates et les impressions les plus heureuses. Le médecin attaché
» à des travaux infinis, consulté dans toutes les classes de la so>> ciété, pour tous les maux qui affectent le corps et l'intelligence,
:>> obligé à tant Je Jisc(trneHiürü ct lrn.t.:tior; n1orale, doit être,
» avant tout, préparé à l'apprentissage scientifique par une in» struction littéraire complète. En négligeant les humanités, il
>> néglige un élément indispensable pom· lui, il écarte un moyen
» de succès et d'influence, et il crée, peut-être, un véritable ob» stacle à l'autorité comme au progrès de l'art qu'il exerce. »
Messieurs, dans ce passage qui justifie, si heureusement, le
tour de la prédominance littéraire dans la préparation à nos études
spéciales, il y a, selon nous, bien des idées d'avenir. Ne devons-nous pas espérer que, bientôt, grâce à l'impartiale initiative
du ministre à qui nous devons cette haute et brillante appréciation de l'art médical qui vient d'être citée, nous aurons, successivement, la solution des questions graves et nombreuses qui se
rapportent à l'organisation de l'étude même de la médecine, et,
ne devons-nous pas aussi trouver dans ce document important le
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présage de la réalisation, devenue· de plus en plus urgente; des
vœux formés par rEcole et formulés par le Conseil académique
de Nancy.
Th'lais les progrès à réaliser ne doivent point faire oublier ceux
qui, déjà, sont accomplis, et il convient de faire connaitre comment la dernière année a,. encore, été heureuse sous plusieurs
rapports.
On sait que les votes émis, en i857, an sein du Conseil général
de la Meurthe et du Conseil municipal de Nancy, avaient rendu
possible le complément du personnel enseignant créé par le décret du 6 décembrè i854. Cette année, les trois professeurs ad;.
joints qui doivent associer lems efforts à ceux des huit professem·s
titulaires ont été désignés, et le nombre des quatre professeurs
suppléants, momentanément réduit par suite de l'avancement ·de
deux de ces fonctionnaires, doit dans quelques jours être élevé, de
nouveau, au chiffre fixé par le décret constitutif.
C'est avec bonheur que nous avons vu M. le docteur Grand•
jean apporter, à titre d'adjoint, sa grande expérience à l'instruction
des élèves, et partager avec nous le professorat de la clinique
chirurgicale, à l'instant où M. le doctem· Xardel, déjà éprouvé
dans l'enseignement, prenait place au même titre, près du profes;.
seur de clinique médicale. Drsormai!'j dans les divers services de
. l'hôpital
les élèves, en recevant. de plusieurs professeurs des leçons bàsées, presque toujours, sur des. théories
semblables, seront toutefois initiés à un plus grand nombre de
procédés thérapeutiques, car, pour atteindre le but définitif du
praticien, c'est-à-dire, la guérison ou le soulagement des malades,
des moycms très-divers peuvent être mis .en usage, et les études
particulières faites par chacun des .professeurs justifient dans sa
pratique le choix d'agents médicamenteux ou de procédés opératoires· qui lui sont plus spécialement familiers.
M. le docteur Poincaré, .chef des travaux anatomiques de l'Ecole, depuis quatre années, a été nommé également professeur
adjoint, et il a été attaché aux chaires d'anatomie et de physiologie. Avant cette dernière nomination, il avait fait ses preuves de
savoir dans le cours complémentaire d'anatomie prescrit par le
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règlement d'études du 2 avril181>7, et, à peiné nommé professeur,
il a été chargé de donner au cours importànt de physiologie les
larges développements indiqué,s dans le nouveau règlement dont
il vient d'être questian.
Au moment où deux de nos confrères quittaient la suppléance
des cours, l'Ecole perdait M. le docteur Bastien, professeur
pléant d'anatomie et de physiologie. Toutefois ce savant et habile
anatomiste n'estpoint enlevé à la science :Paris l'a retenu. Notre
confrère est devenu, à la suite d'un sérieux concours, prosecteur
de l'amphithéâtre des hôpitaux, et, dès lors, il n'a pu faire â
Nancy que' des apparitions très-courtes, mais suffisantes pour que
sa retraite motivât de vifs regrets.
Après l'indication des décisions ministérielles qui ont permis
d'étendre l'instruction offerte aux élèves, il convient de vous faire
connaitre, Messieurs, un don considérable de livi·es fait à l'Ecole
de Nancy par 1\'Iadame Humbert du Ménil. Lorsque les divers
services de notre établissement auront été.installés dans un local
mieux approprié à leurs besoins, les élèves pourront trouver de
nouvelles facilités d'études dans cette riche collection d'ouvrages
réunis par M. le docteur Humbert père, .et par M. le docteur
Humbert fils, son collaborateur dans les savantes et ingénieuses
applications de l'art orthopédique qui, dans la 1\leuse, ont donné
à l'é.tablissement de Morlaix une célébrité scientifique.
Votre attention, lllessieurs, fixée d'abord sur les actes qui sont
complètement propres à l'année 1857-1858 devrait maintenant
être ramenée sur les faits scolaires qui se reproduisent à chaque
exercice, en offrant, chaque fois, une importance relative. Mais
nous aurions l'apparence de répéter les faits de Pan dernier en
· reproduisant, ici, les détails fournis au Conseil académique sur
les inscriptions prises sur les registres de l'Ecole, sur les buts divers que se proposent les élèves, au point de vue des titres proft
fessionnels, sur la discipline el le résultat des examens de fin __
d'année. Il nous a seulement semblé utile de tirer des renseignee
'ments scolaires l'indication rapide des résultats des deux sessions
ouvertes,. en septembre, pour les examens des candidats aux
titres professionnels. Dans la session destinée aux officiers de
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-r
santé et aux sages-femmes, un seul candidat
présenté{lour
le titre d'officier de santé qui lui a été conféré a prés dè sérieuses
épreuves, et quaran1e-quatre élèves, provenant des quatre départements du ressort académique, ont obtenu le
de capa-;
cité pour exercer en qualité
sages-femmes ; ·ces élèves, lors des ·
examens, ont toutes fait preuve d'un solide savoir. Dans la session
destinée aux pharmaciens et aux herboristes, le jury a dû ajourner deux candidats au titre de pharll)acien. Quatre autres candi.:..
dats ont obtenu le titre qu'ils. ambitionnaient d'acquérir • .Aucun
herboriste ne s'est vrésenté.
Pour terminer ce compte rendu, il nous a paru convenable,
Messieurs, de chercher à vous donner l'idée du mouvement intellectuel qui anime l'Ecole, en retraçant, à grands. traits, les
travaux de ses professeurs. Depuis la création des nouveaux
Conseils académiques, nous n'avons pas encore osé aborder cette
tâche devant vous, et aujourd'hui encore, elle ne saurait être
accomplie complètement, car il n'est point admis que l'on .puisse
être juge dans sa propre cause (1 ). En parlant des travaux des.
professeurs, nous négligerons un grand nombre de mémoires lus
devant ·les sociétés savantes et qui, malgré leur valeur, n'Qnt
point été l'objet de publications spéciales (*).
Les travaux de lU. Je professeur Blondlot ont eu pour objet
la physiologie et la médecine légale) leur importance et leur
caractère de sérieuse originalité ne permettent pas une analyse
restreinte. Da as la science biologique, les recherches qui· préoc•
cupent notre collègue, depuis près de vingt ans, se rapportent1
presque exclusivement, à l'étude de la digeslionj En 1843,
M. Blondlot a publié une
fruit de recherches persévérantes. Cet ouvrage intitulé : Traité '!nalytique de la digestion, .
considérée particulièrement dans l'homme et dans les animaux
(*) Un certain . nombre de paragraphes du compte rendu des travaux, conte·
nant des énonciations trop techniques ont été passés à la lecture ·lors de hi
séance publique du H) novembre et ont été èommuniqués seulement au Conseil
académique, lorsqu'il a entendu la partie du rapport qui lui était èxclusivelilent
destinée.
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vertébrés, fit sensation dans le monde scientifique, dans la presse
médicale, rèçut les honneurs de; plusieurs h;aduètions et fit décerner à son auteur, par l'Institut, la première mention honorable à
l'occasion du grand prix de physiologie expérimentale/ Permettezmoi, Messieurs, d'exposer sommairement le principe fondamental
de ce long et consciencieux travail, devenu le pivot de tout un
système ét auquel l'auteur n'a pu atteindre qu'après avoir mis à
contribution toutes les ressources dont la science peut aujourd'hui disposer. Pour la plupart des physiologistes modërnes, la
digestion est la métamorphose des aliments en produits solubles,
les corps gras ayant seuls le privilège de pénétrer dans l'organisme à l'état de division, et, pour expliquer cette transubstantiation, on ti fait intervenir, comme agents chimiques indispensa..
bles, différentes humeurs, telles
la salive, le suc gastrique, ·la
bile, le suc pancréatique qui se mêlent aux substances alimentaires à mesure qu'elles cheminent dans· Je lube digestif. M.
dlot n'a point admis celle théorie. Pom· lui, ce tube n'est pas
seùlement le laboratoire dans lequel les aliments sont préparés
pour l'absorption, c'est·aussi Je lieu où aboutissent certains produits, matériaux usés, désormais inutiles à l'économie' et qui
doivent s'en séparer. Parmi ces :fluides divers, M. Blondlot n'a
açcordé qu'au suc gastrique la propriété d'être un agent chimique
indispensable à la digestion, et il a étudié et analysé cette secré..;.
tion d'une manière tonte spéciale, en établissant, sur des animaux,
des fistules gastriques, par des procédés de son invention aussi
simples .qu'ingénieux. Nou.s ne pouvons présenter de longs détails
au sujet des expérimentations faites à l'aide du suc gastrique sur
les matières qui, comme les viandes, contiennent de l'albumine,
sur les fécules et sur les. matières grasses. Disons seulement que
M. Blondlot établit que les aliments, en définitive, ne subissent
aucune métamorphose pendant l'acte de la digestion, et qu'ils
pénètrent dans l'économie avec toute l'intégrité de leur
tion, pour y subir plus tard, par le jeu des divers organes, des
changements multiples et indispensables pour la réparation des
pertes subies par l'organisme.
On comprend qu'en ouvrant hardiment de nouvelles voies
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d'exploration par des expériences' inconnues
lui, qu'en
apportant une vive lumière sur des points restés encore obscurs,
et qu'en soumeftantles.îdées reçues au creuset de l'expérimentation, sans s'incliner devant l'autorité des noms ou devant la sanction
des temps, M. Blondlot devait susciter à son œuvre des contradicteurs, et c'est pour développer les preuves de ses assertions
primitives que notre confrère a dû publierla série des mémoires
dontil nous reste à vous entretenir. •
Parmi les doctrines nouvelles, consignées dans le traité de
1845, une de celles qui ont soulevé le plus de discussions estropi·
nion qui dépossède la bile des vertus merveilleuses que, depuis si
longtemps, on s'était plu à lui attribuer relativement à la. diges'( ti on. En 184.6, M.' Blondlot, dans un mémoire intitulé : Essai sut•
les fonctions du foie et de ses annexes, donna, à l'appui de son
affirmation, des preuves incontestables! Ayant établi des fistules
sur des animaux qui, tout en perdant au dehors la totalité du fluide
biliaire, n'en conservèrent pas moins, pendant plusieurs années,
la santé la plus parfaite, Jlauteur fut en droit, en effet, de soutenir.
que la bile· n'était point indispensable à la digestion. La vérifica'tion anatomique des faits relatifs à ces expériences qui, sans
précédents, faisaient tomber tous les doutes, eut lie!lpubliquement, à l'amphithéâtre de l'Ecole de Nancy, et l'Institut constata
l'importance de l'œuvre scientifique, en accordant à son. auteur
un prix prélevé sur les fondations faites par M. de Monthyon.
A la suite de ses recherches sur la nature du principe acide qui
domine dans le suc gastrique, M. :Blondlot avait conclu que ce
principe était dû à l'acide phosphorique incomplètement saturé
par la chaux ou, en d'autres termes à du bi-phosphate calCaire.
'f.- En 1851 notre collègue publia la première analyse quantitative
. qui ait été faite du suc gastriqu!l/ et, alors, seul de son ·opinion,
il combattit les idées qui attribuaient_ l'acidité en question aux:
acides çhlorhydrique, acétique et lactique."'En 1857 iJ compléta
son travail/ et aujourd'hui son opinion est admise; plus ou moins
complétement, parJes hommes compétents en tête desquels se
trouvent deux des plus
chimistes de notre époque,
MM. Dumas et Wœhler.
�----
52
·Mais en inventant les fistules gàsfriques et les fistules bilîaires; .
M. 'Bléndlot avait ouvert aux. •travailleurs u.ne mine féconde, et
ses émules, en étudiant très,;particulièrement la digestion des ma.
tières féculentes et des matières gr1.1sses, avaient cru reconnaître
dans la salive et dans le suc pancréàlique des agents de métamorphose pour ces aliments. En 1855, M. Blondlot entreprit de r&:futer les faits allégués, il crut pouvoir les infirmer et conclure què
le suc gastrique, sans action sur les matières amilaèées, se borne
à la disjonction de leurs granules qui, à raison de leur extrême
ténuité, pénètrent en nature dans les vaisseaux absorbants.
Quant à la digestion des matières grasses, il n'était plus pos. sible, depuis les travaux de M. Blondlot, d'invoquer l'action de
la bile pour expliquer l'espéce d'émulsion
généralemenl,
et .un savant, très-haut placé dans la science, reporta au suc pan·
créatique l'effet autrefois attribué à la hile. lU. Blondlot crut en•
core devoir combattre cette idée, en 181>!5, dans une thèse soutenue
pour obtenir le titre de docteur ès sciences, et bientôt les belles
expériences faites à Alfort, par 1\1. Colin, vinrent confirmer ses
opinions. A la théorie de ses adversaires il crut pouvoir substituer
une explication très-simple, en indiquant que les corps gras ne
réclament, pour leur émulsion, què l'intermédiaire du chyme
formé par les autres aliments.
Enfin, en 181>7, dans un mémoire lu à l'Académie impériale de
médecin,e, M. Blondlot tenta de démontrer la manière même d'a·
gir du suc gastrique, et il indiqua que son action, analogue â celle
des ferments, était due à un simple phénomène d'hydratation qui,
tout en modifiant la cohésion des matières alimentaires, ne leur
fait subir aucun changement de nature.
Nous ne suivrons pas notre confrère dans quelques autres re,cbm·cbes physiologiques, relatives notamment à l'origine du sucre
de lait. Nous pensons que l'importance des faits signalés et que Leur
utilité sera notre excuse pour cette longue exposition, ca,r, si des
deux propositions attribuées si généralement, et sans doute faussement, à Fontenelle, vous repoussez, Messieurs,la première qui,
.pour condition d'une longue vie, indique la nécessité d'un mauvais cœur, vous êtes convaincus qu'il n'en est pas de même de la
-
J
�53
.
seconde proposition, et que pour vivre longtemps il faut avoir un
hon estomac.
Toutefois nous n'avons pas encore fini l'énumération des (ravaux de M. Blondlot. II s'est occupé d'une maniere spéciale de.
toxicologie; il a publié deux mémoires im.portants sur la re ..
cherche de l'arsenic. Dans l'un, paru en 1845, il a signalé une mo-:
dification ingénieuse qui permet de régler. l'allpareil de 1\làrsh.
Dans l'autre, qui a été lu à ·l'Académie de médecine, en 1857,
notre. confrère a démontré que dans les calcinations des matières •
animales, au moyen de l'acide sulfurique, il se forme une proportion considérable de sulfure qui échappe aux recherches médico-légales, de telle sorte que, siles tissus ne recèlent que des
traces de poison, les experts courent le risque d'en méconnaître .
la présence. L'importance de cette communication a motivé un
travail de vérification au sein de la savante compagnie, et un rapport des plus honorables pour l'auteur a confirmé ses conclusions.
x. Au moment de parlerdes travaux de M. Léon Parisot, diverses
. de ses œuvres anciennes, déjà, nous sont revenues à la pensée, et
nous nous
souvenus de. l'accueil bienveillant fait par la
Société de médecine à la lecture de mémoit·es sur les lois de la
contagion de la fièvre typhoïde, sur la stomatite, sur la dilatation
des bronches, sur la tuberculisation, sur l'emploi du sulfate de
quinine dans le rhumatisme articulaire,. et sur la morve transmise
du cheval à l'homme. Mais dev.ant borner notre analyse, nous exposerons seulement les idées principales contenues dans des travaux plus récents el d'un ordre plus élevé encore. X
Après une étude des cartilages articulaires, M. L .. Parisot a admis
le plus généralement. D'a-·
des idées opposées à celles qui ont
prés des anatomistes distingués, les cartilages sont encore, eri effet,
considérés comme un produit de sécrétion analogue â èelle des
ongles ou de l'épiderme, comme une substance privée de ;yie, enduit inerte, ne pouvant être le siège d'un travail pathologique,
susceptible seulement d'être altéré d'une manière mécanique, usé
par le frottement, perforé par suite de la présence de bourgeons
charnus, ou se séparant des os lorsque ces derniers organes sont
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malades. M. L. Parisôt professe, depuisbien des amiées, que .la
substance cartilagineuse est organisée, qu1elle peut être le siège
de troj.lbles nutritifs, de phénomènes pathologiques, et qu'elle
n'est point recouverte par la membrane synoviale. Les résultats
des recherches de P.Otre confrère ont été confirmés par les travaux de MM. Redfern et Broca, et surtout par les belles expé..,
riences de M. Flourens.
Ces diverses expériences parlent toutes dans le même sens,
et, comme dit M. Flourens en terminant ses conclusions, «elles
» accusent toutes la sensibilité des parties fibreuses et tendineusès,
> latente ou cachée a l'état sain, et manifeste, patente, excessive,
:» à l'état malade. Une grande contradiction de la science dispa·
:» rait donc enfin! Ces mols de : douleur de la goutte, du
.
» tisme articulaire, des os, ont enfin un sens; je dis un sens phy» siologique, car tant que les parties, siège de ces douleurs,
» passaient pour absolument insensibles, ces mots n'en' avaient
» pas. Comment expliquer l'existence de la douleur et des plus
l- cruelles douleurs avec des parties insensibles?
» Haller n'a donc vu que l'état normal, que l'état sain. Toutes
» ses expériences ne se rapportent qu'à cet état. Au fond, et quoi
» qu'il en ait dit, lui, et son école, qui, sur ce point, domine de}) puis un siècle, il n1y a point de parties absolument insensibles
» dans le corps vivant.
» La sensibilité est partout; èt dans les parties mêmes (les ten» dons, les ligaments, la dure-mère, le périoste), où habituelle}) ment elle est le plus obscure, il suffit d'un degré d'irritation ou
» d'inflammation donné pour la faire passer aussitôt de l'état la» tent et caché à l'état patent et manifeste. »
..,.. En 181>5, M. L. Parisot a entrepris une série d'expériences sur
rorigine de la production du sucre dans Péconomie/ Ainsi que
l'avait indiqué M. Claude Bernard, il a admis que le foie n'était
pas l'organe condensateur de la matière sucrée, mais qu'il présidait â sa formation même, indépendante de l'alimentation au
moyen des fécules.
Passant â un autre ordre de faits, notre collègue s'est occupé
du l'hythme des battements du cœur. 11 n'y a guère, en physio-
�logie, de question qui ait donné lieu à plus d'opinions contradic- '
toires; aussi, M. L. Parisot s'est-il empressé de m'ettrc à profit
une anomalie présentée par un jeune homme jouissant d'une bonne
santé, et offrant une fissure sternale dont l'écartement permettait
de constater les
du
travers la peau de la poitrine. Ce jeune homme qui voyageait, en tirant profit de sa singulière anomalie, fut conduit par nous à l'hôpital Saint-Charles,
et depuis il a été l'objet de plusieurs publications. Les conclusions
émises par M. L. Parisot sont loin de confirmer les indications
des anciennes théories.
Le ventricule du cœur n'attend point, pour opérer sa contraction, que l'oreillette ait terminé la sienne, et pendant l'ampliation
de l'oreillette, lo ventricule ne reste pas vide. On peut comparer
le mouvement dont ces deux cavités sont animées à un
péristaltique s'étendant très-rapidement de l'une à l'autre. Aussi
le passage du sang à travers elles est-il continu, et il n'offre point
dans son parcours les temps d'arrêt complet formulés par les
théories. Sans doute, la colonne de sang subit, par suite des
mouvements de contraction et de dilatation des parois du cœur,
une altération de forme, mais elle n'est point interrompue. Il
y a lieu d'ajouter que la délicatesse des valvules du cœur ne
peul permettre de supposer, soit dans leur présence, soit dans
leur action, un antagonisme équivalent à la pression subie par la
colonne sanguine, et que, d'autre part, la juxta-position exacte
des parois du cœur n'est point matériellement P?ssible pendant la
contraction de cet organe. Il ne faut donc plus chercher dans l'action du cœur, ces alternances ponctuelles indiquées dans les traités
dogmatiques. Les mouvements de !;organe central de la circulation, distincts par une opération de notre pensée, se succèdent
avec une rapidité si grande que l'œil et l'oreille de l'observateur
ne sauraient les séparer complètement. Le physiologiste reconnaît, dans l'auscultation du cœur, deux bruits, séparés l'un de
l'autre par un court silence et suivis par un repos p,us long que
le précédent. M. L. Parisot pense que le premier bruit, qui est
sourd et prolongé, accompagne plusieurs actes, successifs certai·
nement, mais simultanés pour nos sens. Pendant ce bruit,- qui
�56
coïncide avec Je choc du cœur contre la poitt·inë; Je sang passe
de l'oreillette dans l'aitère même, au· moyen de la contraction
de l'oreillette, de la dilatation du ventricule et de la contraction
immédiate .de celte même cavité. l\'1. L. Parisot pense que les
uniquement par le jeu des valvules.
bruits du cœur sont
C'est à la tension de la valvule mitrale qui sépare les deux cavités gauches du cœur que doit être attribué, au moment de la
systole ventriculair.e, le premier bruit, sourd et prolongé reconnu
à l'auscultation. Le second bruit doit être rapporté au jeu des
valvules sigmoïdes, au moment où le choc en retour dû aux deux
colonnes sanguines, abaisse ces soupapes, piaeées à l'orifice de
l'artère pulmonaire dans le ventricule droit, comme à l'origine de
Partèrë aorte, dans le ventricule gauche. M.le docteur L. Parisot
a rapproché, aussi, les bruits anormaux, perçus lors des maladies
de cœur, des lésion's reconnues, et il a conclu que le bruit anormal
entendu lors du premier temps des battements du cœur, n'implique pas une lésion de l'orifice artériel ; qu'une lésion des valvules sigmoïdes pouvait coïncider avec un bruit' de. souffle, reconnu
au premier temps, mais que ces valvules étaient cnrtainement
malades, lorsque ce même bruit de souffle, si f1·équemment signalé dans les cliniques, coïncidait avec le deuxième temps des
battements du cœur .
.
/Z M. L. Parisot a aussi pris part à la rédaction des rapports
généraux sur les travaux des conseils d'hygiène publique et de
salubrité du département de la lUeurthe dans laquelle il a été
remplacé par notre laborieux confrère, M. le docÏeur Demange;
mais à l'occasion de ces œuvres qui embrassent un horizon si
vaste, il faut nommer
Simonin père (2), Blondlot, Grandjean et V. Parisot. l\létéorologie, constitutions médicales, épidémies, établissements insalubres, habitations et statistiques, tels
sont les sujets traités par nos confrères et qui ont contribué à élever la valeur des publications faites par le Conseil central de
:Nancy à un(lite! niveau, qu'elles ont été spécialement signalées à
tous les conseils d'hygiène de France, dans une circulaire récente
signée par S. E. M. le Ministre de l'Agriculture et du Commerce.
Les noms qui viennent d'être cités se retrouvent en parcourant
�57
la liste des auteurs des comptes rendus de la société de. Médecine
de Nancy, ,et à ces noms doivent s'ajouter encore ceux de Ml\1. Laurens, A. Simonin, Xardel, Poincaré et E. Bertin.
Nous aurions bien des faits à énoncer pour compléter l'esquisse des travaux des professeurs actuels de l'Ecole; l'espace ·
manque; mais nous ne pouvons passer toutefois sous silence le
nouveau procédé d'extraction de la cataracte qui, entre les mains
de son auteur M. le professeur Béchet, a dPjà été suivi de si
le
beaux résultats; la biographie de M. Léon Bonfils, par
docteur Roussel; les considérations sur l'importance des études
anatomiques par M. Demange; l'appréciation des nombreux travaux de M. de Haldat par M. le docteur Grandjean, et un discours sur la nécessité de la discipline dans les études par M. V.
Parisot. Pour terminer celle longue revue, nous n'avons plus,
Messieurs, qu'une seule remarque à ajouter. Les transformations
successives dans notre enseignement médical, en multipliant les
sources d'instruction et en nécessitant un accroissement dans le
nombre des professeurs, ont contribué à grandir sans cesse les
efforts faits en vue de la science, et, aujourd'hui, nous sommes
heureux et fiers d'avoir pu marquer la large part prise par
l'Ecole de médecine de Nancy dans les travaux importants de
notre contrée écrits en vue du soulagement des souffrances de
l'homme.
�
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Title
A name given to the resource
1858 - Rentrée solennelle des Facultés des sciences et des lettres et de l'École de médecine et de pharmacie de Nancy, le 15 Novembre 1858
Description
An account of the resource
<ol><li>Procès-Verbal de la séance. p.5-6. </li>
<li>Discours prononcé par M. Le Recteur de l’Académie de Nancy. p.7-16. </li>
<li>Rapport de M. Godron, Doyen de la Faculté des sciences. p.17-26.</li>
<li>Rapport de M. Ch. Benoît, Doyen de la Faculté des lettres. p.27-43. </li>
<li>Fragments du rapport sur l’année scolaire 1857-58, Présenté par M. Ed. Simonin, directeur de l’École de médecine et de pharmacie au conseil académique dans la session de Novembre 1858. p.45-57.</li>
<li>Notes. p.58-59. </li>
<li>Prix accordés par S. E. M. Le Ministre de l’Instruction publique. – Mentions Honorables. – Résultats des concours. p.61-62.</li>
</ol>
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1858
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Title
A name given to the resource
Fragments du rapport sur l’année scolaire 1857-58, Présenté par M. Ed. Simonin, Directeur de l’École de médecine et de pharmacie, au Conseil Académique dans la session de Novembre 1858
Subject
The topic of the resource
Fragments du Rapport du Directeur de l'École de médecine et de pharmacie
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
SIMONIN, Edmond
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Grimblot et veuve Raybois, Imprimeurs-Libraires de l'Académie de Nancy, Place Stanislas, 7, et rue Saint-Dizier, 125.
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1858
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Direction de la Documentation et de l'Edition (Université de Lorraine); Institut François Gény (EA 7301 Université de Lorraine); Décanat de la Faculté des Sciences (Université de Lorraine); Décanat de la Faculté de Droit Sciences économiques et gestion de Nancy (Université de Lorraine); Maison des sciences de l'homme Lorraine (Université de Lorraine); Bibliothèque-médiathèque de Nancy
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Format
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Language
A language of the resource
fr
Type
The nature or genre of the resource
publication en série imprimée
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Nancy (Meurthe-et-Moselle)
-
http://hise-nancy.ahp-numerique.fr/files/original/0a445e790fff54370e667d1eb3906435.pdf
fba3301b59be279f01edb494deec7452
PDF Text
Text
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"
"
!
�RENTRÉE. SOLENNELLE
1
DE L'ENSEIGNEMENT . SUPÉRIEUR.
�UNIVERSITÉ IMPËRlALE,<,
ACÀDÉJ\IIE DE NANCY.
RENTREE SOLENNELLE
DES FACULTES
DES
SCIENCES ET DES LETTRES
ET .DE
L'ECOLE DE
ET DE PHARMACIE
DE NANCY,
Le 15 No"Yembre 1869.
NANCY; .
GI\IMBLOT,
yE
RAYBOIS ET C1E,
Place Stànîslas,
DE
7, et rue Saint-Dizier, f2ll.
1859.
DE NANCY,
��RAPPORT
SIJI\
L'ANNÉE .SCOLAIRE 18lî8"ti9,
PRESENTE , PAR M. Eo. SIMONIN
DIRECTEUR DE L'É_
COLE DE MÉDECINE. ET DE PIIARMACIE
CONSEIL ACADÉMIQUE
DA,N_$ LA SESSIO,N DE NOVEMBRE 1.869.
MoNSIEUR LE RECTEUR,
MONSIEUR LE MARÉCHAL,
MESSlEURS,
· N'a'Yant pu vous soustraire à l'audition . u compte rendu
d
qui .doit retra.cerles actes principaux relatifs à l'École. de
médecine,
la der:pière année scolaire, je .me suis
appliqué à restreindre la partie du rapport qui doit être
rendue publique. Je ne puis, en effet,. avoir l'espérance de
vous ;intéresser vivement, par la nouveauté de quelques
détails, et je n'ai pas à vous off{'ir l'attrait des trayaux
de mes collègues, puisque j'ai eu,
dernier,la
satisfaction de VOIJsprésenter '-!ne analyse
œuvres.
Je m'adresse ' donc franchement à .votre · bienveillance _
.
;
veuillez me J'accorder plus libéralement encore que parie
passé.
-Dans le dernier rapport annuel, j'exprimais lesreg.rets
inspirés à l'École par la retraite de
4
�54
--
Bastien, et, ·. quelques jours-après notre réunion publique,
Monsieur le Ministre dimim;uüfces' regrets, en appelant à
succéder à M. Bastien, dans ses fonctions de professeur
suppléant di anatomie et de ·ph-ysiologie, M. Émile Parisot, ·
ancien interne distingué des hôpitat1x de Paris, et en confiant, en même temps, à cet honorable: collègue les fonctions importantes de.chef de3 trava\lx amltomirrues. Par le
même arrêté, S. 'E. tlorii:uiifpour
ie professeur Xardel, dans la suppléance des cours de clinique
et de pathologie inJer:nes;:
Adolphe Simonin, ancien
attaché au coUrs de chimie de l'École , ancien chef rle
clinique
et à. Nancy, et qui apporte
dans sa collaboration à nos travaux une expérience spéciale, acquise dans la pratique de la médecine m.ilitaire, et
notamment pendant la campagne de Rome. Quant à la
suppléance des cours de clinique et de pathologie chirurgicales, de médecine opératoire et d1accoucherilent, naguère occupée par M. le professeur
a été
attribuée à lVL Eugène Bertin, apprécié, déjà, 'dans ses
fonctions de médecin-adjoint de la Maison départementale
de secours, et dans celles de chef de notre clinique externe,
dans· la'queHe èe jeurie corifrèrê a · proüvé :son· aptitude
chirurgicale .• NoSriouvèàuX:collègues n'ont p" int âttendû
o
qu'un 'élo.ignerrierit des 'professeurs , titulaires · de · leurs
chaires, leur· offrît l' occasion·< manifester-leur zèle, ·
de
en d_hdrs
e
'6bligationsi6ffidelles; îls ont donné irnmé:..
diaternénf la prêûvédè lêurdésir d'être' ùtilesauxÉlèves,
et ilm1est permis , d1âjoutér ·qu'ils· 'y ·ont réussi parfaite:. ·
·ment. M·.· Énlilé Parisot a 'dirigé. un cours :pratiqué de pèr.L
cussion et d'iütscultàtiOn, ét
Eugène Bèrthi 'à. priS pel ur
but de ses démonstrations thêoriqües' et pratiques; l'un des
groupes· des :affections· contagieuses qui- ·sonV admises ·à' la
maison départementale.
Mais si les succès adoucissent les regrets, ceux-ci :se reproduisent sàns cesse soUs ;de
formés, "êl' une
�..,-,-,, ' 53· ...,.,
.
perte -ré.cen te ·:est..
noU,_,..
s
··
· ge;n.s, attp,chés ;au.x div
çours •. p;mun
officieh-.•'lll1
.•
}}on et,laboriell:K s',,était.faiti ewarquer.d11 CçmseH ,de
r
sa Ill!)I't IJ,QUS
qe .services .dévoués -,dans
]a préparation des cours de toxicolqg-e:.et \de_
i
pas 'ièi ll,l
Claq{lin' au
qti'jJ,aw_ itjnspirée à,
a
ma.is;uous voulons, ,aus$i" montrer à;Mëssiewrs Etudiants
corn_hiep.l>.EcoJe sait , a_ précier. et' honorer.les
p
:et ·
les:-services,.q,uelle:que .&oit la:pature 'del'i fonction&: qu:elle
confie à l'élite dèses Élèves. · ·
. · ;··
, .Les , n;IOyens d'enseignemeu_t
.la .. dispQsition \des
Professeurs s.e s09tencore ac.crus :cette année, ' par .s-qite de
nouvet;tui: dons qui ont
:plusieurs par:tjes de nos .
collectio.ns et·notre, b_ibliothèqùe •.:Bientôt I'.installatio11.:de
l'École dàns kpalajs consacré à
supéuieur,
éclairée de:l'A..droipish:ali()n-et
Conseil
d_ ,n,otre
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plusieqrs .de : os .coll_
n
ec"-'
ti ons.rendues aujourd'hui inutUes_ aute
_,f
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bonne '
positjon .. · . .· ·
.
. . . .. ,
Avec l'aide.des nouyeau.x
et gràce aU,X
ditioJ;Is matérielles dontrEc<?le est dqNe, l'enseignement
est assuré•de
à.I'esprit
sidé àJa r Macti()ndu plan, officiel
Je -ne .par:lerai .pas ici .longuement -,de .cette
J,Uentation.
L'École .voit, ,surtout, dans ce . docu:;ment 1,1ne
tendance qe,l' A!lrninistration supérieute;
d.orwer..à· toutes -les .Éc()les de m.édecine.l'u_nité qu est
in.qjspen!?able .de . rencontuer pans :leur.enseignement. .Des.
·
.des djffif;,ultés: .desjmpossh
imperfections;;
bilités mèrne ', , ont .été .
par l'14cole, lors de
l',env,oj :de·$es_ veau :x programmes de cours, et elles.'()nt
.nou
é.té déjà, en partie, · reconnues par .n etœ _c;1vant,ins.pecteur
s
général ;;, M. ..Deni:mvilliers. Mais :plu3ieurs ·des. nouvelles
prescl'Ï-ptions . sont destinées à •
assureret àdévelopper :cer:-
�' 56
taines patti es de ·
;No)ls' "
:a:pp-Ia.udissons: 'à
Fidée qu'i . a donné-au· couts .de ph- siologie' 'Fimportaüèè
y
l'enseignemènt, .·ei:.nous espérQns
des .:.aùtres brai:}ches de _
beaucoup des ·. conférences · instituées sou& la directiori
même des·pro(ess'eurs.
. ·.' ' .
.
.
· Pendant le deuxième semestrè de 1858-59, deva'lléant Hi
mise en pra:tiqùe des coi1férences, obligatoires
à
partir du trimestre de novembre, MM.Laurens et Poinêaré
ont bi(m ·voulu en· tentér l'essai-. Ce mode d\nstrùction
sera généralisé. cet hiver
les cours, et ses heureux
·
résultats ne paraissent pas douteux.
' Il e3t facile de comprendre les avantages retirés. par .un
Elève, lorsqu'il est amené à rendre compte de ses principales impressions scientifiques, lorsqu'il est obligé de
coordonner ses idées,. de .les discuter, de les soutenir à
l'aide des notes prises, soit aux cours, soit en lisant les
. auteurs, et lorsque surtout il suit pour ·se guider des mé..:
tb odes indiquées par le professeur qui, avec les autres .··
élèves, lui sert de .public et de · contrôle. JI ne faut pas ·se
dissimuler qu'un surcroît de travail est imposé, ainsi, aux:
Professeurs, car la confé,rence ne doit pas plus être une
leçon où -la forme du discours s'abaisse pour revêtir le ton
d'une causerie, .· qu'une simplé . répétition fastidieuse-des .
leçOns précédentes; Si j'ai bien saisi le sens du règlement,
la conférence 4oit être pour l'élève une précieuse occasion
la preuve orale de tout ce qu'il a
de fournir
acquisde science sur un point bien déterminé, en garant
l'élève des erreurs ou des interprétations fausses, grâcè ii
un travail préparatoire, parfois considérable, du
lui-même. Il ne faut pas s'alarmer des difficultés qui doi-·
vent sans cesse se révéler sur ce terrain où l'élève se pi:é-·
sente, trop souvent, ou mal préparé, ou ne sachant pas sé
servir des moyens acquis,_ou même craignant d'en faire
usage en' public. Ces difficultés devront disparaître , si_
l'on a toujours en vue l'utilité du mode d'instruction dont_
�-
57
il s'agit. En définitive, rien ne semble plus propice.poùl'
donner à la pensée la netteté et la virilité indispensables
pour aborder et atteindre sùrement les problèmes de l'art
médical; et le professorat •·lui-même ne peut .que grandir
en dirigeant ces joûtes scientifiques qui favorisent si hien
la transformation de l'étudiant •en. praticien.· Qu'un jour
les. exercices· chimiques redeviennent accessibles·à tous,
par une modification des conditions pécuniaires actuelles,
et les Élèves pourront acquérir dans toutes les parties •· de
l'enseignement une ·expérience personnelle qui leur est
indispensable.
A ces· considérations, / qui montrent dans quelles voies
les·. Étudiants vont désormais .être. guidés, il faut ajouter
l'indication .des avantages scientifiques faits à l'École . par
les hommes éminents qui· composent la Commission administrative des hôpitaux civils de Nancy.
Depuis quelques années cette Commission a inauguré un
·nouvel ordre de choses sous le rapport des chefs .·des · services hospitaliers et· de leurs divers.· subordonnés .. Tout en
respectant les décisions du Ministère de l'Intérieur, les
Administrateurs des· hôpitaux • de. ·Nancy, . appréciant·les
obligations de l'enseignement supérieur; ont mis leur
propre règlement dans l'harmonie la .plus parfaiteiave.c
les prescriptions ··émanées du· Ministère ·de l'Instruction
publique {1). En définissant . Jes devoirs et les droits de
chacun, ce règlement est devenu un modèle d'organisation déjà fort enviée partout où se produisent des. antagonismes toujours nuisibles au. service. En janvier .1859, Je
·système dont il est ici question a. reçu son entier développement par la nomination d'un troisièmeinterne, et
l'École ne saurait assez remercier l'Administration qui,
(1) Règlement ppur le service intérieur des hôpitaux civils de Nancy approuyé
par l\1. le Préfet de la Meurthe, le 4 avril i8ü6.
�5B
les degrés de sa hiérarcllrn, .a sli,:âppo,rter
·aussi élevées à la,réalisaiiondu bien> ,/.·. --:.
-· Tout ett ·voulaJ:lt: me borner;
;
à·:résumer., à
'•.;grands· traits, les faits les ·pltis importants,,je.. ne pu_ eeis
•
pendant négliger certains résultats scolai'res et les.examens
de fin d'année;·lès admissions;à :llÉcole médicale.:milit;tire
de Strasbourg et·les épretives:subies _ue-des .-titres prov
_. _
fessionnels, .doivenfencore -àttirer _
:
unmomentvotre,atten-
·- t10n. ·
,
- ·): ,._1_:--:;
· ··
. Les examens de fin
ont été en: gé,né.:.
l'al faibles,
en motivant plusieurs ajournements, n1ont
pas permis d'aécorder :de· prix apx.-ÉJ.èvesde cette catégo_rie.
li n'én a pas : été de··mêmè, JieureusènJ:ent; pour' Jes exa::..
·mens de la deûxième :.e t ;de·da troisième _
arïnée .n'études.
-Nous devons des éloges·à'la:secolide
qui
a égalé toutes les bonnes Séries aritérieuresr sous le rapport
de
du travail et de ses i:résultats.• Aussi; combien était attendue avec impatience:;-la :tpublication dans le.
des IlstéS d'admission :à l'École militaire médicale
qui contenaient ·les-'noms de trois ,de· n'os-Étudian-ts de
deuxième· année :(1)(
,vivement, le!:ï nomhre.ux .
Élèves·' qui viennent: de prendre :: ur: .nos ·'regh;tres leur
s
premièrè:inscriptiou,- à ·imiter,-rexemple;quejè <
signale;. ils
ne peuverifsuivre une meilleure
...;
.- Quantaux sessions
en septem-bre, en 'Vue
titres professionnels, elle:; ont ew les résultats ,suivants-:
Dans l'une des sessions, · le' seul candidat inscrit pour .les
examens d'officier 'de santé, êchoùé lors du ·premier
examen. ·21 sages-femmes ont été ad.frtises :à près ·de bonnes ·
preuves de ·capacité, Dans'!' autre·session, sept diplômes de
pharmacien ct un diplôme d'herboriste ·ont. été mérités,
Déjà les candidats ont constaté que l'époque de l'indull
(1) lltJ\L Sommeillicr, Louis, Drio.ut.
'
�59
genee. motivée par . 'Urt .changement de .législation. -·étilit
passée, et, au début de cette année, il est bon de répéter
qu'en septembre prochain les épreuves devront etre plus
sérieuses encore qu'en septembre 1859. Il faut que tout
candidat sache que les exigences salutaires des jurys
d'examen doivent sans cesse suivre le développement des
mo-yens d'instruction . ..L'École de Nancy veut s'opposer
aux études faites .à la-hâte, en vue de titres -profession-:
nels ; elle ne pense pas que le minimum de trois .années
fixé par la législation, pour être dans les conditions de
candidature aux examens d'officier de santé, soit suffisant
pour acquérir la science médicale ; elle ne pense pas qu'on
puisse, à vingt ans, êtreun praticien sérieux. L'École de
Nancy souhaite qu'en atten.dant des modifications légales,
les études deviennent plus fortes . en devenant plus longues
d'une année au moins, ainsi que le comprenait, au reste,
le législateur, . en t 854, en· indiquant le nombre de .· t 4
inscriptions, à prendre par les candidats au titre d'officier de santé. Tout élève, en France, sait bien vite que l'un des
caractères de l'honnêteté médicale est l'élévation de l'instruction personnelle au niveau de la science générale, et
il doit penser, aussi, que l'un des caractères de la.moralité
d'un jury d'examen est de constater, pour chacun des
candidats, qu'il possède, dès l'entrée dans la carrière professionnelle , cette honnêteté médicale qui doit toujours
couronner les autres qualités exigées du praticien.
M. le Recteur a clos la' séance, en donnant la parole à
M. le Professeur secrétaire de ·l'Ecole de médecine, polir
proclamer les prix décernés à MM. les Elèves en médecine
et en pharmacie.
��
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1859 - Rentrée solennelle des Facultés des sciences et des lettres et de l'École de médecine et de pharmacie de Nancy, le 15 Novembre 1859
Description
An account of the resource
<ol><li>Procès-Verbal de la séance. p.5-6. </li>
<li>Discours prononcé par M. Le Recteur de l’Académie de Nancy. p.7-19. </li>
<li>Rapport de M. Godron, Doyen de la Faculté des sciences. p.21-30.</li>
<li>Rapport de M. Ch. Benoît, Doyen de la Faculté de lettres. p.31-51. </li>
<li>Rapport sur l’année scolaire 1858-59, Présenté par M. Ed. Simonin, directeur de l’École de Pharmacie au Conseil Académique dans la session de Novembre 1859. p.53-59. </li>
<li>Prix accordés par S. E. Le Ministre de l’Instruction publique. – Mentions Honorables. – Résultats des concours. p.61-62.</li>
</ol>
Date
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1859
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Grimblot et veuve Raybois, Imprimeurs-Libraires de l'Académie de Nancy, Place Stanislas, 7, et rue Saint-Dizier, 125.
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Direction de la Documentation et de l'Edition (Université de Lorraine); Institut François Gény (EA 7301 Université de Lorraine); Décanat de la Faculté des Sciences (Université de Lorraine); Décanat de la Faculté de Droit Sciences économiques et gestion de Nancy (Université de Lorraine); Maison des sciences de l'homme Lorraine (Université de Lorraine); Bibliothèque-médiathèque de Nancy
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Rapport sur l’année scolaire 1858-59, Présenté par M. Ed. Simonin, Directeur de l’École de médecine et de pharmacie, au Conseil Académique dans la session de Novembre 1859
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The topic of the resource
Rapport du Directeur de l'École de médecine et de pharmacie
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SIMONIN, Edmond
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1859
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!
�RENTRÉE SOLENNELLE
DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR.
�UNIVERSITÊ IMPÊRIALE.
ACADÉMIE DE NANCY.
RENTRÉE SOLENNELLE
DES FACULTÉS
DES
SCIENCES ET DES LETTRES
ET DE
L'ECOLE
MÉDECfNE
ET DE PHARMACIE
DE NANCY,
Le 20 No-vembre J.SGO.
NANCY,
IAIPRIMERIE DE Ve RAYBOIS, UIPRIMEUit DE L'ACADÉMIE,
Rue du faubourg SÙmis!as, 5.
1860
��RAPPORT
SUII
.L'ANNÉE SCOLA1RE
PRÉSENTÉ PAR i\f. En. SIMONIN
DIRECTEUR DE L'ÉCOLE .DE MÉDECINE ETDE PHARMACIE·
AU
. CONSEIL ACADÉl\HQÛE
DANS LA SESSION DE NO.VEMBRE 18$0.
MoNsiEUR LE RECTEUR,
, Le. Conseil Académique de Nancy a ·consacré plusieurs
séances, lors de sa session en juin dernier, à un examen
sérieux prolongé des questions qui se rapportent à l'organisation des· Ecoles de médecine et de·
Les
principes exposés par l'Ecole de Nancy, dans un travail
ordonné par S. E. le :Ministr:e de l'Instruction publique,
ont obtenu l'assentiment du. Cons.eilet ont étéreproduits
dans le rapport de sa commission.
sqnt tout
récents et comme
semble pas possible que les vœux
exprimés par toutes lès Ecoles de médecine, avec un ensemble qui en :f'évèlè l'importance, ne motive,. prochainement;
une étude approfondie au.sein du Conseil imp.érial, il. ne
�_. 54
-.
paraît pofnt nécessaire de reproduire, en ce moment, les
considérations émises soit par l'Ecole, soit par le Conseil
· · '
Académique, depuis plusieurs années.
Je vais donc me borner·, dans un court rapport, à l'indi- ,
cation des faits principaux qui se sont produits en 1859-60,
en exprimant de nouveau ]a pensée que ces faits ne peuvent
avoir beaucoup d'intérêt pour les personnes qui n'ont pas
le devoir de les étudier.
· Mais auparavant, permettez-moi, Messieurs, de vous
rappeler la perte considérable faite par
de Nancy
dans la persom:le de J'un de ses Professeurs titulaires.
Au mois de mars dernier j'ai cherché, devant la tombe
de M. Laurens; à retracer le noble caractère de notre.
collègue, en fCJ,jsant connaître à ses concitoyens de SaintMihiel plusieurs faits dont le souvenir devait honorer la
mémoire de notre ami. La presse a déjà reproduit cette
appréciation et je dois, dans cette réunion, me borner, plus
spécialement à rendre hommage au talent du jeune professeur. M. le docteur Laurens était un homme honorable,
loyal et très-ferme dans le devoir; apte à tous les genres·
. de recherches intellectuellês, il brillait dans l'exposi-tion toujours judicieuse, exacte et claire des sujets qu'il
était appelé à traiter. Bien que 1\I; Laurens n'ait produit
aucune .œuvre définitive,. sa mort a été une perte .pour la
Forcé, en effet, par les ·exigences de ses mandats de
s'occuper, successivement, d'anatomieet de physiologie, de
botanique et de physique, de matière médicale:et de thérapeutique, notre laborieux collaborateur allait .seulement
recueillir les fruits scientifiques dè ses nmpbreux e.fforts.
Mais · bien que sa carrière ait été arrêtée fatalement,
M. Laurtms doit rester dans votre souvenir comme un profess.eur éniinent. C'est à lui, en grande partie, que l'Ecole
de médecine de Nancy doit le mérite d'avoir pu, de f 850 à
1855, satisfaire â toutes les exigences créées
les be.soins de Fenseignement scientifique qu'elle avait, à cette·
�....--
55
-
4
époque, élevé à un niveau satisfaisant a:Vec·lesseÙJes res:""
sources de son personnel enseignant.
La chaire laissée vacante par M. Laurens a été occupée;
à titre provisoire, pendant te semestre qui vient de finir,
par M. Deléominète, professeur suppléant.
Des faits. de l'.exercice écoulé les plus importants, en
apparence, sont ceux qui concernent le nombre des élèves
et celui des inscriptions.
Soixante-trois élèves ont pris à Nancy, 163 inscriptions
et ces chiffres prouvent que non-seulement il y a eu arrêt
dans la diminution observée partout, depuis. quelques
années, dans le nombre des étudiants en médecine, mais
aussi qu'un mouvemenUtscensionnel a commencé de nouveau. Foi't de la prospérité actueHe de l'Ecole, je crois
devoir dirè la vérité tout entière au sujet du nombre des
élèves, dans les Ecoles de médeci!Je et de pharmacie, qui
paraît à tort, à quelques personnes, l'indication principale
de la valeur d'un établissement de cet ordre. Sans aucun
doute, il importe que le nombre des étudiants .soit assez
considérable pour assurer daps chacun des cours l'émulation parmi les élèves, et pour permettre aux Professeurs
d'élever à un degré suffisant le nivean scientifique de leur
enseignement. Mais lorsque ces résultats importants sont assurés, il n'y a plus lieu de se préoccuper du chiffre des élèves,
et il faut même redouter que leur nombre ne devienne trop·
considérable, car alors les avantages inhérents aux établissements régionaux disparaîtraient, et chaque élève n'étant
plus guidé personnellement par ses professeurs, à ·tous les
degrés. de ·la hiérarchie de l'enseignement, serait rejeté
dans la foule et par conséquent dans un isolement intellec• · .
tuel.
Ce résultat, il est vrai, ne peut être observé à Nancy; la·
circonscription académique ne comprend que quatre départements et cette partie de la France ne peut
.
indéfiniment de
élèves, car pour obtenir ce ·
�56
· résultat, · d'année en année, il faudrait exciter, outre ·
mesure, la vocation médicale, ce qni, en donnant un
nombre de .praticiens supérieur aux besoins du pays,
pourrait entraîner au grand détriment des populations, et
par des n1otifs faciles à deviner, l'abaissement de la dignité de ]a profession médicale. On doit donc observer,
dans des périodes de temps assez restreintes, des oscillations notables. dans le nombre des étudiants, et depuis un
quart de siècle nous l'avons vu à Nancy passer de 25 à 75.
Si .J.'on
compte des faits locaux et si d'autre part il est
prouve, avec la plus complète évidence, que, désormais,
tous les élèves .en médecine ne peuvent plus recevoir dans
quelques grands centres, seulement, l'instruction telle
qu'elle est comprise aujourd'hui; si l'on est convaincu que
c'est dans des centres secondaires que près de la moitié
des étudiants doit aujourd'hui apprendre l'anatomie, et voir
de près les malades, la question du budget des Ecoles de
médecine ne motivera plus, à l'avenir, de bien longues discussions. Le bon sens, en effet, ne peut exclure les Ecoles
cle médecine des conditions dans lesquelles se trouvent les
autres Ecoles du gouvernement. Si dans celles-ci, à raison
des besoins reconnus dans les div':'rses administrations, le
nombre des élèves subit une reduction momentanée, il ne
vient à l'esprit de personne de restrèindre les ressources
dt1 budget relatif à l'enseignement, et par conséquent de
diminuer la valeur de l'instructions NuL ne pense que les
élèves. en cours d'études doivent être moins savants parce
qu'ils sont moins nombreux. Il faut que l'on sache donc
partout, aujourd'hui, que les Ecoles de médecine et de
pharmacie ne doivent pas songer à briller par un accroissement indéfini du chiffre de leurs élèves, qu'elles doivent
même se garder d'en accroître fatalement le nombre et
songer que leur mérite réel se trouve dans la valeur de
l'instruction donnée aux étudiants d'une circonscription
définie.
'
�57
Cette dernière pensée me ramène, à vomrparler du tra:....
vail des élèves de Nancy, durantla dernière année/Vous
connaissez si bien; Messieurs,. les détails et l'ensemble du
système
emprunté par J'Ecole de Nancy aux:
grands établissements de l'Etat, qu'if rotY paraît superflu
d'arrêter votre attentioli sur Jes règlements'" et qu'il me
semhle plus utile de vous montrer,. tout de suite, les avan-·
tages de ce système,. en vou& expo1>ant les résultats: princi.:..
paux des examens de fin d'année. Sur 29' élèves qui, ont
été en mesure d'aborder ces épreuves trois seulement ont
été ajournés. Ces excellents résultats doivent certainement
être rapportés aux réglementations intérieures qui
. à la fois l'assiduité et le travaiL Comme corollaire de ce
qui précède, il faut ajouter que deux e·lèves. ont été privés
d'inscription pour cause d'absence aux cours. Pour accroî"'
tre là somme du travail individ1;1el,J'Ecole a porté, récem'-"
ment, une
attention sur les conférences dont j"a:i
. cherché, lors de la séance de n:ovembre f 859, à vous expli•
quer le mécanisme et pour l'an prochain elle a fixé, avec
soin,, le jour de ces exercices, afin que les éliwes IJU'Ssent
en profiter â'une. manière plus certaine encore' que par' le
passé.
·. / Si des résultats' annuels,- IiQus
Messieurs, aux
examens professionnels, noustrouvons·, clans les faits relatifs
aux sessions de septembre dernier,, la preuve de la· justesse ·
de certaines idées, émises par l'Ecole daJns son travai:l' de
juin 1859 {1). En }?emarquantq:ue presque tou:s les élèves de·
Nancy suivent honorablement la' voie dn doetC'n·at, il est
prouvé par cela même que l'enseignement peut s'appliquer .
à la fois à cette catégorie
à celle qui am-hi...;
tionne seulement le titre d'officier de: santé:. .
· En septembre 1860, deux candidats: se: Sl)rnt inscrits poul'·
l'obtention de ce dernier titre et l'un d'eux reçu, déjà,dans
(1). V. De l'organisation des Ecoles préparatoires de médecine
pharmacie. Nancy, i9 juin 1860. Brochure in.:s• de 82 pages.
de
�-
58
un autre· centre .académique s'est présenté en vue d'un ·
chàngement de résidençe. Dans cétte même session, 43·
sages-femmes ont obtenu le certificat d'aptitude professionnelle. Dans la session ouverte, quelques jours après
celle dont il vient d'être question, pour les candidats aux
titres de pharmacien et d'herboriste, le nombre des candidats
a été également fort restreint Deux pharmaciens. seulement ont reçu leur•· diplôme et aucun examen d'herbo- _
riste n'a eu lieu.
Toutefois, Messieurs, ne
pas la foule absente
des candidats aux titres de pharmacien, pas plus que nous
nombre de candidats au titre
ne devons désirer le
d'officier de santé. Le chiffre des praticiens des divers
, ordres doit se proportionner sagement aux vides qui se
produisent soit dans la pratique de la pharmacie soit dans
la pratique médicale. Le rôle de médecin s'accroît et se
développe de pfus en plus ; il ne se borne plus au soulagement et à ht guérison des individus ; le médecin devient le·.
conseiller indispensable dans une foule de questions administi·atives et sociales et, par cela seul, on peut juger
combien les progrès de ]a médeèine ont été étendus et féconds. En songeant aux exigences multiples imposées de
nos jours à ·la profession médicale, on s'a1)erçoit qu'il ne
faut pas trop d'appelés, parce qu'il n'est pas possible qu'il
y ait une foule de vrais élus, au point de vue de la science
et de 1a moralité. Chacun, disait tout récemment M. Dumas,
est Jibre de sortir.de sa èaste, celui-ci pour monter, celui-là
pour descendre, et ilajoutait un mot q!-IÏ
paraît devoir
'être présent à Fesprit des praticiens, et qui, aussi, ne doit
pas être oublié au point de vue de leur recrutement : c'est
le travail etle, mérite qui assigne le rang, c'est la dignité de
la vie qui le conser_ve.
�
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A name given to the resource
1860 - Rentrée solennelle des Facultés des sciences et des lettres et de l'École de médecine et de pharmacie de Nancy, le 20 Novembre 1860
Description
An account of the resource
<ol><li>Procès-Verbal de la séance. p.5-6. </li>
<li>Discours prononcé par M. Le Recteur de l’Académie de Nancy. p.7-16. </li>
<li>Rapport de M. Godron, Doyen de la Faculté des sciences. p.17-25.</li>
<li>Rapport de M. Ch. Benoît, Doyen de la Faculté des lettres. p.27-52. </li>
<li>Rapport sur l’année scolaire 1859-60, Présenté par M. Ed. Simonin, Directeur de l’École de médecine et de pharmacie, au Conseil Académique dans la session de Novembre 1860. p.53-58. </li>
<li>Prix accordés par S. E. Le Ministre de l'Instruction publique. - Mentions Honorables. - Résultats des concours.</li>
</ol>
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1860
Subject
The topic of the resource
Discours Officiel
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Imprimerie de Veuve Raybois, Imprimeur de l'Académie, Rue du faubourg Stanislas, 3
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Rapport du Directeur de l'École de médecine et de pharmacie
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1860
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�RENTRÉE SOLENNELLE
DE·. L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR.
�UNIVE.RSITÉ IMFÉRIALÈ.
ACADÉMIE. DE NANCY.
RENTR! SOLENNELLE
g
DES FACULTÉS
DES
SCIENCES ET DES LETTRES
E1' DE
L'ÉCOLE DE MÉDECINE
ET DE PHARMACIE
DE NANCY,
LE
1.8
NOV.EMBRE
1.86!.
NANCY,
yc RA YB 0 I S, 1MP RI lUE iJ R DE V AC AD É l\TI E,
Rue ùu faubourg Stanislas, 5
��RAPPORT
SUR L'ANNÉE SCOLÂIRE
. ·:-.
.
'
PAn M. En.
DB- L'ÉCOLE DE MÉDECINE ·' E'r DÉ PHARMACIE,
AU
.CONSEIL ACAD.ÉMJQUE
D A N_S
L A
S E S S 1 O. N
MoNsiEuR LE
D. E
N-9 V. !' M B
FI
E
1 8 6 1,
REcTEuR,
'MESSIEURS,
.
.
Deptl'is un quart _ siècle l'on
de.
répéter qpe }es
coimaissances en mythologie Or;It .
ef. ces _
regt·ets me parais:;en.t fOrl
au -point .dë _, VUe de
la science de l'antiquité et
études
je pense que certaines fopnules. _
grecques ne doivent pas
se per•dr.e de sitôt. . L'on ne citepltis-gtŒï·e, ii -est vrai , .
l'aurorèaux doig!s
rose, n)ais à l'occasio.n des JraYal,lx périodiques:.. l'on , se
souvent le rocher
de Sisyphe etron songera, ce
semble, .à son riwuvem.en t, tant qu'iL y aura_ <}es
<les 9l'ateü1·s
mè
�.
.
.
et des
car ces derniers . e· pet.rve.ùt tous jouit·
n
des priviléges des . auditeurs bénév()les. J'avais tenté,
Messieurs, d'éviter un nouvel essai .de prêsenter; . en séance
· publique, ce qu'un programme légaLnomme un rapport
annuel, objet d'un rapport nouveau,' en conseil acadéc..
mique, à l'issue niêrrie ..de cettè séance; fai échoUé p1;ès
d'uo . chf.Îfaimé: autant q11'honoré." Et cep.e ndant parlm·
toujours devant un auditoire français h<tbitué à s'entendre
estimer àl'égaldu public athénien, c'est encotirirle dan-'. ger de se voir appliq11er la premièrepal'lie du célèbre vet·:çlict d'ostmcisme, suscité par 1ajalou:sie de Thémistocle
contre Aristide le juste. C'est, aussi, se trouyer placé
entre . l'attrait de 'chercher à retenir ; votre bienveillante
attention, en ne la.fatigant pas par des détails techniques,
et la crainte· d'en être privé, -iSÎ en qbéissant aux règlernents,jf) v.O!lS préseote lesJaits 'réels, bien sérieux, comme
·. vo us le savez J et dont · quelques-uns même devraient,
ici, porter un nom latin, malgré ruon vif désir de ne
point bntver l'honnêteJé . .Entre ces peux voies. à suivre,
mon choix est fait, Messieurs, je {era,i, n.:lü!l devojr, et
cett-e
q.uoi. qu'il , arrive, parce qu'il me
permet
au nom de l'Ecole, ses
·
. sentiments _.de recorinaissaiice. Enhardi ·pat· : ce dernier
motif, je ·r eprends 'donc, quant au temps'; la ·plaèe q.ü'il Ùte
plaisait d'·amûindrir, lors des séances qui ont précédé
celle de c.e jour.
. .
.
.
On a.dêjà parlé:, avant rn.oi, du palais dë l'Enseignement
· supéeieur, tna.is ·le dang. r d'tme répétition ·ne peut être.
e
une raison de garder · le ·silence à èe sujet. M. le Maire
cl'e Nancy ' et ses intelligents collaborateurs . ont des droits
tout spéciàux à' la gratitude de l'EGole, parèe que son
instaHatiori défïniJi_vê, e:t aJjourd'ho·i efl'ectuèe, à la riou'
�velle Académie (1) .,: complète ·le·s>témoignages :de 'liàule ·c-hienveillance et de vif intérêt.dont.PEcole. n'a-cessé' d'être
honorée, surtout .depuis Ja.
administration de -,·
M. le :Baron.Buquet.: Il fallaitcréer)es loGaux nécessaires ·
aux Facultés des Sciences et des Lettres, mais en plaçant
au-ft·ontispice de r Académie Jes statues: du Grand Duc
2
Charles et ·du Cardinal de, Lorraine, fonda teurs en 157_
de notre · Université, M. le . Maire n'a pas>
oublié qu'une
F<iculté de
frop laissée dans l'ombre,
peu t-'être, quand on se plaît à invoquer l'e- écution des ·
x
traités de 1737,
ses-èoürs, .à ·Pont--à-1\iousson, en
octobre 159:2, et que supprimée à Nancy, en .1792, c'està--dire, après deux
elle y fut remplacée
par un enseignement . médical resté pendant plus· de
soixante années l'unique. et énergique représentant de
l'Enseignement supérie;ur (2) . Lareconnaissance des pro- fesseurs de l'Ecole n'est poinLmôtivée seulement par Ja
consécration nouvelle que donne à tout établissement une ·
installation large et complète (3) et qui, au cas présent,
en quelque
une - rwuvelle ad. ption -de notre
o
·enseignement par Je conseil municipal; ils -apprécient,
encore, dans l'avenir, la sécurité:si désirée -et désormais
aux richcsst>s scientifiques , de nos musées qui,
acquise par des installatio'ns _successives, ont dix fois été coln- '
promises (4).
.
_, .
Au moment . où nous
ainsi, une récompense
·
motivée par les efforts des professeurs . qui nous ont ·précédés dans l'enseignement, plus heureux qu'eux nOus
recevons encore la récompense des travaùx scientifiques
actuels. · Pour la seconde fois, ·e n-sept années, S. E. le
Ministre de .l'Instruction ptiblique .a manifesté sa
faction envers l'EGo le de
en dé'corant l'un -de ·sès
�58
professeurs.Les ttavaux de M.
en chimie, en
physiologie et en toxicologie, avaient désigné notre .coUègue;
ah choix ministériel et la ·haute récompense dont il vient
d'êfre honoré a ·eu Ja . bonne fortune d'être à la fois
désirée et prévue .t5) .
IL est impossible> 1\'lessieurs, d'exposer devant vous tous
. les faits importants qui ont :surgLdepuisla dernière séance
publique, mais les dix rapports annuels que vous avez
déjà entendus sur l'Ecole facilitent mon silence sur.·
les programmes des cours, el sur l'action .disciplinaire ;
et un ·travail spécial, aujourd'hui ir,nprimé (6), . me dispense de reproduire les vues de l'Ecole sur l'organisation
de l 'enseignement ·médical en ·.. France, Tout ·· en laissant
de côté ces sujets si .dignes de réflexions, un certain
nombre · de faits devront tt·ouver Jeur ex position · réglementaire dans les notes de ce rapport ..
M. Je docteur Grandjea;n a ·été. choisi pat S. E .. pour
compléter le nombre des huit professeurs titulaires de .
I'.Ecole,:restreint p. rlaperte de ,nôh:e•. ami ·M. le docteur a
Laurens; 1\I . •
·. esf si :parfaitement apprécié
-par VOUS,. avait, ·d@jà·, QCcl!pé; temporairement la ·.Chaire de .
médicale
Le .personnelde ·l'Ecole.·-s'est.accru,·· · cette année, .d'un
fonctionnaire nouveauvoyantla sécurité desormais
acquise aux · collections des musées, Je cons.eil des. pro- fesseurs a cru. devoir .•
une attention' toute spéciale
surJeJli' ent.reJien et •surleur développement , Les fonctions
d'un conservateur ,ont été attribuées à M.Auguste Friant
dont les connai!isarlces .variées : eL solides et le zèle aussi
infatigable qué désintéressé étaient appréciés depuis longtemps. 1\'I. ·
a reçu 1111. mandat. temporaire, il .est
vr'illt ·: rnt1is son reni)Qvellement sera . po.ur l'Ecole l'oc-,.
�5· - ·
9
ca:sion, attendue - à, de recdflnaîtrèdes services im"""
déji
portants.
De
mutations· > eu lieu parmi les foncont
. tionnaires connus sous les titres de chefs de clinique, dê
préparateurs, d'internes et' d'attachés. NJM; les docteurs
Edmond de Schacken et Edouard· Henrion ont remplacé
MM. Eugène Bertin et Emile Parisot dont les fonctions
dè che! de clinique étaient expirées. MM; · O. · La FJÎze
et ·André ont été nomthés ·préparateurs des ·cours d'ai1a•
tomie et de physiologie, de toxicologie et de pharma:cié,
et un concours fort âislîiigi:fé- potrr finternat -> permis . .·
a'
à J'Ecole . de présenter Ml\'L Zahé; Lederq et André .à
l'administratioü des hôpitaux civils qui ·a conféré à ces
jeunes geüs d'élite le titre d'interne. Tout à l'heure les
noms des attachés tout récemment riomrnés, après
cours, vous seront prése.rHés avec ceux dés lauréats.
Si du personnel · énselgnanl· •nolis ·passons ·- à èelui des
élèves, noUs avons à -fait·e connaître qûec203 inscriptions
ont été prises par 53 élèves. L'une d'é . êes ihscriptibl1s
a .été retirée à üli étudiant dé !roisièmè ·ànüée ·pour absen--'
des -cours. Ei1 général ; l'assiduité < été bohne; itfaut
f
toutefois .noter qu'elle
pas été sUffisante atix diverses·
conférences récemment instituées ef dans' lesquelles •les
élèves ont ' beaucoup trop redouté pour o
letrran1our !)t'opre
les luttes auxquelles ils n'êtàient point ;assez préparés ·par
un travail particuliet. Malgré te défauFpartielde zèle,_
les
examens de fin d'année ont donné des résUltats satisfaisants,
car pour la première fois danscéf ordre d'épreuves. aucun
ajollrnemeht n'a été prononcé àl'égàrd des 29 élèves qui
l'ont ·subi (7) ; il convienfd'ajol:ltei'qü'uriéeHàiü nombre
d'étudiants s'est 'abstenu de cette épreuve pour là'" ·
ttuelle ils ne se sentaient vas suffi$(lrurpçnt instnûts.
�60
-
Enfin les efforts dans le ·trav!til orrtperrriis au conseil de
l'Ecole de décerner les prix accordés par S. E. le Ministre
de l'lnstruction
Uni certain nolll:bre des élèves
a ,contribué:, comme par le passé, au service de l'hôpjtal
militaire de Nancy èt M; le général Comte. d'Aiton a
resserré les rapports de .rEcole avee.J'Intendance militaire, en vue d'assurer le succès .des études des élèves
req1.,1is. < recherchant loin. de nous comment notre inEn
stitution est représentée parles élèves qu'elle ainstruits,
nous voyons, au même moment, .à Paris, M. Edmond ·
Lallement, prix de l'externat; pour 1860, nommé premier interne. à · Ia . Faculté de ·médecine, et · à Strasbourg,
l\L Sommeillier, également ·nommé interne, après concours.
En vous donnant, avec s{ltisfaction, les noms de quelques élèves formés .par l'}13cole en vue du' doctorat, je me
ct·ois autorisé à parler rapidement des résultats principàux
des :sessions ouvertes,. en octobre dernier, poudes candidats aux divers titres' professionnels du 2• degré. Je me
à vous indiquerla:récepJion d(:l deux officiers
.de'' santéi. de trois· phàrmaciens eL,de vingt-une sagesfen1mes ,(8). Je n'abuserai pas non plus, Messieurs, de
· votr·e ·.attentimi ·en parlant;.ici,..des.dons faits à l'Ecole ·(9),
de s?n matériel et. des réglementations qui vont régir
t'entrée .dans la. canrière médicale ·(1 0), pai·ce que je désire, .poui· ·terminer la\ revue /des actes principaux, vous
donner e.i:lcore .rindication · des tra:vaux ..de mes collègues,
en réservant, toutefois, J'analyse cle leurs œuvres à l'ap. . préciation elu conseil ·académique.
Nous .devohs · à. M. •Simoninpère, notre ·.Directeur honoraire, en mitre de trois ,nouveaux ·R ê$ttmés annuels d'observations météoi:ologiques et médicales, un travail impor-
�-
6t
;._.
tant destiné â fhistoire .scientifique· de ':notre 'côn trée·. Le,s '. ·
treize tab1eau x qui forment la has-e de ce travail; sont le
fruit ·dé dix-neuf années · ·de -reeherches· réunies -soüsJe
·titre de : Météorologie et Climàt de la JJ.feurthe, pour
à la · démandé dû ministère :·dé l'Instrùction
publique. Sans trancher . la
'controversée ·d'un
·4ans le climat de la · Fbmêe,. l\'1. Simonin
c.cinstate que ·depuis l'année':f 81.6; le climàt dé la Lorraine
a subi· urie grande altération
·
.
lVI. Blbridlot publié récemment ûri · éertain· riorribre
de mémoire$. Dans un long-· travaiL qui a pour ) itre. : .
a
Influence ' des corps.gras sur:l ai sàlubiliié dè ·l'acide ârSe-nùmx., il a démontré-la propriété>que 1es corps gras possèdent de mettre obstacle à la solubilité 'de l'acide: arsenieux' et le parti que ron :peut tirer de ·ces corp's, Ïbrs
des empoisonnements
cét· agent.: Le lait; notammen-t,
peut servir de véritable· antidoter en: retardant, consi·dé·
.
la dissolution !
êt,- par· suite; son
absorption. L'energie des propriétés :toxiques : au· .-ph os,...
ph ore a porté notre .collègue · à exarniner: la · possibilité •. de
-reconnaître des traces de· ce·'.- métalloïde dans les ,tissus ·.
humains et il .s'est livre à des · expériencesrelatives à la
Recherche toxicologique du phosphore par la coloration
de la
en
à faire coi:nl'aîlre les çon:ditions dans lesqueHes des etreurs _
peuvent $e produire
et Jes · moyens d'y échapper.
la s érie dès. ·ti;avaux
de M; Blondlot , il fauf encore citer la rècherche ' du
plomb dans la matière colorante des "
painsà cacheter devenus ainsi des agents toxiques ( 12).
.
. .
Pendant que M. Léon Parisot · apporfaitsôn utile 'col-"
Iaboration à l'enseignement des S ciei:tces appliquées en
faisanfun cours 'd'hygièr.e, M. Demarige ,- de son Eôtç,<était
�62 .
chargé par .l\'I. le 1\'Iaire de Naücy de rftpandre les :];U:éceptes
d'Lme sage hygiène ·parmi la jeunesse. des écoles municipales. M. Den1ange a de plus publié, de nouveau, le
Compte rendu des travaux des comeils
de la
lV.eurthe et son vaste trav.ail embrasse la période comprise
entre l'année J858 et .l'année 1860.
'
.
.
.
M.. Poincaré a donné lt;s cpnclusions de ses Reclte;rches
'surlesiége . t l'origine ·de l'.amid()n 'animal. Le .professeur
e
de physiologie admet que Je
seul peut créer de
la matière organique avec des éléments niinéraux, mais
il,prouve que l'animal peut, ensuite, traüsfotrner la matière .organique consommée par lui.· Envisageantles faits
d'une manière ,philosophique, notre savant collègue a
démontré que chez )es anima.ux .supérieurs, les féculents
viennenL.prendre part .à la Gonslitution de tous les tissus,
théorie.,_qui, étai:t admise.- seulement; pour· les .êtres iriférieprs de l'échelle ·
(13).
M. Adolphe Simonin a puQlié .un opuscule sur le . clùnat
de Nice et une notipe JJiographique sm· M. Fraqçois Simonin, .son .pèrc ..(14), .
· M; !!]mile
.en rédigeant le Compte rendu des
travaux· de la société de médecùw .de Nancy, pendant les
aQnées 1859
et à l'occasion d'une thèse remarquable ·d(;)
Je docteurGustave Chatelain, ancien
élève.de rEcole, a donné unmémoire sur.la maladie d'Addison. Partant du f\lit prouvé par une .
et énoncé
capsules
par 1\'I.Chatelain, que le rôle.assigné
surrénales est
ÜHldmissible, M. Emile Parisot,
s'est demandé si, la èoloration . bronzée .de Ja peau,
·.d ans la maladie d'Addison,
pas
cause
le, défaut de combustion suffisante .,des matériaux de
secrét.ion pigmen.la.ire, ·tout C01TIHIC Je dépôt des COll ··
-
-
-
�63
crétions. de là gûu He, ·s'ex plÜIJl'e pJH! -:l'oxidation inc<:!nl::'plète dàns· l'orgaùisalion d.es'' c
fualières . albunünoïde's. ··.·
Eùfit1
Eugèrte -Berlih élttdiaflt· une
.t·en..., contrée parfois chez là Jemnie,èst
à une conchision
opposée à l'opinion de .-l\1 •.Je profësseùr Trousseau, relati. vement à l'etfet des préparafionsmercllrielles sur.1a santé
de I:enfant qui n'est -pas né encore{l5) ( 16)
.
· -: En soumettant, :Messie:üb:>; à votre , vi,sa les actes 'prinCipaux de l'Ecole, j'ai un vif dé.s irde vous yoir emporter
de 'cene séance l'idée que presque toul est hien·dans l1otre .
établissement; mais je ne . puis.,
vous laisser
croire qùe tout est poür ·le :rnieüx; La réserve· faite ici,
s'applique, surtout, au caradère:actuel des ' élèves en
car les comptes rendu_ pübliés -annuelletnent par
s,
tous l'es corps d'enseignement supérieûr, m'âutôrisent à
généraliser ma réflexion: et ·à ·FétëtJdre non-seulement-aux:
élèves d'écoles de tnêihe 'o rdre qùe la nôtre, mais encore
à -ceux
plus' élevés 'en hiérarchie.L'Ecole
de Nar1cy en i·nstiluant, sponlanéifnent, il y a une dizaine
d'années,
des cours auxiliaires'·po,u rles sciences , et
""·des cours complémentaires pour les parti.esmédica:les (-17) ,
en cherchant à rendre ses programmes· semblables ù ceux
des Facultés· de médecine et en les appropriant
·gences nées des con'cüurs, en v·ue de la .chirurgie miljlaiee,
v
y
·avait soule- é aux - eux des élèves toüs les problèmes qui
constituent la synthèse des,.con,najssances médicales: Qne
partie de ces sources
dut être restreinte,
lorsque des règlements furent promulgués, danii lë . ht.ll
d'établir ·une unité - 'ailleurs désirable
d
léspartic;
dé l'enseignement qui•constituent les bases .de l'instrüètion
médicale et·p harmaceutiquc.·En stiivant ;-scntpuleusement,
l'invitation· de lai.;sc r aüx ·élèves tlli ternps considéTahle,
�' 64
'"""'"""
pour leur
de :faire fructifier la pàrole de leurs
professeùr8, par uh travail personnel, l'Ecole a. acquis la
conviction que ce temps laissé libre n'était pas toujours
employé· en vue du but signalé par les règlements, et qtie,
malgré une espèce deluxe dans le nombre des. professeurs,
des attachés, des démonstrateurs et des préparateurs, il
régnai-t parmi les élèves une sorte de langueUr rappelant
le vers de Boilea,u 'sur l'uniforrhité. Il m'a semblé, après
quelques années d'observation, qu'au point de vue du
succès de l' enseignenlent, il en est de l'intelligence des élèves comme d'une place assiégée, que ce n'est pas toujours
par une brèche prévue que l'on se rend maître de la place
et qu'en définitive, en fait d'études, ce qu'il importe avant
tout; est d'en itùpirer le goùt véritable. Chacun de nous
esfdünc revenu à l'idée
faullaisser au zèle officieux
de chaque prôfesseur · une c(wtairre liberté d'action et que
partout où se trouve une lumière; il importe qu'elle éclaire
dans une mesure · détei'lrlinée. "Aussi, c'est ·avec· tm vif
contentement que j'ai autorisé, de noüveau' 'plusieurs
.enseignetnen ts sùppléiilen tâires' dégagés d 'ailleli rs ' de .tou te
contrainte. M. EUgène Bertilla ainsi, depuis deux années,
complété par mie
'de leç.ons' certaines parties
spéciales que lès professeurs de pathologie ne pouvaient
exposer, faute de t_emps· et dont je n'ose, ici,. donner les
norris, tnêîne en latin. M. Ernile Pàrisot, de son côté, et
aussi, depuis deùx années, a exercé les élèves aux· détails
si importants des rriéthodes d'auscultation ·et de percussion.
Enfin, M; EugèüeBèrtin, a partagé plusieurs fois, avec le
professeur titulaire dè clinique chirurgicale·l'enseignement
d'un cours de clinique générale, créé depuis bien des
années par M. Simoriin père. Espérons què gt'àce à la
haule bienveillance . déjà geacieusement manifes tée par le
�65
.
-
premier tnagistrat de notre 4épartement;;nos. élèyes,,seront
. plqs
iiJiti:és _ _ partie .
.à ta
de" celte
.
dont certainen;J'enLnotre ,pretnière ,mère 1gnorait
le nom, à .hl
de son prë}nier fils. Espérons
encore que nos élèves
nouv:eau, des avantages
qu'ils possédaient, il y a
lorsqu'lis
abO'rder,- sérieu,s einent,l'étude desaffections mentales. N'est-Il pas indispensable que)es. futürs offièiets de
en chirurgi_ est limité par la .loise
e
santé dont
trouvent dotés de toute la science nécessaire pourla pra-:tique .médicale. En
es
.
. iL il <quelques. semain- J'un
.
des .
plus célèbres, de l'Italie, .cette
.
I
réflexio_l prenait, dans J,llt;t pensée, J'exigence d,'un,sentiment.de devoir à reniplir. Dans l1Be ..
_t
e
resserrée d'un magnifique
dans la seule. partie qui
fùt sompre, _
triste et _
humide, je visitais:, la section des .
·
aliénés furie:UJ(. Les · àdmitables résultats- constatés_. près
de Nancy, à Yasile·de Maréville, .m'avaientfa·i t croire à un
progrès semblable . Cl} tous.. lieux eL J'érection de laJitatue
de Pinel,
chaîne.s .des aliépés de .. son temps
/ m'avait .semblé la consécratiop;incontest.ée de ce: progrès
même_. J'étais bien lo;in de supposer 'quiil me serait
siblè remonter à plus .60.années:ell'
(18)., non
. pas par pensée, mais par la vue de . faits réels .e t certes
bien affligeants pour: not-re .époque. Dans un local étroit,
un jeune homme de vingt ans environ,. portantaux mains
des menottes cadenassées, était assis sü-r,un: banc en bois .;
son corps entouré d'qn , cercle
fer
par 'Une
très-courte chaîne, attaché à la parti:e·infér,i; l,lre d'un lit,
e
Je don,haL la·main à . ce pauimmobilisé par sa
vre garçon qui se leva modest,e[(lent, pour me r_ mercier
e
d'une
si
son 'égard, et qui serassit
-
'
,.
•
,
.
_, .....
·
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, . . · ' · ' ' : ..
'
"·.
r,
1
••
''·.''''.' '.''---: · ··.··· • · •• · • . · · - · ··
ti
.•
.
�-
66
timidement. Je songeai au prisonrliet· at_
taché, durant le
XVI• siècle, au cinquième pilier du vaste cachot qui a
donné tarit de célébrité au château de Chillon. A quelques
pas de ce jeune malade, un homme fixé sur son lit, par une
camisole de force, à'vait les mains placées dans de petits
sacs en cuir d'une énorme épaisseur; ce demier malade,
beaucoup plus âgé que le précédent, souriait doucement à
mes interrogations. J'avais devant moi des furieux inconnus en France, et il était évident que les moyens qui étaient
employés contre eux, constituaient la principale méthode
de traitèment; mes paroles, d'ailleurs, ne produisaient dans'
ce lieu qu'un étonnement sceptique. Je quittai. cette triste
demeure en · regrettant que les idées scientifiques dont les
représentants entouraient naguère, en Italie, notre glorieux
drapeau, n'aient pas eu J.e temps de se vulgariser et je
songeai, avec fierté, que nos élèves de Nancy, admis
naguère à Maréville, eussent tous été capables par leur
instrüction de .ressentir les émotions qui .m'impressionutile de revenir
naient. N'en faut-il pàs conclure
à ces traditions dont parlais• tout à l'heure. Elles sont
biei:r les traditions de Nancy et d'ailleurs elles ont existé
pendant la phase là plus .heureuse que l'Ecole ait encore
travei'sée. ·Ces
pourraienl, Messieurs, être
longuement développées ·et je dois me borner; je dois
même finir. Qu 'iirile soit permis ._ le fair·e , en expride
vœu : Que notre Ecole placée au milieu de bien
mant
des écueils, puisse se voir appliquer, touJours, cètte devise
dont est accompagné lé vàissea:u qùi symbolise ·l'antique
Lutèce, et qui, toûtes voiles
représente le mou-vement, la vie et l'espérance : Fluctua! nec mergitur.
un
�
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
1861 - Rentrée solennelle des Facultés des sciences et des lettres et de l'École de médecine et de pharmacie de Nancy, le 20 Novembre 1861
Description
An account of the resource
<ol><li>Procès-Verbal de la séance. p.5-6. </li>
<li>Discours prononcé par M. Le Recteur de l’Académie de Nancy. p.7-18. </li>
<li>Rapport de M. Godron, Doyen de la Faculté des sciences. p.19-26.</li>
<li>Rapport de M. Ch. Benoît, Doyen de la Faculté des lettres. p.27-53. </li>
<li>Rapport sur l’Année scolaire 1860-61, présenté par M. Ed. Simonin, directeur de l’École de médecine et de pharmacie au Conseil Académique dans la session de Novembre 1861. p.55-66.</li>
<li>Notes. p.67-75. </li>
<li>Prix accordés par S. Ex. M. Le Ministre de l’instruction publique. – Mentions Honorables. – Résultats des concours. p.77-78.</li>
</ol>
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1861
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Rapport sur l’année scolaire 1860-61, Présenté par M. Ed. Simonin, Directeur de l’École de médecine et de pharmacie, au Conseil Académique dans la session de Novembre 1861
Subject
The topic of the resource
Rapport du Directeur de l'École de médecine et de pharmacie
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
SIMONIN, Edmond
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Imprimerie de Veuve Raybois, Imprimeur de l'Académie, Rue du faubourg Stanislas, 3
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1861
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Direction de la Documentation et de l'Edition (Université de Lorraine); Institut François Gény (EA 7301 Université de Lorraine); Décanat de la Faculté des Sciences (Université de Lorraine); Décanat de la Faculté de Droit Sciences économiques et gestion de Nancy (Université de Lorraine); Maison des sciences de l'homme Lorraine (Université de Lorraine); Bibliothèque-médiathèque de Nancy
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Fichier placé sous licence Etalab (http://www.etalab.gouv.fr/pages/licence- ouverte-open-licence-5899923.html)
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
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Language
A language of the resource
fr
Type
The nature or genre of the resource
publication en série imprimée
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Nancy (Meurthe-et-Moselle)
-
http://hise-nancy.ahp-numerique.fr/files/original/6eb325d08d93248a17818977aa7d9eb3.pdf
9b78bf6b8798b356939dc19cd837bf3c
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Text
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"
!
�RENTRÉE SOLENNELLE
DE·. L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR.
�UNIVE.RSITÉ IMFÉRIALÈ.
ACADÉMIE. DE NANCY.
RENTR! SOLENNELLE
g
DES FACULTÉS
DES
SCIENCES ET DES LETTRES
E1' DE
L'ÉCOLE DE MÉDECINE
ET DE PHARMACIE
DE NANCY,
LE
1.8
NOV.EMBRE
1.86!.
NANCY,
yc RA YB 0 I S, 1MP RI lUE iJ R DE V AC AD É l\TI E,
Rue ùu faubourg Stanislas, 5
��NOTES.
(1) Lors de la session ouverte par lès eilndidats aux titres professionnels, l'examen pratique des pharmaciens a 'eu lieu, le 3 octobre 1861'
dans le noùveaulaboratoire de chimie' :del'Ecole
12
noveÎnbre suivant, les cours du semestre d'hivel' ont commencé à la
nouvelle Acadéli"Jie.
(2} V. page nn de la Notice sur
Edmond Simon in. 18n2.
.
de Nancy, par le docteur
.
(3) L'Ecole doit
vîfsremerciements _ M; P. Morey,
à
la ville, pom les soins donnés pll.r lqi au locàl de_'Ecole, et qui font
l
trouver dans tbiltes ses partiés hnegrande
à
priation parfaiteaux usages àl.lxquels 'ènes sont destiùées.
-
-
(4)1l n'est peut-être pas sans intérêt de fixer le souvenir des diverses
·étapes parcourues par les collections ,de l'Ecole dont une partie 1n·ovient
de la Facuité de médecine et qui, re·çëvant
suivirent les destinées diverses de l'epseignement libre
succéda aux
cours de laFaculté et à
de médecine et du Collége royal _ .chirurgie: La FaéÙlté fut.transférée-· de Pont-àO:Moussoi1 à
de
Nancy; en
etfut.insùrliée'par'<Starlisla·s dans les bâtiments (!ils
_ de l'Université. Lorsque J .-'B. Simoilin, profëssem· au Collége royal de .
chirurgie, dès
entreprit
après la suppr.;ssion des établis;e-
�_
__,
68
ments décrétée en t 792, de relever les_ étudés médicales, il obtint; pour
ses cours, au palais ducal, · un emplaèement situé au haut du grand
escalier etquiservit depuis, ptmdant longtemps,de salles de police à la
caserne de gendarmerie. La maison d'école . actùelle des dames. de
Saint-Charles, dans la rue du même oom ·fut, ensuite,
t\Jfectée à cet enseignement qui occupa peu apl'ès une mais;n rue de la
Constitution. Ce futlà que, en 1809, s'opéra.la réunion del\1. Alexandre de Haldat à J .-B. Simonin assisté, dès 1807, de M. J.-B. Simonin,
son fils; Le génie militaire donna plus tard l'hospitalité aux trois
seurs d'abord àl'hôpital militaire, dans une partie des bâtiments qui
avoisinent la chapelle et qui avaient vue sur Vétang Saint-Jean, comblé
depuis, pour l'emplacement des dépendances du chemin de fer de ·
l'Est, et plus tard dans le bâÜinentditdes Prémontrés, près du Temple
protestant, dans la partie affectée, aujourd'hui: aux ateliers des régiEnfin le bâtiment de l'Uniyersilé reçut Ïe notrver enseignement
médical, qui ne comptait plus J .-B. Simonin, son fondateur, au nombre
Haldat, Simonin, ·
de ses quatre professeurs, .qui étaient: MM.
Serrière et Bon fils
En 1822, l'enseignement .fibre ·entra dans
l'Uriiversité
trois nouveaux professeurs, MM. Néret, F'. Bonfils et
En 1835,
LéonBonfi!s vinrent augmenter. le -per,sormel
après une réorganisation due à l'influence de M. Orfila ot qui porta
à o_nzelepor:.bretotal des professeurs, le Conseil municipal
Nancy
grande extension au loeaLdeJ'Ecole, et tnodifi;t l'emplace:.
.de ses musées .qui· fv.rent, dep(iUVel1U, trqUgJormés . en 18o3.
En tin,
novembre 1861, les collectionsde l'Ecole prirent
définitive dans les musées de la nouvelle Académie.
et
(5) Le Dii'écteur de l'EçQle saisit ici l'occasion de
d'avoir bien voull:l,
solliciter. de S.l<:.le Ministre de
l'lnslrtiction ptibliquè la distinction d'
de l'Instructiou publique
de plusieurs
' (6) !Je l'organisation des Ecoles . préparatoires .de médecine et de
phm·macie, travail préparé par l'Ecole, adressé· à l\Lle Ministre de l'In·
publique, à la dernànde de Son ExcèHen{)e:,.Je f9. juüH'860,
et présenté, ensuite," à la discussion du Conseil académique de Nancy
�69
qui en a adopté lesconclusions, après av9ir eritendü
Commission.
(7) Les notes d'examens de fin d'année ont été les SJ1ivantes :
Ajournement. .• ;,, . : . . . • . • . . • • . . . Neant•
.Médiocrement sàtisfait . ; . ' . . . • • • • • . . • 0
. .
.
.
Satisfait. .. , ....... .. ..... . .. ; . , ., 14 fois.
]3ien satisfait. ·•.•.•.. ·...• ; .•_
..
• . 6 fois.
Très-satisfait •.••. ; ... , • ..•... ; , '· • •' 4-fois;
:
-- ,
'
· (8) A la session
examens pour l'obtention des litres professionnels les candidats ont été admis avec les notes· suivantes aux-divers
examens:
Candidats offiCiers de santé.
Passablement ·satisfait. . . . . . . . . . . . . . . • . 2 fois.
·Satisfait .... . ••..... , ............ · {fois;
Bien satis(ait .......•
1fois,
•
•••
... - .
· - .•
_
,
• • •
0
Candidats pharmaciens:
Ajournement. •• , .. , . ,,, .........._ · 1 fois.
...
-Reçu àvec indulgence •. , •
•..•.•....... . 4 fois . .
Reçu: .•.•... : .... · • . . . ; ...•.... ·. o fois.
Reçu avec satisfaction: ...•.. , ..• • ... , . 2 fois.
(9) L'Ecole a accgpté de M. Adolphe Simonin,
une
partie d'un labo1'atoire de chimie; de M. Eugène Bertin,
graudiütérêt
professeur suppléant, dés épreuves' photôgraphiques
et destinées à rappeler un ca& d'hennaphnïdisme·quî n'a pu être apprérié, parfaitement, qu'après la mort; de M. le docteur Bourreif, aidemajor
ancien élève de l'Ecole,
têteWuiie jeu.ne I{abyleâgée de
14 ans présentant une altétatiôn considérable . des maxillaires supérieurs, par suite .d'une affection éonstitutiommlle.
et
la
(W) L'Ecole se trouvera bientôt sous Je rapport des élè1;es dm)s
�70
une . de ces éportues de crise que les
quemment. Pour la
année les futurs docteurs en médecine
peuvent s'inscrire avec le seul diplôme de bachelier ès sciences, et, en
novembre i 862, le diplôme de bachelier ès lettres, bientôt suivi du diplôme. de bachelier ès sciences restreint, sera exigible des candidats au
titre de docteur. Bien que ces prescriptions aient été déjà en vigueur à
plusieurs reprises, avant 1830 et depuis l83t> jusqu'en 1805, nul, èn
ce
ne peut savoir. si les
du baccalauréat ès lettres
actuel ne rejetteront. pas dans la voie des officiers de santé un certain
nombre de candidats au doctorat qui ne pourront surmonter l'épreuve
nouvelle du diseours latin. Il ne peut donc être question de longtemps
de la suppression dés officiers de santé. Il faudra, nécessairement, recueillir les chiffres de plusi()urs années pour savoir si le recruteme11t
du corps· médical su ffi r à con1bler les vides qui existent déjà dans bie11
·a
des localités.
(11) Voici les titres des tableaux du travail de M. Simonin père.
T. Températures annuelles à Nancy. li. Tempét·atures mensuelles.
lU. Marche de la température dans l'année moyenne. IV. Météores
aqueux. V. Pluies mensuelles. VL Répartition de la pluie dans l'année
-moyenne.· VII. Nombre moyen des orages. VIli. Fréquence des vents
dans l'année moyem1e, IX ... Hu!IJidité dans ·l'année moyenne. X. Pression_barométrique. XL Marelle du
moyenne.
XII.' Observations ozonométriq\les. Xlii. Observations magnétiques.
Ces titr!Js revêtent l'étendue du travail dont l'Académie de Stanislas a
voté J'impression:
('12) 1° influence des .corps gras .sur la solubilité de l'acide
nieux(présenté à
des sciences, le 16 janvier 1860).
Le fait principal qui constitu'e, en quelque sorte, la base de ce Mémoire, et sur lequel l'auteur appelle l'attention des toxicologistes, est,
ainsi qu'il a été dit, la propriété singulière que possèdent les corps gras
de mettre obstacle à la solubilité de l'acide arsénieux, soit dans l'eau
simple, soit dans c.e liquide rendu légèrement acide, ou, au contraire,
légèrement alcalin .. Un grand nombre d'expériences lui ont, en effet,
démontré qu'il suffit que l'a;cide
à J'état
ait eu le
�7'1
moindre con
un
g;·as .ponr que -la sotùbilité. dims ces 'd iF
soitTéduite au quinzième ou âu viugtième de: ce.
serait, toutes choses égales d'ailleürs, sans l'intervention du
principe adipeux ·: ce donti! _
eslfacile de s'assurer en . dosant la. prQpor·
tion
à l'a:ide de !:empois. et d'tine Eùl- tion titrée
ü
d!iode .. Comme il suffit d'une
de graisse . quelconque- pottr produire -cet effet, et que les àcides pas plu$ qüeles bases .énergiques
mettent obslàcle' il est évident q.u'il
a dans ce cas aucune combinaison chimique entre l'acide arsét1ieux et le èorps gra·s et qüé dès lot·s.
celui-ci ne sa\lrait
qqe méc(lniquement, en imbibant l'acide
arsénieux, de manière à le soustraire à l'action du liquide aqneui qui
devait le
• · Ce fait, si simple en lui-mêmeyest susceptible de nônibl'euses applications. IL explique d'abord comment .il,s"est faitqüe; darrs des
!iscs chimico-Jégales, on a quelquefois cherclré vainement l'arsctiic dans
la portion liquide d'aliménts qui en renfermaient , quand
étaient plus ou. nioins graisse ùx,
l(lit; :1 bouillon, e tc. Il
e:
<lonne·q.ussi lar_ison pour· laquelle l'acide arsénie.ux i11géré en poudre,
a
a pu rester fort longtemps sans produire d'accidents toxicologiques;
s'il. vientà rencontrer dans l'estomac. des
grasqui r.e.tardeùt
solution, ce qui 'POUrrait, dans certains cas, égarer les iilvcstigations de
la justice. C'est même de c_t_ façon qu'on peut se rendre compte d'un
e te
fait r.apporté par Morgagni: ; qüe, de son -temps;!!: n'était pas rare
de voir. des bateleurs avaler impunémeüt des pincées d'acide arsénieux}
parce.
dit-il, ils avaient eu la précaution d'ingérer des corps gras,
qu'ils rendaient -ensuite par le vomissement. Enfin, ces expériences d()montrent le parti que J'on peut tirer, daus cegenre d'empoisonnement,
de l'administration des· corps gras, notamment du lait, qui n'ont .pas
seulement J'avantage d'agir comme. émollients, ainsi qu'on le croit,
mâis qui sont de ·véritables antidotes cq:pa_p\cs
ment la dissolution, et, par suite, l'absorption de l'acide
qui,
ainsi que cela arrive souvent: pourrait encore rester à
2° Sur là 1'echerchè tàxicolo(Jiquedu plwspm·e par la cljloration de
ta flamme. Le phospore, que-les chimistés rangent à côté de l'arsenic
pour. l'analogie dé ses-,coinbinaisons, · ne mérite pas moins ceUe
par !'é11eq;ie de ses propriétés .toxiques . Malheureusement, tandis que
�72
Ja.plupart des autreS' poisons; lors. mêmequ'ils
dans.l'inti.de l'organisme, restent pendant Iopgten'lps accessibles aux in.
cllimiques, le phoSphore:ne pëüt• être décélé qu'autant qu'il
persiste à l'état de nature, attendu qu'en s;oxidant il tend à s'identifier avec les produits norrnaux de l'organisme ;mima\. Dans cette derrtièrè circonstance, Cl;lpendant, il reste encOt'e uneressource, c'est la
recherche de .l'acide phosphoreux ·qui a Pl! se fdl'mer et qui est corn:.
piétement étranger: à .J'économie •. PoJir: arriver à le reconnaître l\1.
Blondlot a mis à profit la propriété que possède le -phosphore et les
composés oxigénés de ee : métalloïde i'nfériéurs .à l'adqe phosphorique
de ,donner, · dans l'appareil de 1\farsh, .de l'hydrogène phosphoré reconnai.ssable' à ce que !a flamme,écrasée par une plaque de porcelaine,v
produü un reflet . ert-émentJide. 'fnutefois; à raison ,de son extrême
ce .procédé exposé ,à de . nombrep.ses chanc;es d'erreur, soit
· à cause de !:impureté des réactifs mis en usage; soit par l'effet qu'exerce
la lumière _
extérieure sur le .
en question, soit même par
l'influence
principes étrangers. qui .accompagnent le phosphore,·
dana Jes matières suspectes, etc . .Après avoir :déterminé, à l'aide 'de
nombre,usesexpériences, les conditions dans lesquelles ces causes d'er·
reÙr .peuvent
à faire c<innàîtt·e:,, avec les
détails minutieux que le sujet comporte, les moyens propres à les éviter.
U:
•p(lS possible de.
1\t, J3Jond[o\ ,Qans la desct•iption · des
. •.
'a mis en.
pour
atteindre. ce but, il,, sufflra, pour
.portée .de son œu vie, de
citee
ellpressions.:. (<Telle . est, la nouvelle
.»
toxicologique sur. laquelle j'ài désiré fixer
>> l'attention, Elle peùt, être, .dans
d'un grand secours aux
>)
chargés.de la difficile. !Pission ,d'éclairer la justice, mais
» elle est environnÇe
et ekige,
upe extrême prudence,
• >> une habi!ude
de cessortes.d' opéralîous. »
. · 3• M.
ptihlié : des notes ·et observations sur diffé-'
rents points,de Chimie ;appÜquée; ·
.
.expériences sur :l'inlluence
dans
; L:une -a;. pour obJet
le :.trempage de !'_acier,, par la :nature des liquides di vers où il est
immergé,
avoir Çté.rougi. Uüe autre note estrelative à des modi-'
fications apportéesàla pipette graduée du . docteur Morh, pour l'ana-
�73 -: .
lyse -volumétrique; modificati()ns qui offrent-l'avanlage -da pe'iiffie üi;e- l'emploi de - instrument ,avectoùte espèce de liqilellrst1trées:; êe :qui
cet
he o vait 'avoir' lieu avec sa :disposition.primitiv- .
pou
e
(i 3) A la -Suite d'expériences -qui ontpoi'tê sur des animaux domès- .
tiques de diverses· espèces _ qui ont été
et
de toute
idée préconçue, M. Poincaré a aëtpiis 'la:cim'Vfctfon que
fadulte,
coinme chez 1e fretus, la matière glyétrgèrlê oü amidoh1tfi:imafn'existepas seulement dans le :foie, niais
à:'i'6p1nion de
M. Claude Bernard, on peut encore la rencontrer dans les différents tissw! de 'l'économie. L'auteur .cOtidlüt, aifisi; par sesrecbercbes pel'sotineÏles à 'iidopter urie assertion-;-âva-nëée ·antérieurement-- par M. :sa:tn-·
son, aéru toutefois devoir s'élever colltre-;les côndusions qtiè êê-dèrnier
atirées de ce fait; il n'a pas vu et ne voit pas là la
de
la fonction glycogénique. De ce que le foie ne renferme pas seul de
l'amidon, il ne s'en suit nulleinerit que cêttesubstance provienne du
dehors etne se forme pas dans cetôrga.ri'ê • .Elle peut P\\rfiütel1}ènt,
.après y _· avoir pris-naissance, être entraînée p\lr._ letorrefit _
Çircu,atoire
dans d'autres organes et y rester en dépôt jusqu;au moment oti .eile
devra jouer le rôle de combustible vis-à-vis de J'oxygène introduit par
la respiration.
_
Selon M. Poincaré, cette destination
de-'airlidÔri explique les
l
résultats négatifs de . M. Bernard. ·f:etfe s\lbstaiicê né peùtep êffe(se
hors du foie que d' autant qu'elle n'a? trouvé à être brillée
pas
au fur et à mesure de sa formation. En exp-érimentà:qt sur des chiens,
animaux
·M: Bernatd 'devait tout 'n-a'iU.tel!èmêilt· ne pas
trouver · la ·matière cherchée> Les espèces·
vouées pàl' la
à un repos presqueabsolu:, se
èoup ·mieux à la déilïonstràtidri.
En accordant à Yanimà1
propriété
'former \ln
avec les principes azotés qu'il reçoit dü deiwrs,
fie
pas
moins le végétal comme l'être prodUcteur pafexcellerice etTanimal
comme un être avant tout consorhmateur. :M. Poinc'àrê, ainsi qu'il à
été dit, pense donc que, chez les animaux supérieurs; les féculents
viennent avec les graisses et les matières albuminoïdes prendre part à
la constitution de tous les
la
de
�74
En admettant l'existe'nce d'une · fonction glycogénique, · ce n'est pas
seulemenfparce qu'elle ne saut'ait être incompatible avec hi dissémination de la matière glycogène dans tous les points de l'économie, mais
bien parce que cette existence pàraît démontrée par l'influence que le
système nerveux ê)(erce 'sur la richesse du corps en glycose.
Dans un deuxième t.ravail malmscrit, M; Poincaré . donne à ce dernier argument tr,>us
développements dont H est
li pe11se
le..mettre surtout à · l'abri de toute objection, · en démontrant que les
lésions du: bulbe déterminent le diabète, non pas parce qu'elles entravent les combustions, mais parce qu'elles exagèrent la fonction sucrée du foie. II le prcmye àu moyen du dosage de racide carbonique
exhalé par Jes. dia)Jètiques, pratiqué. àl'aîde d'une nouvelle méthode
d'analyse .offrant toute la rigueur possible.
·
( 14) Le titre de la notice da nt il s'aglt n'in'dique pa$, en réalité,tout
cê' qu'elle fènferme. On y
êffet,l'énoùcéd'une grande partie
desnombreux et importants travaux de .M. François Simonin, sur la
chinÙè, ;èur· I;histoil'e
etc.
est le suivant: Du
traitement de la syphilis citeZ; les femmes enceintes. On comprend que
sujet ne pouvait être abordé dans une séance publique où se
vrüent des femmes.
il faut reproduire, ici, plusnellement les
clusi!>ns de l'auteur en opposition à l'idée. suivante émise, en ·J 80t, par
et Pidoux. <<Les faits nombreux, rapportés pa..-1\f.
son,-- montrent -..
que chez une femme enceinte,
du mercure lue
'-·
: _- ; ... .
.
souvent le -fœtus et devient ainsi une . cause d'avortement. >> C'est
surtout par des faits, qui ont été observés par lui, que M. Eugène
Bertin a pu conclure, ;J.U contraire, que les préparations m.ercurielles
n'exercent pas sm"le fœtus humain une action funeste et dire, avec
M•. Jl.icord,
le
de la grossesse, loin de s'opposer à ce que
des soins énergiques soient donnés, ,rl!ige encore plus d'attention et de
sage promplilu?e.
(-15) Le titre du travail de M. Eugène
_-
---
;
-
-
- ---_-_-
- (J6) lndicalion des travaux de 1\1. Edmond · Simonin, directeur de
�75
· l'Ecole,' poür faire suite à la .note ·
pages 58 et n9 de la brochure relative à la séance derentrée .de l'Enseignement supérieur/le
15 novembre i 858.
Trois rappo1'ts relattfs àl'Ecolede
de pharmacie, lus .
enConseil académique (discours
rentrée) 1858-59. - 1859-60.
- IS60-61.
- De l'
des Ecoles.
de médecine et de
pharmacie: trf\vail publié, au nom de l'Ecole de Nancy, en 1860; 82
pages.
Trois rapports sur le service médical des circonscriptio'!'ls rurales et
sur le se1-vice de la vaccine dans le département de la Meurthe,.pen'danfles exercices !858, 1859 et i 860;
(17) En i 85! -o2 l'Ecole, à côté des dix cours officiels de cette
époque, a donné en plus aux élèves onze cours non exigés par le
règlement, sans compter l'entrée dans divers services des hôpitaux.
(18) Traité médico-philosophique sur l'aliénatiQn mentale ou la manie, par Ch. Pinel. Paris, 1800.
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1861 - Rentrée solennelle des Facultés des sciences et des lettres et de l'École de médecine et de pharmacie de Nancy, le 20 Novembre 1861
Description
An account of the resource
<ol><li>Procès-Verbal de la séance. p.5-6. </li>
<li>Discours prononcé par M. Le Recteur de l’Académie de Nancy. p.7-18. </li>
<li>Rapport de M. Godron, Doyen de la Faculté des sciences. p.19-26.</li>
<li>Rapport de M. Ch. Benoît, Doyen de la Faculté des lettres. p.27-53. </li>
<li>Rapport sur l’Année scolaire 1860-61, présenté par M. Ed. Simonin, directeur de l’École de médecine et de pharmacie au Conseil Académique dans la session de Novembre 1861. p.55-66.</li>
<li>Notes. p.67-75. </li>
<li>Prix accordés par S. Ex. M. Le Ministre de l’instruction publique. – Mentions Honorables. – Résultats des concours. p.77-78.</li>
</ol>
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1861
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Notes
Subject
The topic of the resource
Notes relatives au rapport de Simonin, Edmond
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
SIMONIN, Edmond
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Imprimerie de Veuve Raybois, Imprimeur de l'Académie, Rue du faubourg Stanislas, 3
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1861
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Direction de la Documentation et de l'Edition (Université de Lorraine); Institut François Gény (EA 7301 Université de Lorraine); Décanat de la Faculté des Sciences (Université de Lorraine); Décanat de la Faculté de Droit Sciences économiques et gestion de Nancy (Université de Lorraine); Maison des sciences de l'homme Lorraine (Université de Lorraine); Bibliothèque-médiathèque de Nancy
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Format
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fr
Type
The nature or genre of the resource
publication en série imprimée
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The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Nancy (Meurthe-et-Moselle)
-
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53ddb864644a09c237be630a5c5daaff
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Text
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�RENTRÉ,E SOLENNEI;,LE
DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR.
�UNIVERSITÉ IMPÉRIALE.
ACADÉMIE
DE
NANCY.
RENTRÉE SOLENNELLE
DES FACULTÉS
DES
SCIENCES ET DES LETTRES
ÈT DE
L'ÉCOLE DE MÉDECINE
ET DE PHARMACIE
DE NANCY,
LE 1'1 NOVEMBl\E
NANCY,
ve
RAYB OIS, IMPRIMEUR D:È
' Rue du
Stanislail, 3,
1862
i;ACADÉMIE,
��RAPPORT
$UR
L'ANNÉE
SCOLAIRE
!'861·1862,
PRÉSENTÉ
PAR
DIRECTEUR
M. En. SIMONIN,
DE. L'ÉCOLE
DE
MÉDECINE ET DE PHARMACIE,
AU
CONSEIL ACADÉMIQUE
DANS LA SESSION DE NOVEMBRE i862.
MoNSIEUR LE RECTEUR,
MESSIEURS,
Les faits principaux de l'année scolaire 1861-62 qui
peuvent être passés en revue devant vous, dans la séance
de ce jour, se rapportent au personnel enseignant, aux
.programmes des cours et aux résultats constatés dans les
divers ordres d'examens.
·
Le développement de l'instruction médicale qui, successivement, a fait porter à quinze le nombre des professeurs
de l'École de Nancy, permet de réunir les efforts d'un
grand. nombre d'hommes qui se font un nom dans la
science médicale, mais ce nombre même nous condamne,
�--
1:16 -'-
aussi, à des pertes frequentes. Pour l'année qui vient de
finir l'École n'a, heureusement., à regretter qu'une séparation. M. le docteur Adolphe Simonin qui, après- avoir
pris part à la campagne de Rome, en qualité de chirurgien militaire, avait été attaché à la suppléance des cours
de médecine, s'est vu contraint par de cruelles souffrances
à chercher sous un ciel meilleur que le nôtre un soulagement qui a été bientôt suivi de guérison.
plus se
fier à Nancy aux promesses si fréquemment démenties
d'un printemps ou d'un été, M. Adolphe Simonin s'est établi à Nice et a dû cesser de nous appartenir. Je suis
l'organe de tous mes collègues en adressant à cet excellent
confrère les regrets mérités par l'élévation et par la loyauté
de son caractère.
La nomination de M. Grandjean à la chaire de matière
médicale et de thérapeutique avait laissé vacantes les fonctions de professeur adjoint de clinique externe. Plusieurs
candidats de mérite présentaient des titres très-sérieux au
choix ministériel : M. Emile Parisot, professeur suppléant,
a été désigné pour succéder à M. Grandjean, et les fonctions de chef des travaux anatomiques ont. été confiées à
M. le docteur Edmond de Schacken ( 1). Quelques mutations ont eu lieu, également, parmi les fonctionnaires
d'!.m autre ordre. M. le docteur Claude, petit-fils et neveu
des trois professeurs Bonfils, qui ont, presque au même
moment, fait briller lem:. nom dans l'enseignement médical, a été nommé chef de clinique externe et deux excellents élèves de l'École, lVIiVI. Wînshach etC. Valentin ont
mérité d'être choisis comme préparateurs des Cours.
Un certain nombre de recherches scientifiques, entreprises depuis novembre dernier par les professeurs de l'École,
�-
1)7
-
ne sont point arrivées à leur terme, à raison même de l'importance des sujets traités au point de vue de la médecine
légale, de la toxicologie et de la physiologie (2). Deux travaux doivent, toutefois, vous être signalés. Dans l'un
d'eux, M. Léon Parisot, à la suite d'essais nombreux et
importants tentés sur lui-même, a conclu que l'épiderme
était un obstacle infranchissable à l'absorption d'un grand
nombre de substances médicamenteuses, et si cette conclusion donne le regret de .l'inutilité de certaines médications par l'intermédiaire des dissolutions salines ou végétales, elle prouve, d'un autre côté, la protection heureuse
qui est acquise à l'admirable économie humaine, au milïeu
des nombreux agents délétères qui l't>ntourent (3). L'an
passé notre Directeur honoraire publiait sous le titre de
Météorologie et climat de la Meurthe, un résumé ·de 19
années d'observations et, en nous enlevant quelques illusions relatives au climat de notre contrée, il nous montrait
dans les brusques variations de la température la cause de
certaines affections graves et donnait, en même temps, aux
praticiens le droit de formuler, d'une manière plus impérative, certains préceptes concernant soit l'hygiène privée
soit l'hygiène générale. Le même auteur vient de terminer
vingt et une années d'observations par un dernier résumé
annuel de météorologie (4). Nous y trouvons une exception aux indications signalées l'an dernier comme règles
générales. En 1861, c'est le vent du sud qui a été noté Je
plus grand nombre de fois, et pour atténuer, en partie du
moins, ce qui vient d'être dit
les effets du climat de la
Lorraine, je m'empresse de vous donner sur le vent du
sud l'opinion d'un poëte de notre temps : Je ne connais
pas, dit-il, de souffle plus charmant et de vent plus litté-
�__: os raire que le vent du Sud. Il fait germer dans la tête les
idées riantes, profondes, sérieuses et nobles. En réchauffant les corps il semble qu'il éclaire l'esprit. Les Athéniens qui s'y connaissaient ont exprimé cette
dans
une de leurs plus ingénieuses sculptures. Dans les
reliefs de la tour des Vents, les vents glacés sont hideux et
poilus, ont l'air stupide et sont vêtus comme des barbares; les Vents doux et chauds sont habillés comme des
philosophes grecs (*).
Si des travaux particuliers (5) des professeurs vous
reportez, Messieurs, votre pensée sur leurs travaux collectifs, votre attention doit se fixer plus spécialement sur les
conséquences d'un récent décret impérial. Son Excellence
le Ministre de l'Instruction publique, frappée des heureux
résultats du stage fait dans les hôpitaux, depuis 1842, par
les élèves des Ecoles préparatoires, a obtenu qu'à l'avenir
le stage dont il s'agit serait imposé, aussi, aux élèves des
trois Facultés de médecine, et il a dressé une nomenclature des hôpitaux qui, dans toutes les Ecoles, peuvent
donner une instruction générale, cherchée presque uniquement jusqu'à ce jour dans les hôpitaux siéges des cliniques. L'Ecole de
à laquelle l'administration municipale et la Commission administrative des hôpitaux civils
. prêtent depuis longtemps un précieux concours, a été
heureuse de recevoir de M. le Préfet de la Meurthe, à l'occasion du décret du î8. juin dernier, l'autorisation de
joindre aux services hospitaliers déjà affectés au stage des
élèves l'une des divisions importantes (6) de la Maison
départementale de Secours, et l'empressement de M. de
(') V. Hugo, le Rhin, t. II, p. 304.
�-
1)\)
-
Saint-Paul à favoriser le développement des études cliniques a donné une haute valeur à l'autorisation demandée
par M. le Recteur de l'Académie.
Quant aux. autres programmes des Cours, une seule
modification a eu lieu l'an passé. M. Blondlot a volontai...
rement accru sa tâche annuelle en dépassant le chiffre de
110 leçons, et l'enseignement qui lui est confié s'est considérablement agrandi. Profitant de l'instruction déjà acquise
par les élèves dans le Cours de chimie générale, professé
d'une manière si ;brillante à la Faculté des Sciences,
M. Blondlot, tout en donnant les notions de toxicologie
et de pharmacie prescrites par les règlements, a exposé les
sérieuses applications de la chimie inorganique et .de la
chimie organique à la médecine, et il a atteint, de la manière la plus heureuse, dans un cours élevé de chimie
médicale le but pratique signalé par M. Orfila.
Ces détails, Messieurs, sont les seuls qui méritent de
vous être cités et je me hâte de rentrer dans une question
générale pour rechercher le caractère spéCial des efforts
collectifs de l'Ecole. En France l'on aime à donner à tous
les faits une signification, et, en ce qui concerne les trois
Facultés de médecine on s'est, dans le monde non médical, arrêté à des espèces de formules pour expliquer
les tendances de l'enseignement de Paris, de Strasbourg
et de Montpellier. Ce n'est pas ici le lieu, et d'ailleurs ce
n'est pas ma mission, de combattre les idées fort erronées
qui existent à ce sujet et qui ne semblent pas devoir se
modifier de sitôt, et je veux me borner à vous parler du
caractère spécial de l'enseignement donné à Nancy. Les
professeurs de l'École sont convaincus qu'il en est de la
science médicale comme des autres sciences ; que sucees-
�-
60
-
sivement l'étude des apparences, l'analyse des phénomènes
et la recherche .des lois doivent préèéder la théorie défi!Jitive. Ils se souviennent toujours que l'explication la plus
éloignée de l'expérience et· du raisonnement scientifique a
été en médecine, comme dans 1es autres sciences, trop
souvent professée et acceptée et que l'erreur a été appelée
Cicéron déjà reconnaissait que les hommes, entraînés par un désir naturel de savoir, tombent fréquemment d,ans deux écueils, l'un de prendre pour connues
des choses totalement inconnues, et de les adopter imprudemment, l'autre de donner trop d'études et d'application
à des choses qui ne sont d'aucune nécessité. Ces remarques
qui n'étaient point faites spécialement en vue de la médecine peuvent, toutefois, être .la critique de l'art médical
au temps de Pompée et de César, puisqu'il faut attendre
encore quinze siècles après la bataille de Pharsale pour
reconnaître. dans les premiers débuts de l'anatomie pathologique, l'élément d'analyse qui devait changer la face
de la science médicale. Aujourd'hui que la recherche
heureuse des lois soutient le zèle des médecins instruits,
chacun des professeurs de l'Ecole de Nancy s'efforce de
constituer un enseignement daos lequel la vérité seule
doit prendre place.
En regard des efforts dont il vient d'être question,
il convient, de vous présenter, Messieurs, les résultats
principaux qui ont été constatés, soit dans les examens de fin d'année, soit dans les épreuves subies pour
l'obtention des titres professionnels. Je suis heureux de
n'avoir point à voua entretenir longuement de mesures
disciplinaires, 'car des 62 élèves inscrits, un seul, à raison
'du défaut d'assiduité aux cours, a motivé la radiation d'une
inscription.
�-
6!
-
Quant aux examens de fin d'année, malgré
préoccupations très-légitimes causées par l'épreuve du baccalauréat ès sciences restreint, les jurys d'examen de fin d'année
n'ont eu qu'un seul ajournement à prononcer sur 32 examens dont 9 ont mérité la note bien satisfait et dont 6 ont
donné lieu à la mention très-satisfait. Les Commissions
chargées des épreuves, en vue des divers titres professionnels, ont, en septembre 1862, consigné des résultats qui
sont les plus satisfaisants de tous ceux qui ont été' notés
depuis 1855. Non-seulement les 34 sages-femmes examinées ont toutes donné les preuves d'une bonne instruction,
mais les examens pour le titre d'officier de santé et pour
celui de pharmacien de seconde classe ont été aussi trèsappréciés. Des 6 candidats pharmaciens, 3, en effet, ont
été reçus avec distinCtion, et 2 autres l'ont été avec la
note très-bien.·
MESSIEURS LES ELÊVES,
En ce jour où il vous semble fort naturel que vos professeurs recherchent avec un soin tout particulier le bien
qu'ils 'doivent réaliser en faveur de vos études, et pendant
qu'un certain nombre d'entre vous s'emparent ordina_irement de cette journée comme d'un supplémènt à ajouter
aux vacances qui finissent à peine, il me semble utile de
vous associer à la solennité qui nous réunit. Si j'ai cherché
à être bref dans le rapport qui est appelé à prendre place
parmi les lectures de cette séance, c'est en partie pour me
trouver, pendant quelques instants, en communication
avec vous et pour vous parler de vos devoirs.
�-
62 - .
Tout à l'heure je citais l'opinion d'un grand orateur, au
sujet des facilités qu'offre l'esprit humain dè se contenter
d'explications faciles et je lui emprunte, encore, cette
pensée que· dans le grand nombre de matières graves et
utiles qui ont été traitées par les philosophes avec quelque soin et quélque étendue, il n'en est pas de plus vaste
que les règles et les préceptes qu'ils ont
sur les
devoirs. Tout, en effet, dans la vie, que ce soit affaires publiques ou privées, domestiques ou civiles, que ce soient
actions particulières ou transactions sociales, tout est soumis à des devoirs. J'espère donc, Messieurs les Élèves, que
ce mot n'entraîne pour vous aucune idée de triste contrainte et qu'il doit vibrer à votre oreille à l'égal du mot
honneur.
Dans un pays ou l'esprit chevalèresque régit, encore,
presque tous les actes importants, vous hon'orez sans doute
plus spécialement les faits éclatants qui se rattachent à
l'exécution des devoirs militaires, mais vous savez, égale'
ment, apprécier les actions héroïques dont les exemples
fréquents se rencontrent dans nos fastes parlementaires et dans l'histoire de la magistrature française et
vous savez honorer, aussi, certains actes qui, accomplis
loin de la foule et sans le bruit de la renommée, ne perdent rien de leur prix pour rester dans l'obscurité, parcequ'ils sont de leur nature dignes de louange, lors même
qu'ils ne sont loués par personne. Aussi, je n'ai pas à
exciter votre ardeur, vous, futurs chirurgiens militaires,
et vous aussi, Messieurs les Élèves, je sais qu'au besoin
voùs rivaliseriez de zèle avec ces braves jeunes gens de
l'École qui ont reçu 28 missions officielles pendant la
sérieuse épidémie de choléra, en 1854. Je laisse donc
�-
65
-e-
de côté la partie militante de vos travaux fut.tJrs
je
me horne à vous signaler quelques-uns des devoirs que
vous contractez en devenant des hommes de science.
Tout à l'heure )es efforts de vos professeurs vous étaient
· signalés et en les appréciant vous avez entrevu une partie
de vos propres obligations et vous avez acquis une idée
générale de leur haute importance.
Je ne connais pas, a écrit l'un de nos contemporains (*),
de condition humaine qui plus que celle des médecins
favorise davantage la justesse de l'observation, la certitude
de l'expérience et qui satisfasse mieux le désir de faire le
bien. Quel vaste programme de devoirs,
indiqué en quelques lignes, et comme l'on est parfois troublé profondément en songeant que le même homme
doit, à la fois, être observateur, logicien et dispensateur
du hien pour l'appréciation duquel il est transformé en
juge, et souvent sans appel et sans contrôle.
Aussi, Messieurs les Elèves, ·lorsque vous devrez aborder
l'observation de l'homme malade, comptez sur la connaissance des manifestations biologiques hien plus que sur
votre intelligence quelle ,qu'elle puisse être un jour; souvenez-vous que la pathologie ne doit être qu'une face de·
l'étude de la physiologie, et approfondissez, sans relàche,
les conditions des choses humaines. Songez, comme l'a dit
M. Littré, que sous nos pieds sont placés une multitude
de piéges, vraies chausse-trappes, où l'on se prend de la
manière la plus inopinée et d'où l'on ne sort que sanglant
et mutilé, quand on en sort; car peu, bien peu, quos
œquus amavit Jupiter, arrivent au terme de leur vie sans
(') Philareste Chasles',
�-
64
avoir subi les effets de funestes influences. C'est aux yeux
du médecin que se déroulent les phases de l'existence
individuelle et ii doit savoir combien de jours, combien
de mois sont enlevés à chacun par la maladie. Il doit
connaitre avec quelle peine ]a vie· est défendue contre les
agents de destruction qui surgissent de tous côtés, de l'air
ambiant, du froid, du chaud, des climats, des peines morales et aussi des chocs de la société. Dans le tourbillon
d'éléments incessamment transformés en matière vivante
et incessamment rendus au monde inorganique s'entrecroissent mille causes de douleur et de mort trop inhérentes à la nafure des choses pour être jamais abolies, mais
qu'un emploi judicieux de nos connaissances et de nos
ressources peut atténuer el tenir comme en échec. Apprenez donc, Messieurs les Élèves, à respecter l'observation de
chacun, afin d'en faire profiter les malades, et pour cela,
suivez, jour par jour, les progrès admirables de la science.
Respectez , aussi , votre propre observation et lorsque
vous devrez conclure pour déterminer votre action ou pour
décider une abstention qui bien souvent sera un pénible
devoir, craignez de mettre à la place des indications tirées
·de la vraie scjence vos passions ou vos faiblesses. Connaissez bien votre caractère ; modérez-le pour ne point vous
laisser emporter dans un sens et affermissez-le pour ne
point tomber dans un autre écueil. Sans doute, le caractère
est à la fois le supportde l'esprit et celui du talent, mais
dans la pratique scientifique il doit apparaître , comme
dans res hauts sacerdoces, c'est-à-dire en vue de bien
appliquer les lois humaines ou les lois divines. Songez
que le premier devoir de votre justice est de ne faire aucun
mal à autrui. Souvenez-vous qu'il y a deux sortes d'injus-
�--:- 6n tices :. celle que l'on commet soi-même et .celle qu'on
laisse faire lorsque l'on pourrait l'empêcher. Je ne vous
expose
les causes si nombreuses de l'injustice, parce
sous vos yeux, il y a quelques jours, les
que, en
admirables ·Pféceptes contenus dans le serment d'Hippoindiqué les tristes écueils qu'il a si francrate, je
chement signalés dans la pratique médicale; puis aussi,
parce que je désire limiter ces considérations au seul point
de vue de la
Vous devrez dans les cliniques apprendre à retenir votre ardeur, en acquérant la conviction
que le bien n'est pas aussi faCile à réaliser que vous le
pensez aujourd'hui, et qu'il faut avant d'agir bien connaî_;
tre de quel côté vient le danger auquel vous voulez soustraire un malade. Vous devrez :. vous pénétrer de cette
pensée que s'il est cruel de ne·pouvoir porter secours à ses
semblables, il y a dans le praticien qui agit, avec la certitude de ne pouvoir être utile, une faiblesse presque égale
à celle du praticien qui, voyant des indièations d'agir, ne
sait pas s'y déterminer. Lorsque· vous sortirezdeshôpitaux,
n'oubliez pas ces préceptes qui, dans les. leçons, vous paraîtront si logiques. Sans doute, à chacun des échelons de
la hiérarchie sociale, la forme de l'action peut varier,
comme, aussi, l'emploi d'un moyen thérapeutique peut
être le résultat d'une préférence, mais devant le médecin
digne de ce nom, l'application de la vraie science doit au
fond être la même, malgré les situations diverses qui résultent des choses humaines.
Une citation fera mieux comprendre ma pensée sur ce
sujet si important pour votre conscience et pour votre
dignité. Peut·être connaissez-vous l'origine d'un titre de.
noblesse conféré, Je 20 mars 18f 1, à un savant accou11
�66
-'-
cheur, et èornment, peu aprè!il 111 Ufl.issa..nced'u\1 enfant
qui devait être l'héritier .d'un
les talents du prati:ciel;l furent récompensés par ces wots ; Saron, je vous
rends votre enfant? Mais vous ignorez, sans do11te, les paroles qui rendi.rent à Dubois une tranquillité d'esprit E;:t
une fermeté devenues d'autant plus
qu'un
danger éminent assumait sur lui u.ne immense responsa..,.
bilité et nécessitait l'intervention immédiate de l'art :
faites, lui dit l'Empereur, avec un a.dmirable bon sens,
faites comme po1,1r une bourgeoise ,de I.a I:'l\e Saint-Denis.
Détrompez-vous, Messieurs les Élèves, si vous c:I"oyez ne de,..
voir jamais rencontrer des situations analogues à celle où se
trouvait placé le baron Dubois. Vous reconnaîtrez, trop fréquemment, des prétentions à un traitement exceptionnel,
mais le mot de Napoléon I•r vous rappellera la simplicité de
votre devoir,
En regard de ces écueiJs qui se trouvent autour de vou;;
et er1 vous-même, un autre encore meparaît devoir vous
signalé. Garez:-vous des satisfa.ctions d';:u:rwur-propre
qui constituent un mirage capable d'e.nlever la perception
distincte des faits. En constatant l'étendue de la puissance
de la science médicale, il faut, aussi, savoir perdre
quelques illusions sur ses limites. J'ai reçu, autrefois, lçs
confidences d'un jeune chiru.rgien dont le
tressaillait
d'aise en rencontrant ses malades sauvés par une imputation et à qui le choc strident d'une jambe de bois sur le
contre la
pavé rappelait ses jours de
maladie. Après dix anné.es de pratique, c'était en 1845, il
lui vint à la pensée que les blessés q1,1'il re11contrait pouvaient bien produire l'effet d(!s comparses, lors. d'une
grande mise en scène, qui, à force de reparaître, font croire
�-
67
-
au défilé d'un corps d'armée, et, alors, compulsant ses
observations écrites, il arriva à une conclusion bientôt cor:..
roborée par celle de hautes notabilités chirurgicales, et il
découvrit, qu'en réalité un nombre bien notable des malades qui avaient subi de grandes amputations, n'avait pas
reparu, et pour cause, hélas! Vous comprenez, Messieurs les
.Élèves, les anxiétés qui, ,après de semblables découvertes,
précèdent, accompagnent et suivent les graves opérations,
et vous-mêmes lorsque vous vous livrerez à une étude statistique sérieme, vous arriverez, aussi, sur certains points
à des résultats semblables. Malgré ces mécomptes et les
préoccupations qui en sont la suite, vous agirez, toutefois,
lorsque votre justice vous le prescrira; par la pensée du
devoir vous étoufferez les battements de votre cœur, et
dans l'accomplissement d'un devoir plus austère, vous
rencontrerez, peut-être, un attrait de plus.
La recherche du bien à réaliser semble être l'une des
qualités naturelles de la professiQn médicale, mais, vous
le voyez, il faut savoir faire ce bien et je serai heureux si
j'ai pu vous indiquer quelques-uns des points qui devront,
un jour, vous servir d'appui lorsque vous. serez appelés à
bien faire. Malgré ces difficultés, faite's le bien, Messieurs,
au plus grand nombre possible d'êtres souffrants. Vous
n'avez pu oublier, lorsqu'en juin dernier, cette enceinte
s'ouvrait pour la première fois aux solennités universitaires,
les belles paroles du Ministre de l'Instruction publique,
· au moment où S. E. remettant à l'un des professeurs de
l'Ecole, la croix de la Légion d'honneur, lui disait, aux
applaudissements de tous :A côté du talent du professeur,
je trouve en vous le mérite du médecin qui n'a jamais
refusé les soins qu'il pouvait donner, car tous savent que
�..;_ 68 -
Jes pauvres m:lt toujours trouvé dans leurs bësoiris, l\f. Je
docteur Grandjean. Ces paroles, Mèssieùrs "les F:lèves, peuvent, aussi, vous servit de programme et vous aider à vous
· souvenir que si l'honneur et la grandeur de la France se
maintiennent à un si haut degré, c'est que le sentiment
profond du devoir se trouve dans le
de chacun de
ses enfants.
�
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Title
A name given to the resource
1862 - Rentrée solennelle des Facultés des sciences et des lettres et de l'École de médecine et de pharmacie de Nancy, le 17 Novembre 1862
Description
An account of the resource
<ol><li>Procès-Verbal de la séance. p.5-6.</li>
<li>Discours prononcé par M. Le Recteur de l’Académie de Nancy. p.7-12.</li>
<li>Rapport de M. Godron, Doyen de la Faculté des sciences. p.13-27.</li>
<li>Rapport de M. Ch. Benoît, Doyen de la Faculté des lettres. p.29-54.</li>
<li>Rapport sur l’année scolaire 1861-1862, Présenté par M. Ed. Simonin, Directeur de l’École de médecine et de pharmacie, au Conseil Académique dans la sesison de Novembre 1862. p.55-68.</li>
<li>Notes. p.69-70.</li>
<li>Prix accordés par S. Ex. Le Ministre de l’Instruction publique. – Mentions Honorables. – Résultats des concours. p.71-72.</li>
</ol>
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1862
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Rapport sur l’année scolaire 1861-1862, Présenté par M. Ed. Simonin, Directeur de l’École de médecine et de pharmacie, au Conseil Académique dans la session de Novembre 1862
Subject
The topic of the resource
Rapport du Directeur de l'École de médecine et de pharmacie
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SIMONIN, Edmond
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An entity responsible for making the resource available
Imprimerie de Veuve Raybois, Imprimeur de l'Académie, Rue du faubourg Stanislas, 3
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A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1862
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Direction de la Documentation et de l'Edition (Université de Lorraine); Institut François Gény (EA 7301 Université de Lorraine); Décanat de la Faculté des Sciences (Université de Lorraine); Décanat de la Faculté de Droit Sciences économiques et gestion de Nancy (Université de Lorraine); Maison des sciences de l'homme Lorraine (Université de Lorraine); Bibliothèque-médiathèque de Nancy
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eed66a4ef38b8969b2746756c5ebe3f2
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DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR.
�UNIVERSITÉ IMPÉRIALE.
ACADÉMIE
DE
NANCY.
RENTRÉE SOLENNELLE
DES FACULTÉS
DES
SCIENCES ET DES LETTRES
ÈT DE
L'ÉCOLE DE MÉDECINE
ET DE PHARMACIE
DE NANCY,
LE 1'1 NOVEMBl\E
NANCY,
ve
RAYB OIS, IMPRIMEUR D:È
' Rue du
Stanislail, 3,
1862
i;ACADÉMIE,
��NOTES.
(1) Il faut joindre à ces indications l'énoncé de la nomination de.
M. Edmond de Schacken aux fonctions de professeur suppléant d'anatomie et de physiologie. Cette nomination ministérielle, faite le tl novembre, n'était pas encore parvenue à l'Ecole le 17 novemb1·e, jour de
la séance solennelle de rentrée de l'Enseignement supérieur.
(2) M. Poincaré, professeur de physiologie, a donné à la Société de
médecine communication d'un mémoire sur un des sujets les plus
importants de la pathologie. Ce travail portant pour titre : Du mode
d'action du bulbe dans la production du diabète, devant être suivi,
d'un second mémoire sur le même sujet, il a
semblé convenable d'attendre les conclusions définitives de l'auteur,
basées sur des expérimentations et sur de
observations.
(5)
Voici les conclusions principalés du travail de M. Léon Parisot.
1° L'épiderme est imprégné d'une matière grasse qui empêche l'eau
des dissolutions salines ou végétales de pénétrer dans la peau.
2• L'épiderme seul de la paume des mains et de la plante des pieds
se laisse. imbiber et encore très-difficilement, après une longue immersion; l'absence de matières sébacées dans ces régions rend compte du
phénomène.
5° Les phénomènes endosmotiques n'ont pas lieu à travers la peau,
même lorsqu'elle est privée de vie.
4." Le chloroforme et l'alcool en agissant chimiquement sur l'épiderme, soit en dissolvant l'enduit gras, soit en irritant le derme, pénétrerit dans le torrent circulatoire avec les substances qu'ils tiennent en
dissolution.
�70
{4) Résumé des. observations météorolôgiques et médicales, faites à
Nancy pendant l'année 1861, parJ.-B. Simonin pèrr·, i862.
(5) Quelques œuvres à la fois scîeriiifiques et administratives complé.u
tent pour 1861, la liste des travaux particuliers de MM. les professeurs
de l'École, ce sont :
t• Rapport général sur les travaux des Conseils d'hygiène pubUque
et de salubrité du département de la Meurthe, pendant. les années
f 860 et 1861, par M. le docteur Demange, secrétaire du Conseil
central.
2° Compté tendu des travaux
de la Sociiftif de médecine de Nancy,
pendant, l'année 1860:!61, par M. le docteur Edmond de Schacken,
secrétaire de la Société.
s• Compte rmdu annuel del' Association de prévoyance des médecins
de la Meurthe (Assemblée générale du 5 août 1862), suivi de l'éloge
de-M. Bertin père, décédé vièe.:présidênt de i'Association, par M le
docteur "Grandjean, secrétaire de l'As'sociation.
4" itapport sur le service dè
i;assistante médicale· et dè la vaccine
dans le département de la Meûrthe, ·pendant l'e·xerèice '18'61 , par M. le
docteur Edmond Simonin, inspèeteur du service.
( 6) Service de chh:'ù'rgie contenant unè
de vénériens (hommes) et une division consacrée aux affections cutanées, ayant aujourd'hùi pour chirurgien, M. le professeur
�
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1862 - Rentrée solennelle des Facultés des sciences et des lettres et de l'École de médecine et de pharmacie de Nancy, le 17 Novembre 1862
Description
An account of the resource
<ol><li>Procès-Verbal de la séance. p.5-6.</li>
<li>Discours prononcé par M. Le Recteur de l’Académie de Nancy. p.7-12.</li>
<li>Rapport de M. Godron, Doyen de la Faculté des sciences. p.13-27.</li>
<li>Rapport de M. Ch. Benoît, Doyen de la Faculté des lettres. p.29-54.</li>
<li>Rapport sur l’année scolaire 1861-1862, Présenté par M. Ed. Simonin, Directeur de l’École de médecine et de pharmacie, au Conseil Académique dans la sesison de Novembre 1862. p.55-68.</li>
<li>Notes. p.69-70.</li>
<li>Prix accordés par S. Ex. Le Ministre de l’Instruction publique. – Mentions Honorables. – Résultats des concours. p.71-72.</li>
</ol>
Date
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1862
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Notes relatives au rapport de Simonin, Edmond
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SIMONIN, Edmond
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1862
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Direction de la Documentation et de l'Edition (Université de Lorraine); Institut François Gény (EA 7301 Université de Lorraine); Décanat de la Faculté des Sciences (Université de Lorraine); Décanat de la Faculté de Droit Sciences économiques et gestion de Nancy (Université de Lorraine); Maison des sciences de l'homme Lorraine (Université de Lorraine); Bibliothèque-médiathèque de Nancy
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05dfc9b99fbe63d7c881d004e21bf55c
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�RENTRÉE SOLENNELLE
DE
L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
�Ul\lVEHSITÉ L\IPÉHIALE.
ACADÉMIE DE NANCY,
RENTRÉE SOI1ENNELLE
DES FACULTÉS
DES
SCIENCES ET DES LETTlŒS
ET DE
-L'ÉCOLE DE
ET DE PIIAHà'IACIE
DE NANCY,
LE 1.6 NOVEMBRE :1863.
NANC Y,
ye RAYBOIS, DIPlUl\IEUR DE J,'ACADÉJ\IIE,
Rue du faubourg Stanislas, 5.
18ti3
��RAPPORT
SUR L'ANNÉE SCOLAIRE 1862-1863
PRÉSENTÉ
PAR
M. En. SIMOXIN,
DIRECTEUR DE L'ÉCOLE DE MÉDECINE ET DE PHARMACIE,
AU
CONSEIL ACADÉMIQUE
OANS
LA
SESSION
DE
NOVEMBRE
1863,
MoNSIEUR LE RECTEUR,
MESSIEURS,
Mon devoir m'a appelé douze fois, déj3, dans une séance
solennelle, à exposer les faits d'un exercice scolaire écoulé.
J'ai cherché à accroître la signification de ces premiers
comptes rendus, en retraçant devant vous les origines de
l'École de
en rappelant ses ressources, envisagées
sous le rapport de son budget, les transformations de plus
en plus heureuses de son local, les réglementations multiples de l'enseigJJement, les vues générales qui président à
chacun des cours, les moyens d'instruction à l'aide des
collections scientifiques; la direction morale et la discipline
qui font fructifier l'enseignement, les travaux personnels
"
�-50des professeurs et leurs efforts collectifs pour agrandir le
champ. des études médicales, en dehors du programme
officieL J'ai eu
vous indiquer, parmi les
buts divers proposés à raclivité 'des étudiants, les succès
glorieux qt? li:!
et vous .avez applaudi au
courage ·civil déployé par un très-grand nombre de nos
élèves, lors d'épidémie meurtrières. Parfois, encore, en
m'adressant plus
jfunes gens que nous
avons mission d'instruire, j'ai profitéÇ-e votre présence pour
donner une haute sanction à des conseils dè natures bien
diverses: conseils moraux, c.onseilsen vue des études, et, l'an
dernier même, cqns,eils rel a. tifs à la pr&tique médicale, envisagée sous le rapport scientifique. Si; Messieurs, j'ai énuméré les divers points. d:e '\!Ue ou .je me. suis successivement
placé, c'est pour ajouter que désormais je devrai, selon toute
rapport annuel réclamé par
probabilité, me
le règlement. Je ne puis, en effet, oublier que l'assemblée
qui m'accorde sa bienveillante attention n'est point une
réunion médicale; qu'en conséquence les aperçus géné,..
raux doivent être nécessairement limités;>et que le titre de
cm;npte rendu,
l'idée du passé, interdit la disÇlfssion · sérieuse d'un grand nombre de modilications
o:rganiques que
appelle detoùs ses vœux.
L'Ecole de Nancy ressortit, à la fois, au ministère de.
l'instruètion publique, au Conseilgénéral de la Meurthe et
;;tU Conser_l municipal de Nancy. Ces relations diverses qui
qnt parfois entravé le développement de la prospérité de
quelques écoles de médecine, ont au contraire, à Nancy,
depuisun certain nombre d'années, facilité Jes plus heure11x résullats. La bienveillance de l'administration départementale s'est traduite par des actes nombreux et importants, et l'administration municipale, en ce qui la
�-,51
-
riej.a· hidn youlu t;éalisèr to'M les 'Vœux'
proèhairi je garde le ·silence sur ce point; si les J)rofesseurs
n'ont pas de remercilnents nouveaux à adresser.au Conseil
c'est que, dans l'état actuel de l;ènseignement,
l'Ecole n'à plus de denHmdes à formùler. En .effet, l'administration municipale, après avoir installé l'Ecole à la nott..
velle Académie, après l'avoir dotée d'un matériel approprié
à toutes les exigences des divers services, a, tout récem;...
v
ment, élevé à 2,600 fr., la partie du budget de l'Ecole,
consacrée aux
matérielles, et aux frais de l'enseignemèùl et fixée à i ,000 fr. par l'ordonnance de 1840 et
par le décret de 1854.. L'Ecole se plaît, ici, à répét:er hautement que le Conseil général et le Conseil municipal ont
assuré sa .prospérité, autant qu'il leur était possible. Cet
accord heureux· n'existe pas seulement entre ·les .pouvoirs
auxquels est confiée, à divers titres, la tutelle de l'Ecole; il
règne, aussi, entre les nombreuses administrations qui
doivent concourh· à ses progrès. L'instruction clinique se
développé, de plus en plus, dans les éta:blissemeats hospitaliers et, partout, l'unité de vue accompagne l'unité d'action
quf existe si heureusement dans les cliniques officielles.
Aussi est-il permis, peut-être, de dire que les succès et les
revers dé l'Eèole devront être surtopt les résultats des réglementalions futures, suivant que les idées théoriques
qui, depuis un demi siècle, favorisent ou renversent, tour
à tour, les légitimes espérances des Ecoles dites prépara-.
toires, .respecteront leur spontanéité, développeront la vie
qui les anime encore; ou en comprimeront les manifesta'tions. Ici)
je m'arrête; je cherche à ne point
sortir des limites d'un compte rendu, et, d'autre part, cer"'tains signes font penser que, lorsde l'examen des questions
médicales, les· prescriptions réglementaires résulteront, de
�-;52 -
plus en plus,' de là nature des choses, suivant les conditions' assignées· aux bonnes lois; et que respoir légué. aux
professeurs actuels par leurs devanciers ne sera pas déçu.
En 1862-63, quarante-trois élèves en médecine ou en
pharmacie ont suivi les cours de l'Ecole. J'ai déjà expliqti'é
les oscillations observées dans le nombre des étudiants, et je
ne reviemlra! pas sur ce point. li suffim d'ajouter que le
rang de l'École de Nancy, envisagé par le rapport du nombre des élèves, varie peu, lorsque Fon consulte les documents officiels relatifs aux 22 écoles de même ordre; dans
le dernier tableau, notre
occupe le 7" rang ( i).
Toutefois une cause permanente de réduction dans le
nombre des étudiants existera, désormais, à raison du
mode actuel du recrutement des médecins de la
·
militaire qui reçoit immédiatement ses élèves au sortir des
lyèées et avant qu'ils aient, comme autrefois, reçu unejn..
struction médicale préalable au concours en vue des ad;.
missions à l'École militaire de Strasbourg.· Ce mode qui,
·chaqtie ànnée, enlève à toutes les étoles un certain nombre
d'étudiants se fait sentir à Nancy, plus particulièrementi
·vous le, savez Messieurs, à· raison des sentiments mitita'ires
de notre :contrée.
Mais il e1iste d'autres motifs généraux qui expliquent'la
:diminution dans le nombre des élèves en rnédecinc et; en
examinant les faits pratiques, l'on est étonné du désaccord
·qui existe entre ces faits et les vues qui président à une
sage décentralisation. Il y a peu d'années, les élèves pou;:..
vaient, en province, prendre toutes leurs inscriptions, en
vue du doctoraL En .1854, cette facilité, trop grande, je
·l'àvoue, a été réduite à trois années et demie d'études.·
Cette dernière mesure, qui offre l'avantage incontesté de
mettre chaque génération d'étudiants en relations avec les
1
�-
53
-
plus hautes notabilités médicales de chaque époque, recevrait un assentiment complet si, pendant les trois années
et demie d'études établies dans les écoles préparatoires,
les familles retiraient, réellement, de ces établissements
régionaux les avantages qui les distinguent, c'est-à-dire des
garanties sérieuses d'instruction accompagnées d'une surveillance et d'une discipline salutaires. Mais il n'en est pas
ainsi et un très-petit nombre de familles peut profiter de
ces avantages achetés au prix d'une perte de temps considérable, ct, en réalité, les étudiants ne passent guère plus
de deux années dans nos écoles. Comment, en effet, retenir en province pour une 3" année d'étude des étudiants
qui y reçoivent pour cette même année deux inscriptions
seulement, tandis qu'ils en acquièrent quatre lorsqu'ils se
rendent à Paris, à Strasbourg ou à Montpellier. On a, timidement il est vrai, émis l'idée que les écoles préparatoires
devraient borner leur ambition à instruire les officiers de
santé, comme si les malades dont l'examen constitue, dans
nos cliniques, l'étude principale des étudiants de troisième
année n'offraient pas les mêmes symptômes aux élèves qui
se destinent au doclot·at comme à ceux qui seront officiers
de santé. Ces prétentions à ne trouver des malades sérieux
que dans les facultés rappellent, vraiment, certains étonnements causés par la province.
Aussi le conseil Académique de Nancy n'a-t-il cessé de
placer au nombre de ses vœux officiels celui de la parité
des inscriptions pour la 3• année d'études, dans tous les
établissements d'instruction médicale (2). J'oserai ajouter
qu'en présence de l'entraînement de chacun vers Paris, ce
n'est pas, seulement, la parité qu'il conviendt·ait d'établir
pour engaget· les étudiants à profiter des admir·ables
ressources cliniques otiertes par les écoles de
et
�-54-
"'
pour en
par la statistiqùe,' avec rarmè que l'on pour.,_
rail chercher dans la distinction des élèves en futurs,
docteurs et futurs officiers de santé, je dirai qu'en. neuf
années, rEcole de Nancy, en dehors des échanges de diplômes, n'a conféré que neuffois le.certificat d'aptitude
pour le titre d'officier de santé ct qu'elle conservera tou"jours Pambition de diriger ses é.lèves vers le doctorat, S(lns
toutefois, les services rendus par les praticiens
du2" degré.
Depuis qu'une. nouvelle situation a été. faite à l'É'COle à
la nouvelle Académie, elle a tenté la réalisation de certaines
mesures, entrevues depuislongtemps, déjà, mais dont l'exé;.
cution était impraticable dans l'ancien locaL .L'une de ses.
espérances était l'établissement d'une salle réservée aux
études. L'École, persuadée que les cours ne peuvent pro..,;,
duire tous leurs résultats qu'au moyen du tmvail personnel
des étudiants, a voulu favoriser ce travail, en mettant à ·
leur disposition, non-seulement un locill approprié à cette
destinalion,.mais, aussi, les livres indispensables aux études
journalières. Elle a pensé qu'elle pouvait, dans une certaine ·
mesure, suppléer à l'absence .du foyer de la famille et ·
détourner, ainsi, des habitudes que motive; parfois, la tris::tesse de. la cellule de l'étudiant. Déjà. l'an passé, un assez.
grand nombre d'ouvrages et de journaux de médecine ont
été mis entre les mains des. élèves et la fréquentation de. la
salle. d.cs études, pendant l'hiver surtout, a montré que te ·
but désiré pourrait être atteint. dès que les diverses. collee,.
tions,,commencées en .vue du résultat dont il s'agit, seraient
plus importantes. Pendant l'année.qui s'ouvre
l'Ecole continuera cette œuvre. qui devra sans cesse ùunéliorer, en. s'agrandissant..
.Un autre
ir à, réaliser est l'organisation de la bihli<h
�-
55
-
thèque de l'Ecole. Au· premier abord il avait semblé que.
ce dépôt assez considérable de livres pourrait être utilisé
par les Elèves, mais la réflexion a fait voir qu"·ii n'en pouvait
être ainsi, et que la bibliothèque devait être réservée aux
professeurs, aux attachés de l'Ecole et qu'elle rie devait s'ouvrir aux étudiants que d'une manière exceptionnelle. Ceuxci, en effet, ont à peine chaque jour le temps d'étudier
les matières qui sont l'objet de cours nombreux; ils doivent
aussi se livrer à des travaux pratiques et il faut se garder,
sous prétexte d'érudition, de faire naître une
d'insuccès dans des études déjà très-variées. L'érudition n'est
pas nécessaire seulement aux professeurs, elle est indispensable aussi, certairiement, aux praticiens, mais pour
qu'elle puisse être utilement acquise par eux, il faut posséder un critérium qui n'est conquis lui-même, péniblement, qu'après des études non-seulement. théoriques, mais
pratiques. Nul, en effet, ne peut être initié, sérieusfment,
aux vraies connaisances médicales, si, à raison de sa responsabilité, il n'a souffert du doute, et s'il n'a subi, fr·équemment, ces longues ct doulour·euses insomnies penlesquelles la conscience médicale, en présence de
faits cliniques sérieux, se dresse devant la tradition et lui
livre ces luttes si souvent renaissantes qui, en définitive,
se font au profil de la science et plus encore au profit de
l'humanité souffrante. Or, pour l'étudiant, ces luttes salutaires ne pouvant exister, l'érudition ne saurait êll·e acquise par lui, prémalurement, sans un arrêt fàcheux dans
l'ordl'e et la
de ses études et sans que son intelligence ne reçoive trop profondément l'empreinte des erreurs qui, mêlées sans cesse aux vérités, ne sont pour
l'homme instruit par une pratique scientifique, que l'indication des étapes suivies d'âge en âge par l'esprit humain.
�-···M -
étudiants soient éle\res dans l'admiràtion profondé
des hommes de· génie dont vingt siècles ont' consaéré la
gl6ire·, mais qu'ils
aussi, que leur déférence :doit
avoir une limite dans la pratique, 'et qu'ils soient, par leurs
études mêmes, mis en garde contre les théories que l'ob•
servation rigoureuse ne peut
Pour ne prendre·
qu'un exemple, je citerai le nom entouré le plus de
légitime, cerui d'Hippocrate. Quel médecin de nos joura
oserait accepter lés conclusio:ns de tous les aphorismes du
médecin de,Côs, malgré la profondeur de.sonobservation, et
agir, dans le traitement des maladies, d'après ses théories
relatives à l'atrabile, aux crises, aux métastases et rnème
aux constitutions médicales. Au point de vue de la scienëe
moderne, n'est..;il pas permis de dire que plus de la moitié
de ces célèbres aphorismes contiennent des erreurs mêlées
aùx plus sérieuses vérités. Au reste, au début de cette grande œuvre, Jiippocrate a posé lui-même cet axiome: Judici- ·
um difficile. et cette opinion formulée au point de vue médical se retrouve chez tous les penseurs. N'est-ce pas la même
idéë que vèùtexprimer le thibétain Saskya Pandita; en écri- ·
vant dans le trésor des belles paroles: Ilest difficile detrouver quelqu'un qui donne de bons avis, difllcile de trouver ·.
quelqu'un qui les écouteo Un médecin habile est difficile à
trouver, et, ajoute l'auteur, peu de personnes agissent conformément à ses conseils (3). Le célèbre aphorisme d'Hi p.:.
pocrate Vita brevis, ars longuacontient bien des enseigne...;·
ments et, dans1a direction des études relatives à l'érudition,
ne doit-il pas être itivoqué pour nionh•er aux étudiants la li- .
gne droite à suivre et pour leur épargner, ainsi; du temps et
regrets. Si mon opinion dans un sujet aussi grave; après
de réeentes recherches, semblait attt·ibuer trop d'importance à la science moderne, aux dépens des époquesJanté.:
Que
�-
5'f.:.,;_
rieu res-, qu'il me soit permis, à vjngt ans de ·distance/ de
reproduire une citation empruntée. au médecin dè Cbarr:
les IX, à l'illustre et modeste Ambroise Paré « qu'on ne
saurait refuser d'admettre qu'un nain monté sudes ép'au:les d'un géant ne voit plus.loin que lui »
Les résultats des études, en 1862-63, peuvent être.appréciés de bien des manières; il suffira d'indiquer, rapidement, ceux qui ont été constatés lors des. examens,Jors
des concours, et pendant les sessions Quvertes, en· septembre dernier, en vue des tit-res professionnels. En.ce qui.èoncerne; les examens, je me bornerai. à .dire qu'à· a:ucune
époque le nombre des notes satisfaisantes n'a été aussi
élevé (4) et que les .résultats d'examen, en août .derniel.",
ont parfaitement répondu à l'espérance qu'avait fait concevoir aux- professeurs- l'émulation des étudiants, pendant le
second semestre de l'année;
L'Ecole attache beaucoup d'importance aux ·concours.
Ses plus anciens professeurs ont dû aux concours la chaire
qu'ils occupent aujourd'hui;leurs collègues plus jeunes doi:-:!.
à ces épreuves les titres honorables qui les
()!ll désignés au.choix ministériel, et tousconsidèrent lesll:lttes scientifiques comme l'expression du mouvement intellectuel qui anime les étudiants et .comme la traduction de
la vie de l'Ecolé èlle-mêmè .. C'est .par le con
que nous
adjoignons à notre enseignement les préparateurs-aides
d'anatomie, de physiologie, d'accouchements. et de mé-. ·
decine opét·atoirc, et c'est par les notes dues à ce genre
d'épreuve que nous souhaitons pouvoir toujours désigner
les élèves internes à la nomïnation.de l'administration des
hôpitaux civils. Tout à la l'heure, le secrétaire du conseil
de l'Ecole, en indiqqant les noms. des lauréats, fera connaître; en même temps, les élèves que . lès.concours nous
�-M-
ont donnés comme collaborateurs, èt je me bOrne à dire·
que les di\rerses épreuves qui ont été
sent.emeni, ont été beure uses, tant sous le rapport du nom"' ·
bre ·des concurrents que sèus celui des connaissances dont
··)
ils ont fait preuve.
·
examens ên vue de la réception des sages. femmes,
des officiers de santé et des pha:rrriaciens ont eu, eri général, une grande
Les sàges-'femmes ont, comme tou:.
joors, donné· la preuve de sérieuses connaissances dues,
princi,palement, a:trmode disciplinaireqni·régit les études
de: ces jeunes f:emmes. · Hj n'en a pas été de même
l't!!nique·candida:t au grade d'officier de santé. Bien que·
portànt Je titre d'étudiant depuis huit années il .n'a pu
franchir les épr·euves diniques et il s'est convaincu de la:
nécessité de se
sans cesse, dans les hôpitaux, à. cetfe·
recherche de tous les problèmes qu'offre l'économie' ma,.
ladef et dont la solution permettant le: vrai diagnostic. devient lro base d'un traitement rationneL. Des six candidats
pharmaciens l'un a été, il est vrai, arrêté à la deuxième
épreuve;:· mais les cinq autres. candidats ont exposé leurs
connaissances solides d'une mimière parfois fort heureuse
ettroi·s d'entre eux, élèves de Nancy,. en méritant la· note
bi:en
ont prouvé la justesse des. vues. de FEcole
au progt:amme' des matières spéciales professées.'
dansle·coursd.e toxicologie et de pharmacie. Les épreuves
professionneUes:de· 1863 ont.justifié pleinement le retour
à «fa:nc.iens programmes dontJ'ai eu l'honneur de vous entretenir!' an passé.
Mais ra:mbition d'es professeurs de Nancy ne se borne
pas, Messieurs, à diriger sérieusement les efforts des élèves
qtti les entou.rent; leur sollicitude. dépasse les horizons. de
notr& circo:n.sorip:th:>n académique et .leur satisfactien est
�-
59
-
hien grande lorsque certains élèves comervËmt au loin la
hor.ne renommée acquise à Nancy.Cette année nous avons,
sous ce rapport,de nouveaux Sùccès à constater:
Lallemel)t qui, après avoir quitté l'internat de la clinique
chirurgicale de Nancy. a obtenu par le concours d'être
nommé le premier à l'internat des hôpitaux de Paris, a
mérité, en t 861, la première mention honorable, en 1862
la mbdaiHe d'argent. et en 1863.la médaille d'or de l'êcole
pratique de Paris.
L'horizon de l'influence de l'Ecole s'agra11dit encore,
.Messieurs, si l'on songe aux travaux scientifiques de ses
professeurs. La nature de plusieurs de ces travaux, et la
direction même dans laquelle, cette année, plusieurs d'entre eux ont été entrepris, ne permettent pas d'en faire ici l'analyse complète, ct j'ai le vif regret de reporter dans les no.. tes de cc compte rendu les faits qui doivent être
dans le langage scientifique auquel l'on ne peut se soustraire, lorsqu'il est question de haute chimie, de physiofogie
élevée et d'importants travaux à l'aide du microscope.
M. Simonin père a recherché, à l'aide de faits observés
pendant vingt et une années, l influence dPs phases de la
lune sur le nombre des jours de pluie et de neige. Il existe à
cet égard des opinions bien diverses, et l'on se sol!lvieot que
l'un de nos glorieux Maréchaux. avait la réputation de sa-.
voir choisir, presque avec certitude, l'intervalle des pluies
pour certaines expéditions de l'armée d'Afrique; peut-être
le généml Bugeaud mettait-il tout simplement en pratique
les observations énoncées d'une manière si concise par Virgile dans le premier champ des Géorgiques (ô). Les recherches faites à Nancy ont confirmé les résultats obtenus en
Allemagne par i\1. Schoübler et en France par M. de
Gasparin. D'après l'étude de chacune des phases de 259
�-
.......
lunaisons complètes, il. résulte que pendant •la nouve1lè
lune il· pleut plus souvent que pertdarit le prémier quartier,
que le maxim urt des jours plHfieux a lieu pendant la pl·eine
lune, et le mitiimunrdurarit le dernièr quartier, ou, en
d'aùlres termes, qu'il pleut plus fréquemment pendant là
lune croissante qlle pendànLson déclin, et qu'une espèce
d'alternance existe dansle nombre des faits observés pendant les quatre:phases des lmiaisons.
ces alternances
·n'offrent pas, toutefois, des différences telles qu'on puisse
les invoquer comme un point de départ très-utile dans la
pratique et l'atmosphère peut, d'ailleurs:, être troublée par
une multitude de causes étrangères aux phases lunaires.
1\fonsieur Blondlot dans un travail relatif à la. transformatidn·delarsenic en hydrure solide, par l'hydrogène nais...
, sant sous l'influence des composés 'nitreux, a recueil! i des
faits très-importants;au point de vue de la chimie générale,·
mais d'un intérêt plus grand, encore, au pointde vue de la
toxieologie.Nolre savant collègue a démmÙré, en effet,qu'il ·
était malheureusement possible avec les moyens actuels
usités lors de Fcmploi de l'appareil de Mat·sh, tantôt de méconnaître la présence de l'arsenic, tantôt; au contraire, dans
des circonstances bien exceptionnelles il est vrai, de pro""
duire par l'action même .des réactifs chimiques l'anneau
arsenical et de l'attt·ihuer, fatalement, à la nature des ma• ·
tièrès suspectes qui motiventl'experlise médico-légale (7).,
La physiologie • normale et pathologique tient encore
cette année une large place dans les travaux des professeurs
de l'Ecole. M. Poincaré a publié un mémoire ayant pour
titre: La Glycogénie juStifiée par l'examen des excrétions chez
les diabétiques. L'auteur a pu ajouter à ses observations sur
l'homme malade des études faites sur des animaux chez
lesquels il a produit artificiellement le diabète, à l'aide de
�-
·.61
-
Poincaré· a·• éludié··le
, croscope l'existence. de .certains corpuscules :qui,entrent dans
la composition des reins de quelques poissons, (9) et il .a
soumis, également, aux investigations faites à l'alde du micro.scope les éléments d;une tumeur à laquelle, récemment,
dans le langage pathologique, l'on a donné le n.om de tumeur pm•!ée (Hl).:
Un autre professeur a donné deux mémoires. relatifs à
l'action de I'Eiher el du Chloroforme. Dans l'un d'eux, l'auteur a ttmté d'expliquer la cause de la présence ou de l'absence du sucre dans l'une des excrétions des sujets anesthésiés (11), et dans l'autre travail il a exposé les remarques
physiologiques faites dans sa clinique et qui, dans l'emploi
des agents anesthésiques, peuvent faire éviter la sidération
des fonctions circulatoire et respiratoire, c'est-à-dire la
mort des malades qui veu lent recevoir le bienfaitdes agents
destinés à supprimer la douleur ( t 2). Ces deux mémoires
ainsi que les tt·avaux de M. Blondlot et de M. Poincaré ont
à la Sorbonne, en anil 1863, lors de la réunion
par le Ministre de l'instruction publique des membres délégués par toutes les sociétés savantes de France. MM. Bertin,
Edmond de Schaken et Ed. Simonin ont aussi publié des
travaux relatifs ft l'association générale des médecins de ]a
Mcurlhe (13), à la Sociét.é de mMecine de Nancy (14)
et au service d'assistance médicale dans notre déparlement (Hi). D'autres travaux devaient être Jus à la Sorbonne, mais leur publicité a été retardée par suite de l'impossibilité où leur auteur l\1. L. Parisot s'est trouvé de se
rendre aux séances de Paris.
Tels .sont, Messieurs, les faits principaux de notre dernière année scolaire, vous connaissez de plus en plus notre
œuvre, ses ressources et ses espérances, vous savez quels
�·-
6!1. -
' sont les
et les sentiments qui dirigent tous, les aotes :de
l'Ecole, et vous associant à ses professeurs vous souhaiterez,
saris doutè, avec eux que les heureuxrésultats dont j'ai eu
· l'honneur de vôu:s entretenir se renouvellent d'année en
que chacun de nos étudiants s'inspire d'une glo...
rieuse tradition corn me un soldat s'inspire de celle de son
régiment et qu'ils contribuent tous, par leurs laborieux
efforts, à la défendre comme l'honneur d'un drapeau.
�
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
1863 - Rentrée solennelle des Facultés des sciences et des lettres et de l'École de médecine et de pharmacie de Nancy, le 16 Novembre 1863
Description
An account of the resource
<ol><li>Procès-Verbal. p.5-6. </li>
<li>Rapport de M. Godron, Doyen de la Faculté des sciences. p.7-19.</li>
<li>Rapport de M. Ch. Benoît, Doyen de la Faculté des lettres. p.21-47. </li>
<li>Rapport sur l’année scolaire 1862-1863, Présenté par M. Ed. Simonin, directeur de l’École de médecine et de pharmacie, au Conseil Académique dans la session de Novembre 1863. p.49-62.</li>
<li>Notes. p.63-70. </li>
<li>Ecole de médecine et de pharmacie de Nancy. Prix accordés par S. Exc. Le Ministre de l’Instruction publique. – Mentions Honorables. – Résultats des Concours. – Nomination des préparateurs des cours. p.71-72.</li>
</ol>
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1863
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Rapport sur l’année scolaire 1862-1863, Présenté par M. Ed. Simonin, Directeur de l’École de médecine et de pharmacie, au Conseil Académique dans la session de Novembre 1863
Subject
The topic of the resource
Rapport du Directeur de l'École de médecine et de pharmacie
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
SIMONIN, Edmond
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Imprimerie de Veuve Raybois, Imprimeur de l'Académie, Rue du faubourg Stanislas, 3
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1863
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Direction de la Documentation et de l'Edition (Université de Lorraine); Institut François Gény (EA 7301 Université de Lorraine); Décanat de la Faculté des Sciences (Université de Lorraine); Décanat de la Faculté de Droit Sciences économiques et gestion de Nancy (Université de Lorraine); Maison des sciences de l'homme Lorraine (Université de Lorraine); Bibliothèque-médiathèque de Nancy
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Format
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application/pdf
Language
A language of the resource
fr
Type
The nature or genre of the resource
publication en série imprimée
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Nancy (Meurthe-et-Moselle)
-
http://hise-nancy.ahp-numerique.fr/files/original/4d07abf47e781d9058d92e23f8b714f4.pdf
8221c338462da9a67d15a7193a70d362
PDF Text
Text
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"
"
!
�RENTRÉE SOLENNELLE
DE
L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
�Ul\lVEHSITÉ L\IPÉHIALE.
ACADÉMIE DE NANCY,
RENTRÉE SOI1ENNELLE
DES FACULTÉS
DES
SCIENCES ET DES LETTlŒS
ET DE
-L'ÉCOLE DE
ET DE PIIAHà'IACIE
DE NANCY,
LE 1.6 NOVEMBRE :1863.
NANC Y,
ye RAYBOIS, DIPlUl\IEUR DE J,'ACADÉJ\IIE,
Rue du faubourg Stanislas, 5.
18ti3
��NOTES,·
'
'
.
(t) Tableat, du nombre annuel des élèves de
des comptes ren\lus lus par .M. Ed. Simoniu, en
rentrée.
rédigé à l'aide
de
i 8!>0-5 t. -
30 élèves.
67.
1852-53. - 7:>, plus dix auditeurs bénévoles.
t8tî3-54.- 60,. plus dix auditeurs bénévoles.
t85,4-5i>. - 62.
t85.5-56. -55.
t856-57.- 52.
1857-58. - 45.
1858-59. - 41.
185!!-60.. - .63.
1860-61.- 53.
1861-62.- 62.
1862-63. - 43.
(2) Le conseil académique de Nancy a compris, dès. ses premières
sessions, les difficultés sérieuses nées des règlements qui régisssent les
Ecoles prrparaloires ct depuis t856 il a, par une délibération spéciale,
émis, chaque année, les vœux suivants :
Vœu relatif à la possibilité, pour les écoles dites préparatoires, de
délivrer douze inscriptious de Faculté au lieu de huit.
Vœu de porter à 16 les inscriptions des ofliciers de santé, et à 8 les
inscriptions des pharmaciens de 2me classe.
Vœu de rendre le plan d'Etudes uniforme dans les divers ordres
d'Etablissements d'Instruction médicale.
(3) Le Trésor des belles paroles. Choix de Sentences composées en
�'64
par· le lama Saskya Pandita, traduites, pour lit première fois
en français, par M. Foucaux : ·
(4) Les notes données par les jurys d'examen de fin de 11 •, de 2• et
de 3• année out été les suivantes;
'!'...
Ajournement •••••••••••••••
Médiocremeat satisfait • •••• , • • • • • •
••.•• : •••••••••••• •.• • •
... Bien sadsfait . • ; ••••••••• • • • •
· Très-satisfait •••••••••• ••••• i...
2 fois.
6 >>
6 :o
11 >>
9 •
(n) Lors des sessions, tenues en septembre :1.863.; les notes données par le Jury d'examen aux candidats pharmaciens ont été les sui'Vantes:
AJ·ourné . . • • • • • •. . • . .• • • . . . • • • . . • { foiS.
Avecindulgence ...... .......
. • :1. »
Assez satisfait................... :1. •
Satisfait. . . . • . • . . . • . . . . . . . . . . . . 7 »
Biert satisfait. • • • • • • • • • • • • • • • • • • 7 »
(6) Luna, revertentes quum primum conligit ignis,
Si nigrum obscriro conprenderit aera cornu,
Maxumus agricolis. pelagoque parabifur imbèr.
At, si virgineur.:i sutruderit o1·e ruborem;
Ventus erit; venlo semper .rubet au rea
Sin ôrtuquarto, ·namqtle iseertissimUs auctor'
Pura, neque ohtusis pér cœlum êornibus ibit:
TotuSet ille dies, et qili ilascénllir ab ·mo
Exactum ad mensull! ,: plu via, ventisque carebunt;
Geor·giques, .li v. :1., vers 427 et suivants.
17) Recherches to:cicologiques sur la transformation de l'arsenic en
4ydrure solide par l' hydrogèue naissant, sous fin{luence de composés
nitreux. On. sait que les acides dégagent l'hydrogène de l'eau en
présence du zinc ou du fer, et que, quand ce gaz naissant rencontre un
.composé
d';menil{, il se forme .un hyqrure gazeux (A" H 3 ). Or,
�6'5
se's
.· poù'r
'êt
qui, aonùant na'issance à dëY•hximonîaquè,. produisent, 'èi(
pareil
que de l',fryilrüre
(Ab B),
se'
Sur
.
dam;Ie liquide
la forme
flocons bruns •. Il eh est
avec l'acide azotique pnr,. màis aussi avec
lts
àcÙles,
renferrriè'nt la moindre proportion d\111
posé nitt'eux. Toutefois, ces réactions, qui sont d'une sèns1blité extrême,
n·e se_
qu;autant que le Üquirie ne renferme en
ni
presque toute's, oppw-ènt Llll oÜstaelé piUs.
ou mdlns'ahsc)Jù à la rbrrnà'tion dé 'i'hydrure solide, ni dîssoliitiôiis rn! •.
:
notamment de plomb, qui, en sc dtlposant surie zinc, empêchent aussi celle foftnatlim. C'est pourqUoi t'exJiéfience Île réussit
complétèment qu'avec du zinc et des acides distilles. il résûlte de là que
lè fait en quesiîon ne saurait constituer unè méthode propre à la ré:,;
c11èrél1c jUdicîairê de l'àrsenic; maiS il ri'
pas moi ris d'tiùc grande
irnpoi'tance pour la toxicologie, càr il sîguàle dans l'emploi.'âè la hté.:.'
thode de Marsh un do1tble danger dont ol:l ne s'était pas douté jusqu'ici.
premier est dé nréconn'aître .l'arsenic contcnü dans les mâtières
pécfe\l. Jl
poür cela que, Eblt far!Îde mlfurique Crrtploy'é, soft
les llquidês stÎspel::ts, pà.r suite des ttàiterrt-ent:> qu'ils Ont subiS
la ,ù'OinMe iràce cl' un composé aitrt\ux, car \l .ae sè âiànifesterâit
que de l'hydrure solide, au lieu d'hydrure gazeux, L'erreur
pourrnit aussi
produire, c'e,t ce qui aurait lieu, par exemple, si
l'acide -sulfurique rèr\ferma_it à la fois des traèeg d;arsenic et tPlicide ·
azotique. Dans ce cas} ert effet, l'expériencé à blanc né
que
de l'hydrure solide. Or, &i 3 croyant :l'âpr·ès cela .ilia pmeté des réactifs,
...............
.
.
.
·'.
on in!roduisnit ensuite la
suspecte, ct què
quoique
exemple d'ttrsenic, retîrit encore titi peù de matière orguniqüè iiicorrl..'
piétement détruite; les reacti'oti§
ce qili i'csrerait d'iti:senic
da113l'apparei! prendrait l'état gazeux et pourrait ainsi donner Heu à ùne
',_
erreur fatale.
à
dèfivé's
'tègle généfillè:H; a 'uïlè
rie
en
'
-
(8)1\I. Poincaré, dans unE> étude à la fois expérimentale ct raisonné
dés exëNîtions' èlréi lês ctiabétiquës, à. h;ouvé là: 'è'oriûtrrià:Hon de la
théorie glycogen-i-que. emisè pat' M.'· ë.
·D'tine pài't; à' Faide'
de -PI'océdés d'analyse -qui lui sont personnels, il à ptl: réètmtiaîtré que
u
�66
chez les hommes atteints de diabète spontané, comme chez les animaux rendus diabétiques par la piqûre du bùlbe, la combustion nutritive est plutôt exagérée que diminuée ; que, par conséquent, la glycosurie
ne sauràit être attribuée à une insurlisance de combUstion. D'autre part
par le dosage de l'urée et de l'acide urique dans l'mine des diabétiques
il a, tout au moins, ébranlé fortement l'opinion qui attribue l'anomalie
d'élimination à une exagération du travail de décomposition. Enfin en
comparant autant que possible les ingesta avec les feces, il a acquis la
conviction que les deux hypothèses précédentes doivent céder incontestablement la place à l'idée de l'exagémtion d'une fonction créatrice.
(9) Dans un travail relatif à l'histologie com,arée, M. Poincaré signale
et étudie l'existence des corpuscules qui entrent dans la constitution des
reins d'un petit nombre de poissons. Ces éléments microscopiques différent essentiellement des corpuscules de Malpighi qui existent, sans
exception· aucune, dans toute l'échelle des vertébrés, ils n'ont aucune
communication avec les tubes urinifères et sont logés dans les lacunès
de la substance entortillée. Il est impossible pour le moment de déterminer leur destination physiologique, mais leur existence exceptionnelle
donne à penser que l'organe par lequel s'échappent les scories de. la.
combustion nutritive n'a pas toujours un mode de fonctionnement
identique.
( 10) i\1. Poincaré· a fait l'objet d'un travail particulier de l'examen
microscopique d'une tumeur appartenant au groupe désigné récemment
sous le nom de tumeurs perlées. En dehors de la partie purement des.,.
criptive, il pense avoir, par une analyse consciencieuse des travaux
publiés.sur le même. sujet, démontré que la forme perlée n'est pas liée
à la nature de la substance qui la présente, car elle peut appartenir .
tanlôt au cancer tantôt à l'epithelioma, tantôt à l'enchondrome, tantôt
même à un simple amas de cholesterine;. évidemment c'est une forme
et non un tissu particulier.
(I 1.) Causes présumées de la p1·ésenee ou de l'absence du sucre dans
l'urinr: des sujets anesthésiéa. - Par M. Edmond Simonin.
Frappé de ce. fait signalé par l\1, Claude Bernard que si l'on prend.
�67
un animal qui n'a pas de sucre dans l'urine et que si l'on irrite avec
la pointe d'un scalpel la moelle allongée au niveau de l'origine des
pneumo-gastriques, l'urine contient, après quelques minutes, du
sucre en quantité appréciable, M. Simonin a pensé que, sous l'influence de l'éthtlrisation, il pouvait en être de même chez l'homme,
puisque chez lui l'anesthésiation simule sur le système nen<eux certains effets de vivisections opérées sur les animaux. Pendant un
temps assez long, l\l. Simonir. ne put se livrer aux n•cherches projetées, parce que, lors des éthérisations faites à sa clinique, les opérations portaient sur le réservoir urinaire même (taille bilatérale; taille
recto-vésicale). Ses premières études sur ce sujet furent commencées à
partir du 6 mars 1856 (t ).
Dans le mémoire dont il s'agit, M. Simonin formule les conclusions
suivantes.
Bien que l'éthérisation simule sm le système nerveux de l'homme
certains effets semblables à ceux qui ont été constatés après des vivi·sections pratiquées sur des animaux, on ne peut, sous le rapport de la
sécrétion urinaire, comparer entièrement l'action de J'éther et du chloroforme sur la moelle allongée de l'homme à l'excitation produite sur
celle des animaux, à l'aide du scalpel, au niveau de8 nerfs pneumogastriques. L'action des anesthésiques est très-variable à raison même
de leur mode d'action.
D'après cinq observations, il paraît évident que, dans certains cas,
après l'éthérisation, tantôt l'urine a contenu de la glucose, tantôt au
contraire n'en a renfermé aucune trace. Ces diiThences dans les résultats observés dans la sécrP.tion urinaire ont, semble-t·il, une explication
fort simple. L'analogie entre l'anesthésiation et l'irritation mécanique
tentée sur les animaux ne paraît, en effet, devoir exister qu'autant que
l'agent anesthésique développe une véritable excitation du système
neneux traduite par une excitation générale, et par celle du système
musculaire en particulier. Cette analogie n'a au contraire aucune raison
de se produire, lorsque la rapidité d'action de l'agent anesthésique a été
(t) Le 18 août 18!16, M. Simonin a porté à la connaissance de l'Académit de
Stanislas les premiers résultats obtenus.
�G8
t_clle que la pé1·iode d'e){citation ne s'est PilS manifestée. Or ce dernier
résu,ltat est fréquent dans la pratique chirurgicale, et
ois on çhcrd1e
avec soin à l'obtenir. Dans un grand norubre de cas, la rapi•le sidération du "Y'trme nerveux a lieu, comme l'on sait, en raison même de
l'état de cc
chez certains sujets.
observations citées paraissent donner
à cette rnani1\re de
voir. Là, en effet, où le sucre a été renro11tré d'une maui(·re notable,
l'excitation musculaire a été extrême ,want la périorlc de collapsus; là
où les traces de sucre ont été si faible; qu'il y a el.l doute sur sa pro,.
duction, on trouve d:ms les observations une excitation mmculaire for.t
médiocre; enfin nulle trace de glucose n'existe dans les cas oü le
système nerveux a été sidéré très-rapidement.
(12) Considérations physiologiques propres à éviter dans l'emploi des
agents anesthésiques la sidératiun des fonctions
et circulatoire. -Par 1tl. Edmond Simonin.
Des divers résultats de ses recherches mr les agents anesthésiques
1\L E Simonin n'a \'Oulu dans cc mémoire Fignaler que cPm qui se
rapportent aux deux faits suivants : l'iusensihilité des régions kmporales ct l'éthérisme ùes muscles masseters.
A l'égaril iles propositions relatives à l'insensibilité
résultant de l'inhalation des agent:; anesthésiques ou ùe leur emploi per
anum, l'auteur a énonr.ô celles qui suivent
Tous les points de la p,lriphéric du COI'ps ne deviennent point insensibles au mêrnc moment. -- La peau 1ln front et ries r1\;ions temporales ne devient insensible, le plm gc:n,;ralement, qur pl mie urs
et parfois plusieurs minutes après que l'ane;;tld:,;ic a. <\té coustatéc à la
peau des mains et à celle
pieds. - Le temps qni s'écoule enlrtJ le
moment oü les extrémités des membres sont aneslllésiées ct celui ot'l la.
peau des rt'·gions frontales et temporales e•·sse de réagir est un peu plus,
long, lorsque, aulicu de vapeur du chloroforme, les malacles respirent
celles de l'éther. Ce temps est plus long encore, lorsque l'introduction
de l'éther a lieu per anwn.
Pour reconnaître à temps l'anesthésie des diverses parties de la périphérie du corps, il faut, d'une part, ralentir l'a.ction des agents a.nès-
�(ées, el)vit:on cbaquG dix
In.c).iniqpe cl;J,ir,ttrgif;ale de
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en, d:ernièr l·ieitlJ·dmJS
la, pério,de, i:}'exci,t;ttion du S)'Slèffi-e
lo!'<flH:l:· s.oJiyent: Mjà:,.tout
reste âe ce systùme est relàehé. Cette rigidité locale est l'indièè d!un
coll;ipsus
dans tol)s -le,s appan:;ils:; sl;lrtout: dans
la
ct de la,respir,at.iqn.:
.
rlO))iw la r,aison r)e .ce$
1!!uri
rév,èle
de leur r,echerche ,pendat}·t, l;all(lstMsialiQl),, ·
· · Ën
c'e.sUa
qui
des
c'est. la. cinquième paire
ramiH:e:ationJ'haU
(nerf masticateur. de B.el!ingeri). ..
O.r cette cinql.lirme,p:lirc pait de Jq. ·partie .latérale
antérieure de
la nioeilc allongée, et dès que les parties
elle .se .àis1dbucl,
soit comme org;me de Erntinwnt soit comme organe de mouvement,
offrel!,l,tl() fj)I(l,IJle,Hcemm!tde l'ét,j"JérJsml\, c,elui de.Ja.;:cspiratioÎl
la
cil:culation n'est pas loin cte. sJi> manifester,, c,ar Je. nœud. :v·ila1:est près
d'être influt-ncé à son tour •
..
.. faihremar-quer•que>. t?action:•sensitrv:fuâe;st.fi.lets
nerveux qui se rendent à la pea)l s'étehit bien
Il l'ésulte de cette absence normale rlc synchronisme qu'il n'y a pas lieu
de
,lors rle la disparitiorrihda 'sensibilité'.attf
ptrisqtfilrésulte des l'.ech!
rehes
à· Nancy; què'
r:ù:xisre.
q:ue ·la.
pas éteinte à la tempe, au moins depuis quelques secondes. l\1 Si'monin·
n'a vu à cette loi qu'une seule exception en seize années. Sans doute,
l'apparejl
;
'J
• • ,_
••
'·
•
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'
•
•
le
(1) Vexposition de ces faits a été adressée à l'Académie impériale de mt\dccinc en 1848, et la commuJiicution de 1\1. Simonin a été publiée dans le bulletin
de la Compagnie, le 24 novembre de la même année (V. tome XlV, pages 509
à 510).
�-
7o -
dans· bien des circonstances,· on· observe le collapsus des museles
masseters sans que la vie S()Ït. c<lmpromise; mais, pour le
l'inquiétude doit commencer avec cette dernière période de l'éthérisme
musculaire. La permanence de la rigi11ité musculaire qui amène le
reRset·rement des mâëhoires est donc une limite
favo·.
rable qu'il faut cherël1er à ne point
chaque fois que l'ouver·
ture de la bouche n'est pas ilne des conditions mêmes de l'opération à
exécuter. Le. trimus a toujours rassuré l'auteur, lorsque plusieurs
autres. symptômes d'intoxication profonde l'ont alarmé pendant les
anesthésies. ·
D'après ce qùi vient
dit, on comprènd combien il importe· de
constater la disparition de la sensibilité aux ·régions ·temporales ët de
s'asSurer de l'étnt des muscles élévateurs de la mâchoire inférieure,
puisque l'observateur a, ainsi, sous les yem, avec la plus grande faci!M,
la traductiondes progrès de l'intoxication de la moelle allongée et que,
dans la presque généralité des faits, en cessant l'emploi de l'agent tox!.:.
que, il a, souvent, le pouvoir d'empêcher les phases ultimes et redoutade l'anesthésie, c'est-à-dire la sidércttion de la circulation et de la respien un mot, la mort.
(t 5) Compte rendu des · actes de l'
de prévoyance des
médecins de la Meurthe par M; E. Bertin.
. (14). Compte rendu des t*'avaux de}asociété de médecine de Nancy
i860-:l86l, par M. E. de Schacken.
(:15) Rapport sur le service médical des circonsèri'ptions rurales
et sur le service de la Vaccine, dans le département de la Meurthe,
pendant l'exercice 1862.- par M. Edmond Simonin Inspecteur du
service.
�
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Title
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1863 - Rentrée solennelle des Facultés des sciences et des lettres et de l'École de médecine et de pharmacie de Nancy, le 16 Novembre 1863
Description
An account of the resource
<ol><li>Procès-Verbal. p.5-6. </li>
<li>Rapport de M. Godron, Doyen de la Faculté des sciences. p.7-19.</li>
<li>Rapport de M. Ch. Benoît, Doyen de la Faculté des lettres. p.21-47. </li>
<li>Rapport sur l’année scolaire 1862-1863, Présenté par M. Ed. Simonin, directeur de l’École de médecine et de pharmacie, au Conseil Académique dans la session de Novembre 1863. p.49-62.</li>
<li>Notes. p.63-70. </li>
<li>Ecole de médecine et de pharmacie de Nancy. Prix accordés par S. Exc. Le Ministre de l’Instruction publique. – Mentions Honorables. – Résultats des Concours. – Nomination des préparateurs des cours. p.71-72.</li>
</ol>
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1863
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Title
A name given to the resource
Notes
Subject
The topic of the resource
Notes relatives au rapport de Simonin, Edmond
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
SIMONIN, Edmond
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Imprimerie de Veuve Raybois, Imprimeur de l'Académie, Rue du faubourg Stanislas, 3
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1863
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Direction de la Documentation et de l'Edition (Université de Lorraine); Institut François Gény (EA 7301 Université de Lorraine); Décanat de la Faculté des Sciences (Université de Lorraine); Décanat de la Faculté de Droit Sciences économiques et gestion de Nancy (Université de Lorraine); Maison des sciences de l'homme Lorraine (Université de Lorraine); Bibliothèque-médiathèque de Nancy
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-
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833420e61143991858328cac320b27d4
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iMPÉRIALE
ACADÉMIE DE NANCY
SOLENl'ŒLLE D'INAUGURATION
DE LA
ET DE
RENTRÉE DES FACULTÉS
DES SCIENCES ET DES LETTRES
ET DE
.L'ÉCOLE DE MÉDECINE &DE PHARMACIE
DE NANCY
1Je 25 novembre 1884
NANCY
Vc RAYBOIS, IMPRIMEUR DE L'ACADÉMIE DE S1'ANISLAS
Rue du faubourg Stanislas,
1864
��UAPPORT
OE
A
ü
bE
MEDECINE
ET
OE
PHARMACiE
ÔÈ
NANCY
ACAnÉMIQUE
.,,
:
:MONSIEUR LE ·1\bni!:CHNL,
.Mo\lrsiËUR L'INsPECTEUR GËNi!RAL,
MESSIEURS,
L'intérêt profond que Ja séance He ce jour provoque
dans notre contrée est ressenti par l'Ecole de médecine
d'une manière toute spéciale parce qu'à côté de la sympathie iüsph·ée déjà pa1' MM. le's professèurs dt:da nouvelte
�--Facti:Jté; -des liens
uriisséfil','-intiscience 'dü ·droit-et
r .i' .:. ·
u,; ·
branéhes dès•;connâissâilëês huma:inès+echer' ClrèrW;'e-rt
l'une
les vérités prirhorBiales,
ef/pour moi·, elles ont conquis 'le nom de science ·efelle"s se
···sont perfectionnées en preilànt:; aussi; l'une 'ët 'l'autre,
:pour: point dé départ, la eonll'alissà.nce de l'lîomme, éorisidérée sous les deux grands aspects de Ia· physiôlôgiè'et· de
la>psychol6gie.
·
· · Je ne
parëourir ièhlVec 'Vou's·toutê l'hisl'idée
toire âe l'humanité polir y
quéje viens d'exprimer; etje:Jimiterai'le--êh'anlp'idë •cette
étude; en vous affirmant qUe le
des 'plaideurs; de
··nracinê:ne-m'abaridonner:r·pas·
dé ·èquel·quës' considérationS.· · ·· ·'· -' · '
' i ' 'l" • ;',L'incertitude et l'obséurlté qùiiexiste:nf;:eri partie';'sufle
.droit;'dans l' antiqùité'greéquè,
1
pàrolë: Je franchis donc}
my':ârfêteritce'tte· brillante
'période dè
mais
de
méhonnliit:fe:'l'tnflùên'Cé
ila'·plîÜosophiê, 'sur
législation, je: m'irrdînif :ênl·passa'nv-devâritla' grande
· figure ode 'cet
·qui· 1mérità-''
d:ivi'n; ···èt
1lê5·'dh:1it romai'i1,
'voutant,fixer ;vd(re iltféfitiott'sl.rr
:je v6üs demande· la ·permissioil· :'11\'arrê'fêf:fin' instant,
c.
·:
• •· ·:
''
ma
dan-s-'le-coursdésàges,·àtrois:sièdès'âvantJustinien. · · ::
. . ,·''J'élsais,.l\tessieurs;qûe cè
légistes une période· de déca:deh'èè.
urie. introduèfippTÏS'cJUC
lôi'dés
'dfins'l1bistoire extérieurè'dë'éê•
:H.:.:
;:;11.
',
gialali'oâ;
11ï: èb. Giràud.
.et,
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...·,-
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4.e,
;s.lé.tert-
dait
jol,lrq'J:mi,. j'ai,· surtout.• en
sc.ienc.es!du
droi tAt .dela
p.'
point ,eiJ,; çQ ntra.qiçtjon avec\ le
·a:uquel .j' <}.i., fait·:J1Dce,
.,alhJsÏ?P
fixant mQR pq,inkde !lépa.rt. ains.i
;vais
·tenter
; <;; 3, :;o,•;
, .: , .: ;· .
.::'
Si j'ai bien compris la portée de la
en..1,8 tf),
palilllpséste,
texte.de
l'orjgine
Eune.
dtl
·
,hun:mine&.;
d,e
tel,,;fl.t1
époque. Il y a quelques jours
le.s trai:\s
Ga}\l.S,' çeûx
de Mm·c
souv.e:rah1,
qu'un,
à l'org:misation;provisoire_
Naples, nr.e
.
··tait ,assis. ,à.:,côté.de,Xihère.,.• en :faœ; même ,de Sorrente.,et
d.e
•.
ce,s cpefs
q11i
inspirés·. du
y,hil}iaS,;
et, de.
.çofflà: Rorpe; ·,.se
.à:Atlrje,n,etJ:à
. Antonin
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d'ajouter qu'il me paraît difficile de considérer, avant
l'époque qtre j'ai ·rappeléë,i ·le''dtoit''commë une 'sCieiice,
. ; : J .·· 1:
J .., . H
.>:· ,,;
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·est
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que la vérité
l''hohimJ ait été'
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Gaïus· éi pâriustini{m,· cette base du- droi{
alors
bien' circonscrite, et Ü a faUu- encore treize .cetîts
1
pou1'
que la vérité dégagéè lente·ment d_es
qu:i la masquaient, en pairtie) pût apparaître ·enfin., grâce ·à la sci-ence
médicale actuelle, comrt1e un· phare lumine.ux -dont le vif
éclat peut, sans doute, s'accroître encore. Ce n'est point au
hasard que j'i-ndîque la ·science moderne, :parce qu'ën admirant les considérations que l'-auté'ur de l'esprit des lois
a tirées des climats, de la nature· des -divers terrains, de la
fertilité ou de la stérilité -du sol et dtdant d'autres circcmstances dont il ·a étudié si habileme-'flt les rapports avec -les
loiS;' Oh regrette l'absence de ces fortes 'études, rèlatives à
la Jois à -la ·doub-le natüre de -Fhomme; que }!intuition de
4
Descartes pressentait-et ·qu'il ana6ntjait au J17" siècle, en
disant: «Si la lumière arrivé un :jour aux hommes, c'est
par la médecine qu'elle viendra·; >i, · , · ·
;Pardonnèz·moi, Messieurs, cette
que l'on pour•
rait "trouver orgueil-leuse, si''elle énùmait
-médecin;
mais je,n'ai pu -résister à la sati'sfaotion:de
en'
présenèe de -l'ancien Président· dé l'Acàdé'mîe dès
morales -et politiques, la part heürèuse,prise
lméi:lecine pour ;aider les jurisconsultes à -s!approèheF 1, -de plus en·
plus, :du 'but admirable ,de ·leùrs efforts·- qui
permettre à la loi de se confondre aveè :}a, moral.ë, ·en devènânt, par conséquent, de plus en plus immuable.-U y a ving-t ans, Messieurs,.en •1 R44; .entouré- des mem •,sous d'autres
bres de l'Académie de Stanislas; •
formes (1), les convictions que je viens d'indiq-uer relati(1) De l'Influence sociale de la médecine, discours de réception ,prouoncé en
seance J!Ublique, le Il avril 1844-.
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:te.JJfflfS qui ne
Msirer pour l'h!)nneur
:médicale. .. · ·
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Oh-. reconnaît, ·en
-que les vérités, :dans Vordl'ema...
tériel co,mme-da:ns :l'ordre
constituentla science· du
dr-Ô il (!omme eUes constituent .la science médi.cale port-ée
à sa plus haute
-On voit que les. déduction:t
Hrées.de ces vérités sont, en droit,. la source de lalêgisla-.
tion, comme, en médecine, eUes donnent naissanee àl'art
et; aûjourd'hui·,. les définitions données par les
légistes-ont. non-seulement-une netteté scient-ifique parfaite, mais elles offrent-un. charme pailticulier, parce qu'elles.
se sont· affranchies d'!Jn·l<mgage ·trop technique. :S'agit"il,
.. en effel, de·pronver l'alliance dela physiologie et du droit,,.
il n'est pas possible
un langage plus parfait
que celui que je rencontre dans-un traité relatif au droit
pénal. La physiologie.,. dit l'auteur (i'), cette science des
phénorilènes·,de la
donne :au dr0it des ens.eigne·ments nécessaires· sur cles phases diverses par lesquelles
passe l'homme dans le cours de sa ·vie, sur les lois .sui,..
vant lesquelles H·naît,. se 'neurrit, se développe, se repro"7
duit, se d'égrad'e et rneurt:, sur les relations de ses vicissitudes physiques avec. :Jes vicissitudes morales et, enfin,
quiintéresse plus particulièrementle droit pénal par celles.
de ses parties qui traitent ·des phénomènes intellectuels,
des instincts et, des passions sert., ·ainsi, de transition des
sciences morales aux sciences. physiques sur l'homme.·
(i) Ill. Ortolan.
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seize Jlulnée·s, · périssaient
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condamnés les prétendus' sorciërs;'et' Ç' est' fa sctélké ·
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cale qui, étendant au profit d'u:dtSif;'t'kxiomè'' 'f'J rio)i
i: L
a:· 'éteint ··les:
:Jh· ._, '.
infamant pilori et ouvert dés
Cha cu ri, ici,
servièes que rend la
:içga:te ·Jn'S'
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posiütires de·Pautorité
Iri·:so-·J:·
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d?n à,l'Ecole de do!lze nqu,-n ..
veaux portraits
dans, le
. : .. :• :. : .1.,_,.,,_·
En
l'Ecole .?,e
aus_si,
veau budgetAont l'a
du,Çonse.jl. !lm· i·.
nicipal et qui a permis de-dQub.ler, immédiatement,..
allocations faites auparavant aux divers cours de l'Ecole.
�- so Dans!J,e .personnetenseignant-, ih.r'est, heureusemeat,aucuoe perte à signaler, et.. au .contraire, un v;ide vient.d'être
comblé. M. ·Je docteur ·Eugène Bertin, appelé à l'une des
gr111ndes di:visions de la ·maison départementale de secours,
et chargé d'un important service destiné aux aliénés, a
tourné ses efforts plus particulièrement vers les études médicates, et quittant ]a suppléanae des chaires de chirurgie
avait-rendu, a:vec dévouement, pendant bien
année&, des services très-distingués, a été attaché aux chaires
de médecine, et a été remplacé dans ses anciennes fonctions par 1\I. le docteur Edmond Lallement. Vous avez entendu, pendant trois années, retentir le nom de ce jeune
docteur comme celui de l'un des lauréats habituels de
l'Ecole,.comme celui de l'un de ses attaché-S à la suite de
plusieurs concours, et l'an passé j'exposais,
beaux succès de ce premier interne de PaPis, plusieurs fois
lauréat des hôpitaux et de l'école pratique. M. Lallement
s'est arraché aux séducHons.d'un brillant avenir à Paris,
pour. prendre place' parmi· nous, à la satisfaction de tOJIS· ses
anciens maîtres, et chargé, immédiatement, d'une double
mission, il apporte à l'Ecole, à côté de son concours comme
professeuT,suppléant pour les chaires de chirurgie, le· savoi·r
et le zèle qui assurent aux travaux anatomiques un .chef
éprouvé et tout à fait à la hauteur de l'importance.de ces
études.
Une nouvelle nomination vient, aussi, d'assurer aux
hôpitaux la continuation des bons services de 1\H\f. les
dücteurs Henrion et Auguste Claude, chefs de clinique.
En i863-64, Ml\f. les professeurs de l'Ecole ont publié
plusieurS: travaux importants :
M. Simon in père, utilisant les
matériaux· dus à ses
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81
-
,•;.·
mé_téoroloo-ique.s, a.
·
..
semblables â,e' la. lune..
tra:vair
objet
stater si une.' premièré, série, observations pouvait
prévoir la coristitliùon" inétéor?logiqU,e, dan's
dix-neuf années à l'avancè.
aes
séries indiquées a fiùtvolr de. giandes
gnées, toutefois, de quelques 'différences, et l'autéi.ù· croit
que les observations pour
être comparées
ùne
d'années
l\1. Blondlot, continuant 'ses utiles
de
et de toxicologie, a publié deux mémoifcs; premier'. est
relatif au dosage de r
ei à la reclterèlw· toxicologique de ee mj[a/(2);
la purzficado'n de
['
sulfurique (3). . · ··: · ·' :
·· . · · ·
. ·
4
i\f. Léon· ParÎsbt·a fait'connaitre
·cas de luxation uni.
. '·'·" ,·,,
; • (c,
· "
. .
·
latérale de la quatrièmevertèbrecervièale sur la cinquième,
et l'heureuse
de là réduction opérée si
(4) •...· .·,
'' .· · ·. . · ' .· . ·
. Le
a
. cherches de physiologie ''pathologique fit iles peridà[l,t, 4ix.sept aiinéès, et qui sont relatives à l'action de (ét/ler et
du. chlorof'o;;rne sui; lès grarides fonctions de: l'éconoÎQ.ie
.' ,, .,' ·.\.:.,·,,,' ·:·\ , . . . . •.l, • , ·, ' .
.·,
; '
Enfin·l OJ1.doif à M. Dei11ange un rapport général
les
travaux des conseils d'hygiène tic la l\ieurthe, en fS62 et
1863, ei
tlètfiri
qui
concernent f il'ssoèiatiori inldlèalê. dont Iè ·but
est ap. '
.. •·
.
préciédè tbi.\s:·(6) •.. ,., : 1 '
Les comptes re n'dus
des' séances de la Sorbonne,
en avril 1863, ont appelé l'attentiot:î du h'id'Iiae sâvahf
'
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un certajn nombre de travaux ,au
honbiabÙiinêtit ceui" de MM ..
. : ;:·
· :·· ;,_,;. ·.·
desqJ.!,els figurgn
:·. ·r . ··
!?sârd
travaux..
des.
l'Ecole, il est intéressant
!pontrer les progrès
dans son
tr.â};aq'
au
d'août, à S.
de
bJique,l'indicationde
des cliniques
à nos
et des
présentent
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· ·
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:' '.' \>
< •·
de
pQ-
·. .
L'Ecole depuis dix anné.es a renoncé à
pri•
mitivement dans les cliniques et qui permeUait•aux. étudiants de suivre dans la même annéeet,àlafois, la cli-Mque
c!tirurgicale .et la cli'nique médicale. Les avan.tages attribués
à.cet ordre étaient plus apparents ..que réels;. les élèves. de
la deuxième année, à peine initiésàla clinique chirurgicale
par le cours de pathologie externe qui .a lieu en hiver, dès
Je commencement de la deuxième année scolaire, n'étaient
nullement préparés à la clinique médicale, parce.·que le
cours de pathologie interne est, .
un cours: de la
deuxième année,
pe.ndantde 8cmestre
d'
et les .étudiants efflm,fraient ·mal' tous.lcs sujets. et he
en approfondir auQun,
Aujourd'hui les cliniques sont abordées, sùceessivement,
par l'étudiant qui, consacrant à chacune d'elles le temps
qu'il donnait autrefois aux deux cliniques, retire de chaque
La progression
enseignement le résultat le .plus
dans ·les cUniques est établie, actuellement, ainsi qu'il
suit :
p• année d'études. Clinique générale' et préparation au
stage d'élève externe.
�-
••
83
-
.
ljL .l._!";Lf;
Cliniq\le ebh;ui;.gicale,
stage des étudiants dans les h_ôpitaux:. . .
.,3• ·eY
'clinique dei> ac,Cou;
,,, ' . . . .·. ' .· ,,
··les
'pour la'
annéê : '
la
.. 'l'f•ôpital Saint-Chades qui,· eH'.·
J S63, à'réÇit' 41 i
q\li
compté 5';ooo ë'6nstiltatiohs'ioii pansements;
hommes à la maison départementale de secours, (chlrur..:.
gie, . syphilis; affections( ·de la ·péau):qui· a, dans la •même
année, ·compté 200· individus; et le service des ·femmes
dans le· mème(:établiS'sement (syphilis, affections des en- ·
fants), qui, pendant le mê1lie exercice, a reçu 250
dehors des consultations gratu\tes, le nombre des malades traités dansJes trois'ser.vices.ou.verts aux élèves de· la,·
" clinique chirurgicale, s'est donc élevé au chiffre de 861.
Pour les élèves de ra clinique:médicalè, les sources d'instruction ont été à f ;04-7 malades,. reçus également 'dans
trois
La clinique médicale de St-Chades a reçu
610 de· ces malades; :le service administratif du même hôpital en a compté· 337, et la clinique obstétricale de la
maison départementale de secours a reçu 100 femmes. En·
1863-:_64 les,él()v.es
été app,e,lés à voir et à pratiquer 6t
accouchements.
En outre de
cliniques, d'autres établissements s,'ouvrerll. encore aux étudiants, lors des faits
importants, ct ils sont admis à l'hôpital militaire (500 lits);
à l'hôpital St-Julien (150 vieillards); à l'hôpital St-Stanislas (217 enfantsmalades en 18q3).
.
·.
Enfin, il existe près de Nancy l'important asile d'aliénés
de Maréville qui, en 1863, a reçu 1727 malades et dont
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l'effec.tif,moyen a ét-é pendant cel exercice de 1,/!35, individus. Les
de
l'école de N\lncy, et, pendant plusieuf.sannées.,·.ùil cours de
clinique a été fait dans cet établissement au profitdè nos
étudiants. Les bons rapports qui existent entre l'asile de
Maréville et l'Ecole de médecine font espérer que l'interruption dans ce cours ne sera pas définitive.
En présence de ces sources nombreuses et fécondes
d'instruction,. l'idée étrange de borner l'enseignement des
Ecoles de médecine aux études théoriqpes né peùt, ce me
semble, être soutenue,. et il ne me paraît, pas nêcessaire de
démontrer plus longuement la valeur des études cliniques
dans les centres secondaires d'instruction médicale.
Les musées de .l'Ecole se sont, en. 1863-64, enrichis d'un
assez grand nombre de pièces d'anatomie pathologiqpe et
des envois d'un. c.ertain nombre de donateurs, et la bibliothèque des professeurs prend aussi chaque jour une
heureuse. extension (7).
Ce.s nombreux moyens d'instruction ont été, en 't 863-64,
soit envue
doctor(lt ou
utilisés par 38. étudiants
'vue du grade de phardu titre d'officier de santé,
macien de première ou de deuxième classe.
dans des
rapports précédents, indiqué le.nombre des élèves; année
par année, et montré la courb'e ascendànte puis descendante observée, sous ce rapport, depu1s 185o'.Ladiminution
du nombre des étudiants, notée depuis plusieurs années,
paraît avoir, l'an dernier,
sa dernière limite,. car
les inscriptions prises dans les US premiers jours de ce
mois dépassent de dix-sept le n<,>mbre des inscriptions prises en novembre 1863. 'J'ai exposé les causes réglemen-:
tai res qui. déterroinent,
le départ des.étudiants
�s5
des,
de f:nédeoine,
>'un !Séjour
rtrop
·com't·dans ces établissements. 1\falgré ces causes qui n\ont
pas cessé, rEcole ·de Nancy, lrès-êprouvé'è 'pendant '({uèl'ques années, a toutéfois conservé son rang pa l'mi :les Ecdlcs
.
'
.
secondaires.
Je ne reproduis pas,
les:considérations relatives à la nécessité d'une prompte réorganisation, parce
que le 8 avril dernier j'ai eu l'honneur, au nom ûe l'Ecole,
d'·e:x:poser à S. Ex:c. le Ministre de;l'lnstruction 'fitibl:ique les
·causes réglementairesqu·i s'opposent au succès'è'Omtplet des
Écoles de médecine. V accueil fait par M. Duruy aux observa:tions présentées fidèlement, et sans'aucun 'détour, donne
à l'Ecole l'espoir ·cle voir, prochainement, cesser une·situation dontla prolongation •deviendrait de plus en filus péril,. leuse pour les intérêts dè son enséignement. 1Il ne faut pas,
toulefois, à ·ce sujet, se faire illusion. 'Une nouvelle :organisation, en amêliorant la situatinn·des Ecoles de médecine,
sera en partie -impuissante ,en ce ·qui ·concerne le recrutement d.u carps médical. .Le riomhl'e·des étudiants a, depuis
quelques années, diminué dans tout l'Empire, et il est utile
d'arrêter, .Messieurs, un 1-astant votre attention su·r les
conséquences futures de ce fait important, au moment où
des études officielles onl lieu ·en ''ue de lois nouvelles, <et au
moment où la question de 'la suppression des officiers
de santé areparu à l'ordre du jour.
L'on s'est, naguère, beaucoup préoccupé, en·ce qui concerne les praticiens, des titres de docteur en médecine et
â officier de santé, de ceux de pharmacù:n cl'e p• et de 2e
classe, et des fonctions résultant de ces divers titres. En
parlant du. médecin, seulement •. il n'y a point de demimalade, a-t-on'dit, il ne cpeût y 'avoi:r de !de:ml-tnédeoin.
.
�-
.86
-
. .Ce,tte .formule a été
conJre d'undpubJc titœ. Il !1C m'estpas
dë _rentrer
1onguernent dans la·
reprises, et j'exposerai tout à !'.heure des·
ques pour arriver à une conclusion si non définitive, cela
n'est pas nécessaire, du moins applicable au temps 'présent.
Les faits ont, dans la question qui concerne ies officiers de
aout I 852
santé, devancé la loi. Ce n'est pas le décret du
qui seul a fortifié les études des praticiens dl! seco:nddegré.
Longtemps avant ce décret, les jurys dé réception,
par la loi du 10 mars 1803, sç}ùs ia
nécessités sociales, ne voyaient plus, depuis
ans peut-être,. des élèves, uniquement
. tique, se présenter aux exame;ns, etle d_{ieret
Ùui
donna une entière
à la logique, ava'if
Aravançe, presque
la plus
partîe
son
exécution. Depuis bien des années le bon sens général
et publiques,_ les
amenait, à des études réelles,
de
1803_,_eusse:ntpu
candidats qui, aux
iUtisoirës. qe _p,ratique, 'leur
:riioth;er, sur. des
comparution qevant les examinateurs.
des jurys, ils étaitmt, sur bien des_points, choisis 'uniquement dans le sein même des E.coles de
et lorsque
'Ecoles
lè décret du 22 août 1852
de pharmacie et aux Ecoles de
.. droi(de:délivrer les certificats d'aptitude pour'.Ies
d'officier de santé, de pharmacien, de
et
riste, ces établissements
pas, partout, à créer une
:vù·e,çlu
niveau des examens. Lès officiers de santé actuels ont, én
effet, la valeur médicale
ilj,a
et
�·- 87
lës docteurs. èn médèeirie; fuais il est vrai, l''ïi1str.lidldn' de
ces derniers s'est aussi agrandie
èt 'ûtie
'_Ji
différence très-notable continue, toujours, à ex1stér entre les
deux ordres de praticiens, motivée surfont par l'iilstrlictibn
acquise avant les études méd.idlës. Saris nul doute, irsetàit .
. à desirer qUe tous
médecins fussènf revêtùs (lü titre de
. ·docteur, c'est-à-dire, pourvus du certifiC:at d'Ùné apt.ltude
aussi étendue qu'il est possiJ:Üé,et doimant, ainsi,
hautes garanties pour: 1e11oblè but proposé à l'artiiledit'àl.
l\fais il ne peUL malheureusement, cil êfre ainsi. 1./un'ité. de titre ei.tt'pu être' décrétée, lorsque le docteuf· en
médeCine n'était tenu qu'à éoduire le diplôme ae bacheès sciences, car tous les élèves, à peu d'exception,
tard, obtè'iür ce diplôme. Désormais •. il
eussent pu, tôt
I1e peut être question de rendre le titre de docteùr plus
accessible, en abaissant sa signification, ct le rétablissement heureux du baccalauréat ès lettres en vue du doctorat
dans l'ordre de la médecine, paraît, à raison même de
l'importance de cette épreuve, la cause principale quUcrid
. impossible aujourd'luli 'la réalisation d'un seul ordre de
· praticiens. ·
. . .
Je ne puis, ainsi que jé le' disais tout à l'heure, présengénérales relatives i la
ter Jonguemeri't .des
législation, mâis il a 'paru indispensable, en ce moment,
de reproduirê l'opinion de FEcole de Nancy, sur Je point
important :dû double titre de docteur en médecinè. et
d'officier de sante, à conserver pour la pràtique· médièale.
·:Dès que ce point de
en effet bien établi,'il est
certain què lés conséquenèes relativesà l'organisation de
l'enseignerpènt, suivront'nécessàirement, ·et que
·uon entière sera donnëe désir
de 'fois exprimé' du
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88
parallélisme .des études dans les Facultés, dans les écoles
secondaires de médecine et dans les écoles de pharmacie.
J'aborde ·donc la question numérique.
A l'appui .de l'idée que deux titres,· sous quelque nom
qu'on les désigne, doivent être conservé3, qu'on admette,
pour un instant, que le nombre total actuel des praticiens,
formé par les chiffres partiels relatifs aux docteurs en
médecine et aux officiers rle santé, doive suffire aux
besoins des populations, et, ici, une très-large concession
est faite, car ce qui existe dans Je département de la
Meurthe prouve, surabondamment, que le chiffre actuel
ne répond plus à ces besoins. Or, soit que l'on établisse
le chiffre des réceptions dans les deux ordres de praticiens,
de i794 à 1863, soit que l'on consuHe les chiffres, en
considérant uniquement une période récente et composée
seulement des neuf dernières années, on est surpris de
trouver une proportion très-inattendue entre les chiffres
des diverses séries. En effet, de 1794 à 1863, 25,021 docteurs en médecine, et 14,786 officiers de santé ont été
reçus par les Facultés, par les jurys et .par les Ecoles de
médecine, et si l'on prend seulement les années écoulées
depuis 1855, c'est-à-dire depuis l'époque où les fonctions
des jurys médicaux ont été attribuées aux Ecoles préparatoires ou secondaires, ce qui enlève toute supposition de
réceptions trop faciles, on trouve, en présence de 3,537
docteurs reçus par les Facultés, 1, t 36 officiers de santé
reçus dans la même période, soit 226 par les Facultés
mêmes, soit 9l0 par les Ecoles. En d'autres termes, plus
du quart du nombre total actuel des praticiens se trouve
être constitué, en cc moment, par les officiers de santé.
Il paraît à l'Ecole de Naney de toute impossibilité que,
�-
8D
-
pendant hien des années encore, ,ce quart des praticiens
puisse être remplacé par des docteurs en médecine.
direction, dansJes études secondaires, ·donne la raison ile
ce fait. Cette instruction ne peut toujours, pour les jeunes
gens qui se destinent à la profession médicale, être dirigée
partout, comme elle a lieu dans les Lycées, et le diplôme de
bachelier ès lettres ne peut,être conquis;pourlous, à raison,
surtout, des exigences de l'épreuve relative au discours
latin .. Après a.voir tenté, souvent, à plusieurs reprises,
d'atteindre le niveau de l'épreuve., ces jeunes gens, qui ne
peuvent reculer d'une année entière leur entrée dans la
carrière médicale, se rangent, bien à regret, dans la 2'
catégorie de praticiens, espérant, et, il fautl'avouer, presque
toujours à tort, poUYoir en sortir un jour, en conquérant
4
le diplôme désiré, et devenant de plus en plus difficile
à obtenir, parce que les études professionnelles ·enlèvent
du temps ·nécessaire à la culture des Lettres. :En présence
des facilités offertes par l'industrie pour permettre d'atteindre, sans fortes études, un assez grand nombre de positions lucratives, il faut savoir gré à un certain nombre de
jeunes gens de ne pas déserter les ·longues et pénibles
des relatives ·à la médecine, et apprécier à toute leur
valeur les services qu'ils rendront un jour à ·la société, car
une fois le double titre bien accepté, l'éducation médicale
sera presque la même pour le docteur -et pour l'officier de
santé.
Les considérations qui se rapportent à ces deux ordres
de praticiens, s'appliquent , aussi , aux autres catégorie5. Pour ne parler ici que de ce qui concerne les pharmaciens, il faut savoir également qu'en regard des 5,324
pharmaciens de première classe, reçus de 1794 à 1863, se
j
�-
90
-
trouvent 7,273 pharmaciens de 2" classe, et que si l'on ne
consulte que la période des 9 années dont il a déjà été
question, de f 855 à 1863, l'on rencontre, en présence de
74l pharmaciens de 1re cJasse, le chiffre énorme de 1'172
pharmaciens du 2" degré auxquels une parlie des réflexions
émises au sujet des officiers· de' santé et du baccalauréat ès
lettres, s'appliquent en ce qui concerne le baccalauréat ès
sciences.
Pour terminer, Messieurs, l'exposé des faits relatifs à la
dernière année scolaire, je n'ai plus à vous présenter que
les résultats des examens de:· fin. 'd:'annéè/'têux de·s'sessions
·è)u'vertes eil septembre, en' viré:dê!nltrê'S'prdfèssibnriels, et
.
,noms
ql.liont
coueours.
(; .. . •.
·• . :·
.• r.J)es.22.étlldiants qu.i, en 1863-64, ontsubi I:examen de
. :fin d'·année, 14 ont::obtenu,les• notes
bieit satisfait
et très-satisfait; 6 ont reçu la note médiocremêni 'sàtisfi:û"t,
·
·• ,.,. :. ': :u,: ·.t: ,. ' · · ·· · · .
les sessions de.
.• les_
d'examen ont
delivré des certificats d'aptitude. ,à candi(lat officier de
sapté,J 4.1
caAd,idats .pharmaAëoccasion de cet ordre de,candirlats;dHaut ajouter
.;queJes plus,instruits
Nancy ...
Enfin, 1\lessieurs, d'excellents concours ont eu lieu du
:14· au' 'h de ce mois;
dè'divêrses' fontliûns près de
l'Ecole, et le' tahlcaÜ
e'sc''t6[l)pléte.p<lr 'les
.'bolus dès · · · · ·:'J ·t '• mérite a é'tê
•.
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Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
1864 - Séance solennelle d'inauguration de la Faculté de droit et de rentrée des Facultés des sciences et des lettres et de l'École de médecine et de pharmacie de Nancy, le 25 novembre 1864
Description
An account of the resource
<ol><li>Procès-Verbal de la séance. p.5-7. </li>
<li>Discours de M. Giraud De l’Institut, Inspecteur général des Facultés de droit, Délégué de son exc. Monsieur Le Ministre de l’Instruction publique. p.9-15. </li>
<li>Discours de M. Jalabert, Doyen de la Faculté de droit. p.17-31.</li>
<li>Rapport de M. Godron, Doyen de la Faculté des sciences. p.33-49.</li>
<li>Rapport de M. Ch. Benoit, Doyen de la Faculté des lettres. p.51-72. </li>
<li>Rapport sur l’année scolaire 1863-1864, Présenté par M. Ed. Simonin, Directeur de l’École de médecin et de pharmacie de Nancy, au Conseil Académique dans le session de Novembre 1864. p.73-90. </li>
<li>Notes. p.91-98. </li>
<li>Allocution de M. Le Recteur de l’Académie de Nancy. p.99-103. </li>
<li>Toast porté à la santé de l’empereur, par S. Exc. M. Le Maréchal Forey. p.105-107.</li>
</ol>
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1864
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Rapport sur l’année scolaire 1863-1864, Présenté par M. Ed. Simonin, Directeur de l’École de médecine et de pharmacie, au Conseil Académique dans la session de Novembre 1864
Subject
The topic of the resource
Rapport du Directeur de l'École de médecine et de pharmacie
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
SIMONIN, Edmond
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Imprimerie de Veuve Raybois, Imprimeur de l'Académie, Rue du faubourg Stanislas, 3
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1864
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Direction de la Documentation et de l'Edition (Université de Lorraine); Institut François Gény (EA 7301 Université de Lorraine); Décanat de la Faculté des Sciences (Université de Lorraine); Décanat de la Faculté de Droit Sciences économiques et gestion de Nancy (Université de Lorraine); Maison des sciences de l'homme Lorraine (Université de Lorraine); Bibliothèque-médiathèque de Nancy
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Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
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Language
A language of the resource
fr
Type
The nature or genre of the resource
publication en série imprimée
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Nancy (Meurthe-et-Moselle)
-
http://hise-nancy.ahp-numerique.fr/files/original/aa9fe59652cca0f5c57ebe2ad8a53c42.pdf
fccc5203b4e1822168e195e2d4988963
PDF Text
Text
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�UNIVERSITÉ
iMPÉRIALE
ACADÉMIE DE NANCY
SOLENl'ŒLLE D'INAUGURATION
DE LA
ET DE
RENTRÉE DES FACULTÉS
DES SCIENCES ET DES LETTRES
ET DE
.L'ÉCOLE DE MÉDECINE &DE PHARMACIE
DE NANCY
1Je 25 novembre 1884
NANCY
Vc RAYBOIS, IMPRIMEUR DE L'ACADÉMIE DE S1'ANISLAS
Rue du faubourg Stanislas,
1864
��. ;,
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-(l)
indications
parles portraits de la.galerié {letEçole
de mtdeciru: ont
qu.elques.cas, de
.la date. ,la
saiicti"
de
professeurs, mais.
sietlrs autres ùhé seuledâte
" ràpidértferitîJe.m'ont pàs
·Jatunes' tèla:Ùves f'Ia
chronologie. Voici les noms des personnages repréSentéS'
tume of!iciel, et dont les portraits datént dû temps même où ils 'Vivaient .
médecjn;d.Q:!Duc'üharles IU,.néen H:i24,
.Antoine· LE POis,
p10rt en Hi78. .
· . , , :. '':' .. _ : : .:•. _. .· .·
,. :
:,
Nicolas LE POis, premier médecin d·u Duc
Ilh çn; _.
mort en 1590.
.
Charles ü Pots, 'ùe
. la Faculté' médecine de Ponti.:a-"M6usson, né'im i
1633 •. :_,_. '' · · ·
··Jean LJ!,·itErlHoN:fmédecifi: ·dû' 'g-ritna--dtie dhliiies, professeur: 'a .;la
. FacuJté
· :. ·.
: 5'
.FoUIIJ"!UÎi\
de' médecinp f morti I_èn
16!.4.. ·
.•.,-: ...
... .
,;.
, Ch_ristophe
...i!U: Quç
He,llry,
François Il Çbaries lY, !léÇI) 1
,, ,.. ·:: .
;J;.,.
Pïerre Bùo'f, professeur à la Faculté .de !lJédecine 1 mort .en 1630.
Jacob ti
du ;:ri tic
à la Faculté de médecine, mort en ·1657 •
•
Jean-Baptiste ALuor, premi.!lt médecin du Duc Léopold, mort en
de
"\
"
1721.
·
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•
•. · ;.,\; •IJ .
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..
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'·.
,
.
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,
l
�Charles-Joseph BAGARD, Doyen des médecins-de NaOQy, né en 1665,
mort end723.
François-Nicolas MARQUET, médecin du Duc Léopold, né en t68a,
mort en 1759.
Réné BoDIN, professeur à la Faculté de médecinê, mort en -1635.
Charles RoussELOT, médecin de la Ville de Nancy, né en 1622, mort
en 1669.
Pierre ALLIOT, médecin de Charles IV, premier médecin d'Anne
d'Autriche, reine de France, né en 16
Marc B.l.nor, professeut· à la Faculté. de médecine en t641, mort
en 1679.
Nicolas GuEBLIN, Bo:yen de la Faculté .de' médecine, mort .en i720.
Joseph LB LonRA.IN, professeur
de rnéde,cine, ·mort en
.f72l.
Christqphe
Doyen <le la .Faculté de médcciQe, mort en
179L
,.
Charles PAQUOTTE, .Doyen de la Fac.ulté de médecine, né en 1675,
mort en 1723.
François LE LORR.l.IN,
la
de
né en
-1688, mort en 1766.
Maurice Gn·ANCLAS, Doyen dt,\ la Facu.lté de.médecine,. né en
..
·-···
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mort en J 7t>7 .
. Charles B-AGARD, premiennérlecin du, Duc, Léopold e.t-de Stanislas,
né en ·t 696, mort en .i 772 ..
Antoine BAGARD, premier médecin
à 75 ans.
Claude-François ALLIÉ, Doyen des médecins de Nancy, mort .en
1746.
Pierre PARIZOT, professettr à la Faculté de
né en 17.2(),
mort en f 763.
Jean-Baptiste SntONIN) ,professeur
chirurgie de
né en i 750, mort en 1836.
..,
Charles-Nicolas ALEXANDRE DE HALDAT-Du-Lvs, directeur de l'Ecole
secondaire de médecine; né en,J77Q, morl
Françoip lloNFILS,
à n<:çole
médecine, né
en 1770, mort en i85t.
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Joseph-François BoNFILs,,-profess'eur à l'Ecole secondaire de médedecitie, né'en 1797,,.mo.rt:e'ti. :1.83:1..
,,
,lean-Léon BONFILS, professeur à· l'Ecole de médecine,; né en
mort en · 1845.
L'Ecole de médecine possède encore dans sa galerie les portraits de
Gn de CnAULIAc; d'HELVETn;s, d'Antoine Loms, de RONNOW et d'HmiBERT (de Morley).
(2) Sur le dosage de. l'antimoine et sur/a recherche toxicologique
de ce métal.
On sait ·que si; dans une dissolution d'antimoine avec excès d'acide,
on plonge une lame de zinc, il se dégage de l'hydrogène antimonié; èn
même temps qu'il se dépose de i'alltimoine métallique. l\1. Blondlot a
cherché, à déterminer· dans quel rapport se produisent ces deux effets.
Après avoir acidulé de l'eau tantôt avec de l'acide
tantôt avec de l'acide sulfurique additionné d'acide tartrique, l'auteur
.rjoutait une quantité déterminée d'une solution. titrée d'antimoine, puis
du zinc pur. Quand celui-ci avait disparu, on recueillait avec soin l'antimoine précipité, ct, après l'avoir bien desséché, on le pesait. La différence entre le poids obtenu et celui du métal contenu dans la liqueur
titrée exprimait la proportion. d'antimoine échappé à l'état d'hydrure
gazeux. Dans d'autres expériences, on dosait, aussi, directement ce dernier, en faisant passer le gaz à travers de l'acide azotique monobydraté.
Celui-ci lassait par l'évaporation un résidu qui était pesé après avoir
été chauffé au rouge sombre. Du poids obtenu, on déduisait la quantité de métal, que l'on coinparait à célie qui s'était déposée directement.
li est résulté de ces diverses expériences que le rapport cherché varie
selon beaucoup de circonstances. Toutefois, on peut admettre, d'une
manière générale, qu'un tiers environ de l'antimoine s'échappe à l'état
de gaz. Or, faute d'avoir tenu compte de cette perle, la méthode habituellement suivie dans les analyses pour séparer l'antimoine de l'étain,
est nécessairement défectueuse. On sait qu'elle consiste à séparer en
deux parties éga!es la dissolution des deux métaux; dans l'une on les
précipite simultanément par le zinc et dans l'autre on précipite l'anli-
�mtiUiè
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sèuP
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point exact, puisque le zinc a dégagé 1.,1ne partie
.fl;y ....
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lorsqü:'on 'appliqùe. 'à \ix solutiOns àiltiihoniales le proèédé, 9e' 1\tarsh.
u ; ' . . .ne ' . . ' . . . ! . ' : ' . ' ·, . ; i . attribÙée q'u;à li ne 'in ad.
-veit'alicèi Ellè cxpliqu'c, d'ailleurs, pourquoi, dàn's ées derniers temps,
'·:.. ;:_:u:,.·,
\:t· :. ,_•_,.; •:,·'
des toxicologistes distingués ayant voulu àppliqùer le procédé en question à la recherche de l'antimoine, l'ont trouvé tout à fait infidèle, ct
ont conseillé avec raison·
pour
.·à
méthode;. par l'acide slilfhydriqûë.
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('3)'Sur la
pitrification'ilii'tt'cidd' sitl{ui;ï'r/ue·. '· · . .
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sonÙixes et:
des.· ..
premièris pili la distillation rm'dis'
Jcltte bpÙà'ÙoQ
.·
sez gra:ndes·difficultés, 1\:CBion'dlot
à
·
de manière qu>'à'i.tjolird;Iiul: elle pétit
une
régula rite parfaite.
·
Piîrmi les produits plus ou mo'iits
l'acid6 sûlfti'rique' se ttoilvè
arsériie\1( Les ;
anciens de. ' .
purilication par l'acide sulftrydriqué ·a):ant été re nus
deuï:
chimistes, 1\tM. Busgy
avaientproposé d'obtenir ie· résultat
fa'isànl
pisser l'aéide arsénieux i l'etat
cide -ar'sénique absohiil1eni
au
(Iè l'acide azotiq)le,
à.
détruire' t'excès de ce dernier
et à distiller ensuite. Or' en'
priÙcipc'
BÏondlot
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soit avec de l'acil,)e :J.ft'to\'!t;L
d:9-bqr,?;
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lam(jde
plus le sWatëi:l'intligo·,)r re.tire
d.ç;cuivr,e,_,à
ti tue.
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distille COilllÛe prééëtJeroment.
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suite· d'\itlè' fàbricàtion .. vicieuse, soit par
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peut servir' à purifiër simultimément l'!lcide _
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· ·,,:, ... ·· .• , ·. ·:,- · · J!' •
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" (4) La
il
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'
'·. :,•_ '· .\
....... ....... ..·. àJa
sur la tête. La réduction fut opérée
après racddenk ·
Les symptômes qui caractérisaient la lésion étaient une déformation du
cou qui, du côté luxé,
: la,têtc
aussi du même côté, les .mouvements étaient impossibles, .en, même
temps ·q'u'é
,o
.vers le,s 'meinbr,es
la
''\
ait pas
i;asphyxie.seuje,
a 1
.... J.ia
fut
rétablie.au
d',un.wpis. ::•. 1
Cette observation se recommande par sa rareté.
,.·,,
,ne .
sW,Il,c,prÇ,squ,e to\)jo.urs
_
'
··}
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w lJll plei.n,
J<!ptAer
mort: ici
La symptomatologlè a
de çellç,
Boyer) et,,.\1:
le fait que :. ,, !>':!
Mldio;t à·:·.c01mimi1iqué ·à la
de
,-,.i,
:.
elfet, contri\Irement. au d1re ,de
eO\l éta1t
luxé, ét là tête in'cli'née. dÙ
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�91.)
(o) Le travail communiqué par M. Edmontl Simonin, en 1864. .• à
l'Académie de Stanislas et à la Société de médecine de Nancy, est relatif
.à /'0ct,ipn de, l'éther et du chloroforme sur les
et sur la contractilité
l'utérus; sur l'appareil digestif; sur la sécrétion des larmes,
sur celle de la salive, sur la sécrétion bronchique et celle de la muqueuse buccale; sur la sécrétion du lait; sur la
urinaire ; sur
l'état de la peau envisagée sous le rapport de sa coloration, de sa chaleur
et de ses sécrétions; sur la chaleur générale; sur la· voix; sur l'exhalation pulmonaire.
Les recherches de l'auteur se ràpportent, égàlen'lent, à la persistance
de l'action des agents anesthésiques et, aussi, à leur influence sur les
fàils les plus importants de physiologie pathologique.
(6) Rappm·t général sur les travau.r des conseils d'hygiène pubb:que
et de salubrité du département de la .Ueurthe pendant les années 1R62
et 186:l, par .M Demange, secrétaire du Conseil central d'hygiène.
Compte rendu Telatif à l'association des médecins de la Jlfeurtlie,
par M. E. Bertin, secrétaire de la ·Commission
JJiscours pmnoncé à la à• séance de l'Association des médecins de la
Meurthe, par M. Grandjean, président.
(Ï) En dehors des dons faits pnr l\IM. les professeurs, l'École a
reçu les grandes collections des thèses des Fitcultés de médecine et
plusieurs ouvrages adressés par le Ministère de l'instruction publique.
Au nombre des donatwrs particuliers qui ont enrichi les 1\lusées et
la bibliothèque de l'École se trouvent Mesdames Humbert du 1\lénil,
Boileau et Claude; MM. Jules Blaize, Paul Uonlils, Claude, Jules
Elie, Fourrier. de Bacourt, Lebœuf, Lesaing,. Housse!, A. Turtk ct
l\lM. les docteurs Bertin. père, Boinet, Castara, Ch. Chatelain, D.1lien,
Ch. Herpin, Jaccoud, Lévylier, Lhuillier et T. Saucerotte.
�PRIX ACCORDÉS l'AR S. EXC. I"E :\IINISTHE DE
PUBLIQUE. -
MENTIO:XS IIONORAllLES. -
J}INSTUUCTION
RÉSULTATS
DES
CO:'<COIJRS.
l•rix
Jlention!l honorables.
Les Professeurs de l'Ecole ùe Médecine et rle Pharmacie, réunis en
Conseil le -12 scptemhre
ont décerné les récompenses ùans J' ot·dre suivant :
1o ÉTUDIANTS EN MÉDECINE.
PlllllllimE
A:>i:oliŒ
D'iil'UDES.
Prix unique.
l\f. SriLUIANN (Paul), de Nancy (Meurthe).
Jlention honorable.
M. CossEMT (Claude), de Charmes
ANNI'lE
D'l'lTLDl'S.
Premier pri.T.
!.\!. Vmn. (Henry), de Haon-l'Etape (Vosges).
Second pri:c.
i\l. Nt;nELUNG (Ferdinand), de Ratisbonne (Bavière).
JJention honorable.
:'tl.
A!\'CEL
(Louis), de Vaudeville (Vosges.)
A:'iNÉE
n'ÉTUDES,
Prix uniq11(:.
l\1. :\'lAKGENOT (Charles), de Sarrebourg (l\lcnrthc}.
7
�Prix !ip(!ci:uu pona· Ja ré•laction tlt!!i
elhlhJIH'!to.
CLJNIQUJ> CIIIRURGICALE.
Prix.
l\l. ANCF.L, déjà nommé.
'· ---
Mention
M.
ConNEYIN
(Chat·les), de
CLIN!Ql!E
Prix.
M. MA ne (Auguste), de Gironcourt \Vosges).
2" ÉTUDIANTS EN PHARMACIE.
Jlention honorable.
M.
HA BILLON
(Constantin) 1 de St-J ullien-les-Gorzc (Moselle).
llésnltllts des
. .·.
1" A suite du èôncotirs
r;;
fonctions d'àide des cours de patholosi·e
ratoire et d'accouchements, a
11ommé:
·_! .:•
l\f. ANCEL (déjà nommé).
· _,, , :; .-:.· " ..·.
. 2-" A la suite du
fonctions· de préparateur-aide _
d'anatomie, ont
Tsti:cpour les
opé.:.
'': .:'Jt; ,, ''-,
nomll]és::
.
MM • .t\NCEL(d,Sjà
,.,.. .
CoNTAL (Gustave), de Mattaincourt (Vosges):
3° A la suite
place d'Interne, a été nommé" :
l\1. AN CEL (
UQllltné).
'!.,
';
:
6
',. ·...
·::J'' : ,,
.18.0-1-, Fôur les
de: physioiQgie r;t.
. :: _.
18()4,
.l1ne
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Title
A name given to the resource
1864 - Séance solennelle d'inauguration de la Faculté de droit et de rentrée des Facultés des sciences et des lettres et de l'École de médecine et de pharmacie de Nancy, le 25 novembre 1864
Description
An account of the resource
<ol><li>Procès-Verbal de la séance. p.5-7. </li>
<li>Discours de M. Giraud De l’Institut, Inspecteur général des Facultés de droit, Délégué de son exc. Monsieur Le Ministre de l’Instruction publique. p.9-15. </li>
<li>Discours de M. Jalabert, Doyen de la Faculté de droit. p.17-31.</li>
<li>Rapport de M. Godron, Doyen de la Faculté des sciences. p.33-49.</li>
<li>Rapport de M. Ch. Benoit, Doyen de la Faculté des lettres. p.51-72. </li>
<li>Rapport sur l’année scolaire 1863-1864, Présenté par M. Ed. Simonin, Directeur de l’École de médecin et de pharmacie de Nancy, au Conseil Académique dans le session de Novembre 1864. p.73-90. </li>
<li>Notes. p.91-98. </li>
<li>Allocution de M. Le Recteur de l’Académie de Nancy. p.99-103. </li>
<li>Toast porté à la santé de l’empereur, par S. Exc. M. Le Maréchal Forey. p.105-107.</li>
</ol>
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1864
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Notes
Subject
The topic of the resource
Notes relatives au rapport du Directeur de l'École de médecine et de phamarcie
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
SIMONIN, Edmond
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Imprimerie de Veuve Raybois, Imprimeur de l'Académie, Rue du faubourg Stanislas, 3
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1864
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Direction de la Documentation et de l'Edition (Université de Lorraine); Institut François Gény (EA 7301 Université de Lorraine); Décanat de la Faculté des Sciences (Université de Lorraine); Décanat de la Faculté de Droit Sciences économiques et gestion de Nancy (Université de Lorraine); Maison des sciences de l'homme Lorraine (Université de Lorraine); Bibliothèque-médiathèque de Nancy
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Fichier placé sous licence Etalab (http://www.etalab.gouv.fr/pages/licence- ouverte-open-licence-5899923.html)
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
Language
A language of the resource
fr
Type
The nature or genre of the resource
publication en série imprimée
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Nancy (Meurthe-et-Moselle)
-
http://hise-nancy.ahp-numerique.fr/files/original/18c231bb51ef597a52a6b75c33e5b40f.pdf
4891c1baec73c5e5ef632ba2d1190aeb
PDF Text
Text
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*)*"-=-/6!0,.'6*9"
"
"
!
�UNIVESITÉ
IMPÉRIALE.
ACADËMIE DE NANCY.
RENTRÉE SOLENNELLE
DES
FACULTÉS DE DROIT,
DES SCIENCES ET DES .LETTRES
ET DE
DE MÉDECINE &DE PHARMACIE
DE NANCY,
Le 16 novembre 1.865.
-··--NANCY,
V• RAYBOIS, IMPRIMEUR DES FACULTÉS,
Rue du faubourg Stanislas, 3.
MDCCCLXV.
��RAPPORT
111. Ed. SlliiOl'UN'
DE
t.. 1ÉCOL.E
DE.
ET, ..DE,-PttARMACfE:.
MoNSIEUR LE RECTEUR,
. MESSIEURS,
L'heureuse réunion à Nancy des principaux établissements d'instruction supérieure en portant, désormais, à
quatre le nombre des comptes rendus relatifs à chaque
exercice scolaire impose aux rapporteurs le devoir de la
briéveté ; j'aborderai donc immédiatement mon sujeb
Qu'il me soit, toutefois, permis auparavant d'adresser
�-
72
..;_
à 1\'1. Dunoyer, notre anciep. Recteur, un témoignage officiel de la· respectueuse affection de l'Ecole et de saluer
avec joie le retour à Nancy d'un chef dont, il y a quinze
.ans, déjà, j'ai éprouvé la bienveillance, au début de mon
administration et lorsque l'Ecole de :Médecine, restée seule
des anciennes Facultés lorraines, conservait, seule aussi,
dans notré contrée la tradition d'un enseignement supé..:
rieur.
La dernière ari'néf{:scblàire a· ·été;
marquée
par plusieurs faits à la fois importants et heureux. L'un
des plus considérables concethe le nombre des Etudiants
et surtout les. conditions dans lesquelles ces jeunes gens se
instruction littéraire et
trouvaient sous le rapport dè
scientifique au.moment où ils en{raienï dans la carrière de
la médecine ou dans celle de . la pharmacie.- La courbe
descendante, signalée, plusieurs fois, dans le nombre des
Etudiants à Nancy et qui,. depuis douze années, s'abaissait du chifft·e de 75 à celui de 38, paraît s'être arrêtée:.
.. car, l'an passé, l'Ecole a compté 50 Etudiants et 8 auditeurs bénévoles inscrits (1). Dans la période
vient
d'être citée, l'Ecole a toujours gardé son rang distingué
· parmi les établissements, d-e: mème: ordre:;, Jait qui, à
défaut d'autres renseignements, eût,
que le
recrutement pour la médecine civile et pour la pharmacie
avait éprouyé un ralentissement marqué dans toute la
France, _ce.t facit qu.i a, secs explications manifestes.>merl_a,sütbierl :dt.Js pointsPinsuffisanee inquié'";
.
.. constaté{} .dans le. nombre des·• praticii!lnS•, pendant
les ,an nées même où
sérieuse ne; mef!aça,i,t le. pays.
c,en'est
sur cè retour·à,un chiffre de
�--
7'3\ -
pln:s' êW rap'}JoH a'\lerérfés(
1
Çiesl
'dans
troill'Vai'ènl' :}'ës ··Etû'dfants:'sent;'aù·'
Ifi'oiJas,, âussi int&ressanf!es & si'mnàlet'.: LéS'
..
0
n'caltiotH;'ré:glêiitè:ntaîrês qui'oint
tm:fÈHHliânVs'qli'î'
àSpivént au'Do(;iàrift MfédeCidè' lé rétoùr badcâfâuré'ât
ès: Lettres',
à'pr'ès· dë's ·epreuvt1s drr nae'Ca!Faur'éafès ·
Sciences restreint,·
·
f>h:i'sieuis:
rêftdu
l'aècès; dél<'ï'carriê:N5 inédiéallé'bi'e11;
al.t'*'
qui,. aü pâravant, sé présetltàrent a yéc Hr til sèul dtf
aachèlier ès'Sde'rieess. Aujoüîtt'nù:i cës dif&èultés
sinori vairrcüe·s.c:dn' ·m6ins surîfi()rrtées ên partîé:
qtiarts .dits<
lstJrrt:
fTI'é'sèrltés·ave:cfe·drp'Iômëde
Ia mbitié•·d'enh'ê'eux s(l troavaJêttt déjà jYéurvl!J:s dû'·tl'ipM'mê
dë lm.bhè:lier- ès
eompletj oti'
fesseurs de l'Ecole éprouvent donc la
de:,voilf'
aUêi<m, dé ti'oüvëau; lé
êftotts
. des médetîns)' l6l'Scfuê
·IWüUaud ptesi1dvàtl :âux Età1
Médeo1ne .Je rèttii.tr aux étudès
t< Ce'
sorit,dl'isai:t
le l\'I.inisti'e de l'InsttucUol!l>PûMvquei,,
;j :c'és'
dtinnèrl:t·au go'lit; àutœur et à
>'i,. tehdauces tes filns délicates et:les impréssif&nsJ·è's p'lns
»:heureuses. Le.·· médecin' attathê ·à: d:ës,: travaux in'flnîs;,
>r consulté dans tdu(es·les:crasses •de .t:a··ro-l1iêté 1,pbMltt0'ris'
)) les· maux qtl'i; a:ff'èttent l:e! edrps êt
>>. tant de disceril:ement et
)}tout, pr'épirré àFa:pprehtissàgë sei'èhti'fique
» trùctian li.ttérai:re
ErroogHgeantles
>> il néglige u:n
indigpeil'Éahlel ptlüt'' lui, it
» un moyen de succès et d'influence et
�74t, ...,.._
» un vérita})le.
coll}me a1,1.pr9gr:ès\de
» fart qu'ii exerc(J. » J.'ai reprodu-it
belles.considéta"'!
1
tio!ls,·.parce::·.·qu'elles par.aiss(lnt,des(Ixiomes a(l){:. professeurs. de l'Ecole. et que tous·,ont vu, avec- .bonheur, .
.à l'Etuqe- d'une sage· philosophie _el à.
celle de l'antiquité par l'intermédiaire . de ces
mortes qui: doiv:ent. de nouveau,.
considérées cot:nme
im,mortelles. Cette préparation antérieure à l'.entrée dans.
lacar:rièrene:s'estpointbornée-aux.Etudiantsen Médeèine;
elle a été constatée aussi chez les Etudiants en .Pharmacie.
D(Jpuisbiéu des années il n'é,tait plus.quesHon d'inscriptions.
en vue du titre de pharmacien de. pre.mière classe. qui né-·
cessite -le .·diplôme de bacheljer ès Sciences .èomplet En,
·1864::"'65 plus dutier;;.des _Ilouveaux·Etudiants ert . phar- ·
Illacie présentait ce diplôme et no1,1s espérons à ;raison
mêmed(Js.faits actuels que ce .retour
fortes. études ne
sera point éphémère.
;La
des eirconstan.ces favorables dont il cvient
d'être question et qui rappellent }es plus beaux jours de
IJE:cole devait amener des résultats satisfaisants et ces ré.,....
s.uHats se sontpi:oduits ert effet-Le travail a fait fructifier
etJa régularité des. cours, traditionnellé à Nancy,:
a été .rendue plus agréable aux
par les qualités .
solides de cette jeunesse si •bien préparée à ces études; Les
par elle, en 1864-65, ont été au nombre de,
cours
De cesleçons' J 57 ont été'_ données par la Faculté
des. Sciences. A l'occasion .des :cours, l'Ecole doit ses
rem·ercîmepts à MM. Blondl()t et Demange, quLpour
sel! entièrement leur programme:. ont, co.mmme pendant
les
.précédentes • fàit un grand nombre
leçons
·
·
�-
75
Les .matières traitées dans; notre· enseignerpent:911t.•
plusieurs. fois l'cobjet de
diverses; depuis
quelques ;muées .}es programmes, tol.Jt,. en.se .·
nant, n'ont pas varié beaucoup ;ils ontreç-g la plus.com'"! ·
plète approbation ministérielle et .plusieurs d'entre ;eux.
ont motivé à leurs auteurs des félicitations de.' S •. Ex,. Je ne
·.
·.
.
.
m'arrêterai donc
sur •ce sujet, mais !li les programmes
dans leurensewbl«;l ne soulèvent aucune question séri(luse 1
pour cette année du moins,. je ne puis passElr sous silence
l'influence exercée, en :vue de l'instruction des
par la manière donUe professorat est compris. Je dois ici
être
et j'arrête un.seul
M:essieurs, V()tre
attention surlestravaux. <,lnatomiques. l\L LaUement, dont
l'an de.rnier j'annoJ;Içais la nomination; a su.donner à cette
importante partie des études la plus heureuse
par une savante direction, wais aussi par
l'iptroduction d'améliorations de diverses Qatures. J'insiste
beaucoup sur ces heureux résultats dans ce.tte partie .. de
l'enseignement, parce que de jour en jour ils. de:viennen!
plus difficiles à obtenir. La science, médicale multiplie
exigences e:t un trop grand nombre d'Étudiants ne :vont pas
au delà' du nécessaire, en :vue des examens.
convenablement il est vrai, les conna,issances. qui ,sonU(l
de la science, mais, depuis
ils .ont perdu le
désir de· laisser dans les musées le .sou'!enir de
et pa:tients :travaux, etjls n'ont plus Fambitioll, bea,uc(}up·plus
nQble,
, ,par de belles .Préparations anato 7
miques, les facilités de
,et d'études. Il ::Y ;a
quelques semain;es, en contemplant, à Padoue., le .por-;
trait et le. buste de Morgagni, cet imm()rtel in:vestiga':"
des causes.et du siége des mal.a,Qies,. et en
'.·
.
'
'
.'
'
.
.,
--.
�-
16' -
prêclèüsès: :·pYé\'lîilâtir&n& ·
jij
sorrgMts,
régfiet à·cê!fi.ifodirfic[ttidns qui s'O-pè'renit·ctfâ.ns ràitradHièn dél
phfste1ifs( parfiesi cle'·riôs éft.fdes'et à\ hi
eiîtra:îtîêments
dotttêFà;haütè' Vàléi.ir' de
Et c'êpend'ant·Hul·· t\ë met é'n
qui Nl·ppëllerifté's
dés· co'tl'l's'; Hf
Va: e'om'""
prél:ièn'S'i'tih' 'éhJI'li· sG'nf d'Mn
p'résënc:
taatsâns;éesse à l'mi'F les déràHs a:nat'ém·i:qu'es
l'ësprit,: mais
ôubliés ip:iafl!d
n'est' pàs•frttppê
manière p'errïüiiiètitè pàr l"<lsp'êct
des·o}jJ
)èts; te tegfef qfitî j'êxprîtne s'âffaiMira; pem-êtr&1 pih'
§üife des circ6nstances h'euteusès rilp;pefées tout à f'liéuitJè
à r'âison· dèS. niooificati'ons' qar c:t'i'i'flimeli:;
a· romprè J'uniforn:méaBstlaé qiH·af:é'M, ft'Cndarrt·ces
de:S Ecô.:
·et·qui étilevàit :rt!':t Professéiü•8;ttimmë
Jttri'diciïifs
F'riri'Hativie'petsorln@ê;· maiè
êhcorê Jâ pdSsihiliti',d'ntilièer cértïlint!s; sûtirèés
doufe il est intlüipèiîsable qtH:l·les' êHHréiF qüi
1 llé l'ëns'eigWèméilf riiédieâBûiênt 'partof!;[ ·s·emi-'
·
liàs e
et l'flëôÙ.l ·de Na ney a rêcliHrlé, vivemefft (2}; ·'èêtfê'
u'nii:fôtmif:é' dahs t&ûs'fesEtablisseiTïenfs <:f1i:nslrurètiôifrrn3.:
Bicàlè·:et'phàrinaeeutique, mais U·ést à
qué
·•à 'Côte· dé' ·cer. enseignement fOndàmëntal,
prddttiré les résultats qUi sout ··la coriséqüencé ·du· génié
pttrti8uliêr de chaque contrée, des ressources seienfifiques
spééiales à' ehàqûé école' èt parfois même cles travaux. O:ri:,;.
ginaux .cHf sesprôfésseurs .. Cette idée. voilée un. instant
repâraft, ait'l'Si;que kptouvë la v'àri;été irrttoduite·; fécefii . .
mêhf; SI)Ît da:ns lé nombre' des prùfE)Ssébrsc des EêoFes ,· soit
le
âeif G6'tt?s:
dés ress:ôûfees
�..-.... w -.:e*:céptiqmœœlJi:Js,; L'an :passé ··à'ai •:pàrlé xie:
cliniqu:es, je dois
•insiSter: sur.:les :a;vànltâge:s
qu'un certain nombre d'FitnâianJs, av'ancés
des, peut retirer· du .magnifique :établissement: :cl:e
:rév:ille; si :hahüement dirigé et ·donbles médecins:-{chefs
ede
jo:ur en
parJemjs
travaux .. ;G:râce à<ce! asile important, 1es.
.de
Nancy .ont toujouus pris tm ·goûHr.ès-:vif p:our ·les· Blûdes
-rèlativesà·l'ali'éuation mentale, et·depl!:is:;q;uàrante:anaées
'tln grand ·nombre d'entre eux o.ntsui.vi; >iF\I[ecdes,forh•nes
:diverses.; la route q.ue }1otre c:oncitoyen,L'<'l.bon ·et sa;va:at
Leuret Jel)]r avait indiqttée
manièœ.sLbrilhtnte. A
:plusieurs reprises, des cliniques. ont été ouverhts'
iet
· des èours;ont été faits. à nos Étudia!O:ts ...Je suis
de
fiaire eonnaître que ·ces éludes vont :denoüveau
pe:vmises eLqn'Hs pomr:ont puiser à :Marêvilte, doJ!l:t tot\S
.les intérêts se:vont entièrement sau-vegardés., les>s.aines
·traditions d.utH. la France oS!,honore, à -si' bon .dre.il.. ,l;.e
neto ur aux -ét!lldes philosophiq.ues:fécondera.de nou::v.e.at;\ [ces
travaux spéciaux .eUes méthodes; de Ma:ré.Yille . se·"ulga.ri seront de plus en plus, et cette vulgarisation. de :saines
doctrines est bien plus nécessaire·
ne :le·pense.gé·néralement. En 186:1; je. ;provoquRis votre :ét-onnement,
Messieurs, en :vous disant qu'à cette époque; d<;1.ns le
:splend,ide.;palais;des S:fo.rza, devenuAMilanle:gr.and hopi.. tal, j'avais :rencontré ùn certain· nombre
· par des chaînes; et ·biea,
moiBs d'·un..
j:é ;trouvais én.core à l'hôpjtal .civ,il de V:enise, le mêi;Ile
mo'de ·de )répressÎOll, DÇtQS rJlnce AiaUe: .r,etlfe,rman:t
.. femmes '. q..ùa:tre .malades ca vaient le:s•.mq.in!l ;fixées. ,à Jllle
.·•cej'PtPlle à J,'aide
�-
78
-
sur:des,siéges -par ·-dès•liens. qui.· entouraient lè- corps' et·six
autves malades étaient attachées à ;leur lit, àJ'aide de la
camisole. de force. ,Et; cependant nul bruit ne se faisait
dans cette salle. et chacune de ces: aliénées;· prétendues
furieuses, rendait ·un sourire ,pour, un sourirè. et èhez
se modifiait d'une manière heureuse, lors
toutes la
de Ja·pression de .lamain par une main bienveillante.
Comme chaque année aux cours ·ont sticcédé des
examens et ils ont démontré; de la .manière la plus
faisan te, .rinstruction acquise par les Etudiants ;enméde;..
cine et en pharmacie (3). Enfin comme couronnement. de ·
l'année scolaire, des sessions ont été :ouvertes, en vue de
titres professionnels (4). VEcole a conféré les certificats
d'aptitude à un candidat pour· le titre d'officier de santé, à.
'5 èandidats pharmaciens et à 23 sages,.femmes;··.Elle a eu.
Je regret d'éloigner f candidat officier de santé et 3 can, didats au titre .de pharmacien. Ces sessions opteu cette
·année un intérêt spécial. M. Jacquemin, profl}sseur àl'Eco]e
· supérieure de pharmacie d,e Strasbourg, a présidé l'une
d'elles, tandis que l'autre était.dirigéeparl\LDenonvilliers,
Inspecteur général des Etudes m.édicales. L'appréciation de
····l'École fa He par les Présidents des sessions, en termes cour. lois et charmants qui ne peuvent être répétés ici, a permis
· aux professeurs de Nancyde se croire toujours dans la bonne
voie pour leur enseignement. Ces appréciations favorables
·····vous rappellent, Messieurs, ]es distinctions honorifiques
adressées par M. le. Ministre de l'Instruction ·puhliqtw à
· MM: Delcominète, Xardel et Poincaré, et la nomination
de l'un dé nos collègues daüs rordre de la Légion d'Honneut. Les titres de M. Léorr Pàrîsot à cette haute récom-petise :étaient nombreux·, et la manifestation ëhaleureuse
du sentiment public dispense de leur énumération.
�· - 79
-
. A côté. des travaux r.êla tifs •·aux'· cours de: l'Ecole;. plusieurs p.rofesseurs ont apporté leur concours
. enseignements. 1\I. L• Parisot a continué à Ja Faculté·.des
Sdencesle coursd'hygiène qu'il:professe depuis 12•ans
déjà; .M:. Remangea, aussi, donné le même enseignement
· dans les Ecoles de la ville.
Plusieurs dê nos collègues se stmt livrés à des trav.aqx
Le temps qui nous presse m1 interdit; M·essieurs, d'ajoütér aux faits officiels l'analyse.des. travaux
de MM. Blondlot, Demange, Grandjean, Poincaré, Delcominète, Bertin. etLallement. Mais si la modestie de mes
collègues me permeLde réserver pour le Consejl académique l'analyse des travaux. publiés par èux et qui concernent, surtout, la chimie, la toxicologie, la physiologie,
l'hygiène, et la pathologie (5), je ne puis passer sous
silence la haute sanction que l'Académie impériale de
Médecine a donnée aux œuvres nombreuses et importantes
de M. le Professeur Blondlot, en lui conférant le titre
de .Ja savante compagnie à
laquelle le même titre rattache déjà, depuis plus cletrente
années, notre Directeur honoraire.
··Tel 'est; Mêssièurs, l'exposé rapidè des faits principaux
de l'exêrcice scolaire écoulé sous l'infiuence'dê
ot'ganiques qui, depuis bien des années, motivent la demande, de modifications. nombreuses et profondes .. Depuis
tO ans, le Conseil académique de Nancy s'est .constamment associé aux principales réclamations formulées par
les Ecoles de Médecine, après uneétllde préparatoire faite
composée des directeurs d'un
d'abord dans. une
grand no,mbre d'Ecoles, et reprise, ensuite, après une
invitation ministérielle, dans tousles.centres d'Instruction
�...,.- :?$0
_.,...
suiPér:ieu,Pe.; Lés ,aoàa<Sidé,ràtioos •fo;ndam,eutales préSentées,
:ici tmême, ,à''année ·en:
,, ;sembJ;ent.d:fiiN'D:ii' passèil',
,du rlo:maine s.pécülat:i!f Ldaos,·Je rl0:.maine ;des.faits, .après,aviOir reçu .une
Ilégisl:a:live.
··La :discussion .de:certaitis prrnçipes :que n1em dêvoir :n(iuposait chaque année, ne me paraît pas
l'·E<iole ,attend; a;Véc .un.e
jmp.aHe.uêe,. uné..législa!:ion nouvelle, du_e à une: beurreuse et
·.ferme.
<Ministre de ·l'lnsh'uclio,n:pûhlique, :et
approp1'Ïé:e; de pJus en plus, aux besoins réels .des .E:c0les
·rle Médecine, en wue du perfectionnement de l'Enseigne.:.
ment qu'eUes ont ia. himte. 'mission de donner
.ét.tl· · \11li_ant&; ,au p:ro.fit de ,to.us.
NOTES,
(t }·Lé nombre des inscriptiOilS prises pendant l'année scolaire
a été
'de Üi4.
de l':Organ[sation
de,s ,$cotes prép,(lratoir,es ,de rfl4dec.i.nf! et de phœprw,ci_e. N q.rwy,
Hi,
:18?0.
.dehn d'annee ont
(3) Les
satisfait. • . • . • •
. .. .
Très:..satisfait •.••••..••.• ,
·'Bien satisfait •.•.. ·. • . • • . • •
Satisfait •.. ; •. :., .••• ' .•. ;
Médiocrement satisfait. •. ; • . .
·Aj<ùl•rné•. ; •.• _;,,,,; •• Y:•••••.• -."
.
'
'
'
'
les' suivantes: ·
3 fois.
5
5
10
7
--t
�81
(4)
examens de fin
l?Uit :
ont eu lie,il
les divers ordres de
··
· · ., .
3
omciers.desarite .. ·•.. : ·.•":.. 2
9 candidats
titre
: ••. : - _6 réceptions. 23 Elèves sages-fein mes . : .....•.•... : • 23 réceptions: '
{5) Indication somm1ire des travaux·
des professeurs :
Blondlot. 1" Recherches sur le p!wsphore noir.·
Le phosphore cristallisàble présente trois modifications relativement à
sa couleur: il peufêtre blanc, jaune ou noir. Cette dernière variété,
découverte autrefois par Thénard, n'avait pu être reproduite depuis,
de sorte que beaucoup de chimistes modernes mett.aient 'eri doùte son
existence. Par de persévérantes recherches, I\t Blondlotestparvenu à
retrouver le secret de cette prépàriltion, et les condiÏions nécessaires
pour qu'elle s'accomplisse. - Il établit d'àbord que, conformémentà
l'opinion de Thénard, pour .passer au noir, le phosphore doit
purifié par plusieurs distillations successives; mais il a constaté, de
qui avait échappé àl'illustre chimiste, que, pour que ces distillations
soient efficaces, il ' est nécessaire que'' dans l'intervalle 'de chàcu':lll
d'elles, le phosphore soit soumis à l'insolation, de manière qu'il se
produise UDf\ ëet•taine. qtiaiiiifé de phosphore rouge, qui reste dans la
cornue, tandis que le phosphore qui distille passe d'abord du jàune au
blanc de plus en plus pur.
Il à en outre constaté une particularité extrêmement remarquable;
pensait que, pour passer au noir, le
après avoir
été fondu, devait'être refroidi subitement, de manière à éprouver urie
sorte de, trempage. Notre confrère a constaté, ati contraire, que, quand,
par des distillations successives, lé phosphore iHicqùis son dernier dêgré de blancheur, après qu'il s'est solidifie, et pendant qu'il achève dé
se refroidir lentement, tout-à..:coup, il passe spontanement au noir.
L'auteur termine ·l'exposé de ses recherches par une remarque gé.:.
nérale: c'est que, puisque le phosphore jaune est recônnu impur, et
que le blanc n'est qu'un état transitoire pour arriver au noir, ce dernier, beaucoup plus stable, devrait être considéré, non plus comme une
..
6
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anomane; mâfs·,
le
Ceq!li vié!1Çrait
à J'appui de cette opinion, c'est que l'on
dli :'vièüx'
phosphore abandonné à lui-même, qu!, ense
d'une croute
eomme si, en:·s:épurant spmitanérouge, est devenu noir'à
ment, il avait:siÎlîi.un cliarigement Ô.loléculaii·e qui n'est passans analogie avêc'Ia èrisfallisafion.
. ··
·
2• S.ur la -:pulvérisqtion du phosphore.
On sait que pour di viser le pho&phore, il· suffit, après l'avoir fondu
del'agitcr,vivement j!Jsqu'à ce qu'il soit refr.oidi,Un ,dJimiste alle.mand avait tr?·!lvé que. si> .au li d'eau,,,on employ(lÜ '\19,e
dissolu.tiou d'urée, on obteniüt. une poudre beaucoup plus fine., En cher-:chant àse rendre compte .de cette
par;ticHiarité, M. f!londlota
reconnu qu'on obtenait le même résnltat ene!Jlployant une dissolutio.n
saline, 'ou même une solution- de. sucre. ou ,de gomme,. ce qui rédtiit
:. .
:.
. .
.
,
'-.
tout .le
du fait à une simple. question de
'
'
'
'
'
',
"
l\L Demange, Compte rendu des travaux derr Conseils d'hygiène. de
la i11èurthe •. 1864.
M. Grandjean, Discou1·s prononcéà la
tioii
généralede l'Associa:.
médecins de la Meurthe, 'te 6aoùt Hl65.
·
.E'tude physiologique sur le mqgnétisme animaL
De l'examen des .faits il résUlte pour l'auteür que. les procédés
gnétiques, en frappant vivement l'imagination des sujets et en les sou'mèttant à une sensation uniforme et sans
répétée, arrivent à
produire une névr;ose analogue à l'hystérie et al].
rel. Cette névrose. se traduit. par .un état comparable au_ sommeil, où
Vexaltati.qn des sens alterne· avec l'anésthésie la plus .complète, et dans
lequell'il1lelligencerachète souvent l'initiative qu'el!(\ a perdue parla
perspicacité de ses jugements, la rapidité et la solidité de ses raisonnemen.ts et la. profondeurde,ses vues. Mais, dans àucuqe circonstanctJ,
cette surexcitation. des facultés intellectuelles J:te va jusqu'à faire ll(lître
des aptitudes surnaturelles. ·
,\V(. ,Poincaré,
Analyse d'une eau
à' gaz de Nancy.
M .. Delcomihète.
artésieil;
donnéè par un· pùits
�83
Recherche relative à la présence accidentelle de l'acide nitrique dans
l'iode du commerce.
l\1. Bertin. Compte t•endu des travaux de l'association des médecins
de la Meurthe en 1864-1865.
M. Lallement. 1" En collaboration avec M. le docteur Demange, une
observation de Laryngite diphthéritique remarquable par l'évolution
rémittente des accidents du début, et nécessitant la trachéotomie.
2° Description d'une oblitération de l'aorte abdominale, par compression exercée sur ce vaisseau au-dessus de l'origine du tronc cœliaque par une tumeur squirrheuse de la face postérieure de l'estomac,
suivie de réflexions historiques .et pratiques.
Jusqu'à présent, on admettait que l'aorte pouvait être obturée par
la pression d'une tumeur voisine; ce n'était là qu'une hypothèse dont
cette observation vient démontrer la réalité. De plus, les annales de
la sèience ne paraissent pas renfermer un seul cas de compression' ·,de
l'aorte par un carcinome gastrique.
3° Note sur un monstre célosomien que l'auteur à déposé dans les
collections dè l'Ecole.
M. Edmond Simonin. Rapport sur le set·vice de l'assistance
cale dans les circonscriptions t•urales et
le service de la vaccine
du département de la Meurthe, pendant l'exercice 1864.
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Title
A name given to the resource
1865 - Rentrée Solennelle des Facultés de droit, des sciences et des lettres et de l'École de médecine et de pharmacie de Nancy, le 16 novembre 1865
Description
An account of the resource
<ol><li>Procès-Verbal de la séance. p.5-7. </li>
<li>Allocution de M. Le Recteur de l’Académie. p.9-13. </li>
<li>Rapport de M. Jalabert, Doyen de la Faculté de droit. p.15-31. </li>
<li>Rapport de M. Godron, Doyen de la Faculté des sciences. p.33-46. </li>
<li>Rapport de M. Ch. Benoît, Doyen de la Faculté des lettres. p.47-69. </li>
<li>Rappord de M. Ed. Simonin, Directeur de l’École de médecine et de pharmarcie. p.71-83. </li>
<li>Rapport sur les concours de la Faculté de droit de Nancy (Année scolaire 1864-1865), par M. Lombard, professeur à la Faculté. p.85-100. </li>
<li>Distribution des prix. p.101-103. </li>
<li>Prix accordés par son Exc. Le Ministre de l’Instruction publique. – Mention Honorable. – Résultats des concours. p.105-107.</li>
</ol>
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1865
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Rapport de M. Ed. Simonin, Directeur de l'École de médecine et de pharmacie
Subject
The topic of the resource
Rapport du Directeur de l'École de médecine et de pharmacie
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
SIMONIN, Edmond
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Veuve Raybois, Imprimeur des Facultés, Rue du faubourg Stanislas, 3
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1865
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Direction de la Documentation et de l'Edition (Université de Lorraine); Institut François Gény (EA 7301 Université de Lorraine); Décanat de la Faculté des Sciences (Université de Lorraine); Décanat de la Faculté de Droit Sciences économiques et gestion de Nancy (Université de Lorraine); Maison des sciences de l'homme Lorraine (Université de Lorraine); Bibliothèque-médiathèque de Nancy
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fr
Type
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publication en série imprimée
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Nancy (Meurthe-et-Moselle)
-
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0d91d46940f90e1897add2e9819bd732
PDF Text
Text
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�RENTRÉE SOLENN;ELLE
DÈS ÉTAllLI'SSEMENTS
D'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
��UNIVERSITÉ
IM}>ÉRIALE;
DE NANCY.
RENtREE SOLENNELLE
DES
FACULTÉS
. DE DROIT
DES SCIENCES
DES LETTRES·
ET DB
""L'ÉCOLE DE MÉDECINE ET DE PHARMACIE
DE NANCY
:J:.,e 22 novembre 1988
NANCY ·
ye RAYBOIS, IMPRIMEUR DES FACULTÉS
Rue du faubourg Stanislas, à
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62 -
se trouve toujours le difficile problèrqe de l'organisation
de l'enseignement médical et pharmaceutique en France.
la dernière année scolaire, s'est conforL'École,
mée à la demande de S. E. lé Ministre de l'Instruction
publique et elle lui a transmis une, étude sérieuse· (2) sur
cette question' au moment où allàit se clore J'enquête
officielle la plus considérable de toutes celles qui ont été
faites depuis qu'on se préoccupe de ce sujet important,
c'est-à-dire depuis plus·d'lln demi--siècle• La publicité
donnée au travail de l'Ecole. dispense.d'en.Jaire l'analyse
· et en faisant connaître que ses conclusions les plus importantes ont été élevées à la hauteur de vœux officiels
par le Conseil académique de Nancy, notamment dans une
récente session extraordinaire, c'est prouver que l'Ecole
ne s'est point fait d'illusion
.4e ses nombreuses ressources scientifiques. Si,
des demandes officielles, ·le devoir de l'Ecole a été de dire toute
sa pensée; aujourd,'hui la convenance indique de ne pas
·rentrer' dans •·toutes'ies dîscûssions théoriques'.·'D'ailleurs
··re'nqüête ministériellê'devânt,•,bientot,c.i;évéier à tous; iles
•
admir'ables· éléméntsde prospérité·•quepossèdent ·les >pro'"'
viricés···••pôilt'
la·;médeeirte•ferà''com;..
prendre, allssi',
dé Nancy ré'clame; a.vec
tant 'd'insistancé, ·•dans une ·sage . ·.mesur·e.••·toutefois, •pour
médical et:
satibn réelle.· 'qûi 'eXiste:
. • si) natul:éllémeilt
déjà; pour les Etl.ldes dû Droit ét ·pour celles des •Sciérités
et des Léttres. ·t'enquête: eri >
démontrall.t qllé les èondi--
·... ,
·-
·.
-··'
�----
nÙ:mhre ''de. grandes villes :aura ,. ponr effetAe
problème .:· dé :déCéhtraHsation,l• n prin'cipe du,moins,,éàr
e
on'n'è':pe'ur:.îfair'ê::Ja::suppositiom qtie J'Ehseignëment mé.di cal ilu:f.;,n:rême\ne'Jpuisse ;: daris:ces :différen t.s
ts.et.dé v.pués;;
. dedeur.n:rrssion.' :en ... mot, :chmme .ils:.existent dans dés
....
.-_,cFacultês
diffêreilts •.ordres .
la'.penséeAel'Ec()le·de
Nancychùil;éalisatiori dù problème
de ·I'EJJ;:seignemeat
plus ;·.:-:désormais, .•.une.'· question
d!appréciation' ides ,cho.Ses# _deshwnm:es l;Jl<t.is
en
chiques, :au
Je., nombreux in térÇts.•
d'i\l:Dt.1l'g0ri'ismes'més itrès"'"légitimement; .àc
diyer.ses.ép,oques,,
dè::suCcès .
·il:.vieQLd'cêtrë
·
de •a•,recbe:riche .:du bien:qùi: présidera
l
.
icohclusions:.;:pratiques ;, ..des:·Eco]es.,d.e
;lors ,de·•'li:l.
discussionrdès :intér.êts•.qureUes·: nt riiission
@
én
·tr<iuNa:n.itr: de qrùehiu e:xcôté qu'eUes>tou rnent'l eurs re•
èni·firésénc·e .·de:• résislanèes
· bietL..puissa!uteg:;'eti
•. !rnalheureusèmept·rappeÜenLl'une
. pe.notre :célèbrefabuliste •.··.
>:Mais
des destinées : plus •en rapport avec
les·
ressources dont el te •d\spose;l'Ecole .
.
_,·
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013:4 .
idlms ·:ses 'aptés; ::la •
..e,trte;ut en
.
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·fo:ùtùne.;de, :pnofite:r
·générale'p:our :tent'fùi .·de uouv..eàq;
Jois: av,eé;;s_
uccès;
J''esp,érer, ; le.
;.· dl:rnHè; corps. humain;estda .l;>asec.
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physiqîres e,t chiiniiqirés. i : '·} • ; ·' • •. ... ' . :;· . ,, '
Dlitis•< tes •;{)}i.ni·qUèS/ phis ; dé; tô ohservatiôns ont été '
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offiëier 'de ·santé•.Ges.:-:rfombreux tra..;.,
vaux littérai:rês ne pol'taient. poiht1 ··cependiuit;\ de .
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.ctPéd.ica.Je:s;. 'car ·.· J'année( suivanté,• ·êrii
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lup,4es
grands·.pi:ix..
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.
:permettait.•à.: notre :compatriote;_Ile
. ·pub\iquellJ,ent: à.· Dupuytr,eP
réd,tiction :des lu:tations:de,:l'épaule
err
f;748;
.
auc•
dêhots·'de J'enceinte dela Fa.c:ulfé.et·.
Je ::tJ(lffi ·9e:
dé tqus
Je
dire,
..
campagne ,qe
professeurs· ·titulaires ; peut-être le chirurgien militaire .
s'inspira-t-il de.l'héroïstne lorrain qui, en ,J476, avait
sauvé Nancy, et qu'il avait chanté, et d'ailleurs après Je
règne de: Stanislas le
de Pologne,:comme
on disait alors, et après nos ·grandes guerres nationales
atf .drape,au .
Qe;la
il · facile ..de
\a
nos pôpulations pour :un· peuple Mroïque: et,foujoürs mal-, ·
heureux;···'Jê •ne ··vellx•·. pas;.
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Mal.gaignesirenipÜe
par:. les
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l'.Ecole.
,:; .. Etudiants,;en>médecine elien , phàr;inacie, ·; .
Jeittlés,· ès ·sciences:, · ès.scieP,ces,
... : .
.mens,de.:fin .
PriJl; établis .. :,; Gofl,coU;rs,
:et les,places:
;titi,!laites, adj.9ints,
suppléants_ leur.s •Wa:vaux.
;,
·=--·Chef d.es
·tomiques; con,servateur.
chefs ·de
·llateurs :des, cours; 'ptéparateurs.-.,aides _. d'anatomiè, ;de··d'
ts, :d:e; méd, c.ine.
e
.·t.itces!
offiqier: Jle ·san;té,.de
'fqnmeetd';herboristè . . ,, .• ,___
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:phénique·
prix •de 5 fr; !)QJC
n litre .est VerS Ô dal)S de l'eau con:upune, ·dans,Ja -proportion:de
n •1f10"·:erl\'iron;''le:·mélange, :bien ·àgité·· d'abord}' est ·laissê·:en'süite
(!fén repos''p'ehdant ·qllelques :. minutes, . pour;· laisser ::.déposer o
'
la
w rriatièré'golldrpnnéuse q_i :souiHè . <ie produit '• et qui•aurait
u
·n ëonvénient
idà face
instru,inents,d'injec(ion, .
.·:p,etlts· vaisseaù'x ··et .de•mettre .· ainsi obstacle.•
•· '' iiljeëti'Oôs ·artérielles•ultérieures::.• Un
.ou ,u n litre·et :derrii:du
.
" liquide âînsi•péparé suffit- pouf un·sujetentier.·Le ·inême,liquide
·ir est égalë!Ilent: empl:oyé pour:la conservation ·.des · pièées !isotées,
,, ' tllàÎS '. j(;: Jes ;, pali t : :beaUCOUp.··L'• Xpéricnee·> dé cet·ibi V nptis>a, .
e
(li';
moyen··conservateur
" complètement déinontré.l'excellênce de •ee •
,, économique (MS· cëntimes ·pat• sojer),
la température douce
. n et···humide, qui;'régnait · ·etait peu ' favoral;lle aux: travaux,:anato,_
:;,;iniques.' Chacun sait que :par ;unê•
te!Ilpératute ,moyenne de' 4 'oo
' ti }i.
+ :1oo:ii
" mique pendimt plus de 10 à, 12 jours ..
·. ''faut,"de la part des
une bonne . volonté et un certain
··
et·•
•
:sont' pas'exèmpts de .dangers· pour
N eûi· !iantéf Aprèsl'émploi des iojeêtions à f1tcidè phériiqub,
r!>J'
·
Vn'
fa'cilehù:irit pèridant· 5-, rilê. e
m
, ,; · ll'vons • lés
. n.. 4.semaines, Pour en citer un .exemple frappant; je
"
: •le 10 février, les rrelllbres
avariéêi' ei'l.e: 5mâtg, ..
;
.
·" .bien.
1 : i de
' c
Ytês:_
les 'Uiérrb,res"a b?omi: !lux'
n
failes peu de·té!llps ap'rè's
;; .·éeUës qÜi sont ·dépudées ';
.e'e&f
;; .ph!
ri14ue>
à
lnbrt, ·
sè putréfitmt assezràpideme?t
.rricide
soude empltiyé 'di:ùis,
�.
· --·' ;
.
-- '75 ·::.:. :.:.
se dessèchent etseracornissent;
posulfite de
Ou le sùlfiHe •_ d'alumine' éll
" rnieux pour' les pièCes· à cbnsérver indéfinï'rr)(!nt, '.n :· ··
· u L'acide phéniqùe · dom1é 'àux llluséles :uné
plus vive,
. ti mais cette. coloratiori brun il
tapldeliieîü
contact de
.n
,,- .rail-.
· ,;_:u
.
n
.:l'·
:phénique-présente .pourtant
it qu:il doit à-·son 'odeur:et:·à sa è.a.usticité; .son odeur, analogue à
'
,. celle du gaz à éclairage où à;:ceHe,du goudron, 's'iiilpllègrie tVune
",._aç?n
.(
_t .
e
tpains et _.a.
n lorsque fà solutÙm 'un peu
,;
_ ris une desquàmmation
moi
s'ônvent
'brù•
'' Juré·au·
degré, parfois lllêmè ·ia 'vésication
" d'lm prurit aveê foin·millement spéciàl. n
. ·' " ' '
·pà'S;·
inon-éXpétieriêe; :conèlqre}que
" phénique .agit - _
·:aussi corhrne désinfectânt sur l'atmosphère'
.
n amphithéàtres · ·je.·' dois diré cependantque·nous·ntavons.ôbs· ,•yé
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e
aucune piqûre . anatomique suivie
t;.théâtrè av'aît bien 'à iin_·c'erliùn·dêgré soh odeur irifecte'particu" IIère, mais il faut remarquer que tous Jes
.
rPiêce,s,.
p!J1S:
cte9xctepo#)étqdiaut(oo(ét_
é
. tt
n:étàient,
!.es pJus; assidus àuxlrayaux: ·;, ''
• . n'est pas ,sans
·
4' ajouter aUx
4entque ctcs.injectiops .par,tielles -et
_
gu systè,ne
<mt é.té. .faites en
et.
deyo_r.étrb.dqnllée•aux
j
qcyi ·qÇ>n*ent _lr)eiJleur 'tésultat que,
dti systèJl1e artérie!. ·
(4).En. tS6p-66,;·les
de n:êole
diants e, JO
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bé11évoles. - ·· ·. ·····
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Faeuiié deParis,
tirés du
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rdU;ver.tes:· en; sep,temtlr,e
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pr:ofessiarinels:<o:nt :ehminé · bèar:idi.dat 'au r:titre dloffieier- de ·
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de l'os. Cette intervention
dela çhir.urgie
trouve aussi sa raison dans la nature bénigne du ptoduit pathologique. M. L. Parisot ia Irlis en pratique les'précep'tesqu'Œa. forindlés;
persuadé qu'e ·si la tumeur se réproduisait, •il sel'ait toujours tibre;
.dans un temps plus ou·rrioins éloigné,d'avoirrecoursàl'amputatioll.
M, .L. <Parisot a fait, il y à deux .ans, l'ablation d'un ellchondt·ôme
volumineux de· la·. première phalange de l'indicateur, avec évide...
ment del' os. A la même époque, il assistait M. le docteur Poin..;.
caré dans une opération semblable. Aujourd'hui, on peut ùonstater.
que dans I'unetl'autre cas, il n'y a pas eu de récidive, quel'inté.:
grité absolue des mouvements est conservée, et que la guérison
rapide n'a été enrayée par aucune complication. Dans ces deux
faits, la difformité a. disparu sans aucune mutilation. M. L. Parisot
se croit donc eri droit •de conseiller l'ablation des enchondrômes des
doigts ou des métacarpiens , lorsque la tumeur est surajustéé,
toutefois en lafaisant suivre de l'évidement de l'os. Quelques chirurgiens avaient .déjà formulé timidement ce · précepte .et encore
plutôt.à.. titre de desidérata, parce qu'ils n'avaient aucune dohnéé
surlesslJiles de l'opération •.. Mais aujourd'hui, d'après les obser-··· ... vations.deM. L. Parisot, on peut être plus explicite; on sait qu'on
a . beaucoup· de chançes pour que la récidive n'ait pà!> lieu , et
<ju'qn peut enlever .unedifformite··sans ·recourir à une mutilation
qui compromet toujours gravement l'existence;
du
(H)M. Delcominète.---" Le travail
sulfure de carbone contient· sept observations de
cet
agent suivi d'un succès complet;· Une· partie de ces observations
ont été recueillies à Ja<clinique de l'hôpital
M. Delcorninète, pour démontrer le degré de l'abaissement de la température détetrniné par le sulfure de carbone, aindiqué l'expérience
comparative suivante : · en pulvérisant de l'éther avec . le tubé du
pulvérisateur hygiénique, on obtient du fr·oid,>mais' sans congélation; si<on substitue le sulfure de cat'bone à l'éther; ol1 congèle
6
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dU · coùrânt
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de
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·
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phoré ;SUr :les we}s •. de
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Iiu'ievrli:, ..' Fauteur:·démon'tJie . da:!possibilité
d'·enJever:.ce' Uïélaléll:UX ;liquitles'\qui • :refifer·maien.f en :dissoJ Uti Oli t
en
·qùelquès ';petits ,bâtons :de •
,phosphore.,,Ceûx-ci•, .én
coÜvfir!q'une ,couche · : sUperficiéUe soit
de:phosphore noir,·' soit•:de ·cuivre;fllcétàllique ·tlrisiallisé;:'Dahs;•
tous
les :cas; il :siJffitd'iinrüèngerJés,
de ;phospl!ore
verts i dans urte'ipetite;quantité•-d!·a.cil:ie <
azotique ' 'étendu; potir ql'fe .
Ie,Çuivre sly.·dissO,lve·ebsc.rll'ouve ain:;b:Joncentré·,fà
•l!l1 . f;li.ble :v9lume de·.;liquide où Aes
''ordinaires ·
peuvent Jaci.teQient·té déceler .. Ce fl}Oyen t:pêut·êirè •tH<ilisé avanül'-•
.les recherches'bù
desltrâ(les•de
, .e,t ,plus .parti,culièrement.,dans ..les iànaiyse'intoxléolO'giqtie.s. "
... . ;.Le.secondimémoire d;e··'1\f.
.
#ôif du
•.On
;que le
·fdistirictif: du ;:p}1os.:.phor:e
est :de·: ·pouvoir·
,11outefois ,·;oèirr'>estipirs ·
ch9sefaeUe que·.'d'
·Gè ·corps ! à ·
;avoir
X!lfnemeÎJ.t ,
d:ohte!}ir.
t:
ôu.ip.arldissolu;..
rpar{aitement réussi ;t3U · moyen:1 là S!lhlimatÎOnr<
de· .
,
iJ1trM.uJt ·des .... Pl\tons·:de,;phosphore;dans •Jun upèt\t ·
ll)att·as de yerre,
·ti ons ·que réclame> corps éminemment intlàmmahle: Au'b.out de
ce
quap;<l tout ··F
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de la ] umrère solaire ' ·ils sont.
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'breri-qùè ;plus
lentement., •si 'Tori
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degrés, qui est la te_Ppëràtùre .)hl•cor.ps::des.animauk 'supétieuts•
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avaient surtout manqué, dans. leur analyse des syhlptêliriè's 'het2
veux, de· ces données indispensables que le vivisecteur possède
aujourd'hui, grâce aux nombreux travaux des physiologistes modernes sur l'innervation. Aussi ont-ils forcément commis des erreurs. lis ont à tort rangé parmi les poisons irritants une substance
qui, en définitive, _
laisser de traces maté- ·
rielles nulle part et qui agit seulement en troublant le fonctionnement de l'axe cérébro-spinal. Ils n'ont point entrevu non plus
un fait de la plus haute importance au point de vue de la physiologie pathologiq\Ie, cette science qui, dès son bercea u, a fait voir
qu'elle seule pouvait ouvrÎI; à la médecine une voie réellement
rationnelle et scientifique. La delphine a, en effet, un genre d'ac.tion tout spécial sur le système nerveux. Elle provoque artificielle-
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ment.une maladie queJes
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. . ..•. . ' . ·.. ·. . .' ' ' ·. . . .·' ' )
i· 'TentàÛves'd'anéstHésitr' généraieêr Io'ciùe·· faités pàr
à.
l'·ilide d'agents nombrèux ·autres que !''éther et
;' ' .•
··J)u sulfure ·de :carbortè ·
anést hésique ·
et
(Gaz. méd:
17 mars 1866}; ·.··· .•..•·. .···.· . . .•···. ·.· · •
• •
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· 'Parallèle de l'action de l'éther et de l'action du chloroforme
tracé d'après deux cents anêsthésiations faites
·. pour préférer.,le
. da.ns la
àlaSorbonne
. .
··· . .·.
. .· . ·
..../lapport , S\ir 'le, .
.de,.I' Assistai} Ce wé,dicale'
;les ,cir7
sqr Je .séçyic.e .de '· 'a.Y
!Ju dépatte7'
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Dublin Core
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Title
A name given to the resource
1866 - Rentrée Solennelle des Facultés de droit, des sciences, des lettres et de l'École de médecine et de pharmarcie de Nancy, le 22 novembre 1866
Description
An account of the resource
<ol><li>Académie de Nancy. Personnel des Facultés et de l’École de médecine et de pharmacie. Faculté de droit. p.1. </li>
<li>Académie de Nancy. Personnel des Facultés et de l’École de médecine et de pharmacie. Faculté des sciences. p.2. </li>
<li>Académie de Nancy. Personnel des Facultés et de l’École de médecine et de pharmacie. Faculté des lettres. p.2. </li>
<li>Académie de Nancy. Personnel des Facultés et de l’École de médecine et de pharmacie. École Préparatoire de médecine et de pharmacie. p.3-4. </li>
<li>Procès-Verbal de la séance. p.5-7. </li>
<li>Allocution de M. Le Recteur de l’Académie. p.11-13. </li>
<li>Rapport de M. Jalabert, Doyen de la Faculté de droit. p.15-27. </li>
<li>Rapport de M. Godron, Doyen de la Faculté des sciences. p.29-40. </li>
<li>Rapport de M. Ch. Benoît, Doyen de la Faculté des lettres. p.41-60. </li>
<li>Rapport de M. Ed. Simonin, Directeur de l’École de médecine et de pharmacie. p.61-80. </li>
<li>Rapport sur les concours entre les étudiants de la Faculté de droit de Nancy pour l’année 1865-66 par M. De La Ménardière, Professeur. p.81-94. </li>
<li>Distribution des prix. p.95-99. 13.Prix spéciaux pour la rédaction des observations cliniques. p.100.</li>
</ol>
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1866
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Rapport de M. Ed. Simonin, Directeur de l'École de médecine et de pharmacie
Subject
The topic of the resource
Rapport du Directeur de l'École de médecine et de pharmacie
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
SIMONIN, Edmond
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Veuve Raybois, Imprimeur des Facultés, Rue du faubourg Stanislas, 3
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1866
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Direction de la Documentation et de l'Edition (Université de Lorraine); Institut François Gény (EA 7301 Université de Lorraine); Décanat de la Faculté des Sciences (Université de Lorraine); Décanat de la Faculté de Droit Sciences économiques et gestion de Nancy (Université de Lorraine); Maison des sciences de l'homme Lorraine (Université de Lorraine); Bibliothèque-médiathèque de Nancy
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Fichier placé sous licence Etalab (http://www.etalab.gouv.fr/pages/licence- ouverte-open-licence-5899923.html)
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
Language
A language of the resource
fr
Type
The nature or genre of the resource
publication en série imprimée
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Nancy (Meurthe-et-Moselle)
-
http://hise-nancy.ahp-numerique.fr/files/original/dba0b0b02d550d27d23bcae79a3995d9.pdf
35603f071c9d695cbb3df76065916d2b
PDF Text
Text
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!
�SOLENNELLE
DES ÉTABLISSEMENTS
D'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
��UNIVERSITÉ IMPÉUIALE. - ACADÊMIE DE NANGY.
RENTRÉE SOLENNELLE
DES FACULTÉS
DE DROIT
SCIENCES
DES
DES LETTRES
ET DE
,
-
.
-
,.
.
.
L'ECOLE DE MEDECINE ET DE PHARMACIE
DE NANCY
Le 18 novembre 1887
NANCY
Vc RA,YBOIS, HIPIU!UEUR DES FACULTÉS
Iîue du faubourg Stanislas, 3
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��RAPPOR1!M.
SIMÙNrN ..
MoN'smùn é tE, 1
1\EêTF:un; ·
MESSIEURS,
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aussi, le sol ne doit point porter tous les fruits
·que nos successeurs semblaient devoir y recueillir.
Mais si l'organisation générale de l'enseignement médical s'est
éloignée, si les Ecoles de Médecinè doivent rester des Etablissements municipaux et départementaux, chacune d'elles n'a-t--elle point le devoir de tenter
isolément, avec l'assentiment ministériel, de réaliser,
successivement, avec l'aide des pouvoirs locaux, certaines .
améiiorations indiquées,par écoles, à Ja demande même
pubÎique qui se sont succédés
des Ministres de
pendant les dix dernières· années ..
Si l'exposition des faits qui concernent l'exercice écoulé
n'était devenue un devoir officiel, elle devrait donc être .
faite, aujourd'hui, d'une manière toute spéciale pour que
les. pouvoirs auxiliaires de l'Ecole de Nancy pussent lui
•
continuer leur
leur conviction d'après ces faits eux-mêmes.
Pendant l'année 1866-:t 867, 50 Etudiants en médecine
et en pharmacie ont pris 176 inscriptions à l'Ecole de
et :3'5 èxamens de fin· d'année oht été suhii> Partni
ces Etùdiauts se trouvaient un certaif1 nô:mbre d'Elèves,
Polonaisd'or.igine, et au mom'entoù plusieltrs d'entre eux
vont quitter l'Ecole de Nancy; il est jùste de dire que:tous
ces jeunes· gens ont fait preuve d'une remarquable· exaétitude aux eours, d'ün grand zèle; et que lès noms dè' plu.i
sieurs d'entré eux vont toùt à l'heùre prendre plàce dàns
l'énuméràtiori des
annuelles.'On· àppréciera
le , travail de ces Etudiants en songeant qùe piUsieù'rs
�nd'entre eux ne possédaient point complétemènt, au début'
de leurs'·étuctes médicales, 'la connaissance de' la langue
française. L'Eêole sùfvra avec sollicîtude la. suite de ces
louables efforts,
dans .le' temps des étudès
mais, aussi, lorsque cesjeuhes geris Séparés de leurs maîtres
pour entrer dans là pratique médicale, à lutter
contre les difficultés qui l'entoùrènt toujours et··qui ne
peuvent être évitées qu'a force de courage,· de devouement
et d'honorabilité. Pour les jeunes gens qui viennent ·de
nous quitter, l'Ecole;
à espérer que ces difficultés
seront vaincues corn piétement.
lYansie nombre des examens de fin d'aimée, trôisfois
seulement l'ajournement a été prononcé, et il est indispensable de donner une explication à cet égard. L'Eêôle
âè
depuis bien des années, imité, dans uné rue;;..
sûre restreinte, ce qui a lieu dans les Facultés de Droit où
urie certaii1e latitude esflaisséé, quant au temps, aux
Etüâianbrpour subir' chacune des épreuves, efchaque fois
que desmotîfs sérieux ont entravé les' études, l;Ecolè de
Nancy permet de reculer assez l'examen, dit· de fin d'année,
pour qu'il ne soit abordéqu'après une préparation· qui 'en
assure le succès, en général. De cette manière les échecs ·
sont fort rares et le succès aux examens nè compromet
nullement le résultat des autres· Etudes. ll a été dit
que des motifs sérieux étaient seuls acceptés, et une
preuve que la discipline de l'Ecole n'est poîiH amoindrie
est la radiation d'inscription prononcée 7 fois, en i 866:..67,
pour cause d'inexactitude auxcours.
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On sait quë, depifi'Hrois a:nll'ées,'t'è\ Ëtablissè'rnëilt
·clî'aque'soit; 'àûX persûhnês
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ici,' ufiren'iêi'cîrritHH 'à r adtiiinisWatîoil qili1 î}fé:...
tïan't'
Y.&üx ·de·I'EtOiê',·'ém'proi'e
année une certaine somme à l'achat de livres sp&cia'ùt,
àfti:i 'ir être
âUx
d;es
et
·des 'etudiaiits. ··
·
'aux 'éxa:roê'ni
el'i <ibt6'bre,'ter'mit1ê lès
En te ;qui 'ëo-tlëërtre lèS èxatnefls
·slïfité; l'Et6\•e a 'êù
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et'é '!Yl-us lfreürefise; s'dpt t\afiHidats btit sttbt lbs ë:tam'èns,c èt
dêfiWês àtMM. Ilesse,·F<Yfgeô\, 'G'entilli6mm'e; 'Grîllôt, ;Hërp1:n èt Mai'lgt5i16t.. · ·
être
1
1
'·H!v'ue 'quê ks 'tta vàûx·
·dé f'E-
�-
.n -
cole. En présence des difficultés .sans
qui entourent, en médecine légale, l'étude des traces du sang,
M. Blondlot.s' est appliqué à reproduire des résultats. qui.
signalés et .admis en Allemagne, ont. été,
niés en· France. Dans un important mémoire "présenté à
l'Académie de Stanislas, et àl'Jnstitut, .M. Blondlot a mis
en évidence les conditions indispensables pour obtenir ces
résultats, et il a signalé les causes d'erreur qui existent
dansla recherche de l'hémine dont la constatation par les
moyens chimiques aidés du .. microscope est, aujourd'hui,
la preuve irrécusable de la présence du sang èt qui peut
être produite avec une quantité .extrômement faible du
liquide .dont il est parfois si important de constater la. naM
turè (3).
M•. Lallement a lu à la Société de .Médecine pl,usieurs
observations importantes (4)' et dans un discours de .réception à l'Académie de Stanislas,. en. s'occupant des i'rtfipetits,. il a démontré l'importance du
que
remplissent les .êtres microscopjquesdans la nature, et
l'organisme vivant.
celle des éléments ·anatomiqpes
En l'épondaut, comme Président de l'
au discours
du récipiendaire, M. Léon Parisot (5) a pl'Ouvé, avec le
succès qui résulte
des convictions. profondes, .. que
l'inspiration des médecins, lorsqu'elle ne .s'appuie pas sur
la science expérimentale, n'est que de_lafantaisie, et qu'il
faut la proscrire au nom la science et de l'humanité •..
M. Demange a publié un nouveau VC)lume relatif aux
travaux des Conseils d'hygiène, continuant, ainsi, l'utile
�-
7!S
-
1
.concours·· ql1 Îl n'a çessé .d'app9rter .
··dix.anniles;.à
}'hygiène d()nt il répand les saines d9ctdnes dans un enspécial. (6) ....
MM.
devant ·l'Association ,médicale dela
l'état prospère de cette
association et les bienfaits nombreux qu'elle a déjà ré':pandus.
Enfin un autre professe1Jr (9), dans. des travaux spéciaux, s'est ,occupé de la théorie générale de. l'assistance
tnédicale.à domicile, - des résulta\s des services d'assistaJ,lÇe médicale et de Ia vaccine, dans le département de la
Me.urthe en l. 866, - des problèmes à rés<mdre avant la
construction d'u1;1 hôpital, ...,.... du choix de l'emplacement
destiné aux futurs hÔpitaux Saint,..Çharles et·. Saint-Julien
de
et· faisant l'application. de ,la .physiologie a}lx
fa,its.qui sont. relatifs à l'action de.l'éther et du chloro-f<œfile, il a mis en
les faits propres à. ser'yir .de ;guide
.
l'emploi des agents anésthésiques eJ faire év.iter:.les
ca,uses de. ,mort.
Plusieurs. professeurs. se .. sont encore .livr,és .. à, des. tra:..
vau1', importants;, et il est regrettable .·que l'absencE) .de
publicité. m'interdise de parler de no.mbreux, mémoires
dusà;MM. Victor Parisot, Léon Parisot. et Poincaré,
,Mais, Messieurs, ce ne sont pas seulement des. faits.réalisés dont il convient. de vous entretenir, il faut encove
vous associer aux projets qui, dans l'avenir, doivent .être
les
de succès nouveaux. A ce titre il convient de
vous signaler une grande œuvre de l'administration hos.
.
�pitalrèré'
"-'- 16 """""
:NanèyiL't(ti '.[Jassê
êtàît à J'êtat de
pi'ojt:!t sétil!ëme»t ;' Qti
'ëonVainétll• dé 'là: n'écës§ttê ,(te
déplacer l'hôpital Saint-Charles, siége àélfiê'l dlis'ëliî!li:qites
dé' FEcoÎe.; _poor
à:
hôprta;t dë tëéèvb1r- les
dus à' là libêralit@ dé MM. Rogër è'f dé ia
SalleJ êt pouf!lutdottttër une salulllritéquë des
, successives de lits lui ont fait perdre.ll s'agissait, en
téinps, ttè transpoTtet
Sâint•.Julien du céntlte de
la
hors de son
Depüis l'an
grand
piisâ été fiüt !l'étude des terrains a
et;
'!'' àdminlstrâtron des hôpitaux M pussèssion
(}tH
•doNent êtrê le slege des i1ollveaux
On ddit
féUtlitër h1iütémént i'àJlmi:nistratloh dû ,début àè ni!uvrê.
IJê
admira.blemeiit shuê
àe l'trflè des portt!s
dè Ntüiêy; dé'Vant: offrit Unë superficie :(le 80 tnètl'ês
chàètu1 des fût ars roahu:les, récetatït üne
!(Jittîr
et trêlJ•pur, venant direc:tétne:iJt des• ealîlf1ài..
gnës àvoisinlmtes; devant uus&i receVblr dë I'èau·eh aWft'dance, éloigné de tout établissement bruytü:lt, ihè&mtntJdë,
s'erà
les
•plus heui-'é'ux qti'on pûtsSè·sè
Au Hëti'dè!l ·aspèèts
·si tristes· quientoatent l'hôpital SaifitL.Ohàries a:èmèt; ·
lieu 3ë ëour'ièntt>ütéës de hauts ,
et privées d>e
vêgétlit)bn, l'èk mtilades dû futur hôpital 8âîht..:él6irles
joüitôrlt d'ufi air pür, de· pl't>mênades
'ét 'd'tih
·]!brizon ·vtirié ët
pôtiirpersutme
•que
dans le
étîl:bJissèmént, dës
cônséquanees
bhm-tlHférentes
cl:lllt:ls !fûi; sôMt
aujourd'hui constatées.
�-
77
--
Excusez-moi, Messieurs, si je parle un peu longuement
de nos futurs. hôpitaux. Le médecin pense toujours
bonheur à ces
où les règles .de la science médicale
sont appliquées,. et d'où sortent les.· perfectionnements de
ses doctrines pour arriver à la vérité. C'est dans les .hôpitaux, en effet, .que l'on trouve à la fois .des arguments
contre ceux qui ne croient pas à la médecine et contre
ceux qui y croient trop, et qui, mécontents des limites de
l'art, cherchent ailleurs des secours illusoires. La crédulité, en effet, est une dupe qui s'offre d'elle-même depuis
l'humble village qui a son sorcier guérisseur, jusqu'aux
demeures splendides où Je sorcier ne fait que changer
d'allure et d'habit, et encore il n'en change pas toujours,
car, il n'y a pas longtemps, un de ces prétendus sorciers
ne quittait même pas son uniforme. Je connais, disait l'un
des brillants professeurs de ce siècle,
Rostan, do?t'Ja
science déplore la perte récente, des gens d'esprit qui
croient fermement s'être garantis du choléra avec une
ceinture
soie cramoisie; j'en
d'autres qui po,rtent trois marrons dans leur poche pour se préserver>de
tous les maux. Ces gens là ne croient pas à la science.
M. *** ne croit pas à la médecine , je cite toujours
M. Rostan, mais il 'croit à la moutarde blanche; M. ***,
autre incrédule, croit à la médecine Leroy; M. ***croit
à l'homœopathie, etc. Dans les hôpitaux, Messieurs, il ne
dûity avoir place ni pour l'homœpathie, ni pour le somnambulisme, ni pour le docteur noir, ni pour le spiritisme.
Dans les hôpitaux, le vrai médecin laisse à la nature ce
1
'
6
•
'
�78
que la nature suffit à guérit; I"aidànt là seülèment tù
ellè 'peuf lui poaer'
:apportant :oh pâlHatiî là oci
il.nè teste 'qWe cÈr rru)yen'à employer,·
àu contrïÜre·,
agissant' enér'gÙiüêirieh t' 'là où. l' inter'ven1ion 'de' 1\nif ih>it
av:oir ûne
En hu .mofj le .mêdécirr
n' eiërce 'sori
qu' (mf s'inspirant' dé ·la. 'vraie science·
médièalél
..
'l
1
x
N.'OTES.
,.
(i) Chaqoe éuidiant a pris, 11u minimuift,
QiJelqUe§ étudiants se sont
part à cinq sériés de '
aUX traVllUX anatomi.-
sj;
.
.
·(2} L6rs du cônéouts
,toihii:nrattph'ysio'logie;'les ·qùèstions tiréès. au
·suivantesè :
,1 o
ôcôUrs :d'ana:..
onf' été ' les
sort
·.. ;
:,
pratiques. :. Déco,uvrir,
branches,;
rleure, ibyrritdienne' inférieure et éubitaJe: . . ,• ' . .. .... .· ...
· tors dû' Concoul's pour'l'ilùèrnat
qtièstiôns' uht'ktê teSsui:..:
.
.
.
vantes:
":
1 . Question à
égrit :. Qe la
épjpière; Ana\owj.e
de conformation ; Histologie;. Qe .11;\ copductibilité da11s la .moelle,
théorie de Charles BeUet'Lcmget; Théorie de Brownf.!equai:d; De'
la moèlle; crimme foyer d'l'nnervalîon;. Phénomènes· reflèxes ;·
0
1
�7!9
Influence de la moelle sur la respiration,
génito ... uririaires, sur la calm:i;6ca ti on;;·
2o Question à trait!')r oralement,: Des.
(5) M. Blond lot. ·""""" Suw.la constatation.
taches de sang;
Les différeh,tes méthodes employées poUl"· constater· les
de sang Iaissl)ient beaucoùp
ôësirèr, lorsque, il y. a .qüclqpe§:
années, des chimistes allem:ands imaginiwent,tFarriver à ,cc
par-la formati!>h des: cristaux, d'hemine ou .cristaqx
sàng;
l!lndis qùel de l'autre coté du Rhinl)a méthode. llOUN!l,lltL çoml;llft
des pavtisans nombreux-parmi les savants -les; plus
accl1eillie,
en. Ft·anc! •qu':avec une
l<;
prévention; Désirant savoir->à•'CJupi s-'end·ettil"; stll' J.!nc suj,«H
important, M. Blondlot en fit une étude st'•rieuse, et ne
à se convaincre que, malgré quelques imperfections, la nouvelle
méthode peut être considérée comme ùne des plus' belles
quêtes de la médecine légale. Cette méthode est simple.
.
sis te à chauffer la- matière de• la :tache sus
smde pot•te;:,objet
du microscope, avec addition de quelques gouttes, d'acide
et de sel marin. Après le
lë m'ÎGroscopé
nomlirèÛX cristaUX caractêtistiqMes : ce; sont · • des, laines rhombob:
dàles très:.: nettes, dônt la couleur varie- du jaljlne+.clair: au -.ro.u-gtJ;..
brun. Or; le sang dé tousTes animauK produit: des
tiques; tandis qu'aucune autre. substancè· ne,saurait leur, do1men
naissance. Leur fOI'ffiation prouvela
présence du sang. Toutefois/:un certain- nombre
peuvent mettre obstacle à la formation des cristaux d'hémine,
et c'est les déterminer que rwtré collèguè
spécialefMnt
appliqué. Les expériences nombreuses qu?iJr:a· exécutées ·dans;
ce but l'ont mis à même de constater -des parlicuhll'ités
verses. De ces particularités, les unes n'ont d'autre objet que
de facilitet·. l'application
la · méthodè nouvelle ; d'autres ont
assez d'illipot·tance pom: que, faute. d'y avoir· égard; on s'expose
a
�....-
80
-
à n'obtenir aucun résultat; il en
enfin qui mettent un
obstacle absolu et irremédiable à l'timploi de la méthode en ques'"
tion. A.près·avolr exposé avec détail tout ce quhest · relatîf à ces
différents faits, M. Blondlot conclut : 1o que de tous les procédés
mis en usage pour:reconriaître les taches, de sang, celui qui repose
sur la production des cristaux d'hémine est, sans contredit! le
plus sûr, le plus constant, et, à beaucoup pres, le plus'sensible ;
2° qu'il ne présente aucune Qifficulté d'exécution et exige seulement
quelques précautions, qui, étant connues; deviennent faciles à
réâliser; 5° qu'il peut, cependant; sè présenter. quelques. circons,..
tances, en·quelque sorte.exceptiorinelles oû cette méthode cèsse,'
· à son tour, de produire des :résultats :·de sorte. que, .en .définitive,
si ;Ja· rwoduction des cristaux d'hémine prouve toujours la pré•
senèe du sang, leur défaut ne<prouve pas nécessairement son
.absence.·
( 4) M. Lallement. - Titre des. observations lues à la So'èiétcé
de Médecine :
Etranglementinterne.parcontraction s.pasmodiquç. de l'in:testin démontre par la néeropsie.
·. 2° Luxation irréductibl(J avec fracture de
.nécessili:uit •la •resectioü secondaire .du· fragment: déplacé, ()pération sui. vie de guérison presquè sans claudication.. Ceu.e observation. est
accompagnée de réfle.xions, sur le mode •de production,
dia,..:
gnostic et traitement de,cette lésion•.
Des infiniment. petits, discours de
à I:A.caMmie de
Stanislas; ·lu en séance publique .te 25. .mai 186'7.
.
..
M. Léon Parisot'•. Réponse à
le docte1;.r Lalletnent,
prononcée !fans la séance publique de l'Académie de Stanislas, le
25 mai 1867.
· .
(6) M. Demange, Rappo1·t général sur les travaux des Conseils
publique et de salubrité du dépm·tement dela.Meurthe,
pendant les années 1865 et 1866 (tome IXede la série).
�-
81
(7) M. Grandjean. Discout•s prononcé dans là séance gênét;ale
d'août 1867, comme président de l'Association dés Médecins de la
·
·
(8) M. Bertin. Compte rend'a de l'état de l'Association des
Médecins de la Meurthe, lu dans la séance générale d'août 1867.
(9) M. Edmond Simonin.
1o De la théorie générale de l'assistance à domicile. Rapport
présenté au nom de l'Association des Médecins de la Meurthe à
l'Association générale des Médecins de France, août 1867.
2° Rapport sur le service dépm·temental de l' as.sistance médicale el de la vaccine du dépar·tement de la Meurthe, pendant
l'exercic!e 1866, lu au Comité central d'assistance médicale et de
vaccine, le 27 mai 1867.
5° Thém·ie de la construclion d'un hôpital. pe partie : des
blèmes à étudier avant la construction d'un hôpital; mémoire lu à
la Société de Médecine (1867).
4° Rapport relatif au déplacement de deux hôpitaux de Nancy,
présenté au Conseil central d'hygiène publique et de salubrité du
département de la Meurthe, le 2 novembre 1867.
Application des doctrines physiologiqnes aux principaux
faits observés à la suite de t'emploi de
et du chloroforme.
l) 0
- Recherche des origines organiques des fonctions. - Remarques principales propres à servit· de guide dans l'anésthésiation.
1re partie lue à la Société de Médecine.
��
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
1867 - Rentrée Solennelle des Facultés de droit, des sciences, des lettres et de l'École de médecine et de pharmarcie de Nancy, le 16 novembre 1867
Description
An account of the resource
<ol><li>Académie de Nancy. Personnel des Facultés et de l’École de médecine et de pharmacie. Faculté de droit. p.1. </li>
<li>Académie de Nancy. Personnel des Facultés et de l’École de médecine et de pharmacie. Faculté des sciences. p.2. </li>
<li>Académie de Nancy. Personnel des Facultés et de l’École de médecine et de pharmacie. Faculté des lettres. p.2. </li>
<li>Académie de Nancy. Personnel des Facultés et de l’École de médecine et de pharmacie. École Préparatoire de médecine et de pharmacie. p.3-4. </li>
<li>Procès-Verbal de la séance. p.5-7. </li>
<li>Allocution de M. L’Inspecteur d’Académie. p.9-14. </li>
<li>Rapport de M. Jalabert, Doyen de la Faculté de droit. p.15-28. </li>
<li>Rapport de M. Godron, Doyen de la Faculté des sciences. p.29-43. </li>
<li>Rapport de M. Ch. Benoît, Doyen de la Faculté des lettres. p.45-68. </li>
<li>Rapport de M. Ed. Simonin, Directeur de l’École de médecine et de pharmacie. p.69-81. </li>
<li>Rapport sur les concours entre les étudiants de la Faculté de droit de Nancy pour (année 1866-67), par M. Vaugeois, Professeur de Code Napoléon. p.83-101. </li>
<li>Distribution des prix. p.103-106. </li>
<li>Ecole de médecine et de pharmacie. Prix accordés par son Exc. Le Ministre de l’Instruction Publique. – Mentions Honorables. – Résultats des concours. p.107-108.</li>
</ol>
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1867
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Rapport de M. Ed. Simonin, Directeur de l'École de médecine et de pharmacie
Subject
The topic of the resource
Rapport du Directeur de l'École de médecine et de pharmacie
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
SIMONIN, Edmond
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Veuve Raybois, Imprimeur des Facultés, Rue du faubourg Stanislas, 3
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1867
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Direction de la Documentation et de l'Edition (Université de Lorraine); Institut François Gény (EA 7301 Université de Lorraine); Décanat de la Faculté des Sciences (Université de Lorraine); Décanat de la Faculté de Droit Sciences économiques et gestion de Nancy (Université de Lorraine); Maison des sciences de l'homme Lorraine (Université de Lorraine); Bibliothèque-médiathèque de Nancy
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Fichier placé sous licence Etalab (http://www.etalab.gouv.fr/pages/licence- ouverte-open-licence-5899923.html)
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
Language
A language of the resource
fr
Type
The nature or genre of the resource
publication en série imprimée
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Nancy (Meurthe-et-Moselle)
-
http://hise-nancy.ahp-numerique.fr/files/original/80f87702e084be9bb59616a96c5e9720.pdf
9084945472e17ac17e5432c64d358217
PDF Text
Text
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"
"
!
�RENTRÉE SOLENNELLE
DES ÉTABLISSEMENTS
D'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
��UNIVERSITÉ IMPÉRIALE. - ACADÉMIE DE NANCY.
RENTRÉE SOLENNELLE
DES FACULTÉS
DE DROIT
DES SCIENCES
DES LETTRES
ET DE
L'ÉCOijE DE MÉDECINE
DE PHARMACIE
DE NANCY
,
Le 18 novembre 1888
NANCY
V•
OIS, IMPRIMEUR DES FACULTÉS
Rue du faubourg Stanislas, 9.
��RAPPORT
DE
M. ED. SIMONIN
DiRECTEUR DE L'ÊCOLE·DE MÉDECINE ET DE PHARMACIE.
MONSIEUR. LÉ RECTEUR,
MESSIEURSj
Pour ne pa.s abuser de votre attention, je n'oublierai
pas que je parle devant un auditoire qui, d'année en
année,. a suivi la succession des faits les plus importants
de la vie de l'Ecole de Médecine et de Pharmacie de
Nanc:y.
Mais avant de vous entretenir de l'exercice écoulé je
veux exprimer à l\1. Guillemin, qui deux fois fut mon
chef et qui, depuis si longtemps, encourage mes efforts,
le vœu que le repos
par un travail trop assidu .
lui permette de m'aider encore de ses conseils.
Les conditions. organiques qui régissent l'Ecole n'ont
�--
76
,:._
pas changé depuis 1867, mais les récentes créations relatives à l'institution de laboratoires destinés à de hautes
recherches, peuvent être considérées comme un signe du
temps et font pressentir que, dans un avenir peu éloigné,
les Ecoles de Médecine participeront, plus activement, au
mouvement qui pousse vers des investigations sérieuses
que leur destination réclame, chaque jour, plus
sement. L'Ecole de Nancy a toujours tenu à honneur d'utiliser dans ce but toutes les ressources mises à sa
· tion; son initiative a été constatée, à plusieurs
par M. Bérard, Inspecteur Général, et les travaux publiés
par les professeurs de FEcole ont montré que, pour développer les recherches scientifiques , Nancy n'a point
attendu le beau travail de M. Jaccourd sur l'organisation
des facultés en Allemagne, ou le cri d'alarme jeté par
M. le docteur Lorrain sur la nécessité de la réforme des
études médicales par les laboratoires. Cette question n'est
pas nouvelle à Nancy. Après avoir visité les laboratoires
de Calsruhe, de Heidelberg et de Paris, j'ai eu l'honneur,
le 17 décembre 1860, d'adresser à M. le Maire de Nancy
un mémoire (1), pou.r démontrer l'insuffisance générale
des laboratoires en France, rendue plus sensible, encore,
par leur admirable organisation en Allemagne, et M. le
baron Buquet n'hésita pas à répondre que le concours
éclairé apporté par le Conseil municipal de Nancy au
développement de l'enseignement supérieur ne ferait
point défaut aux études médicales lorsque les règlements
qui les régissent recevraient une nouvelle transformation.
En attendant cette transformation qui devient de plus
en ·plus urgente, l'Ecole a vu, avec bonheur, s'ouvrir pour
ses étudiants, à la Faculté des Sciences, une source nou-
�--
77
-
velle d'instruction. l\t Chautard, animé du désir ardent
du bien; a; pendant un trimestre de l'été dernier, faitcun
cours de physique médicale. Ce.
en comblant une
lacune regrettable dans notre programme d'Etudes, a
donné la mesure des heureux résultats qui suivront nécéssairement ce cours spéCial dont, en t868-69, la durée sera
celle du semestre d'été. tout entier, etle conseil de J'Ecole
est heureux d'offrir., une fois de plus, à un savant
seur l'expression de.toute sa reconnaissance.
Pendant le dernier exercice, les principaux faits scolaires ont été les suivants :
175 inscriptions ont été prises par 54 étudiants en mé,..
decine et en pharmacie; de ces inscriptions, deux ont été
annulées par le Conseil de l'Ecole, à raison du défautd'assiduité aux cours,· après avoir épuisé près des étudiants
intéressés la série des avertissements qui, dans notre système disciplinaire, constitue11t les rrioyens préventifs.
39 examens de fin d'année ont été subis e.t les notes
données ont été les suivantes :
Ajournement.· • . .
Passablement satisfait
Satisfait. • • .
Bien satisfait. • • •
Très-satisfait. • • .
Extrêmement satisfait
• . . 6 fois
•· t3
.
.
•
..
.
,.
7
8
4
1
Cette dernière note a été obtenue par M. Hirtzmann,
étudiant. en méde:cine de 3" année et interne fort distingué.
A l'occasion des examens annuels, j'exposais, l'an dernier, les avantages qui, à Nancy, résultaient d'une certaine
�78
...._
làtilude,' quant au temps, làissée à quelqnes etudiants.
Aux termes d'une circulaire 1 en date du 30 juillet
nier, cette appréciation, paternelle des circonstances où se
trouve chaque étudiant n'est plus possible. Désormais, un
échec subi en novembre ne pourra plus être réparé qu'en
août, et aucune inscription ne devra être prise entre ces
deux époques d'examen, à moins d'une décision ministérielle
L'Ecole comprend, parfaitement, qu'une
certaine régularité doit exister dans les actes probatoires;
elle sait qu'il convient d'opposer, parfois, une barrière
aux volontés et aux fantaisies individuelles; mais elle
croit, aussi, à la nécessité de certains tempéraments dans
les mesures. La carrière des études médicales est longue à
parcourir; leur temps moyen est sept années lorsqu'il
s'agit· du Doctorat, et cinq années lorsqu'il· est question du
titre d'Officier de santé, et les ressources d'un grand nombre de familles sont fort limitées d'autre part. L'Ecole de
Nancy avait cru trouver la vraie solution de cette question
en ménageant les intérêts individuels, tout en maintenant
le niveau des études au profit des intérêts généraux, et
elle espère que les décisioi1s prises à l'occasion des demandes qui seront formulées viendront, fréquemment,
adoucir la rigueur de la mesure réglementaire.
Deux sessions ont été ouvertes en septembre en vue des
examens de fin d'études. Dans la première session destinée aux pharmaciens et aux herboristes, 10 candidats
Des 9 candidats pharmaciens, 8 ont
se sont
obtenu les certificats d'aptitude professionnelle. En relè'vant les notes des 2'1 examens, on trouve 7 fois la note
satisfait, 7 fois la note bien satisfait, et '1 fois Ja note avec
di'stùwtion, méritée par M. Durollet, ancien préparateur
�-
79-,
du èours de chimie médicale et pharmaceutique de l'E..cole. Un candidat herboriste a reçu, également, le cel'ü:;.
ficat d'aptitude.
·
La seconde session a été ouverte pour les officiers de
santé et pour ]es sages-femmes; parmi les premiers candi.::
dats deux se trouvaient, déjà, en possession d'un diplôme
d'officier de santé de la Faculté de Paris" et ils ont dû·,
pour exercer dans la Meurthe et dans la Meuse, subir de
nouvelles épreuves.
Les résultats des examens pour les officiers de santé
n'ont pas été aùssi satisfaisants que ceux des candidats
pharniaciens. Sur onze notes, 5 fois seulement là mention
satisfait a été obtenue et 1\1. de Lichtemberg seul a mérité
la note bien satisfait. Trente-cinq sages-femmes sur 36
ont reçu le certificat d'aptitude. ,
En portant nos regards au delà de l'enceinte de l'Ecole,
nous voyons nos lauréats et nos bons élèves réussir dans
bien des concours. Parmi les externes de Paris, nous
avons trouvé les noms de MM. Demange, Clu;étién,
Giraud. Parmi les internes nous avons rencontré ceux de
MM. Valentin, Ancel et SpHlmann, ella dernière promotion à l'Ecole de médecine militaire de Strasbourg nous
enlève trois étudiants, MM. Robert, Thiébaut et Régnault.
Au moment où l'Ecole reprend ses travaux elle doit un
remercîment à deux chefs de clinique qui lui ont apporté
un zélé concours. MM. les docteurs André et Auguste
Claude, arrivés au terme de leur mandat, ont dû cesser
leurs fonctions. M. A, Claude était attaché au
de
chirurgie et je ne me sépare pas, sans un vif regret, de
mon jeune collaborateur devenu chef de service à l'hôpital
de Pompey; j'aime, aussi, à ajouter son nom à celui des
�-- 80 -
membres de sa famillè MM. les
Bonfils,
François Bonfils et Léon Bonfils, .qui ont aidé pendant
plus de 30 années au développement de notre enseignement. cMM. les docteurs Bonnesœur et Victor Valentin
' ontété désignés pour remplacer MM. André et A. Claude.
Les résultats scolaires dont il a été question, tout à
l'heure, montrent en partie, Messieurs, le mouvement
intellectuel .qui· anime nos étudiants; mais pour
une idée plus élevée encore des efforts dont Nancy peut
s'honorer, il faut ajouter quelques indications relatives
aux travaux des professeurs dont la sollicitude ne s'est
·point endormie durant ce long calme qui dans l'histoire
de l'organisation médicale n'est, il faut l'espérer, que le
prélude de nouvelles et vigoureuses institutions. Durant
ce calme les
de l'Ecole ont fait comme les
gardes d'un camp; ils sont restés debout. A cette question : qui gardera les gardes? l'ennemi, répondait, naguère
encore, la voix d'une femme presque célèbre (*), c'est
l'ennepli qui fait tenir la sentinelle debout. En ce qui
concerne nos études, Messieurs, l'ennemi c'est l'ignorance et c'est principalement. dans la carrière médicale
qu'il faut se souvenir de ce mot de Bacon : tant l'homme
sait, tant il peut. Il faut donc que les professeurs reculent
sans cesse les limites de leurs connaissances; et tous pensent; en effet, que le devoir n'est point accompli, si l'on
se horne à remplir ce devoir même. C'est dans cette conviction que se trouve le secret de tant d'efforts qui paraissent incompatibles avec les exigences professionnelles et
av! celles de l'enseignement.
c
(•) ){me de Swetebiue.
�-
81
-:-
En .co mmençapt l'énumération d.es t.i·a vaux particuliers
.Par eeux qui ressortissent à la science pure, .se trouvent··
les recherches que 1\f. Blondlot a entreprises sùr le phosphore depuis un grand nombre d'années. Il existe une
opinion classique qui consiste à croire que lorsque le
phosphore brûle, lentement, à l'air, il se produit, simultanément, de l'ozone et de l'acide phosphoreux.• En démontrant à l'aide d'un appareil de son invention que ces deux
principes chimiques sont incompatibles (*) , M. Blondlot
a constaté. pendant son expérience, deliX faits .curieux
relatifs à l'ozone même. Si l'air .ambiaqt n'atteint pas.
rigoureusement, douze degrés de température, lorsqu'il
sort de l'appareil, il présente bien il est vrai l'odeur caractéristique de 1' ozone, mais il n'affecte en rien 1e papier
ozopqm.étrique à l'iodur.e de potassium, tandis que !:>Ï Pair
pré&ente U à 13 degrés de température, ce même papier
.suspcepdu dans les ;fla,cOQcS récipients. bleuit d'1.me manière .
aussi prononcée que si la température était beaucoup plus
ha!lte. Le second fait important, mis en lumière par
ii\i.:Blondlot, est que les vapeurs blanches q1.1i sortent de
l'ap,pareil
e:s:e;lusiyement formées d'acide phosphorique sans .mélange
q'!lelle q'!le sojt la
température à laqt;wlle on opère •
. Une note lue à la Société de "édeci[le par M. le docte1.1r
Simonin .père, sur les proportions del ozone atmosphérique
pendant les diverses saisons,
e:p. quelque sortl;l servir
de c()rollaire au travail de M. le docteur
De çette
(•) De l'o.zone et
dU pfl,osphOI'C,
l'acide plwsphorigue produits dans la combustion lente
�.-
82
-
note il résulte que Fozone atmosphérique manifeste sa
présence en toutes saisons et par toutes les températures,
En tête des travaux ·qui touchent à la médecine, il faut
Messieurs, placer les considérations de M. Victor Parisot'>
qui ont pour titre : de l'état du système nerveux dans la
fièvre. L'idée générale qui domine dans ce travail a été
exposée, chaque année, à la clinique médicale de Nancy
depuis 1850, et sa publicité écrite, arrachée en quelque
sorte à notre collègue, permet, enfin, de lui rendre un
hommage en apparence bien tardif, et d'établir pour lui
une importante priorité. Les cas dans lesquels on· observe
la fièvre sont généralement divisés en deux grandes catégories; dans l'une d'elles, la fièvre est considérée comme
•la traduction de lésions préexistantes ; dans l'autre la
fièvre a été regardée comme existant par elle-même.
M. V. Parisot a voulu découvrir le phénomène fondamental de cette dernière espèce de fièvre, et ill' a d'abord
cherché dans le . cas le moins compliqué, celui de la
fièvre continue simple. En repoussant l'idée d'une lésion
anatomique dé chacun des organes qui manifeste sa souf. france dans la fièvre, il fallait découvrir l'll-ppareil qui
tient sous sa dépendance et qui explique le malaise de ces
divers organes: Poser cette question, dit l'auteur, c'était
se proposer de rechercher l'état du système nerveux dans
la fièvre, et la résoudre c'était avoir la formule de la théorie même de la fièvre. 1\'l. Parisot a expliqué par le ralentissement de l'influx nerveux non-seulement la diminution
des forces, des idées et des sentiments, mais aussi les modifications constatées dans la vie de nutrition. Sur ce
dernier .point, toutefois, notre collègue conservait un
doute, hésitant a' expliquer par le ralentissement de l'in-
�-
83
flux nerveux du système cérébro-spinall' excitation appa:rente du cœur et du système artériel. lorsque l'admirable
découverte de M. Claude Bernard' de l'influence des nerfs
vaso-moteurs sur la circulation capillaire vint démontrer
comment les symptômes de l'inflammation étaient produits à volonté chez les animaux par l'interruption artificieUe de l'influx nerveux. Dès lors plus de doute, et
M. V. Parisot posa comme principe que les troubles de la
circulation dans la .fièvre sont produits par le ralentissement de l'action du nerf grand sympathique et du système
céréhro-spinal. D'autres travaux contemporains ont apporté une certitude plus grande encore de ]a vérité de la
théorie émise à la clinique de Nancy. Les beaux travaux
de M. Marey sur la tension artérielle permettaient d'expliquer l'augmentation de la chaleur comme conséquence
de la fréquence de la circulation motivée elle-même pàr
le ralentissement de l'influx nerveux, tandis que les
savantes
de MM. Voisin et Liouvillè, sur l'action du curare, montraient comment on produisait à
volonté les symptômes de la fièvre en paralysant le système nerveux; à l'aide de/ ce célèbre poison emprunté à
l'Amérique méridionale. Ces travaux, en prouvant la justesse de la théorie de la fièvre, professée à Nancy depuis
i 8 ans, ne permettront plus désormais l'espèce d'ironie
qui, il y a à peine quelques années, accueillait les affirmations des étudiants en médecine de Nancy lorsqu'ils
reproduisaient les convictions de leur professeur et, après
ces preuves, il est permis de dire que la théorie la plus
élevée qui ait été encore donnée de l'état fébrile a été
formulée par M. Victor Parisot.
Les faits qui .viennent de vous être présentés, Messieurs,
�-
84-
-
comme une partie de ceux qui vont suivre prouvent, une
fois de· plus, l'assertion de Geoffroy Saint-}lilaire, què,
la marche constamment progressive de t'esprit humain, une découverte a presque toujours une double
valeur; importante par eUe.:.même, elle l'est encore par
les découvertes qu'elle promet à l'avenir et d-ont le germe
caché en .elle se développe tôt ou tard. ·Ainsi un succès
obtenu est un pas vers de nouveaux succès; plus nous
avançons dans la vie scientifique et plus l'horizon s'étend
devant nous; plus nous savons et plus il nous est facile
d'apprendre encore.
Nous allons retrouver, à la fois, la variété dans l'unité et
l'unité dans la variété; en parlant d'un travail de longue
haleine consacré à la physiologie et à la pathologie.
M. Poincaré a uni ses efforts à ceux de M. le docteur
Bonnet , médecin en chef à Maré ville , pour · approfondir les causes de la paralysie générale si fréquente de
nos jours. Jusqu'alors les hommes spéciaux avaient porté,
exclusivement, le'l,lr .attention sur l'état des lobes cérébraux. MM . Poincaré et Bonnet, frappés des altérations
de nutrition constatées dans presque tous les organes, à la
suite de la paralysie générale, ont cru devoir examiner
. non-seulement les centres intellectuels, mais encore les
autres parties du système nerveux. Ils ont alors rencontré,
de la manière la plus constante, la chaîne ganglionnaire
du grand sympathique, atteinte, à la fois, de dégénérescence pigmentaire et graisseus.e, et de sclérose. Les auteurs du· mémoire, accueilli déjà avec une vive sympathie
par la Société de psychologie, ont vu que ces
tions pathologiques· étaient surtoul accentuées dans la
région cervicale et qu'elles s'y montraient beaucoup plus
p
�-
sa -
considérables que dans les ·lobes cérébraux; que, par Mnséquent, dans l'ordre chronologique; les altérations, .du
système du grand sympathique devaientprécéder celles de
l'encéphale. Rapprochant cette donnée analoniique dès
observations cliniques qui nous apprel1nent que les paralysés généraux offrent) presque toujours au début, .une
congestion permanente de toute. la tête. et une saillie des
globes oculaires qui rappelle le facies des animaux auxquels on a fait la section du grand sympathique cervical,
MM. Poincaré et Bonnet ont pensé que Ies.abus alcoo...
liques et que les excès dè tous genres avàient pour effets
immédiats d'altérer ]es ganglions du grand sympathique, qu'il en résultait une paralysie des nerfs vaso-moteurs et ensuite la dégénérescence graisseuse des organes;
que, par conséquent, les lésions du cerveau et les troubles.
intellectuels n'étaient que la conséquence de la diminution
de l'action des ganglions cervicaux.
1\1. Poincaré a dirigé, aussi; ses recherches sur 1: anatola physiologie et la pathologie de la glande thyroïde,
Après avoir passé en revue l'état actuel des connaissances
physiologiques, M. Poincaré s'efforce de déchirer, enfin,
le voile qui masque le travail intime des glandes vasculaires sanguines en général et de la glande thyroïde en
particulier. Dans son premier mémoire, M. Poincaré étu ...
die. successivement, la distribution de cette glande dans
l'échelle zoologique, les différentes connexions qu'elle peut
contracter chez les animaux, qui la possèdent, les différences de volume de consistance et de coloration qu2elle
peut présenter. La conclusion de l'auteur est que la glande
thyroïde intervient, incontestablement, dans la génération
du sang et la suite du tra,'ail déterninera la nature de
cette intervention.
�...,..
86
-
M. Poincaré a soumis, encore, à l'appréciation de la
Société, de Médecine de Nancy une étude sur la nature et
,_e inode dé formation des tumeurs de la régz"on sacro-pérz"néale. Se fondant .sur la critique des faits publiés et sur
ses propres investigations microscopiques, M. Poincaré
considère ces tumeurs com.me résultant toujours d'une
inclusion fœtale, avec formation embryogénique plus ou
moins avancée.
Les travaux publiés cette année par M. Léon Parisot se
rapportent surtout à l'anatomie. En étudiant le volume et
la capacité du crâne, le volume et le poids de l'encéphale,
et en comparant les faits chez l'homme et chez·la femme,
M. Léon Parisot a voulu aider à la solution d'une question encore en litige et ajouter de nouveau matériaux à
ceux qui, déjà, ont été amassés par MM. Parchappe et
Sappey. Dans les sciences expérimentales il est, dit l'auteur,
des assertions qui pour être ''admises comme formule
d'une loi ont besoin de reposer sur une masse· considérable de faits. Les conclusions de notre collègue ont confirmé les assertions des savants auteurs qui viennent d'être
nommés. D'après les mensurations des trois principales
courbes qui cirèonscrivent le crâne· on est autorisé, dit
M. Léon Parisot, à admettre que le crâne est plus volumineux chez l'homme que chez la femme; que sa capacité
, est également plus grande chez lui; que l'encéphale du
.sexe. masculin présente un 'poids plus considérable que
celui du sexe féminin;, que la différence moyenne est sous
ce dernier rapport de 70 grammes, et qu'elle porte presque uniquement sur le cerveau pour lequel elle s'élève à
65 grammes; le cervelet, la protubérance et le bulbe
varient à peine, par conséquent, d'un sexe à l'autre.
�-
"'
87 -
Les anomalies de l'artère humérale ont été exposées par
M. Léon Parisot dans un travail qui ff,lit desirer la suite
de recherches· bornées, ceHe.fois, au membre supérieur.
Pour M. Léon Parisot, l'anomalie, en général, n'est que
la déviation du type le. plus ordinaire considéré comme
normal ; il recherche naturellement le type de la circulation artérielle du membre supérieur. Il le trouve dans un
vaisseau principal et constant qui s'échappe de la poitrine,
serpente à la face interne du bras, parcourt la partie
moyenne et antérieure de Javant;_bras pour se terminer à
Ja main. A l'aide de ce guide, l'auteur se rend facilement
compte de toutes les anomalies; il démontre qu'elles sont
plutôt apparentes que réelles, n'étant pas l'effet d'un caprice bizarre et mystérieux, qu'elles obéissent toujours à
des lois et qu'elles peuvent être renfermées dans des
groupes parfaitement définis, à forme régulière et cons-,
tante. M. L. Parisot n'admet pas la bifurcation anticipée
de l'artère brachiale, ce vaisseau est constant, fixe dans.
ses rapports; son volume et son calibre seuls peuvent
varier. Ses anomalies se réduisent à des naissances prématurées des artères collatérales. Après avoir passé en
revue les trois groupes principaux dans lesquels les
anomalies peuvent être classées, M. Parisot les étudie
non-seulement au. point de vue topographique, mais
aussi au point de vue chirurgical.
Dans un autre mémoire, le même professeur a donné
la relation d'un cas d' oblitéra#on complète et ancienne du
tiers inférieur de la veine cave inférieure et de ses deux.
principaux affluents, les veines iliaques primitives. La
première partie du travail de notre collègue est destinée à
l'examen histologique d'où résulte l'explication des transformations sub.ies par le caillot. La deuxième partie du
�-88....;;;_
travail est consacrée à Yexamén dès voies pàr lésqüeUes
la circulation veineuse s'est.
L'auteur montre
que les veines pariétàles drt tronc ont acquis un volumê
èonsidérable et que le sang a été raméné des extrémités
inféi'ieures dans les affluents de la veine cave supérieuré.
Ce fait est opposé à l'interprétation qui consiste à crôiré
au rétablissement de la circulation par les veines
rales à l'exclusion des veines pariétales.
Un professeur a publié un Rapport sur les services de
l Assistance médicale et de la Vaccine dans la Meurthe, en
1867; et dans un mémoire présenté à S. Eo le ministre de
l'Instruêtion publique, en mars 1868, il a recherché les
bases sur lesquelles la gymnastique des Lycées doit être établie (2). Le même professeur continuant ses recherches
sur les agents anesthésiques, à là clinique chirurgicale dé
Saint-Charles, a fait r application dela physiologie aux faits
observés pendant l'éthérisme, et il a consigné les remar*
ques propres à servir de guide pendant l' anesthésiation pratiquée soit avec l' étlœr soit avec le chloroforme (3). .
Je pourrais encor-e, Messieurs, prolonger l'analyse des
tt·avaux des professeurs de l'Ecolé 1 mais je me trouve forcé
d'indiquer seulement certàins titres.
M. Delcorninète a, dans un mémoire spécial, donné une
analyse curieuse dù làit; M. Lallement a, deux fois, été
l'historien . des travaux qe la Société de Médecine de
Nancy. MM. Demange, et Bertin, ont publié des comptes
rendus relatifs à l'Association des médecins dé la Meurthe,
et M. Grandjean, président de cette association, a mpntt·é
ses heureux résultats en indiquant que, déjà, deux fois
la Société avait eu le bonheur bien vif d'offrir à de respectables confrères arrivés presque à la limite de leur la-
�-- 89 ........
boriéuse carde ré· des pensions' représentant un capital de
plus dè fO,ôO()•; fr •.
Les divers travaux dont n·
question sorrt ërt
quelque sorte des anneaûx d·'nne éhaîne scientifique;Hs
suivent et précèdènt plusieurs travaux. publiés, ou en
cours d'exécution; lë nombre ne nuit pas, èertaine·ment;
à Ja solidité des recherches:
il 'faut l'espérer même, ne seront {tas des œuvres éphémères, mais c'est
le temps qui ratifiera ou non tette espérance, le ternps,
comme a dit Cicéron; qui dissipe les préventions des esprits et qui confirme les jugemènts fondés sur la vérité.
Après cet exposé des travaux. du personnel enseignant,
je dois, Messieurs, exprimer les vifs regrets de l'Ecole,
causés par la perte de l'ùn de sés professeurs qui déjà séparé d'elle, depuis plusieurs années, l'est aujourd'hui,
pour toujours. M. Adolphe Simonin que la mort vient
d'enlever; a inspjré à tous ceux qui 1' ont connu une haute·
estime motivée par un beau êaractère. Forcé, après le
siége de Rome, de quitter la médecine militaire, à raison
de sa santé ébranlée, notre confrère, jeune encore, après
avoir prêté son concours à: l'Ecole comme chef ,de clinique, et à la Faculté des sciences comme préparateur du
de l'orgtmisàtlon des Facours de physique, au
cultésdes Sciences et des Lettres, à Nancy, fut, peu après,
associé, à nos travaux comme professeur suppléant attaché aux chaires de méd.ecine. Il espérait consacrer toutes
ses forces à. un enseignement médical que son aïeul avait
relevé Je. premier; après la destruction des Universités
en 1792; mais cette seconde carrière fut fermée à I\1.
Adolphe Simonin forcé de demander à un climat plus
doux que le nôtre un soulagement aux douleurs les plus
�-
90 ,.....,.
cruelles supportées avec le courage le plus stoïque. Il jouit,
alors, à Nice d'une haute considération alliée à la sym...
pathie qu'il inspirait toujt)urs. Contraint, de· nouveau.
par la maladie de renoncer aux labeurs du praticien, il
chercha à être utile, en composant divers mémoires
accueillis par plusieurs Sociétés savantes. M. Adolphe
Simonin vient de s'éteindre, non sans regrets, et je ne
puis dire, ici, combien il devait regretter de cesser de
vivre, mais avec une sérénité puisée dans ses convictions
de chrétien; et après avoir donné l'exemple d'une noble
vie on peut dire de lui qu'il nous a, encore, appris à
mourir.
NOTES.
Nancy, le i 7 décembre 1860.
(t)
Monsieur Je Maire,
En septembre dernier, j'ai eu l'honneur de vous dire, par
écrit, qu'après un examen fait àu
de l'Académie avec
M. Denonvillier, inspecteur général, nous avions pensé qu'au cas
où l'Ecole, recevant une houvelle organisation, serait chargée de
diriger ses élèves dans les manipulations chimiques et pharmaceutiques, Je local dont l'aménagement a été opéré en vue de
l'organisation actuelle pourrait, à la rigueur, se prêter aux éven,
présumées.
�9t
Bien que la. réalisation de ces. éventualités soit encore a"ljourd'bui incertaine, au moins quantautemps, j'al dû me préoccuper
des moyens futurs de s'y conformer, le cas échéant, et en pt·ésence des objections faites à la pensée qui avait dicté la lettre que
j'ai eu l'honneur de vous adresser en septembre, j'ai cm devoir
me livrer à une étude de la· question.
En conséquence, je me suis rendu, dans ce but tout spécial, à
Calsrhue, à Heidelberg et à Paris, et j'ai visité les laboratoires de
chimie qui m'ont été désignés comme réalisant, en ce mornent,
les meilleures conditions topographiques.
Muni de recommandations, j'ai, à Calsrbue, visité ce .qu'on
appelle le laboratoire du professeur Wiltzin, attaché à une ééole
dite polytechnique qui me pm·aît, pour son but, être analogue à
l'Ecole centrale du commerce à Paris. Je laisse de côté tout le
petit palais consacré à l'Ecole pour ne vous parler que de l'établissement chimique. Dans une cour immense se trouve. un· vaste
bâtiment eri forme de quadrilatère; le rez-de-chaussée, élevé au
dessus du sol d'une dizaine de degrés, contient tous les locaux
de la chimie. Ce bâtiment, pour ce seul étage, offre !)0 fenêtres à
son
A côté de l'amphithéâtre de démonstration, il con;.
tient une douzaine de pièces, dont la plus grande, la salle des
manipulations chimiques, éclairée par 14 fenêtres, peut donner
accès à 6:1 Elèves exercés à la fois. Au milieu de celte salle, se
trouvent deux hottes avec leurs cheminée. Chaque élève, auquel
on assigne un numéro d'ordre, a, sur les longues tables fixées au
sol, ses tiroirs, ses réactifs, sa fontaine, son séchoir, son bec de
gaz, etc. Il existe des laboratoires pour les p1·oduits grossiers,
impurs et dangereux, et pour ceux qui n'offrent pas ces. caractères. nes pièces sont destinées aux appareils; dans l'une d'elles,
j'ai
12 balances de précision. Le professeur ason cabinet
spécial et un laboratoire particulier. Je passe sous silence les
pièces intermédmires et tout le premier étage qui est sous forme
de magasins.
A }leidelberg, j'ai visité le bâtiment(t2 fenêtres de face) dont
�-
92
......:.
le réz..de-chaussée est exelusivément destiné aux travaux
ques, dirigés par M. le professeur Bunsen. Ici; encore, 60 élèves
peuvent manipuler à la fois. J'ai compté devantlatable de chaque
élève 37 substances dites réactifs. L'installation a moins de grandèur à Heidelberg qu'à Calsrhue, mais les précieuses facilités de
tnlVail sont les mêmes. En France, rien de semblable, l'ien d'ap.
prochant, même de très-loin. J'ai visité la Faculté de médecine
(professeur M. Wurtz); l'École normale (professeur M. Pasteur),
et, sous le pa trop age du général Modn, j'ai visité le Conservatoire
des· Arts et l\fétiers (professeur M. Payen). Dans aucun de ces
grands établissements ne se trouvent de salles destinées aux travaux
des élèves ; rien ne rappelle le but pratique et tout est destiné soit .
à la préparation des cou1·s, sait aux travaux personnels des professeurs. Il y a donc en FTance une insuffisance générale, réelle, et
rendue plus sensible encore par l'admirable organisation de l'Allemagne. Sans nul doute, rEcole de Nancy n'aura pas à faire
manipuler à la fois 60 élèves. Elle n'a jamais inscrit plus de
32 Etudiants en médecine de Fe année (-1859-60), et plus de
11 pharmaciens (1860..;61). Des séries pomront et devront même'
exister, ainsi que la chose a eu lieu de 18!H à ,1855; poUl' que les
élèves soient réellement dirigés ; car jamais probablement plus
de 2 personnes ( 1 professeur, soit de chimie, soit de pharmacie,
et un chef des travaux chimiques) ne devront remplir le rôle
d'initiateur. Mais, quel!eque soit la réduction opérée dans le nombre des Elèves, en le réduisant à 10, par exemple, par série, il
n'est plus possible après avoit· vu en Allemagne l'admil'able pratique des manipulations, de songer à 2 petites tables placées à
droite et à gauche des futurs gradins de l'amphithéàtt·e de chimie
et de pharmacie de Nancy, ainsi qu'on avait songé, en septembre
dernier, à le faire. Ce serait, en présence de ce qui existe.sur la
rive droite du Rhin, souverainement ridicule.
Rien n'oblige, en ce moment, sans doute, à eréet• les locaux
qui pourront devenir nécessaires, mais je crois de mon devoir de
Volls signaler les résultats de mes recherches, et je crois ql!e dès
�.
Uest utile, en. vons faisant connaître )es desidm·ata
futurs, de vons indiqüer le.s difficultés d'exécution; en. même
tem!ps que ·ce· qui semble possible •
• -
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Je suis, avec respect,
Monsieur le Maire, etc.
SmoNIN.
(2) Reèherehe des bases sur lesquelles doit reposer la gymnastîque des lycées.
M. E. Simonin émet l'idée que la gymnastique des lycées doit
comprend1·e, avant tout, les divers exercices qui font. partie de
l'édueation d'un homme bien élevé. Il exprime l'opinion que la
gymriàstique proprement dite doit être surveillé.e avec un trèsgrand soin et que les élèves doivent n'y être admis qu'après avoir
été examinés sérieusement, au point de vue de certaines affec- ·
tions (maladies de poitrine, du cœur, hernies, etc.), et que la
gymnastique sérieuse île peut être abordée par tous les élèves
indistinctement.
Les exercices indiqués par M. Simm)in à côté ·de la gymnastique divisée en gymnastique élémentaire ,et gymnastique supérieure sont les suivants :
t" .Jeux dans les cours. - Promenades.
2° .Danse•
.3° Marche militaire.; exerc.ices du patineur.
4° Natation.
n° Exercice du fusil.
6° Escr.ime et bâton.
7o Equitation.
8° Gymnastique élémentaire.,
9" Gymnastique supérieure.
�-
94
-
· M. Simonin indique dans un tableau à quelles classes d'étùdes
doivent correspondre les divers exet·cièes signalés ci...:dessus (ll
les exercices de la gymnastique proprement dite (élémentaire et
supérieure).
M. Simonin exprime, en même temps, le vœu de voir des
corvées manuelles et des promenades obligatoires remplacer les
pensums, les retenues, le séquestre, etc.
(3) Application de la physiologie aux principaux faits obsm·vés pendant l'éthérisme. Reche'rche des origines organiques des
fonctions. Remarques propres à servir de guide dans l'anésthésiation, pour le diagnostic de l'éthérisme et pour faire éviter,
dans l'emploi de l'éther et du chloroforme, la sidération du
système nerveux.
C.e travail est divisé en· deux parties :
Dans la premiére, M. E. Simonin expose les modifications
fonctionnelles qui, pendant l'éthérisme, apparaissent distinctes les
unes des autres.
La deuxième partie comprend la recherche des origines m·ganiques des fonctions.
Voici les points principaux qui sont l'objet des études de l'auteur du mémoire.
I. Intelligence, sens, perceptions, conscience, volonté; traduction des faits relatifs à la contraction et à la dilatation de la
pupille.
SII. Sensibilité; mouvement ; traduction des apparen_ces relatives
à la progression de l'insensibilité périphérique, notamment à
celle des tempes, au trismus et à la situation de la langue
considérée comme cause d'asphyxie.
III. Des mouvements reflexes. Examen de la question de la
réalité de la douleur apparente, lors des opérations.
Fonction de la respiration. Rapprochement entre la
tance de l'action du nœud vital et celle de la a• paire. Persistance de l'action du pneumogastrique.
�-
9!)
-
§ V. Circulation. Rapports du grand sympathique et de ses ganglions avec. l'axe cérébro-spinal.
§ VI. Contractilité de l'utérus.
§ VII. Secrétion de la sueur froide, de l'écume bronchique el
du liquide intestinal.
§ VIII. Conclusion. Tableau synoptique relatif aux manifestations
de l'éthérisme mises en regard de l'intoxication plus ou moins
profonde des diverses parties du système nerveux.
��
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Title
A name given to the resource
1868 - Rentrée Solennelle des Facultés de droit, des sciences, des lettres et de l'École de médecine et de pharmarcie de Nancy, le 18 novembre 1868
Description
An account of the resource
<ol><li>Académie de Nancy. Personnel des Facultés et de l’École de médecine et de pharmacie. Faculté de droit. p.5. </li>
<li>Académie de Nancy. Personnel des Facultés et de l’École de médecine et de pharmacie. Faculté des sciences. p.6. </li>
<li>Académie de Nancy. Personnel des Facultés et de l’École de médecine et de pharmacie. Faculté des lettres. p.6. </li>
<li>Académie de Nancy. Personnel des Facultés et de l’École de médecine et de pharmacie. École Préparatoire de médecine et de pharmacie. p.7-8. </li>
<li>Procès-Verbal de la séance. p.9-11. </li>
<li>Allocution prononcée par M. Maggiolo, Chargé des fonctions de Recteur de l’Académie de Nancy. p.13-22. </li>
<li>Rapport de M. Jalabert, Doyen de la Faculté de droit. p.23-38. </li>
<li>Rapport de M. Godron, Doyen de la Faculté des sciences. p.39-51. </li>
<li>Rapport de M. Ch. Benoît, Doyen de la Faculté des lettres. p.53-74. </li>
<li>Rapport de M. Ed. Simonin, Directeur de l’École de médecine et de pharmacie. p.75-95. </li>
<li>Rapport sur les concours entre les étudiants de la Faculté de droit de Nancy pour l’année scolaire 1867-1868, parM. Jules Liégeois, Professeur. p.97-110. </li>
<li>Distribution des prix. p.111-114. </li>
<li>Ecole de médecine et de pharmacie. Prix accordés par son Exc. Le Ministre de l’Instruction Publique. – Mentions Honorables. – Résultats des concours. p.115-116.</li>
</ol>
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1868
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Rapport de M. Ed. Simonin, Directeur de l'École de médecine et de pharmacie
Subject
The topic of the resource
Rapport du Directeur de l'École de médecine et de pharmacie
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
SIMONIN, Edmond
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Veuve Raybois, Imprimeur des Facultés, Rue du faubourg Stanislas, 3
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1868
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Direction de la Documentation et de l'Edition (Université de Lorraine); Institut François Gény (EA 7301 Université de Lorraine); Décanat de la Faculté des Sciences (Université de Lorraine); Décanat de la Faculté de Droit Sciences économiques et gestion de Nancy (Université de Lorraine); Maison des sciences de l'homme Lorraine (Université de Lorraine); Bibliothèque-médiathèque de Nancy
Rights
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Fichier placé sous licence Etalab (http://www.etalab.gouv.fr/pages/licence- ouverte-open-licence-5899923.html)
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
Language
A language of the resource
fr
Type
The nature or genre of the resource
publication en série imprimée
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Nancy (Meurthe-et-Moselle)
-
http://hise-nancy.ahp-numerique.fr/files/original/5f51184df032cf9d82246187ffd38089.pdf
311d91d946f56272e447ffa332648b65
PDF Text
Text
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�SOLENNELLE
. DES
ÉTABLISSEMEI!ITS
D'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
��UNIVERSITÉ IMPÉRIALE. -· ACADltMIE DE NANCY.
RENTRÉE SOLENNELLE
DES FACULTES
DE DROIT
';
DES SCIENCES
DES LETTRES
ET DE
L'ÉCOLE DE MÉDECINE ET DE PHARMACIE .
DE NANCY
Le 16 Novembre 1.888
NANCY
SORDOILLET. ET FILS, IMPRI!\ŒURS DE L'ACADÉ!I-IJE
Rue du Faubourg Stanislas, 3
��RAPPORT
DE
M. ED .. SIMONIN
DIRECTEUR
DE
L'ÉCOI;--E
DE .MÉDECINE
ET
DE
PHARMACIE
MoNsiEUR LE RECTEUR,
MESSIEURS,
Les Etablissements d'utilité publique ont com'me les individus
leurs tristesses et leurs joies, et ies émotions causées par les
péines et par les satisfactions se succèdent et se mêlent, tout en
conservant leur nattire première. Ainsi l'Ecole de Médecine, tout
en sefélicitanÇvivement, de trouver dans un nouveau Recteur
un chef habile qui, avant de prendre possession définitive de ses
hautes fonctions, avait compris toutes les aspirations de l'Ecole .
et avait montré son désir de leur réalisation, éprouve-t·-elle le
'
'
regret de s'être séparée prématurément de 1\L Guillemin qui,
Recteur à deux époques bien différentes, avait coopéré à ses
1travaux et qui, en reprenant, en 1865, des fonctions totalement
modifiées, à raison de leur importance, retrouva l'Ecole de Médecine dans un état de. prospérité auquel il avait 3idé pendant
�-
68
-
son premier rectorat de
Ainsi, encore, l'Ecole, bien que
reconnaissante envers le Conseil municipal et envers notre nouveau Maire, dont le concours lui est assuré depuis longtemps
déjà, veut-elle qu'une nouvelle expression de sa gratitude et de
ses regrets aille chercher M. le Baron Buquet dans sa retraite
volontaire. L'Ecole n'oubliera jamais que, sous la généreuse et
intelligente administration municipale de M. Buquet, elle a été
dotée d'un nouveau local;· que ses divers laboratoires se sont
enrichis de nombreux appareils de recherches scientifiques; que
. les allocations destinées aux cours ont, par leur accroissement,
permis à l'enseignement de se maintenir à la hauteur de la
science, et que, dans l'histoire de l'Ecole, depuis près de cinquante années, à aucune époque, ses succès n'ont été aussi mar_
qués et aussi satisfaisants pour la ville de Nancy.
La retraite d'un Ministre éminent a fait éprouve!', aussi, à
l'Ecole une vive inquiétude qui n'est point éteinte. Après une enquête minutieuse faite, pendant p:lusieurs :années, :avec une persévérance et une vigueur qui n'avaient pas ..eu de ,précédents
semblables, un projet de loi allait enfin donner satisfaction à
plusieurs vœux de l'Ecole dont les sources nombreuses et si remarquables d'instruction appellent, depuis bien longtemps, La
transformation en Ecole supérieure. Après les déceptions qui, en
1830, ont suivi le projet de loi médicale éludié en 18'29; après
celles qui ont suivi, en 1848, le prQjet de 184 7; après avoir,
pendant bien des années, été à la peine, les professeurs de l'Eêole espéraient êti'e, prochainement, à l'honneur, comme le divierge de Domremy, et, aujourd'hui,
sait, à Reims, la
nul ne peut dire le moment où de funestes incertitudes cesseront
enfin. Sans nul doute les difficultés d'une législation médicale sont
innombrables et parfois bien grandes, mais il faut cependant .que
cette législation se modifie. en obéissant aux nécessités créées
par le temps. La réglementation de l'Enseignement sup.érieur est
�devenue réellement de nouveau indispensable pour les intérêts
des. établissements. ré.gionaux .qui, aux yeux des indifférents, paraissent toujours se
dans une excellente situation, comme
il en est de la santé des gens dont on se préoccupe rarement. Des
personnes compétentes nulle ne nie cette nicessité, et les 'considérants sur lesquels s'appuyait Orfila, en vue d'une décentralisation qui déjà est accomplie entièrement pour les étt1des du
Droit, des Sciences et des Lettres, peuvent être invoqués, au...
jourd'hui comme en 1839 : car, depuis la tentative faite, il y a
près de trente années, par Orfila, toujours des projets divers
ont fait reculer l'examen d'une nouvelle législation médicale. Mais
puisqu'il faut arriver nécessairement à cette œuvre capitale; ne
pourrait-on pas, comme disait Cinéas à son royal ami se flattant
d'un repos dans l'avenir, èommencer par là tout de suite, et
usant avecresp(1Ct de la liberté de la parole, ne peut-on rappeler,
ici, dans notre légitime impatience du bien, que la tuile qui, lancée par la main d'une vieille femme, vint tuer Pyrrhus avant qu'il
n'eût conquis le repos, ne manque jamais d'atteindre dans leur ·
route tous
qui se complaisent dans des projets trop lointains.
Dans l'exercice qui vient de s'écouler, un certain nombre de
faits'me paraissent, Messieurs, mériter votre attention. En ce qui
le nombre des Etudiants, l'Ecole de Nancy a toujou:rs
offert, d'année eq année, des modifications que l'on peut traduire, en quelque sorte, par des courbes ascendantes et descendantes. Cette année un progrès. s'est manifesté encore dans la
courbe.
signalée depuis deux ans. Ainsi, en 1866-67,
l'Ecole comptait 49 étudiants; elle en possédait 53, en 186768, et dans notre dernière année scolaire, le
de .nos
'Elèves a été 61, sans compter les auditeurs bénévoles. Natl1re1lernent le chiffre des inscriptions· a suivi le mouvement ascension-
�-
70
-
ne! constaté dansJe nombre des Etudiants. Les inscriptions qui
en 1866-67 et 1867-68se comptaientaunombre de 170-et 172,
ont été212 en 1868-69.
Il ne faut pas conclure que ces chiffres viennent contredire ·
l'énoncé qui a été fait tout à l'heure dè notre situation générale;
car, de ce fort contingent d'Etudiants, il ne s'en trouvait que trois
pour former le personnel de la 36 - et de la 46 'année de nos
Etudes, au moment où l'élève initié à la pratique peut trouver à
Nancy tous les éléme,nts éliniques qu'il est possible de désirer. Il
faut ajouter gue ces trois Etudiants ne sont restés à Nancy que
par des motifs individuels, se soumettant à la législation actuelle qui confère aux Etudiants de ae année deux
au
lieu de quatre inscriptions accordées en 1re et en 2e année études,
bien qu'ils terminent, avec les mêmes professeurs, les cours qui,
l'année précédente, avaient le privilége d'être assimilés à des
cours de Faculté.
d:
L'assiduité de nos Elèves en 1868-69 a été fort satisfaisante,
et le chiffre des absences aux cours a diminué d'un tiers sur
l'exercice précédent, malgré l'augmentation du nombre des Etudiants. Trois privations d'inscription ont eu lieu, toutefois, mais
deux d'entre elles se rapportaient à la retraite de deux Etudiants
peu après leur première inscription. L'année a donc été bonne et
mêlée cependant de regrets, que
c'èstavec une vive
nous voyonss'éloigner de nous six de nos meilleurs Etudiants,
Barry, Chesney, Ferry, Hecqnin, Roch et Sesselmann, admis, sur sept concurrents, à l'Ecole de Médecine militaire de
Strasbourg où déjà Nancy compte un certain contingent de ses
anciens Elèves.
Les examens de fin d'année e.t trois concours, à épreuves
multiples, ont bien montré Je niveau_ de l'instruction et l'ardeur
�-
71
scièntifique qui animent nos Etudiants. La note .extiêrnemè1ït8â:.,
tisfait n'a pas été donnée, il est vrai, mais les notes ti·ès-satisfait et bien satisfait ont été 17 fois accordées et l'ajournement
Mais e'est
. n'a été prononcé que trois fois après 45
l'empressernent remarquable vers les concours qui doit surtout,
Messieurs, vous être signalé. Plusieurs des élus après les concour·s de l'an passé ont subi de nouveau les épreuves qui finissent à peine, pour' pouvoir profiter èncore des avantages scientifiques attachés à des fonctions non rétribuées et, chose plus
louable, deux internes qui, par suite du départ des plus anciens
Etudiants et malgré l'absence des conditions scolaires exigéespour
les concours avaient, comme lauréats de l'Er-ole, reçu une nomination officielle, ont volontairement renoncé à un titre donné
au choix, et, imitant les militaires qui pour faire campagne
abandonnent les insignes des premiers grades, ils se sont présentés au concours qui leur était enfin ouvert et ont obtenu par
droit de conquête les avantages pécuniaires et scientifiques qui
n'étaient dus jusqu'alors qu'à d'excellentes notations relatives à
l'assiduité; au traYail et aux examens. Nous applaudissons, ici,.
hautement, le zèle de MM. Da viller et Brokowski; ils ont fait
plus que leur devoir, en cette circonstance, et par conséquent.
nous sommes assurés de leur avenir, car celui qui faitson devoir
a tout fait : faire son devoir est la vie· même, et il n'y a rien
de plus grand dans notre exist.ence. Ce dernier fait prouvera de
nouveau et 'd'une manière éloquente à l'administration des hôpitaux de Nancy, quels services elle retire de l'institution desjnternes et il sera, en quelque sorte, une réponse courtoise à la
mesure récente par laqnelle la commission administràtive des hôpi""'
taux a amélioré Je traitement des trois internes de Saint-Charles.
Décidée en principe en 1856, la création de ces utiles et sérieux ·
auxiliaires ne reçut son complet développement qu'en janvier
1859. Les dix années quî viennent des'écouler ont démontré, â
�--
72
--
Nancy, la supériorité de ce mode àctuel d'assistance hospitalièresur les rüodes antérieurs et, en augrilentant les trop minimes in•
·demnités inscrites, âujourd'hùî, àu budget des hôpitaux pour les
internes, l'administration a voulu èonsacrer leur utilité et mon...
trer ce qu'elle leur réservait,o lorsque le nouvel hôpital des cli...:
niques permettra de com:preridre dans son aménagement des
logements destinés aux internes, En effet, leur habitation en ville,
quelquefois très-èlolgnée dans les faubourgs, rend leur service
. difficite, incertain; pàrfois même impossible, et nécessite, sans
cesse, l'appel dès chefs de service qui deviennent, ainsi, par l'ir·
régularité des sitUations, el à l'encontre de toutes les prévisions,
les suppléants des fonctionnaires créés, précisément, pour leur .
faciliter leurs propres devoirs.
La. question importante du nouvèl [hôpital des cliniques a
traversé, déjà, plusieurs phases importantes. Après la forte
étude. faite par l'administration de nos hôpitaux, le Con_.
sei! central d'hygiène publique et de salubrité de la Meurthe a
donné un avis adopté par le Conseil municipal de Nancy et soumis, en ce moment, au
de l'Intérieur. En attendant une
solution relative au futur emplacemerit de Saint-Charles, l'administration n'est pas restée inactive, et pàr la création de 22 lits
nouveaux à Saint-Charles; elle a commencé Iaréalisation des in•
tentions charitables de Mi\t Roger,Bureeux et dela Salle• En outre dé
cette extension donnée aux secours pour les malades et pour les .
blessés, de récentes modifications opérées dans l'hôpital actuel ont ·
'montrél'empressement de l'administration hospitalière pour faciliter les recherches scientifiques qui, aujourd'hui, sont indispensables dans les études ciiniques au point de vue du diagnostic
et du traitement. Cette nécessité de recourir à de nouvelles étu•
des. et, par·conséquent, d'erdavoriser la pratique, ne peut étonriee aujourd'hui que les hommes qui ne se trouvent pas dans le
�-- 73' --
ooùrant scientifique'.' Il y a long:temps,
qu'Isidoi'e · Gèo1ff6y
Saint-'-Hila:iré disait : « En même temps qu'une science, par l'ac» croissement numériqu-e· de ses faits particuliersr tend à Sè divi-'
» ser, d'autres progrès lui font éprouver 1n1 autre besoin et
·
» impriment une tendance. en àpparence contradictoire, éèllé
» d'une association avec toutes les branèhes analogues des
» naissances humaines. A mesure qu'elle s'élève à des générali» tés plus nombreuses et plus vastes, rintervalle d'abord im....
» mense qui l'isolait, se combie; et s'efface peu à peu, et bientôt
» une alliance intirile, féconde, également utile à tous; ne per""'
» met plus de voir entre les sciences de même ordre que des
» rameaux distincts mais étroitement unis d'une même tige. •
Ces réflexions font bien comprendre comment, en dehors dés
recherches d'anatomie pathologique, les opérations chin1!ques, les
études microscopiques, les irivesilgations faites à l'aide de ce't-'
tains appareiis d' optl<}ùe, doivent; dans les hôpitaux actuels,
prendre de J'llus en plus de place et d'in'lportance, àu profit des
nw.htdes qui y sont traités. M. Jaécoud nous a fait voir, en Alle-magne1 la mise en œu-vre dé éeS fécondéS reèherèhés dont
bourg nous dotiné, aussi, un exemple journalier; et déjà la thé...,
rapeutique trouve des points d'appui certains dans les donhées'
scientifiques trop séparées jusqu'à ce jour de l'é:Xâm'én clinique
proprement. dit. Apeine en maréhe dàns catte voie nouvelle, nous
nous trouvons, déjà. en thérapeutique, à une distance énorme
de l'empirisme étroit qui enchaînait l'intelligence en la concentrant parfois siir des faits puérils. Permettez-moi, Messieurs,. sans
entrer dans une discussion scientifique, de montrer cette distancé
par une citation empruntée au présiderü de Brosses, lors dé Mn
séjour à Venise: car les mœurs populaires tradui,pent 1 le plus
souventj les doctrines médicales; et dans le récit du spiritueL
voyageur .il s'agit d'un médicament èomposé de plus de cent
subStances et que Venise avait, dans le siècle dernier! là réputa-'
�.:._
'14
--
tion de préparer d'une manière parfaite. « Vous seriez-vous fi_.
guré, dit le narrateul', que l'espèce de fonction qui se fit, en
dernie.r lieu, le jour de saint Barthelémy et que ·r on appelle le
· théàtre de la thérinque, fut une chose tout à fait amusante?
Toutes les drogues qui entrent dans cette composition y sont
non-seulement étàlées en guise de fruits montés, mais, encore,
arrangées avec autant d'adl'esse et de patience que
sont des
camaïeux, des broderies,. des paysages; les vipères y forment
des guirlandes et des festons, et l'on a trouvé le secret de leur
donner un air galant. "
En .rappelant, Messieurs, les ,Etudes qui sont associées désormais"aux recherches cliniques, il ne faut·pas perdre de vue que
le berceau de ces études devrait se trouver· à l'Ecole même.
C'est avec raison que M. Jacquemin, Président de l'une des sessions de septembre dernier, a exprimé, officiellement, le vœu
de voir les manipulations·chimiques reprendre à l'Ecole la place
qu'elles y occupaient avapt l'inauguration de la Faculté des
sciences ..Mais il ne dépend pas de l'Ecole seule d'ouvrir de nouveaux laboratoires .et, dans le moment présent, elle doit se borner, peut-être, à demander que les conditions pécuniaires actuelles de ces Etudes soient modifiées par M. le Ministre de
l'Instruction publiqu,e, pour qu'elles soient abordées plus facile.. ment à la Faculté des sciences par les Etudiants en médecine.
Après vous avoir fait entrevoir, Messieurs, les développements
sérieux qui sont donnés à certaines parties de notre programme
d'enseignement, il me reste 'Un motà vous dire sur les sessions
de septembre dernier et sur les travaux des professeurs. Aux
sessions de septembre, se sont présentés 8 candidats pharmaciens dont 5 seulement ont subi, avec succès, toutes les épreuves, et 33 Elèves sages-femmes dont 31 ont reçu le certificat
�--
75
--
d'aptitude. Aucun candidak ne s'est présenté en septembre,; '
pour l'obtention' du titre d'Officier de santé. De ce fait bien
remarquable; qui se produit fréquemment à Nancy, il faut con-.
cl ure que,. puisque nos Etudiants aspirent au Doctoràt en médecine; il. conviendrait de substituer dans tous· les Etablissements.
d'instruction médicale. un parallélisme dans les Etudes aux deux
programmes actuels, divers par les matières enseignées, divers
par les
y sont consacrées, dont l'un est prescrit aux
·Ecoles nommées, si improprement, Ecoles préparatoires, et dont
l'autre régit les Facultés de médecine, et qui ont pour conséquence illogique de forcer un Etudiant qui, à Nancy, a franchi
avec succès l'examen de fin de tr?isième année, de le subir
de nouveau dans une Faculté, devant de nouveaux juges, et
suivant un programme très-différent.
Pour ce qui concerne les travaux individuels des Professeurs,
je serai très-:bref cette année, parce que, lors de la dernière
séance solennelle, j'ai exposé très-longuement les buts divers de
nos efforts particuliers, et pour ne pas abu$er de votre attention, je renvoie à une note annexée à ce compte rendu l'indication sommaire des travaux des Professeurs de l'Ecole ( 1).
Tout à l'heure,
j'ai prononcé, plusieurs fois, le
nom d'Orfila, et je dois le répéter encore, car' c'est à lui que
l'Ecole doit sa satisraction la plus récente. En prenant, en 1861,
possession de son nouveau local, l'Ecole a cherché, dans sa décoration intérieure, à traduire quelques-uns de ses sentiments.
Dans l'un de ses amphithéâtres, elle a placé les bustes d'Hippocrate, d'Ambroise Paré et de Bichat, et elle avait émis le projet
d'honorer par un autre buste la mémoire du savant qùi fit faire
(11 Voyez la note à la fin du rapport.
�_:..
7&
--
un si grand progrès ani études médicales en France, à qui les
Ecül;es sec'ôndnires ont dù d'être chargées d'une partie ·des de-..
voirs qui étai{}rit réSèrvés, auparavant, a;ux trois Facultés de Médecine, et: qui fut Je Maître des huit Professeurs titulaires actuêls
de l'Ecole de Nancy. M:ais le buste d'Orfila était à faire et d' excellents portraits existaient seuls. Le pieux. souvenir de 1\L le Professeur Orfila, aujourd'hui Secrétaire général de l'Association des
Médieeins de la Seine, et confident, depuis six :tnnées, du désir
de l'Ecole, est parvenu à vàincre tous les obst:tcles qui s'oppo- ,
saient à sa réalisa{ion. Sous l'habile ciseau de M. Adam Salomon
es·! sorti du riîarbre l'image fidèfe de l'ancien Doyen de la Faculté
de Médecine de Paris, et une épreuve de ce chefcd'œuvre, très.,
rèmatquable par sa bonne exécution, a été otferte à l'Ecole,
avec une courtoisie charmante. Je suis hem·eux. de pouvoir
.mercier, ici publiquement, raimable et généreux
ur. C'est
l'Eèole dé Nàncy qui, en 1853, quelques semaines avant la mort
d'Orfila, a reçu run de ses derniers et puissants encouragements,
et son buste, en nous rappelant son approbation si glorieuse
pour nous, contribuera à nous fortifier dans le devoir et à nous
faire espérer que le jom dont
nous a montré l'aurore saluée avec trànsport dans la jeunesse ·des Professeurs actuels,
carrière.
pourra éclairer la fin de leur
�
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A name given to the resource
1869 - Rentrée Solennelle des Facultés de droit, des sciences, des lettres et de l'École de médecine et de pharmarcie de Nancy, le 16 novembre 1869
Description
An account of the resource
<ol><li>Académie de Nancy. Personnel des Facultés et de l’École de médecine et de pharmacie. Faculté de droit. p.5. </li>
<li>Académie de Nancy. Personnel des Facultés et de l’École de médecine et de pharmacie. Faculté des sciences. p.6. </li>
<li>Académie de Nancy. Personnel des Facultés et de l’École de médecine et de pharmacie. Faculté des lettres. p.6. </li>
<li>Académie de Nancy. Personnel des Facultés et de l’École de médecine et de pharmacie. École Préparatoire de médecine et de pharmacie. p.7-8. </li>
<li>Procès-Verbal de la séance. p.9-11. </li>
<li>Allocution prononcée par M. Maggiolo, Recteur de l’Académie de Nancy. p.13-20. </li>
<li>Rapport de M. Jalabert, Doyen de la Faculté de droit. p.21-29. </li>
<li>Rapport de M. Godron, Doyen de la Faculté des sciences. p.31-41. </li>
<li>Rapport de M. Ch. Benoît, Doyen de la Faculté des lettres. p.43-65. </li>
<li>Rapport de M. Ed. Simonin, Directeur de l’École de médecine et de pharmacie. p.67-76. </li>
<li>Note. indication des travaux des Professeurs de l’École de médecine et de pharmacie en 1868-1869. p.77-78. </li>
<li>Rapport sur les concours entre les étudiants de la Faculté de droit de Nancy pour l’année scolaire 1868-1869, par M. Ernest, Dubois, Professeur. p.79-88. </li>
<li>Distribution des prix. p.89-90. </li>
<li>Prix des conseils généraux de la Meurthe, de la Meuse et des Vosges. p.91-92. </li>
<li>Ecole de médecine et de pharmacie. Prix accordés par son Exc. Le Ministre de l’Instruction Publique. – Mentions Honorables. – Résultats des concours. p.93.</li>
</ol>
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1869
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A name given to the resource
Rapport de M. Ed. Simonin, Directeur de l'École de médecine et de pharmacie
Subject
The topic of the resource
Rapport du Directeur de l'École de médecine et de pharmacie
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
SIMONIN, Edmond
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Sordoillet et fils, Imprimeurs de l'Académie, Rue du Faubourg Stanislas, 3
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1869
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Direction de la Documentation et de l'Edition (Université de Lorraine); Institut François Gény (EA 7301 Université de Lorraine); Décanat de la Faculté des Sciences (Université de Lorraine); Décanat de la Faculté de Droit Sciences économiques et gestion de Nancy (Université de Lorraine); Maison des sciences de l'homme Lorraine (Université de Lorraine); Bibliothèque-médiathèque de Nancy
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A language of the resource
fr
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The nature or genre of the resource
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Nancy (Meurthe-et-Moselle)
-
http://hise-nancy.ahp-numerique.fr/files/original/94d45f8dabfa5ffc66dd7d6ec92d7315.pdf
b3a208622cc20e2609bcd99f80c9d8cf
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Text
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�RENTRÉE SOLENNELLE
DES
FACULTÉS DE NANCY
��DE FRANCE. -
ACADf:Mm DE
RENTRÉE
DE DROIT
DES SCIENCES
DES LETTRES
ET DE
VÉCOLE DE MÉDECINE ET DE PHARMACIE
DE NANCY
Le 15 Novembre 1871
NANCY_
SORDOILLET' ET FILS, IMPRIMEURS DE L'ACADÉi'tliE
.,
5, rue du Faubourg Stanislas, 5
1871
��DE
· M. ED. SIMONIN
D!TIECTEUR DE L'ÉCOLE DE MÉDECINE ET DE
MoNSIEUR L'INsPECTEUR GÉNÉRAL,
MoNSIEUR LE RECTEUR,
MESSIEURS,
Au nom de l'Ecole de médecine et de pharmacie , j'offre au
nouveau chef de notL'e Académie, l\I. Dareste de la Chavanne , l'expression d'une vive et respectueuse sympathie et,
l'assurance d'une entière confiance ; mais, au moment où l'Ecole ·
énonce les sentiments de sa plus haute estime, elle n'oublie pas
que M. Maggiolo, initié, par un travail incessant, aux besoins de l'enseignement médical, en a facilité de tout son pouvoir la marche et le développement, parfois dans des circonstances bien critiques et qu'il a montré, constamment, la plus
aimable bienveillance à chacun des professeurs. L'expression
publique de la gratitude de l'Ecole envers son ancien Recteur
est donc pour elle un devoir que je suis heureux d'accomplir
dans une séance solennelle.
Depuis vingt et un ans, Messieurs, findique devant vous,
chaque année, les phases si diverses que traverse la fortune de
l'Ecole, et. vous savez comment la constance des efforts de ses
�64
RENTRÉE SOLENNELLt
professeurs, aidés du concoUI's fidèle de toutes les grandes admini:;;trations locnles , contrebalance, en pnrtie, les imperfections de l' organisntion qui nous régit depuis 1840 et qui, par la
,mnrche seule du temps, se trouve, après un tiers de siècle, en
désaccord
certaines nécessités. de la situation de notre
contrée. Vous avez donc suivi la mnrche de l'Ecole au milieu
d'écueils nombreux et parfois redoutnbles; vous l'avez vue chaque
année, comme un
nprès une longue cnmpngne, rentrer au· port où l'attendait votre sollicitude, pat•fois inquiète,
tantôt heureuse de ses succès, tantôt bien triste de re!ers non
mérités, ne s'avouant jamais vaincue et, pour recommencer une
campagne, raffermissant de nouveau son drapeau qui
est celui de la science, celui du vrai patriotisme français qui
doit s'affirmer par la souffrance et par l'abnégation, celui aussi
du patriotisme lorrain qui, aujourd'hui, a pour but unique de ne
point laisser stérile la contrée qui a.produ.it nos glerieux de- ·
vanciers et tant d'émules dans tous les genres.
Aujourd'hui , l\fessieurs, vous allez constater un développement extraordinaire de l'Ecole ; mais nous ne pouvons nous
réjouir, parce qu'il a pour cause principale les revers de la patrie et qu'il devra, à jamais 1 rappeler à ceux qui nous suivront
les sombres tristesses qui ont accompagné jusque dans leur
âge mm• les hommes qui sont nés au· commencement de ce
siècle. Il faut cependant constater ce résultat, parce qu'il èst un
enseignement, parce qu'il est peut-être un présage d'un avenir prospère sur lequel, hier encore, la convenance m'interdisait
de m'arrêter.
aujourd'hui, après la déclaration faite en
termes si courtois et avec tant de bienveillance par le membl'è
éminent de l'Institut appelé à présider cette séance, je dirai seulement que la Faculté de médecine· et que l'Ecole supérieure de
pharmacie de . Strasbourg, ces sœurs aînées et honorées de
l'Ecole dé médecine de Nancy, ne sont pas mortes et qu'il est possible de' présumer ce qui peut résulter de 1a réunion d'une
�DE L'ÉCOLE DE l\IEDECJNE ET DE -PIIARMACIE.
65
famille, s'il est donné à ses membres, unis par l'estime, par l'affection et par l'amour de la science, de poursuivre, en commun,
un but naJional, au profit d'une grande partie de notre F1'ance.
L'Ecole de Nancy -qui;' en 1869-70 présentait 59 Etudiants,
en a compté 14 2 en 187 0-71, et le chiffre de '212 inscriptions prises
dans la premières de ces doux périodes, s'est élevé l'nn dernier
au nombre de 505. En vous disant, Messieurs, comment a
pu s'opérer, rapidement, à Nancy, cette réunion d'un vrai public de faculté, aü milieu et en dépit des circonstances graves
qui l'l}n passé, à pareille époque, pesaient sur notre contrée, je
vous retracerai, rapidement, quelques-uns des principaux faits
qui ont été, le 7 juillet dernier, communiqués au Conseil
que, et qui se trouvent exposés dans un compte rendu en cours
d'impression.
En 187 0, l'Ecole, après avoir développé, encore, son enseignement en utilisant toutes ies sources d'instruction dont elle
pouvaiJ. disposer, a porté ses vues plus haut, et pour donner
à la société les garanties les plus sérieuses lors dÙ choix
des professeurs, elle a réclamé, dès le Jois de mars de cette
même année 1 l'institution de concours nouveaux. L'unanimité des vùes des membres du Conseil de l'Ecole sur ce point
important se
quelques, mois plus tard, par la communauté des rudes labeurs acceptés par chacun des professeurs,
dans le pénible service des ambulances de Nancy, déjà, peutêtre , un peu oublié aujourd'hui el comme les situations difficiles élèvent toujours le courage et la volonté , l'Ecole, malgré
les circonstances, extraordinaires, à tant de titres, dans lesquelles elle se trouvait, dirigée par ce patriotisme dont je parlais
tout à l'heure, reprit le 7 novembre l'enseignement qui étnit son
devoir; Il fallait surmonter, alors, de' bien grandes difficultés, il
fallait suppléer au silence de la Faculté des sciences ; il fallait
réunir des étudiants; sans arrêter toutefois l'élan des défenseurs
du pays. L'entrain 'des professeurs, qu'on me permette ce mot,
�66
RENTRÉE SOLENNELLE
fut tel que ces difficultés furent vuincues. Un cours d'histoire naturelle et, un cours de physique furent créés, temporairement (1) ;
malgré l'absence de toute publicité et malgré l'impossibilité de
correspondances officielles, 50 Etudiants, disséminés <Jans les mnbulances où ils ont rendu les précieux services qui ont été indiqués l'an passé, furent réunis par des efforts individuels, sans
que l'armée en fût nmoindrie, et l'Ecole, se tenant dans une réserve qui ne peut être indiquée aujourd'hui complétement, reprit ses cours et ses exercices officiels qui furent, dans l'année
scolaire, portés au nombre de 1416' san;; compter des cours
dus à des initiatives privé3s (2). La discipline spéciale à l'Ecole
de Nancy ne subit aucune attemte, et non-senlèment les concours habituels eurent lien, mais des concours nouveaux furent
institués en attendant l'autorisation réclamée par l'Ecole de recourir à ces épreuves en vue du recrutement de ses professeurs.
Grâce à la bienveillance de l'administration municipale , la
bibliothèque publique fut ouverte, le soir, aux étudiants qui ne
trouvaient plus chez les libraires les livres indispensables à leurs
*
études.
Aussi, lorsqu'un peu plus tard les Etudiants qui ne pou-1
vaient se rendre ni à Paris ni à Strasbourg affluèrent à Nancy,
ils y trouvèrent, tout de suite, cette atmosphère morale vivifiante et salutaire qui résulte de travaux bien ordonnés et l'émulation des Etudiants répondit, entièrement, au zèle de leurs maitres. Des rapports spéciaux sur les études, et, en particulier, sur
les travaux anatomiques, ont constaté des résultats vraiment
extraordinuires pendant 'la dernière année scobire, et comme
l'activité intellectuelle ne se borne jamais à un résultat unique,
les professeurs assemblés en conseil de l'Etole ou réunis à leurs
collègues des Facultés, se sont livrés à de longues et sérieuses
recherches pour trouver les modifications dont l'enseignement
supérieur, est susceptible. Ce n'est pas, ici, le lieu de retracer
ces effo!'lS· spéeiaux ; je dirai seulement qu'en ce qui concerne
�DE L'ÉCOLE DE MÉDECINE ET DE PHARMACIE.
· 67
l'enseignement médical il a été évident qu'il né pouvait être
question de revenir aux essais malheureux qui, sous le prétexte
de ·la liberté de l'enseignement, ont produit de si tristes résulmédicnle, à la fin du siècle dernier et au
tals dans la
commencement du siècle présent.
Les examens de fin d'année qui, en juillet 1870, avnient êu
lien avec une régularité remarquable, ont donné en 1871 une
consécration éclntante aux succès qui viennent de vous être
signnlés. Sur 73 examens, 2 fois la note exl1·êmement satisfait,
14 fois la note tt·ès-sati.sfail, et 13 fois la note bien satisfait
ont été données pnr les jurys d'examen, et les 7 njournements
prononcés ont montré chez cesjurys l'absence detoule faiblesse,
au point de vue du niveau des études.
Les épreuves, en vue des titres peofessionnels doivent aussi,
attirer nn instant votre atttntion. L'Ecole, en novembre 1870 et en juillèt 1871, a pu, sans l'intervention de peésidents étrangers, ouvrir des sessions et. satisfaiee les intérêts
légitimes des étudinnts qui en septembre 1870 eussent dù obtenir
des diplômes professionnels. En septembee 1871 les sessions
réglementaires ont repris leur cours ; quatre pharmnciens ont
.•. été reçus; 11 sages-femmes ont obtenu des certificats d'aptitude,
et un officier de santé a également obtenu son diplôme. Je m'arrête, Messieurs, sur ce fnit que cette dernière réception est la
seule qui se soit produite depuis quatre années. L'Ecole a toujours cherché, en effet, à élever vers le titre supéyieur l'ambition
des jeunes
et, aujourd'hui, la presque totalité de ses
étudiants anive dnns ce but à ses cours avec le diplôme de
bachelier ès-lettres, très-fréquemment avec celui de bacheliee
ès-sciences restt·éint, souvent, même, avec celui de bachelier
ès-sciences complet. Les mœùrs ct l'opinion publique dans notee
contrée ont amené ce résultat à un degré tel que l'Ecole de
Nancy n'hésite pas, à cr.oire que dans la contrée du nord-est de
la France le titre d.' officier de snnté dispnraîtra sous peu.
�68
RENTREE SOLENNELLE
Il faut ajouter,
qu'en suivant cètte ligne de conduite
l'Ecole s'est préoccupée, avant tout, du noble but vers lequel
son devoir est de guider les praticiens; car au point de vue. des
nppréciations vulgaires elle nuisait, en npparence, à ses intérêts,
puisqu'nu lieu des quatre années d'études qui retiennent dnns les
écoles les officiers de santé, elle nidait au départ de ses élèves
futurs docteurs, dès la troisième nnnéc de leur cours d'études,
et ce fait ne doit pas être oublié lorsqu'il s'agit de comparaisons
Tout à l'heure, Messieurs, notre honorable secrétaire vous
dira les noms des lauréats de l'an passé, et il vous indiquera,
également, les résultats des concours dont le dernier a eu
lieu hier. Ces examens par le nombt·e des concurrents et par
la valeur des épreuves montrent que l'émulation des étudinnts
ne. sera pas cette année au-dessous de l'émulation de Ï'nn
dernier et leur nombre d'ailleurs qui atteint le chiffre de 13'2 nous
promet l'heureuse continuation de la vie intellectuelle deTEcole. ·
Malgrê les préoccupations des professeurs de l'Ecole, un
certain nombre de travaux scientifiques ont. encore été publiés
par eux, cette année, et sont venus nccroître la liste des travaux .1
qui étaient intervenus en 1869-1870 (3). Le rapport de cet
exercice a mentionné les récompenses nccordées par le Gouvernement, par le Ministre de l'instruction publique et par l'Acadé•
mie de médecine, et il n'y a pas lieu de les énumérer de nouveau.
Il ne me reste plus, Messieurs, qu'un mot à ajouter au rapide
tableau de
écoi1lé. Pour la première fois, l'Ecole va
décerner le prix fondé par
le docteur Bénit, et bien que déjà
vous sachiez tous la vie de l'honorable testateur qui a légué toute
sa fortune à la ville de Nancy, il convient que les laméats de
l'Ecole gardent le souvenir de eût honnête homme. Je ne redirai
point ce qui a été si bien dit déjà, sur sa tombe, par l\1. le maire
de Nancy,'m3is j'y ajouterai quelques faits spéciaux.
�D? L'ÉCOLE DE MÉDECINE' ET DE PfÙRMACIE.
69
M. le docteur Bénit, en s'expatriant pour faire, plus tard;
largement et noblement honneur à sa signature, n'a pas donné
seulement un exemple de moralité ; il a montré dans toute sa
carrière le désir le plu:;
de savoir, la volonté la plus
absolue du bien et la persistance la plus complète dans sa
volonté ! Je regrette de ne pouvoir montrer quelques traits. de
ressemblance qui rapp!'ochent la vie du docteur Bénit de celle
de Victor Jacquemont, cette similitude de situation qui ne lui permettait d'apprendre que bien loin de la France la révolution de
1830, et je regrette, uussi, de ne pouvoir vous citer quelques
pages où se trouve l'expression des plus nobles aspirations unies
à l'admiration la plus vive des grands uspects de la nature. Au
moment où
le docteur Bénit quittait lu France, il abandonnait,
en même temps,.la collaboration d'un jqurnal de médecine publié
41
à Nancy et qui révèle!' ardeur scientifique de ce moment. Certes,
nous ne saurions, aujourd'hui, nous associer complétement à
l'enthousiasme des jeunes auteurs du recueil dont. il s'agit, pour
les doctrines médicales qui régnaient alors, mais, à plus de 40
années de distance, ce zèle scientifique mérite l'expression de
notre estime, C'est peut-être à une analyse d'une opération
d'ovariotomie, présentée dans le journal de Nancy par M. de
Schacken, aujourd'hui notre honorable doyen d'àge, qu'est due
l'opérntion la pins brillante faite par M. le docteur Bénit ; il pratiqua, avec une hardiesse bien grande alors, cette opération qui
de nos jours, a donné au nom du professeur Kœberlé, de Strasbourg, une réputation européenne, et cette opération redoutable
fut suivie de succès. En recevant désormais chaque année le prix
fondé pèlr M. le docteur Bénit, pensez, Messieurs les Etudiunts,
que cette récompense doit vous rapp.eler, sans cesse, que vos
succès futurs ne doivent être dus qu'au travail et qu'à la constünce d'un travail uni à la moralité.
·
�
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1871 - Rentrée des Facultés de droit, des sciences, des lettres et de l'École de médecine et de pharmarcie de Nancy, le 15 novembre 1871.
Description
An account of the resource
<ol><li>Académie de Nancy. Administration Académique. p.1. </li>
<li>Académie de Nancy.Conseil Académique. p.1. </li>
<li>Académie de Nancy. Personnel des Facultés et de l’École de médecine et de pharmacie. Faculté de droit. p.2. </li>
<li>Académie de Nancy. Personnel des Facultés et de l’École de médecine et de pharmacie. Faculté des sciences. p.2-3. </li>
<li>Académie de Nancy. Personnel des Facultés et de l’École de médecine et de pharmacie. Faculté des lettres. p.3. </li>
<li>Académie de Nancy. Personnel des Facultés et de l’École de médecine et de pharmacie. École Préparatoire de médecine et de pharmacie. p.3-4. </li>
<li>Procés-Verbal de la séance. p.5-7. </li>
<li>Discours de M. Jourdain, Inspecteur Général de l’Enseignement Supérieur. p.9-17. </li>
<li>Allocution prononcée par M. Dareste De La Chavanne, Recteur de l’Académie de Nancy. p.19-23. </li>
<li>Rapport de M. Jalabert, Doyen de la Faculté de droit. p.25-35. </li>
<li>Rapport de M. Godron, Doyen de la Faculté des sciences. p.37-42. </li>
<li>Rapport de M. Ch. Benoît, Doyen de la Faculté des lettres. p.43-61. </li>
<li>Rapport de M. Ed. Simonin, Directeur de l’École de médecine et de pharmacie. p.63-69. </li>
<li>Notes. p.70-71. </li>
<li>Rapport sur les concours entre les étudiants de la Faculté de droit de Nancy pour l’année scolaire 1870-71, par M. E. Lederlin. p.73-81. </li>
<li>Distribution des prix. p.83-85. </li>
<li>Ecole de médecine et de phamarcie. p.86-87.</li>
</ol>
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Rapport de M. Ed. Simonin, Directeur de l'École de médecine et de pharmacie
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�RENTRÉE SOLENNELLE
DES
FACULTÉS DE NANCY
��DE FRANCE. -
ACADf:Mm DE
RENTRÉE
DE DROIT
DES SCIENCES
DES LETTRES
ET DE
VÉCOLE DE MÉDECINE ET DE PHARMACIE
DE NANCY
Le 15 Novembre 1871
NANCY_
SORDOILLET' ET FILS, IMPRIMEURS DE L'ACADÉi'tliE
.,
5, rue du Faubourg Stanislas, 5
1871
��NOTES
( 1) M. le. docteur LALLEMENT, professeur suppléant, a bien voulu
se charger d'une partie du cours de physique médicale ct l'histoire naturelle a été professée par M. FRIANT, conservateur des
musées de l'Ecole.
(2) M. le docteur VALENTI:", chef des travaux anatomiques, a fait,
pendant le semestre d'été, an profit des étudiants arrivés après le
premier trimestre de l'année scolaire, la partie du eours d'anatomie
qui avait eu lieu, déjà, en novembre r87o.
M. le doetenr Paul SPrL.MANN a été autorisé par M. le Ministre de
l'lnstrüction publique, sur la proposition du Conseil de l'Ecole, 11,
faire un cours particulier sur l'anatomie pathologique.
(3) Depuis la dernière séance solennelle de rentrée, les professeurs de l'Ecole de Médecine et de Pharmacie de Nancy ont publié
les travaux suivants :
M. BERTIN. - Compte rendu des actes de l'Association des Médecins de la Meurthe, en r86g.
:M. DELCOMINETE. - Compte rendu des travaux de la Société de
Médecine en r868::-I 86g.
M. E. LALLEMENT. - Opération d'emb1·voLomic. Grossesse nouvelle, avortement. provoqué à' cinq mois pa:'r le dilatateur Tarnier.
- Observation
guéri par le thoracenthèse.
- Compte rendu dés actes de l'Association des Médecins de la
Meurthe en r87o.
M. PoiNCARÉ. - 2.e fascicule d'un travail sur la thyroïde, relatif
aux annexes de cette glande.
- Compt,p rendu des travaux de l'Acadérnie de Stan-islas en
186g-7o.
J
�NOTES.
71
M. E. SIMONIN.- Rapport sur le Service départemental del'Assistance médicale et de la Vaccine de la Meurthe, pendant l'exercice
r86g.
"'- Observation de tétanos traumatique guér1 après l'emploi, en
inhalation, de 2o,34o grammes de chloroforme.
- Observation de tétanos traumatique à marche lente traité
principalement par le chloral et terminé par la mort.
- Irréductibilité d'une luxation ilio-pubienne récente.
- Résumé des faits relatifs à l'emploi de l'éther et du chloroforme dans les affections internes.
- 3me livraison du tome II de l'œuvre intitulée: De l'action de
l'éther et du chloroformç à la Clinique chirurgicale de Nancy.
- Discours de M. Simonin comme Président de l'Association des
Médecins de la Meurthe, le r2 février r87r. '
- Happort sur Je Service départemental de l'Assistance médicale
et de la Vaccine en r87o.
��
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A name given to the resource
1871 - Rentrée des Facultés de droit, des sciences, des lettres et de l'École de médecine et de pharmarcie de Nancy, le 15 novembre 1871.
Description
An account of the resource
<ol><li>Académie de Nancy. Administration Académique. p.1. </li>
<li>Académie de Nancy.Conseil Académique. p.1. </li>
<li>Académie de Nancy. Personnel des Facultés et de l’École de médecine et de pharmacie. Faculté de droit. p.2. </li>
<li>Académie de Nancy. Personnel des Facultés et de l’École de médecine et de pharmacie. Faculté des sciences. p.2-3. </li>
<li>Académie de Nancy. Personnel des Facultés et de l’École de médecine et de pharmacie. Faculté des lettres. p.3. </li>
<li>Académie de Nancy. Personnel des Facultés et de l’École de médecine et de pharmacie. École Préparatoire de médecine et de pharmacie. p.3-4. </li>
<li>Procés-Verbal de la séance. p.5-7. </li>
<li>Discours de M. Jourdain, Inspecteur Général de l’Enseignement Supérieur. p.9-17. </li>
<li>Allocution prononcée par M. Dareste De La Chavanne, Recteur de l’Académie de Nancy. p.19-23. </li>
<li>Rapport de M. Jalabert, Doyen de la Faculté de droit. p.25-35. </li>
<li>Rapport de M. Godron, Doyen de la Faculté des sciences. p.37-42. </li>
<li>Rapport de M. Ch. Benoît, Doyen de la Faculté des lettres. p.43-61. </li>
<li>Rapport de M. Ed. Simonin, Directeur de l’École de médecine et de pharmacie. p.63-69. </li>
<li>Notes. p.70-71. </li>
<li>Rapport sur les concours entre les étudiants de la Faculté de droit de Nancy pour l’année scolaire 1870-71, par M. E. Lederlin. p.73-81. </li>
<li>Distribution des prix. p.83-85. </li>
<li>Ecole de médecine et de phamarcie. p.86-87.</li>
</ol>
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1871
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Title
A name given to the resource
Notes
Subject
The topic of the resource
Notes relatives au rapport du Directeur de l'École de médecine et de pharmacie
Creator
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SIMONIN, Edmond
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Sordoillet et fils, Imprimeurs de l'Académie, Rue du Faubourg Stanislas, 3
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1871
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�UNIVERSITÉ DE ];'RANCE. -
ACADÉMIE DE NANCY.
INAUGURATION
DE LA FACULTÉ DE MÉDECINE
ET
RENTRÉE DES FACULTÉS
DE DROIT, DES SCIENCES ET DESLE'l'.TRES
DE NANCY
I.e
1"
NoveIubre
1
NANCY
IMPRIMERIE DE BERGER-LEVRAUL'l' ET Cie.
11, nUE JEAN-LAMOUR, 11
1873
��RAPPORT
DE ]YI. ED. SIMONIN
DIRECTEUR DE L'ÉCOLE DE MÉDECINE ET DE PHARMACIE.
MONSIEUR LE RECTEUR,
MESSIEURS,
L'an dernier, à pareille époque, je disais devant VOus:
" La Faculté de médecine et l'École supériellre de pharmacie de Strasbourg, ces sœurs aînées et honorées de l'École
de médecine et de pharmacie de Nancy, ne sont pas mortes,
et il est possible de présumer ce qui peut résulter de la réunion d'une famille, s'il est donné à ses membres, unis par
l'estime, par l'affection et par l'amour de la science, de poursuivre en commun un but national au profit d'une grande
partie de notre France. » Cette pensée, Messieurs, a été partagée; les deux institutions puissantes dont il vient d'être
question, viennent à Nancy remplacer les enseignements
divers qui, depuis 1592, ont dans notre contrée porté successivement les noms de faculté de médecine, de collége royal,
d'enseignement libre, d'école secondaire, d'école préparatoire de
médecine et de pharmacie et, qui, pendant près de trois siècles, ont été entourés et soutenus par la sympathie de nos
pères comme par celle de nOs contemporains. Le décret du
1cr octobre dernier a appelé tous les professeurs de l'École
préparatoire à concourir aux travaux de la Faculté de médecine de Nancy, et cette décision, qui honore l'enseignement
de l'École, a été prise après une étude approfondie, faite par
FACULTÉS.
6
�82
RENTRÉE SOLENNELLE
M. le Ministre de l'Instruction publique dont il n'appartient
pas à l'École de louer la justice, à raison même de la gratitude qu'elle ressent. Mais, Messieurs, la satisfaction de voir
à Nancy s'accroître, encore, les traditions de l'Enseignement
supérieur, se trouve diminuée lorsque l'on songe aux événements qui ont précédé la constitution de la nouvelle Faculté
de médecine de Nancy, Elt aux épreuves fatales qu'ont subies
les savants collègues auxquels nous sommes réunis dans un
commun effort. Lié, par un échange de sentiments affectueux,
avec un grand nombre des professeurs de la Faculté de médecine et de l'École supérieure de pharmacie de Strasbourg,
je ne puis penser, aujourd'hui, qU;à nous féliciter de leur bienvenue, leur dire combien leurs personnes et leur savoir sont
ici entourés d'estime, et leur exprimer, au nom des professeurs de l'École, l'ardent désir de voir nos actes confraternels
contribuer à diminuer quelques-uns de leurs cruels regrets.
Je ne vous rappellerai donc pas, Messieurs, ainsi qu'en
toute autre circonstance j'eusse été heureux de le faire, l'esprit et la nature de l'enseignement, les efforts et les succès
de l'École dont j'ai eu, comme directeur, dans vingt et un
rapports annuels, l'honneur de vous entretenir, et, en résignant mes fonctions entre les mains de l'éminent doyen de
la li'aculté de médecine de Strasbourg, je me borne à vous
présenter, très-rapidement, les faits principaux de l'année
scolaire qui vient de finir.
En 1871-1872, 150 étudiants ont pris à l'École de
cine et de pharmacie 560 inscriptions, et ils ont profité de
l'enseignement donné dans 1,494 leçons ou exercices réglementaires. Dans le nombre des cours se trouvent les leçons
données, à la Faculté des sciences, aux étudiants en médecine et en pharmacie, en exécution du décret de 1854, mais
à ces cours ont été njoutés de nouveaux enseignements dus
à la bienveillance de M. le doyen Bach et de MM. les
professeurs Chautard et Forthomme. M. Chautard, en conti ...
nuant volontairement un cours de physique médicale, destiné
�DES FACULTÉS.
83
spécialement à nos étudiants, et M. Forthomme, en établissant des conférences de chimie, ont montré, par leurs succès,
que l'association des cours des Facultés des sciences aux
cours des Écoles préparatoires peut, comme on l'avait espéré
à l'origine de cette association, offrir d'excellents résultats
pour les études, si, après une expérience de dix-huit années,
et, il faut le dire encore, après de trop fréquentes déceptions, les décisions intervenues en 1854 sont revisées sérieusement. Pendant bien des années, l'École a réclamé dans ce
sens, et j'ai hâte d'ajouter qu'une dépêche ministérielle toute
recente confirme l'opinion si souvent exprimée par l'École et
donne de grandes espérances sur cette importante révision.
Près des centres d'instruction qui viennent d'être indiqués,
d'autres enseignements ont été donnés à nos étudiants. L'asile de Maréville a continué à ouvrir discrètement ses portes,
et le tact de M. Giraud, son zélé directeur, et celui de
IVIM. Bécoulet et Petrucchi, ses honorables collaborateurs,
n'ont permis aucune prise à la critique. Enfin, certaines traditions de l'École libéralement instituées, dès 1851, ont été
continuées. En effet, non-seulement l'École augmentait sa
sphère d'action en demandant à ses professeurs un supplément considérable de travail, mais elle admettait près de son
enseignement celui des hommes de science qui voulaient
faire profiter les étudiants de certaines recherches spéciales
et, en 1872 comme en 1871, l'École a ainsi autorisé dans ses
amphithéâtres un cours d'histologie pathologique fait par le
docteur Paul Spilmann.
Il importe, Messieurs, de constater les résultats de tous ces
efforts, et j'éprouve un bonheur bien vif à dire qu'ils ont
passé toutes les espérances. Lors de la reprise dés travaux de
l'École, le 7 novembre 1871, bien des étudiants étaient
tenus par un devoir, soit dans divers corps d'armée, soit dans
des ambulances éloignées, car celles de Nancy n'en avaient
retenus qu'un certain nombre, et on devait craindre que les
inscriptions rétroactives, si bien méritées, d'ailleurs, fussent
�84
SOLENNELLE
pour les étudiants ainsi attardés dans les études réelles, une
cause d'affaiblissement dans leur instruction finale. Après
deux années, les examens ont prouvé que l'on devait être
sans crainte à cet égard et que nos étudiants se trouveraient
au niveau de leurs devoirs futurs. En effet, bien que les
examinateurs aient cru, au moment où allaient cesser leurs
attributions par suite des modifications prévues dans notre
enseignement, devoir maintenir le niveau habituel des épreuves, jamais les résultats des examens de fin d'année ne furent aussi satisfaisants. A la suite de 136 examens, les jurys
ont donné les notations suivantes:
Ajournement.............. .
5 fois.
Passablement satisfait.. . . . . . . . 23
Satisfil-Ït.................. . 45
Bien satisfait. . . . . . . . . . .... . 45
Très-satisfait. . . . .......... . 14 (1)
Extrêmement satisfait........ . 4
Cette dernière note l si rarement donnée, a été obtenue par
JYI}\;I. François, Lemaire, Rouyer et Schwartz.
En dehors du zèle des professeurs et du travail des étudiants, deux causes ont conCOuru aux résultats remarquables
des examens. La tolérance de temps, qui est réglementaire
dans les études du Droit, a été htrgement appliquée; sans
elle, en effet, les avantages des inscriptions rétroactives
eussent été annulés, et, malgré cette concession, quelques
étudiants n'ont pu encore aborder les examens.
L'autre cause du succès s'est trouvée dans la discipline
qui, pendant vingt-deux années, a assuré les succès de nos
études, et qui a été l'un des caractères distinctifs de l'École
de Nancy. Cette discipline s'exerçant chaque jour et à chaque
",heure, pour ainsi dire, et qui ne peut être efficace qu'au
prix d'une persévérance bien laborieuse n'a pas faibli, en
1871-1872, malgré le nombre considérable des étudiants. Je
n'en redirai pas le mécanisme; j'ajouterai seulement que,
gràce à cc système de mesures préventives, nulle inscrip-
�DES FACULTÉS.
85
tion n'a été perdue. Les étudiants ont eompris les motifs de
notre action disciplinaire quasi-paternelle et j'ai été personnellement bien heureux de n'avoir pas perdu l'affection de
ceux mêmes qui en avaient éprouvé les effets (2).
Je n'entrerai pas non plus dans les détails des faits qui
sont relatifs aux sessions d'examen ouvertes en septembre
dernier, sous la présidence de MM. Stoltz et Oberlin, en vue
des titres professionnels. Voici le résultat final de ces épreuves:
les six candidats pour le titre de pharmacien de 2 e classe
ont tous conquis leurs certificats d'aptitude, et des deux candidats au titre d'officier de santé, un seul a été admis. Je ne
veux pas, lIfessieurs, quitter ce sujet sans ajouter que de
1854 ft 1872, c'est-ft-dire dans la période des dix-huit années
pendant lesquelles l'École a eu la mission de remplacer les
anciens jurys d'examen, les officiers de santé ayant reçu
l'instruction de l'École de Nancy, ont été au nombre de
douze seulement, les étudiants en médecine de notre contrée
aspirant presque tous maintenant, comme on le voit, au titre
de docteur.
Malgré les préoccupations des années précédentes, plusieurs
œuvres ont été produites par les professeurs de l'École.Je ne
puis, faute de temps, m'arrêter sur ce point (3), et d'autres
motifs ne me permettent pas non plus de vous signaler les
dons qui sont venus enrichir nos musées et ceux qui doivent
accroître la bibliothèque de la Faculté de médecine. l\fais
l'École, en terminant sa mission spéciale, veut aujourd'hui
adresser plus haut ses remercÎments. En 1851, je rappelais,
dans notre première séance solennelle de rentrée, les noms
des divers magistrats qui, en 1843, ont pris une part active
ft l'organisation de l'École préparatoire, et je citais les noms
de M. L. Arnault, préfet de la Meurthe, de M. Magin, recteur de l'académie, et de M. Noël, maire de Nancy. Depuis
cette époque, l'École a été soutenue et développée par les
travaux mêmes du Conseil académique, par les votes bienveillants des Conseils généraux, des Conseils municipaux et
�86
RENTRÉE SOLENNELLE
par les actes de la Commission administrative des hôpitaux
civils. Dans quelques circonstances importantes dc la vic de
l'École, plusieurs fonctionnaires de notre contrée ont concouru à sa prospérité d'une manière toute spéciale, et après
M. Arnault, il faut citer M. Lenglé et 1\'1. le Vicomte de Montesquiou; au nom de M. le colonel Noël il faut ajouter les
noms de MM. le baron Buquet, Welche et Bernard, et nommer après M. Magin Marrons, MM. Caresmo, Faye, Maggiolo,
et vous savez, Messieurs, le nom qui devrait suivre ceux
que je viens de prononcer (4).
Il n'est pas possible, Messieurs, de rappeler les bienfaiteurs
de l'École sans que les professeurs qu'ello a perdus ne se
représentent à la pensée. M. Léon Parisot est le dernier professeur que la mort a ravi à l'École en 1871-1872. Notre
honorable collègue était du nombre des hommes, moins
nombreux qu'on ne le croit généralement, qui possèdent
vraiment l'aptitude du professorat le plus élevé. Chez lui se
trouvait la réunion ,des qualités les plus éminentes i un fonds
solide de recherches étendues et savantes, la conscience d'un
devoir important à remplir, le zèle et la régularité pour
l'accomplissement du devoir, la parole sérieuse, claire et
élégante, enfin, et surtout, cette qualité toute personnelle
qui impose l'attention 1 l'attire ensuite, la retient et la domine,
et qui permet d'établir entre le professeur et ses auditeurs
un courant sympathique réciproque sans lequel il n'y a de
succès complet ni pour le professeur ni pour son enseigne.
ment, et qui, l'heure du silence arrivée, toujours trop tôt,
laisse professeur et élèves convaincus qu'ils viennent de
faire ensemble un pas utile dans le champ immense de la
science (5).
Pour terminer ce qui se rapporte à l'exercice 1871-1872,
il ne reste plus, Messieurs, qu'à proclamer les noms des
lauréats de l'École. Mais avant les noms des élèves, ne convient-il pas de dire la récompense décernée à un professeur,
à M. le docteur Demange, honoré, tout récemment, de la
�DES FACULTÉS.
87
croix de la Légion d'honneur, si bien méritée par tant de
services et, tout particulièrement, par ceux qu'il a rendus
dans les ambulances de Nancy. Les noms des lauréats de
l'École rappellent aussi, Messieurs, à la fois, et les efforts si
bien récompensés des professeurs, et les espérances réalisées
pour l'avenir des jeunes gens qui vont, en partie, appartenir
à la Faculté de médecine de Nancy. Les nOms des lauréats
de 1871-1872 vont faire suite aux souvenirs glorieux laissés
par leurs devanciers et par ces nombreux jeunes gens d'élite
qui se sont distingués, soit pendant les deux dernières épidémies de choléra, soit aux ambulances des années précédentes,
soit dans les COnCOurs de Paris, soit dans la chirurgie militaire qui, depuis le temps où Percy demandait à mon aïeul
des élèves comme il savait les fai1'e (je rappelle ici les paroles
du célèbre chirurgien d'armée), a constamment choisi àNancy
une partie de ses promotions annuelles.
�
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Title
A name given to the resource
1872 - Inauguration de la Faculté de médecine et rentrée des Facultés de droit, des sciences et des lettres de Nancy, le 19 Novembre 1872
Description
An account of the resource
<ol><li>Académie de Nancy. Administration Académique. p.1. </li>
<li>Académie de Nancy.Conseil Académique. p.1. </li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté de droit. p.2. </li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté de médecine. p.2-4. </li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté des sciences. p.4. </li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté des lettres . p.4. </li>
<li>Procés-Verbal de la séance. p.5-7. </li>
<li>Discours de M. Le Recteur. p.9-18. </li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté de droit. p.19-36.</li>
<li>Discours de M Le Doyen de la Faculté de médecine. p.37-46. </li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté des sciences. p.47-60. </li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté des lettres. p.61-80. </li>
<li>Rapport de M. Ed. Simonin, Directeur de l’École de médecine et de pharmacie. p.81-87. </li>
<li>Notes. p.88. </li>
<li>Rapport sur les concours entre les étudiants de la Faculté de droit de Nancy pour l’année 1871-1872, par M. Paul Cauwès, agrégé. p.89-100. </li>
<li>Distribution des prix. Faculté de Droit. p.101-104. </li>
<li>Distribution des prix. Ecole de médecine et de pharmacie. p.105-106. </li>
<li>Lettre de M. Jules Simon, Ministre de l’Instruction Publique à M. Le Doyen de la Faculté de médecine. p.107-116.</li>
</ol>
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1872
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Rapport de M. ED. Simonin, Directeur de l'École de médecine et de pharmacie
Subject
The topic of the resource
Rapport du Directeur de l'École de médecine et de pharmacie
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
SIMONIN, Edmond
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Imprimerie de Berger-Levrault et Cie. 11, Rue Jean-Lamour, 11
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1873
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Direction de la Documentation et de l'Edition (Université de Lorraine); Institut François Gény (EA 7301 Université de Lorraine); Décanat de la Faculté des Sciences (Université de Lorraine); Décanat de la Faculté de Droit Sciences économiques et gestion de Nancy (Université de Lorraine); Maison des sciences de l'homme Lorraine (Université de Lorraine); Bibliothèque-médiathèque de Nancy
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Fichier placé sous licence Etalab (http://www.etalab.gouv.fr/pages/licence- ouverte-open-licence-5899923.html)
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
Language
A language of the resource
fr
Type
The nature or genre of the resource
publication en série imprimée
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Nancy (Meurthe-et-Moselle)
-
http://hise-nancy.ahp-numerique.fr/files/original/c245f9e42ba460635de0b630ba105d6f.pdf
a3c2871e325a0d12d7a6ce808ab5147e
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Text
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ACADÉMIE DE NANCY.
INAUGURATION
DE LA FACULTÉ DE MÉDECINE
ET
RENTRÉE DES FACULTÉS
DE DROIT, DES SCIENCES ET DESLE'l'.TRES
DE NANCY
I.e
1"
NoveIubre
1
NANCY
IMPRIMERIE DE BERGER-LEVRAUL'l' ET Cie.
11, nUE JEAN-LAMOUR, 11
1873
��NOTES
(1) La note très-satisfait a été obtenue par MM. Ancelon, Briot, Garcia Pérès
(deux fois), Febvré, Gille, Guillaume (Louis), Houpert, Nilus, Pierron, Poncin,
8ommeillier, Troché, \Veille.
(2) Pour répondre à quel'lues craintes exprimées au moment où cessait la direction de l'École, au sujet des confidences contenues dans la correspondance
établie entre les familles et le directeur,'il convient de faire connaître que près
de trois mille lettres de cette nature ont été anéanties.
(3) Depuis la séance de rentrée du 15 novembre 1871, les professeurs de l'École
de médeeine et de pharmacie de Nancy ont publié les travaux suivants:
M. Blondlot. Recherches sur la fermentation alcoolique du sucre de lait.
M. Demange. Compte rendu des travaux des Conseils d'hygiène et de salubrité
de Meurthe et-Moselle, pour les années 1869, 1870 et 1871.
M. Lallement.Compte rendu des actes de l'Association des médecins de la
Meurthe en 1871.
- Rapport médico-légal sur un cas d'asphyxie de deux enfants par l'air
confiné.
M. Poincaré. Recherches sur l'anatomie et la physiologie ele la glande thyroïde
(suite).
JI. E. Simonin. Discours du président de l'Association des médecins de Meurtheet-Moselle; séance générale du 10 mars 18n.
- Résultats heureux, momentanés) de l'inhalation du chloroforme, obtenus
chez un malade atteint de rage.
- Rapport sur le service départemental de l'assistance médicale et de la
vaccine de Meurthe-et-Moselle pemlant l'exercice 1871.
jff. Valentin. Examen des diverses théories émises sur les anomalies de l'aJI'tère
humérale.
(4) Après avoir offert à plusieurs fonctionnaires l'expression de sa reconnaissance, l'École a encore un devoir à remplir, celui de remercier, publiquement,
M. le Buron de Dumust qui a, si puissamment, contribué an développement de
l'Enseignement supérienr à Nancy.
(5) V. Paroles prononcées, le 6 décembre 1871, sur la tombe de M. LéonParisot
pur M. E. 8imonin, directeur (le l'École de médecine et de pharJllacie.
�
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1872 - Inauguration de la Faculté de médecine et rentrée des Facultés de droit, des sciences et des lettres de Nancy, le 19 Novembre 1872
Description
An account of the resource
<ol><li>Académie de Nancy. Administration Académique. p.1. </li>
<li>Académie de Nancy.Conseil Académique. p.1. </li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté de droit. p.2. </li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté de médecine. p.2-4. </li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté des sciences. p.4. </li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté des lettres . p.4. </li>
<li>Procés-Verbal de la séance. p.5-7. </li>
<li>Discours de M. Le Recteur. p.9-18. </li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté de droit. p.19-36.</li>
<li>Discours de M Le Doyen de la Faculté de médecine. p.37-46. </li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté des sciences. p.47-60. </li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté des lettres. p.61-80. </li>
<li>Rapport de M. Ed. Simonin, Directeur de l’École de médecine et de pharmacie. p.81-87. </li>
<li>Notes. p.88. </li>
<li>Rapport sur les concours entre les étudiants de la Faculté de droit de Nancy pour l’année 1871-1872, par M. Paul Cauwès, agrégé. p.89-100. </li>
<li>Distribution des prix. Faculté de Droit. p.101-104. </li>
<li>Distribution des prix. Ecole de médecine et de pharmacie. p.105-106. </li>
<li>Lettre de M. Jules Simon, Ministre de l’Instruction Publique à M. Le Doyen de la Faculté de médecine. p.107-116.</li>
</ol>
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1872
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Title
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Notes
Subject
The topic of the resource
Notes relatives au rapport du Directeur de l'École de médecine et de pharmacie
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
SIMONIN, Edmond
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Imprimerie de Berger-Levrault et Cie. 11, Rue Jean-Lamour, 11
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1873
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Direction de la Documentation et de l'Edition (Université de Lorraine); Institut François Gény (EA 7301 Université de Lorraine); Décanat de la Faculté des Sciences (Université de Lorraine); Décanat de la Faculté de Droit Sciences économiques et gestion de Nancy (Université de Lorraine); Maison des sciences de l'homme Lorraine (Université de Lorraine); Bibliothèque-médiathèque de Nancy
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fr
Type
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publication en série imprimée
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Nancy (Meurthe-et-Moselle)