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http://hise-nancy.ahp-numerique.fr/files/original/0736d3e7e21e06780dbea0fa3b990aa8.pdf
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ACADI::IlIE DE NMiCY
RENTRÉE SOLENNELLE
"
DES F
IlE OIlOlT, DE lIÉIlECliŒ, ilES
ET DES LETTRES
.
,
ET DE L'ECOLE SUPERIEURE DE FEI,A:E<.:M:,ACIE
DE NANOY
LC..!.5LjVove/llbre 1878
. . .,
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1
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NANCY
IMPRIMERIE DE BERGER-LE VRA ULT ET Cie
11,
RëE .JEA!'1-LAllOLR,
1878
11
��ACADÉl\IIE DE NANCY
ADMINISTRATION ACADÉMIQUE
Recteur de l'Académie : M. JACQUINE'l' 0
Recteurs honoraires. . . . {
*,
1 Q.
MM. DUNOYER C*, IV.
l\!AGGIOLO *,1 V.
Inspecteur d'Académie honoraire: M. PERCIN *,1 V.
Ml\!. MELLIER, A Q, it Xancy.
Inspecteurs de l'Académie
CONUS, 1 Q, à :f:pinal.
LANGROGNE'l', 1 Q, à Barle-Duc_
Secrétaire de l'Académie: M. BÉCOURT, 1 Q_
�DE NANCY.
CONSEIL ACADÉMIQUE
M. le Rectcur J ACQUINET 0
M. LECLERC 0
*" 1
*"
FOULON
Mgr
HACQUART 0
1Q .
Q, Prelllicr Présidcnt de la Cour d'appel.
M. ALDEltT DEL MAS 0
Mgr
*"
*,
A Q, Préfct de Meurthe-et-Moselle.
ltvêque de Nancy et de Toul.
*,
M.
Évêque de VerduIl.
*,
Procure1\\"
près la Cour d'appel.
M. le comte dc LAlll11EL, Memhre du Conseil général de lIIeurtheet-lIIoselle.
M. le Pastcur SCIDIIDT
réformée.
*,
1 V, Présidcnt du Consistoire de l'Église
M. MELLIER, AV, Inspecteur d'Académie il Nallcy.
M. CONUS, 1 Q, Inspecteur d'Académie iL }::pillal.
III. LANGROGNET, } V, Inspccteur d'Académie iL Bar-le-Duc.
M. JALABERT *,1 f), DoyeIl de la Faculü; de Droit.
III. STOLTZ C *,1 V, Doyen de la FaCilité de lIIédecine.
M. RENARD, 1 V, Doyen dc la FaCilIté des Scicnces.
M. BENOIT
*,
1 Q, Doyen de la Faculté des Lettres.
M. J ACQUEMIN, 1 Q , Directeur dc
supérieure de Pharmltcie.
M. BÉCOURT, 1 Q, Secrétaire de l'Académie, Secrétaire du Conseil.
�DE NANCY.
7
ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
FACULTÉ DE DROIT
MM. JALABERT
*,
1 1), Doyen, l'rofesscurde Code civil (1 re chaire)
et Chargé du cours de Droit constitutionnel.
lIEIMBURGER
*,
1 V, ancien l'rüfesslmr de la Faculté ùe
Droit do Strasbourg, Professeur honoraire.
1 Q, Professeur
Droit romain (2" ehaire),
antoris(\ it faire le cours de Pandectes, et Chargé du cours de
Droit fi'ançais étudié dans ses origines féodales et coutumières.
1 1), Professeur de Droit commercial, ct Chargé
du cours de Droit des gens.
A V, Professeur de Droit administratif.
DUnOIS, A V, Professeur de Droit romain (pe chaire), ct
Chargé dn eours de Droit eh-il approfondi dans ses l'apports
avec l'Enregistrement.
BLO:XDEL, Professeur de Code civil (2 e chaire), et Chargé du
cours d'Histoire de Droit romain et de Droit français.
BINET,_ Professeur de Code civil (3 e chaire).
ORTLIEB, Professeur de Procédure eivile.
(P.), Agrégt), Chargé du cours de Droit criminel.
GARNIER, Agrégé, Chargé du cours d'Économie politique.
MAY, Agrégé, Chargé du cours de Droit romain (2° chaire).
LACHASSE, AV, Docteur
Cil
Droit, Secrétaire agent-comptable.
�ArAniHIE tE NANCY.
FACULTÉ DE MÉDECINE
Doyen: M. STOLTZ C
*,
TV, ancicn Doyen de la Faculté de
médecine de Strasbonrg.
\ MM. S:t;DILLOT C *,1 V.
Professeurs honoraires "
l
CAILLIOT
1 Q.
*,
MM. STOLTZ C
*,
1 V, Profegsellrùp Clinique obstétricale et gyné-
cologique; 111. ROUSSEL *,1 Q, Professeur aùjoint.
N . . . . . , Professeur de Physique et d'Hygiène.
*,
*,
*,
*,
*,
TOURDES
1 Q, Professeur de Médecine légale.
RIGAUD
1 Q, Professeur de Clinique externe.
MICHEL
J V, Professeur de Médecine opératoire.
COZE
IV. Prof('ssenr de
médicale et de Théra-
peutique.
BACH
1 V, Professenr de Pathologie externe; M. BÉCHET,! V,
Professeur adjoint.
MOREL, 1 V, ProfeBsenr d'Anatomie
deseriptive et
topographirlue: M. LALLEMEXT, A V. Professeur adjoint.
SIMOXIN
*,
V. PARISOT
HERRGOTT
1 V. Professeur de Clinique externe.
*,
*,
IV. Professeur de Clinique interne.
1 Q, Professeur d'Accouchements et de MaIn·
dies des enfants; M. E. PARISOT. A Q, Professeur adjoint.
HECHT, A Q. Professeur de Pathologie générale et de Pathologie interne; M.
*,
T Q, Professeur adjoint.
ENGEL, A V, Professeur de Botanique ct d'Hi8toire naturelle
médicale.
�MM. BEAUXIS
M.
FELTZ
*,
*,
ACADfMIE DE NANCY.
Al), Professeur de Physiologie;
A V, Professeur adjoint.
A V, Professeur d'Anatomie ct de Physiologie patho-
logiques.
RITTER, A
v, Professeut' de Chimie nH\ùicalc et de Toxicologie.
BERNHEI1\l, A V, Professeur de Clinique interne.
M1\I. GROSS, A V.
SCI-ILAGDE1'\HAUFFEN, A Q.
CHRÉTIEN.
SPILLMANN.
Agrégés
exercice.
DEMANGE
IIERRGOTT (Alphonse).
IŒYDENHEICI-I.
CHARPENTIER
M. BONNET, A Q, Secrétaire agent-comptable.
FACULTÉ DES SCIENCES
Doyen: M. RENAUD. TV.
Professeur chargé des fonctions de Doyen. M. GRANDEAU 0
Doyens honoraires
Ml\I. GODRON 0
BACH
*,
*,
T V.
1 Q.
*. TV.
MM. RENARD, 1 V, Professeur de Mathémat.i(jues appliquées.
GRANDEAG 0
*.
1 V. Professeur de Chimie et de Physio-
logie appliquées à l'agriculture.
DELBOS, 1 v, Professeur de l\linérulogie et de Géologie.
FORTH01\lME
*.
IV, Professeur de Chimie.
l\IATHIEC. A V. Professeur de l\!athématiques pures
�10
MM. JOURDAIN, Professeur de Zoologie.
VIAULT, Chargé du cours de Zoologie.
BICHAT, Professeur de Physi(!ue.
LE MONNIER, Professeur de Botanique.
PLOQUET, Maître de Conférences de Mathématiques.
FRIANT, Maître de Conférences de Zoologie.
GODEFRIXG, A V, Secr(;taire agent-comptable.
FACULTÉ DES LETTRES
*" 1 V, Doyen, Professeur de Littérature française.
LACROIX *" 1 l'J, Professeur d'IIistoire.
MM. BENOIT
RAMBAUD, A l'J, Professeur
d'Histoire.
BOGTROUX, Profe8scU!' de Philosophie.
GERARD, A V, l'rofesseur suppl(;ant de Philosophie.
CA1IlPAUX
*"
1 t), Professeur de Littt-rature latine.
DECHARME. A l'J, Professeur de
grecque.
GEBHAHT, A f), Professeur de Litt<;rn.tnre étrangère.
VIDAL.LABLACITE, AQ, Professeur de Géographie.
DEBJDOUR, Professeur suppléant de Géographie.
RIEMANN, Maître de Conféreuees de Philologie grecque etlatine.
KRANTZ, )IaÎtre de COllférenccs de Littérature française.
IIOMOLLE,
de Conférences d'Antiquités grecques et
LICHTENBERGER, Maître (le Conférences de Littérature
étrangère.
GODEI"RING, A Q, Secrétaire agent-comptable.
�ACADéMrE DE NANCY.
11
ÉCOLE SUPÉRIEURE DE PHARMACIE
Directeur: M.•
II).
Directeur honornire :
*,
1 Q.
MM. JACQUEMIN, 1 Q, Professeur de Chimie minérale et de Chimie
organique.
*,
1 Q, Professeur de Matière médicale et de Phar-
macologie.
SCIILAGDENHACFFEN, A Q, Professeur de Physique ct de
Toxicologie.
BLEICIIEU
*"
A Q, Professeur d'Histoire naturelle médicale.
DESCAMPS, A Q, l'rofl'sseur de l'harmaeie.
DELCOMIXtTE, AU, Suppléant.
IIALLER, Agrég(\ provisoire.
BOXNET, A Q, Secrétaire agent-comptable.
��PROCÈS-VERBAL
DE LA
La séance solennelle de la rentrée des Facultés
de droit, de médecine, des sdences et des lettres et
de l'École supérieure de pharmacie de Nancy, a eu
lieu le mardi 19 novembre iRiS, sous la présidence
de "M. Jacquinet, Inspecteur général honoraire de
l'instruction publique, Recteur de l'Académie.
A onze heures du matin, MM. les membres du
Conseil académique, les Inspecteurs de l'Académie,
les Doyens, Directeur et Professeurs des cinq établissements d'enseignement supérieur assistaient à
la messe du Saint-Esprit, qui a été célébrée, dans le
palais de l'Académie, par M. l'ahbé Trouillet, curé
de Saint-Epvre.
La séance publique s'est ouverte à midi dans le
grand amphithéâtre de la Faculté des lettres. M. le
Recteur a pris place sur l'estrade occupée par
les
Inspecteurs d'Académie de
de la
Meuse et des Vosges, les Doyens et les Professeurs
�14
des quatre Facultés, le Directeur et les Professeurs
de l'École supérieure de pharmacie, le Proviseur et
les Professeurs du Lycée.
M. Leclerc, premier Président de la Cour d'appel;
M. Albert Delmas, Préfet de Meurthe-et-Moselle;
M. le général I-lanrion; M. Ballot-Beaupré, Proeureur
,
général près la Cour d'appel; M. l'abbé Jarnbois,
,
Archidiacre do Nancy, Vicaire général; ?IL Genest,
Seerétaire général de la Préfecture; M. le comte de
Lambel, Membre du Conseil gônéral et du Conseil
académique; M. le pasteur Schmidt, Président du
Consistoire de
réformée, Membre du Conseil
académique; M. Libermann, grand Rabbin; M. Maggiolo, Recteur honoraire; M. Quenot, Colonel du 26 e
de ligne; M. Verrier, Lieutenant-Colonel du 2Ge de
ligne; M. Perot, ancien Intendant militaire; MM. Baradez et Sidrot, Adjoints au Maire de Nancy;
MM. Godron et Bach, Doyens honoraires de la Faculté des sciences, ont pris place aux premiers rangs
de l'Assemblée.
MM. les étudiants des diverses Faeultés occupaient
les tribunes.
Une allocution de M. le Recteur a ouvert la séance.
La parole a été donnée ensuite à
les Doyens
des Facultés et à M. le Directeur de l'École supérieure de pharmacie, pour la lecture de leurs rapports
sur l'état des études et sur les résultats des examens;
puis à M. Paul Lombard, Agrégé de la Faculté de
�!·nock;S"-VEltIlAL.
15
droit, pour la lecture du rapport sur les concours
qui ont eu lieu dans cette Faculté.
En l'absence de M. Renard, Doyen de la Faculté
des sei en ces, que l'état de sa santé tient encore
éloigné de ses fonctions, le rapport sur les travaux
de LOtte Faculté a été présenté par M. le professeur
Grandeau, chargé par M. le Ministre de l'Instruction
publique des fonctions de Doyen.
La séance a été terminée par la lecture des listes
des étudiants qui, dans les Facultés de droit, de mésupérieure, ont
decine, des sciences et dans
obtenu des prix et des mentions honorables aux concours de l'année scolaire IH77-1H7R, et par la distribution des médailles.
Les noms des lauréats ont été proclamés par
M. Paul Lombarù, Agrégé près la Faculté de droit;
Herrgott,
près la Faculté de médecine;
par
par M. le Doyen de la Faculté des sciences, et par
M. Schlagdenhaufl'en, Professeur de l'École supérieure de pharmacie.
��ALLOCUTION
DE
1\[.
LE RECTEUR
MESSIEURS,
A mesure que la réunion d'institutions de haut enseignement dont Nancy est le centre, s'est étendue et complétée,
la solennité de ce jour, olt chacune de nos grandes. Ecoles
présente à son tour son histoire annuelle, est devenue plus
long'ue : elle menace aujourd'hui
la mesure, si
même elle ne l'a pas d4jà, une fois ou deux, dépassée. Il est
donc temps que chacun de nous, il comlllencer par le HecteUl',
s'applique, en sc burnant au plus essentiel, il, contenir dans
de raisonnables limites
durée de cette séance, ou iL l'y ramener. C'est surtout iL l'égard de cette nombreuse ct brillante
partie de nos auditeurs dont l'assiduité iL cette fête scolaire
est toute libre ct toute bénévole, (lue le souci d'être bref
s'impose à chacun de nous comme une convenance ou un devoir; car plus, en cc jour, la sympathique attcntion du public
pour nos études ct 110S affaires se manifeste libéralement et
fidèlement, plus nous devons craindre d'en abuser.
Je me bornerai, soit il signaler quelques faits r{!cents de
l'année expirée par lesquels des vœux légitimes sont accomplis, soit à rappeler de justes espérances qui ne tarderont pas
à l'être.
La date du 25 février dernier mérite de reiiter dans l'hisF.lCt;LTIlS.
�lR
DR HEXTUêE.
toire de la Faeulté de médecine, car c'est celle de la séance
du Conseil municipal de Nancy, dans laquelle la proposition
d'élever à l'entrée d'un des faubourgs de cette ville un grand
h5pital, destiné à remplacer ceux de Saint-Charles et de
Saint-Léon, et d'y appliquer une somme dc 1,GOO,OOO francs,
a été acceptée par un vote unanime de la généreuse assemblée. Depuis, l'immense travail des plans ct devis a marché
sans relâche, sous le contrôle des commissions compétentes.
Il vicnt de s'achever; l'on n'attend plus qu'un dernier visa
du Conseil général des bâtiments pour procéder aux adjudications, et les derniers jours de cette année pourront voir le
commenC'Jll1ent deiS travaux qui doivent donner à la fois à la
ville de Naney lin hôpital général digne d'elle, à la Faculté
le champ d'étude et d'action qu'elle réclame justement au
nom de son passé et de son avenir.
Je me flâte d'annoncer une autre bonne nouvelle. Au sacrifice récemment fait par la Ville en vue d'un urgent agrandissement de locaux pour nos Facultés des Sciences et des
Lettres et pour notre École supérieure de Pharmacie, l'lttat
vient de répondre en accordant une subvention de 100,000 fr.,
qui porte à 150,000 francs les fonds disponibles. Les améliorations proj etées deviennent en conséquence réalisables, et
seront promptement réalisées. Donc nous n'entendrons plus
les Sciences se plaindre en termes amers de l'encombrement
de la physique et de l'étranglement de la géologie; les Lettres
réclamer en gémissant, pour leur bibliothèque et leurs examens, un peu d'espace et de lumière; ln. Pharmacie se lamenter plus haut encore sur l'absence de cabinets d'étude pour
ses professeurs et surtout sur l'insuffisance de ses laboratoires
d'élèves.
Tandem
Olnlâs
longo solvit se Teltcria luctu.
Par les constructions qui vont s'élever, satisfaction sera
donnée amplement aux besoins de tous, et ce palais académique, habilement complété dans les limites de la même
�AI,!,OCUTION DU RECTEUI(.
lU
enceinte, rassemblera désormais les quatre grands établissements qu'il abrite, sans gêne ni difficulté 'de voisinage pour
aucun d'eux.
D'autres bienfaits récents attestent la grande bienveillance
de M. le Ministre de l'instruction publique cnvers l'Académie
de Nancy. Grâce aux libérales décisions de 1\1. Bardoux) le
faisceau déjà respectable des enseignements supérieurs groupés au chef-lieu s'enrichit encore par des acquisitions nouvelles.
Un enseignement encore peu répandu dans les Facultés
françaises de Droit va s'ouvrir dans la nôtre, celui du Droit
constitutionnel; nationale étude, et de premier intérêt, mais
délicate, et qui demande au maître appelé il. la fonder parmi
nous, autant de maturité, d'autorité et de mesure que d'étendue de connaissances ct de libéralité d'
ct qui, pour
ces motifs, ne pouvait être mieux placée qu'entre les mains
de l'éminent Doyen de la Faculté.
Les Sciences ont acquis, par l'institution de deux conférences, les moyens d'embrasser plus complétement le vaste
domaine des mathématiques supérieures et le champ immense
de la zoologie.
Un des vœux les plus chers de la Faculté des lettres s'accomplit enfin. Nous,n'aurons plus à envier pour elle à Paris,
à Lyon, à Bordeaux, cet enseignement de l'archéologie qui,
grâce aux heureuses découvertes et aux fécondes méthodes
de l'érudition moderne, est devenu l'un des flambeaux de
l'histoire aussi bien que de la philologie ct de la littérature,
et qui, par un si grand nombre de points, touche à l'histoire et
même à la critique des beaux-arts, qu'il semble parfois se confondre avec elles. Comme à Lyon et à Bordeaux, c'est un des
plus récents et plus brillants fils de l'École d'Athènes qui doit
inaugurer parmi nous ces curieuses et attirantes études, dont
la place à Nancy, dans ce large temple de la science ouvert
sur la frontière de l'Est, était toute marquée.
Où pouvait aussi, mieux que dans cette Académie, se pro-
�20
stANCE DE
duire l'heureuse nouveauté d'UI). second cours de littérature
étrangère, particulièrement destiné A l'étude des littératures
de l'Europe septentrionale et il, leur histoire? Le jeune maître
de confércnces à qui cette tii.che est réservée, nous arrive
familiarisé de longue date avec ce vaste monde des lettres
allemandes, dont il a étudié de près et analysé à fond le plus
étonnant génie dans l'intimité de son œuvre poétique.
Et tandis que les chaires se multiplient, l'auditoire qui les
entoure reçoit les plus vaillantes recrues dans la personne de
ces boursiers de Faculté, de ces boursiel's de liaence, c'est
ainsi qu'on les nomme, travailleurs privilégiés, à qui le bienfait
de 1'lttat permct de puiser, sans distraction et tout il leur aise,
aux pures sources d'instruction qui de toutes parts leur sont
prodiguées, Quinze bourses nous ont été accordées à la suite
d'un premier concours: nous espérons que ce nombre sera
largement accru par les résultats du second.
D'habitude, Messieurs, vous n'entendez parler ici que des
affaires de notre enseignement supérieur. Si, pour une fois,
j'élargissais le tableau; si cle eette heureuse situation de nos
Facultés, vos regards se laissaient un moment diriger vers
celle des autres parties de cette région académique; en voyant
nos lycées, nos colléges dotés, eux aussi, de chaires nouvelles;
le Lyeée de Nancy agrandi, transformé, grfwe aux dons eombinés de 1'.État et de la Ville, par des constructions aussi prévoyantes ct commocles que monumentales; celui de Bar-le-Duc,
augmenté d'une aile entière pour recevoir la recrue de population que ses succès lui attirent; nos colléges assurés d'un
plus solide recrutement pour leurs premières chaires par les
avantages de situation qu'une mesure récente attribue à leurs
professeurs licenciés; dans l'instruction primaire, notre guerre
incessante à l'ignorance puissamment ravitaillée par deux
votes récents de l'Assemblée nationale, dont l'un met à la
disposition du :i\Iinistre 60 millions à distribuer aux communes de France pour les besoins des installations scolaires;
dont l'autre crée une caisse générale des Écoles largement
�ALLOCUTION DU RECTEUR.
21
dotée; la condition de nos instituteurs adoucie et relevée par
les premières applications de la bienfaisante loi de finances
du Hl juillet 1875 ... En présence de cet ensemble, que je
n'achève pas de parcourir, de secours ct de progrès, vous
comprendriez mieux de quel nouveau courage nous nous
sentons présentement animés à notre laborieuse tâche, et avec
quel aceord, universitaires de tout ordre et de tout âge, nous
élevons un hommage réfléchi de gratitude .vers le gouvernement de la République pour les sympathies et la confiance
que de plus ,en plus il témoigne au grand corps dont nous
sommes fiers d'être membres, et pour les patriotiques mesures
par lesquelles, si généreusement, il soutient notrc œuvre ct
la vivifie.
Vous qui, par vos viriles études, prenez rôle dès maintenant sur la scène du monde, Messieurs les Élèves, applaudissez-vous d'y arriver à une heure aussi propice pour vos efforts.
Le temps d'aujourd'hui, ce temps qui demain sem tout à fait
le vôtre, a sans doute, comme d'autres âges, ses préoccupations
ct ses douleurs aussi bien que ses sujets de joie et de légitime
orgueil, sa part de difficultés ct de graves problèmes comme
son glorieux lot de noblcs conquêtcs ct de gmndeurs : mais
sur tous les temps auxquels il succècle, il a, il possède un
éminent avantage que nul ne saurait sérieusement lui contester. Jamais, Messieurs, jamais l'instruction n'a été l'objet
d'autant de soins et d'honneur qu'à l'heure présente. Jamais
le besoin et le goût de l'instruction n'ont été excités, soutenus par un tel ensemble d'encouragements, ni les moyens de
l'acquérir multipliés, perfectionnés, popularisés avec autant
de prévoyance et de sollicitude. Jamais ce grand service social qui s'appelle le ministère de l"instruction zmùlique n'a
pris une aussi importante place dans les conseils du pouvoir
qui prépare et applique les lois et dans les délibérations
de eelui qui les fait, ni reçu de la puissance de l'opinion un concours aussi énergique et aussi fécond. Donc
il est vrai de dire, Étudiants, que ce temps est celui des stu-
�22
SÉANCE DE REKTRÉE.
dieux, par excellence. Félicitez-vous de cet heureux à-propos de votre destinée, et mettez-en il profit tous les avantages
par l'active curiosité de vos esprits et la constante élévation
de vos goûts, par le sérieux de vos habitudes ct la mâle persévérance de vos efforts. C'est le premier de vos devoirs
comme le plus cher de vos intérêts.
Étudiants en médecine, je répondrais, je le sais, à vos impressions les plus sincères, si, moins borné par le temps, je
m'arrêtais sur le double deuil qui a frappé cette année votre.
Faculté, autant que le mérite ce douloureux sujet. La place
que M. Rameaux remplissait au milieu de vous avec tant
d'honneur, est encore vide, et les jours écoulés depuis le coup
de foudre qui nous l'cnleva, s'ils ont adouci la première
amertume de vos regrets, YOUS ont laissé un aussi profond
sentiment de sr. perte. Moins grande part fut attribuée dans
vos études il celui dont nous menions hier les funérailles à
travers la ville attristée; il a été permis, cependant, à plus
d'un parmi vous de connaître la solidité de sa doctrine; et il.
vous tous la voix publique en a dit assez sur les rares qualités de cœur et les hautes vertus professionnelles de 1\1. Grandjean, pour vous faire sentir qu'un grand exemple vient de
vous être enlevé; l'exemple du plus entier, du plùs inépuisable dévouement aux souffrances humaines qu'il soit possiblo de déployer dans cotte généreuse carrière qui sera la
vôtre; le type du médecin bienfaiteur et consolateur jusqu'au
sacrifice de lui-même, du médecin véritablement évangélique
par la charité, providence particulière des petits ct des
pauvres par l'héroïsme de son cœur comme pat' les lumières
de son art; un de ceux sur la tombe desquels peut s'écrire en
toute assurance le plus touchant ct Ml1S doute aussi le plus
beau des éloges qui puisse
les œuvres d'une existence mortelle: Il a passé sur la tel"l"e en faisant le bien. Pe1"transiit beuefaciendo.
D'autres voix acquitteront el1vers ces deux chères mémoires la dette de tous par un plus complet hommage.
�ALI,OCUTION DU I\ECTEcR,
23
Avant rIe me taire, il m'appartient d'en rendre un autre
qui éveillera dans cette asscmblée d'aussi unanimes sympathies, et qui la laissera, en finissant, sur une impression
plus douce. Il m'appartient de dire combien la famille académique de Nancy s'est réjouie de voir un de ses fils (un
de ses Doyens, du moins par délégation), exposant de 1878,
revenir de la mémorable solennité du 20 octobre avec une
des plus belles récompenses qui aient été décernées dans ce
grand jour, Le savant agronome qui, par ses travaux et ses
découvertes, a conquis tant de titres il la reconnaissance des
populations rurales de cette contrée, est aussi le professeur de
chimie agricole de notre Faculté des sciences. La Station
agronomique de l'Est, mère et modèle de toutes celles qui
existent en France iL cette heure, a grandi près de nous, elle
tient à cette Faculté, moins encore par le lien officiel qui l'y
rattache, que par une fraternelle société d'étudc[). Le prix
éclatant que reçoit la première revient donc pour une part à
la seconde, et l'Académie tout entière applaudit à l'honneur
que vient d'obtenir en la personne de 1\1. Grandeau (1) l'ardeur
de connaître unie à celle d'être utile, l'heureux accord de
l'esprit investigateur qui découvre les vérités d'un haut intérêt pratique, et du dévouement sans réserve qui les propage!
rt) Par décret du 20 octohre 18,8, a été prolUlI au grade tl'otlieicr ,lanô ]'orare de la LégitHl (l'honneur. ;.[. Ll)llis Grandettu,
de la Station agron01l1i,l'lC de l'E,t. (Illt',dai!le d'or), chevalier de la
,!'IHlnncur <Ill :\0 j,lin
- La médaille d'or mcntionnûe par cc d,'!crct venait. d'(:tre
par
le jury internatiunal dcs réeornpcnses de t
Ü
firn.ndcall,
de la
'7tJ : .'1rttériel et produits
��RAPPORT
Dg M. Lg DOYEN Dg LA FACULTÉ Dg DROIT.
:MONSIEUR LE RECTEUR,
MESSIEUHS,
Le compte rendu de nos travaux pour 1877-1Rï8 np différera pas beaucoup de celui de l'année précôdentc aux points
de vue du nombre des élèves, de l'assiduité aux cours, de la
discipline intérieure. Le recrutement de notre personnel scolaire est assuré dans les départements de l'Est (1) : le chiffre
de nos inscriptions s'est quelque peu élevé, il a été de 14G en
moyenne au lieu de 142 (2); celui des 21D élèves qui ont marqué leur présence d'une façon permanente ou temporaire est
resté le même à une unité près, et il faut des recherches at(II Il:\ élc"cs ,(e
:lO des Yu'ge,. '23 de la
,tonnent
le ehiffre
lCdi pour le
- '2;) :;unt \'l'llU:-:' (l'Abaf.'e-!.ol'raine, - 1(; de la Ilaulc-Jlarne, de la Ma·me. de la liante-Saline ct (Ics .\"- 1l acs autl'c"
Ile la Franee. - 1 des pa:ys étrangers.
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Ire année.
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dnrant ClI\'ÎI'011 de dcux. 'an::. et, llel1li h trois ans, ce
Wllt 2\J aspirants tlull"ctorat 'l'lÏ ont. (lù prendre et
'lui ont pris etreeti\'cment
D(lctorat
des inscriptiuns ou ,ubi (les e:GIII""]'; l'elloalll rail née seolai.·c ISi>
�tentives pour constater, snI' eertaim; points secondaires, des
variations de quelque importance.
Les infractions aux bonnes traditions d'assiduité aux cours
sc traduisent par 1H pertes d'i nscriptions, ùont plusieurs ont
atteint les mêmes étudia.nts (1). Le nombre de ceux qui ont
frôquenté exactement les
n'a pas diminué, mais
il n'a pas augmenté non plus; il n'a pas dépassé la trentaine.
Nous ne nous lasserons pas d'offrir à nos disciples ce complément de l'enseignement oral, condition normale des fortes
études, et nous pouvons constater que, sur cc terrain, la Faculté de Nancy est en avance sur plusieurs établissements du
même ordre ct ne le cède à aucun autre (2).
Les examens, qui sont lapierre de touche du travail, se sont
élevés, pour la capacité ct la licence, à 211 au lieu de 19B; ils
ont été suivis de 181 admissions ct de 30 ajournements (3), tandis qu'en 1876-1877 nous avions procédô à IGI réceptions ct à
38 rejets. Sur un nombre de boules supérieur de 70 au chiffre
de l'année précédente, nous avons distribué moins de blan(1) Les
d'inscription .. se répartiF. .
.;cnl. de la lllanière suivante:
ter trimestre.
Capaeit{! .
1re année.
2e annce .
3e anIlée .
20.:: trimestre.
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ct l"(!trihnécs :
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('2) Nombre tlc:; élè\"es ilFcrits aux
Cnnfércnccs ùe t re annùc .
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de ;;. année. . . . . . .
de nllctorat (1 er cxalllen).
de [)"etorat ('2e exalllen) .
(3)
Nature des ex:mlena.
Examen de capacité. . . . .
1r.
ter ex. dü Baccalauréat.
2 8 année: '2 e ex. tIc Bacealauréat. .
l or ex. de Licence. .
se année 'le ex. de Lieence. .
Thèse de Licence. .
f
Pl omhre des exomens.
:\;,1
8
10
Admissions.
Ajournements.
l,
17
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l,;)
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3;,
:ll
Il
II
181
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�FACUl.TE DE DROIT.
ches et aussi moins rle noires, l'augmentation ayant porté sur
les rouges et sur les rouges-noires, et la moyenne des candidats ayant été meilleure (1).
Les échecs pour la première année ont été du cinquième
des candidats; pour la seconde du sixiim1C; pour la
la proportion a varié entre le huitième et le neuvième et,
chose remarquable, ce sont les examens de Droit romain
(premiers de Licence) qui ont été le mieux soutenus; sur
36 élèves, 4 seulement ont dû être :00urnés. Si 9 étudiants
de première année sur 47 n'ont pu être reçus, si aucun des
:38 admis n'a obtenu l'éloge, cela tient sans doute aux fausses
idées qui ont cours sur la somme de travail nécessaire pour
ne pas échouer à cette première épreuve. Le programme, qui
comprend désormais, outre le Droit romain ct le Code civil,
le Droit criminel, conformément aux vœux que nous n'avons
cessé d'exprimer sur son extension, devrait pourtant faire
tomber cet ancien préjugé. Nous rappellerons en toute occasion que ces premières études ont une importance capitale
pour le jurisconsulte, et que de leur solidité dépend le plus
souvent la place que sc font nos élèves dans les diverses
carrières. C'est à cette époque que sont jetés les fondements
sur lesquels on construit plus tard; l'expérience atteste d'ailleurs l'influence que le laborieux et viril emploi de cette période de début exerce sur le reste de la vie.
n est une autre erreur que nous réussirons, je l'espère, à
déraciner: on croit généralement que la thèse de Licence est
toujours admise, quelles que soient les imperfections de la
composition et les lacunes de la soutenance. Cette année nous
(1)
Nature des examens.
Exan1cn de capacité.
1r. année: 1Cr ex. de llaccalauréat
année; :lC ex. de Baecalauréut.
ex. de Lieenec.
Je année: 26 ex. de Licence
Thèse de Lieenee
lIer
Blanches. Blanches. Rouges. Houges.
rouges.
noires.
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�28
SÉANCE DE RENTRf;E.
avons prononcé 4 ajournements sur 35 actes publics, ct quelquefois, après une première ou une seconde épreuve, la thèse
a dû être refaite en entier.
A côté de ces résultats, que nous signalons pour être fidèles
à nOs habitudes de sincérité, nous avons eu la satisfaction de
recevoir de nombreux candidats avec majorité de blanches (1),
de plus nombreux sans aucune noire ou fraction de noire, et
surtout celle de décerner des éloges auxquels la publicité est
bien duc.
L'unanimité des suffrages a été obtenue:
Au second examen de Baccalauréat, par Ml\I. Deglin et
Legros;
Au premier examen de Licence, par M. Gniot de SaintRemy;
Au second examen de Licence, par 1\11\1. Guiot de SaintRemy, Le!J1'os et Paillot;
A l'acte public de Licence, par lU. Arnllud et par 1\'1. Paquy
dont la thèse a été jugée digne du dépôt à la bibliothl!que de
l'École.
Les aspirants au Doctorat ont été accitlcntellement moins
nombreux cette année; trente-deux ont cependant pris des inscriptions ou sc sont présentés pour subir quelque épreuve (2).
(1) Sur Il; !Joule, t1elivrée- il la suite ,.le, 'l',atre examen, de Licence,
Guiol
de Saint-Remy a eu 1r;
- Sur
délin'éc:3 il la suite <le.; cin11
épreuves Je Licence. ont ohtenu :
Leyros et Paillot, l', bl<tnches 'l,; Dllhallt ct SdLlder, 10 blandlc,;; /lllia, 12 blanches 'i,; Rossignol, Il blanche,;: -P"'I"y, 10 '''anche,; 'i •.
( '"
")
:"ialure des namells.
l'\ombrt! des examens.
Admissions.
AjlJuroemer.ts.
1er ex. de Doctorat. .
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'le cx. de fkH.!tOl'at •.
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Thèse dc lJllelllI'at .
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Nature des examens.
1cr ex. de ])oelorat
2< ex. de Doctorat.
Thèse ùe Doctorat.
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Blanches. Blanches- Hotlftes.
rouges.
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Rougesnoires.
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Noires.
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3
1,,;
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li
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14
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FACeL'l'l': DE DROIT.
Six candidats sur tl'cize ont été ajournés faute de préparation
suffisante, à la suite du premier examen portant principalement sur le Droit romain, dont l'étude approfondie est pourtant facilitée par le cours de Pandectes et par une conférence
spéciale; - tJ'ois seulement sur donze ont échoué au second
examen; - enfin cinq ont conquis le titre de Docteur après
avoir soutenu leurs deux thèses, ct parmi eux, l\I.M, Jacquey,
Chavegrin et Peltier, ayant réuni l'unanimité des suffrages,
ont été admis avec éloge (1).
M. Jules Jacque!! s'est engagé dans une voie qui n'avait
tenté de 110S jours aucun jurisconsulte français et que des
médecins, les docteurs Réveillé-Parisc, Ré,'illout et Brian,
avaient seuls explorée chez nous. Il a étudié la cOliditionJun'di'lne des médecills 1J1'i'L'/;s ct (Ù's m/:decins officiels on ({J'chiat/'es Ù, Nome et li Constantinople. Il a fait entrer dans un cadre
excellent le résultat d'investigations patientes et bien dirigées, réunissallt et expliquant tous les textes juridiques et
les passages des auteurs classiques avec une heureuse sagacité, mettant en lumière les
spéciaux des médecins
officiels trop souvent confondus jusqu'ici avee leurs
C'est ainsi qu'il a réussi à nous soumettre une monographie
marquée au coin d'une saine érudition, d'un sens critique
développé, écrite avec précision, portant à peine quelques
traces d'inexpérience, qui a pu être présentée récemment ù.
l'Académie des sciences morales ct politiques par le savant
historien du Droit, inspecteur général de nos Facultés. Les
dispositions spéciales dn Code civil relatives aux médecins
étaient l'objet de la thèse française; elles ont été étudiées de la
façon la plus complète. Dans la double soutenance on a retrouvé la sûreté des principes, la vigueur du raisonnement, la
netteté de l'esprit qui caractérisaient les deux dissertations(2).
(l)
ChlH'e.qrin ct Jacquey ont cu 1',1Ilallilllité Ile;; blanches 11 chacun ùe leurs
h nit. exalllens ,le Licence et ùe lJoet.orat. l'eUier li obtenu. dans le co ms
de ses
sur
houles. -- Cette année, l'éloge a dé ohtenu,
au 1e r eXfunen,
1':11'
(2) Cette thèse
11
Chrétien et fi'(tt're; an '2 c exanlCl1, pal'
été soutenue le 22 ùéccmùrc lSiï.
Peltier.
�:w
DE
M. Ernest ChaIJc,rrin a fait porter ses recherches sur la
-restitution de la dot en D}"()ü J'omain, et a traité à cette occasion
la question de savoir si une loi ltlœnia, dont un professeur
allemand a cru établir l'existence ct le contenu d'après des
données conjectural0s, était réellement intervenue sur cette
matière. La discussion est approfondie, les conclusions
tives sont fortement motivées, l'ensemble de l'étude a une
véritable valeur. La cession à tit/'e onél'cux des offices ministél'iels en Droit français a fait
d'un travail moins complet, mais dans lequel la législation ct la jurisprudence ont
été analysées avec précision. Ce qui distingue la manière de
1\1. Chavegrin c'est la suppression des hors-d'œuvre, la sobriété
des développements, un style alerte, une animation soutenue.
La vivacité de son esprit, la justesse de sa parole ont donné
à l'argumention un intérêt particulier (1).
M. Joseph Peltier a fait des secondes noces en Droit romain,
dans l'ancienne jurisprudence ct dans le Droit français actuel,
une étude consciencieuse ct approfondie. Il a suivi avec
grand soin les variations des trois législatioHs sur ce point,
caractérisant les inspirations diverses sous lesquelles elles se
sont produites. La partie historique est amplement traitée;
l'Édit de Henri If, dans lequel les auteurs du Code ont largement puisé, est l'objet d'un commentaire instructif et complet; les mesures prises dans l'intérêt des enfants d'un premier lit sont méthodiquement exposées. Ce travailjudicieux,
exact, renferme les qualités les plus estimables; le style est
clair et d'une simplicité correcte. Le candidat a défendu ses
opinions avec un à-propos, une fermeté et une convenance
qui lui ont valu l'unanimité des suffrages (2).
D'autres thèses,auxquelles l'éloge n'a pas été accordé, méritent cependant d'être exceptionnellement mentionnées. L'une
d'elles, celle de 1\1.
DcIecroix, a coûté les recherches
les plus considérables dans l'ancien Droit et dans lajurispru(1) Cette tltè,,, a été souteuue le
,lécemhre lXi7.
(2) Cette thèse a été suuteuue le '2î jltillet t8ÎS.
�31
dence moderne. La léyislfltion ries mines de hmtille et des sociétés fOl'nt/Ses pow' leUl' exploitation en France et en Belgique
avant 178")) celle des socù;tés 1Jdnières et splScialement des sociétés /wuillèJ'es en {l'l'rince depuis la Révolution ont été, pour la
première fois, exposées avel: une ridlesse de documents et une
compétence spéciale dont nous aimons à rendre témoignage.
Les principes sont dégagés avec talent, les déductions sont
en général rigoureuses, et si les conclusions, trop absolues sur
quelques points, ont soulevé des critiques sérieuses, les effort;s
personnels du candidat ont été favorablement appréeiés (1).
C'est encore par des recherl:hes historiques que M. Théodore
Petitbien, ravi depuis à l'affeetion des siens, avait voulu couronner ses études de Doctorat. Il s'était attaché il. découvrir
les sources et ,\ mettre en lumière le vrai caractère du Colonat et il avait essayé de grouper les dispositions législatives
et les faits historiques qui pouvaient l'aider à <lissiper l'obscurité dont l'origine de cette institution est encore enveloppée, malgré les travaux des historiens et des juriseonsultes.
Il y avait là une tentative honorable pour son auteur, et l'esquisse d'un travail plus complet que la mort l'a empêché de
poursuivre (2).
C'est ainsi que l'élite de nos élèves de Doctorat se prépare,
lorsque la carrière n'est pas brusquement interrompue, à
aborder les épreuves professionnelles. Déjà nous avons eu la
satisfaction de voir l'un de nos docteurs, portant un nom cher à
la Faculté (3), admis dans la magistrature sur la recommandation d'un titre honorablement gagné dans les concours organisés par la Chancellerie. Parmi les docteurs et les aspirants
au Doctorat signalés par leurs fortes études aux Chefs de la
Cour, trois sont déjà attachés de seconde classe aux parquets
de Nancy. Le nombre de ceux qui rempliront les conditions
(1) Cette thèse a été SuutClll1C le :\1) .iuillet IKiH.
a ùté
le 1;1 rùvrier
La thèse
COllsur tes rC$so/trccs rtl/i'cfées te la cOllstnu:liuH ct ft l'entretien des
("2) Cette
tenait Hile
chemiHs 1:icinal,UJ.
(J)
Gustave L"",b,v"d, substitut
(Ill
prucureur ùe lil lIéi'uhli,l'lC, il Tùul.
�32
stANCE DE
réglementaires pour sc présenter, l'an prochain, devant les
jurys est assez considérable pour nous faire espérer que Nancy
pourra être sérieusement mis en balance avcc Lyon et Dijon,
comme siége d'un concours pour les ressorts de l'Est.
Dans les luttes pour l'Agrégation des Facultés de Droit ont
figuré cette année cinq de nos éli!V;;s; l'ëm d'entre eux,.M. Gardeil, a été conservé parmi les candidats définitif.s; il se présentera cette année sous les meilleur'] auspices. Ses condisciples et ses amis, 1\1:.\1. Beauchet, Chavegrin ct Jacquey,
descendront de nouveau dans la lice, plus aguerris, mieux
armés, plus que jamais
de soutenir l'honneur de la
Faculté ct de marclwr sur les traces de leurs devanciers.
Ils peuvent voir aujourd'hui parmi nos titulaires les trois
concurrents de 1872, MM. Blondel, Binet et Ortlieu. Ce dernier, présenté à l'unanimité et en première ligne par la Faculté et par le Conseil académique, a été nommé récemment
professeur de Procédure civile (1) ; il occupe la chaire restée
vacante depuis la retraite du regretté M. Paringault; il y
continue un enseignement dans lequci ::\1:.\1. Arnault, Cauwès,
Chouert, Blondel, Binet l'avaient précédé, et qui lui avait
été confié depuis 1875. Nous n'avons pas à rappeler ici en
détail des titres et des services qui ont acquis il Nancy une
véritaule notoriété. Nous constaterons seulement que par sa
solidité, sa pénétration, sa méthode et sa clarté, par une
heureuse alliance de la théorie ct de la pratique, 1\1. Ortlieb
a conquis une place des plus honorables à
et au
Barreau. Il est un des réfugiés d'Ah;aee que nous avons cordialement accueillis en 1871. Dcpui;; sa nomination en qualité d'Agrégé" il a fait partie de notre famille, et les sympathies dont nous l'avons entouré ont redoublé après le malheur
qui l'a atteint dans ses plus chères affections et qui le tient
éloigné aujourd'hui de cette fête universitaire.
La nomination d'un huitième titulaire n'est pas la seule
Il) Décret du 'W juillet 1878.
�FACI;LTÉ ilE nuoIT,
décision dont nous ayons à nous féliciter cette année. Dernièrelllent nous venons d'ohtenir du Ministre de l'Insttuction
publique la création d'un nouveau cours auquel la ville de
1\ ancy a bien voul u affeder l'allocation que le caractère
obligatoire du cours d'Économie politique laissait sans emploi.
Le Droit constitutionnel, rétabli sur le programme de la Faculté de Droit de Parü;, fera désormais l'objet d'un enseignement spécial dans la Faculté de Nancy, qui partage avec celle
de Lyon l'honneur de cette initiative en province (1). Un
jour, peut-être, suivant le vœu que nous avons émis, les éléments de ce Droit scront-ils exposés pendant un semestre
aux étudiants de premiùre annéc, et la philosophie du Droit
politique fera-t-elle Bcule l'ohjet d'un cotirs de Doctorat. En
confiant le soin d'inaugurer cet enseignement au plus ancien
professcur de la Faculté, qui consacrait il. Aix, il y a près de
trente ans, une partie de ses leçons ù la philosophie du
Droit public, lU. le ::\linistre a voulu sans doute témoigner du
prix qu'il attachait, pour cette haute et délicate étude, il. la
maturité de l'ùge et il. l'eXpérience acquise sous divers régimes politiques, Ai-je besoin de dire que le vétéran de
cole ne perdra jamais de vue le caractère scicntifique de sa
mission, qu'il essayera de Illettre cn lUllliùre lcs principes
el;scntiels il. l'existence des société::; et il. l'accomplissement
de leur œuvre dans l'ordre providentiel, et qu'enfin les fondements de l'organisation politique seront étudiés avec les
secours de l'histoire des nationB civilisées, la conscience des
besoins des temps modernes et le respect profond des institutions que la France :;' est donllées?
Cett.e délégation laissait vacant le cours d'histoire du Droit
romain et du Droit fran<;aisj :\1. Blondel y a été appelé, couformément au vœu de tous ses collùgues (2), Il aura lit une
nouvelle occasion de montrer la variété de ses aptitudes ct
l'étendue de ses eonnaiss11llccSj nous ne doutons pas que, par
Il) ,\l'l'èté
aLI
(,l!to[,re t8î8,
("2) Arrete du ;)1 uctoLre
Y.i.CULTÉS
3
�34
sa méthode et sa sûreté, cet enseignement ne produise d'heu- .
l'eux fruits et ne contribue il. donner à nos études de Doctorat le renom de solidité et de force que nous ambitionnons
pour elles.
n nous reste encore bien des souhaits à former; nous
sommes en instance pour obtenir la création de la chaire
d'économie politique et de celle de Pandectes, à titrc de con·
séeration définitive de deux institutions existant à Nancy,
l'une dès 1867, l'autre dès 1871. Nous espérons de plus que,
si le programme de Doctorat vient à être modifié, le succès
obtenu par notre honorable collègue M. Dubois dans le cours
de Droit civil étudié dans ses rapports avec l'enregistl'!;ment
fera classer cet enseignement parmi ceux qui peuvent recevoir la sanction de l'examen.
Notre confiance dans l'avenir s'accroît par les marques non
équivoques de la sollicitude avec laquelle les efforts des maîtres ct des élèves sont suivis par l'Administration supérieure
ct par les Conseils généraux de cette région. Les palmes de
l'instruction publique sont venues témoigner à notre excellent collègue }I. Lombard que les services distingués qu'il
n'a cessé de rendre à l'Université depuis quatorze ans dans
son cours si sûr de Droit commercial, depuis onze ans dans
son enseignement si élevé de Droit des gens, n'ont pas passé
inaperçus (1). Le rétablissement intégral des allocations que
les Conseils généraux de la Meuse ct des Vosges votaient
avant les désastres de la guerre pour les médailles et les
prix décernés par la Faculté à la suite des concours entre les
étudiants de première ct de seconde année, nous montre
l'intérêt profond avec lequel notre œuvre est encouragée par
les représentants des populations du ressort académique (2).
C'est en maintenant toutes les saines traditions, en veillant
sans relâche sur le dépôt qui nous est confié par l'État ct par
(l'! Arrêté <1n 'l', aoitt 18i8.
(2) Délibération <1n Conseil général des Vo,ges, '22 aoùt 1Hi8; dll Conseil général de la 11euse. 20 août 1878.
délibératiorl
�FACULU: DE
DROIT.
35
. les familles, en travaillant à élever progressivement le 111veau des études que nous nous montrerons dignes de ces
sympathies qui font notre force ct notre honr.eur.
Nos étudiant;;; nous y aideront; je n'en veux d'autre preuve
que cette première mention honorable obtenue hier par
1\1. Guiot de Saint-Remy à la suite du coneours général ouvert
entre les étudiants de troisième année de toutes les Facultés
de Droit de l'État. Dans cc concours, « le plus brillant q1â se
soit IJ)'oduit depuis son ùlstitution, NANCY SOUTIENT SA
« TATION », dit l'Inspecteur général, pré;;;ident du jury, dans
son rapport public au Ministre. Nous savons gré à nos élèves
de nous valoir un tel témoignage.
�PUBLICATIONS
J1K\lBlŒS DE LA
L'.INNÉ>:
L\Cur:n: nE
oCOI,AIIŒ
DIWlT
1877-1878
:II. LLIlEHI.I:-; : Salice sur le Carle de procédure civile pour l'empire
d'Allemagne, du :lO janvier 1Si7. (Anl\!wire dl' li'g-islalioll étrangère. publié par la Sociélé de législalion comparée. VII" anuce. ISiS, pag-es S:l à S8.)
)1. Lrf.:GEOIS: Le Code civil ct les droits des (!poux en matù're de succession. !\(eqlC d'administration, liHaison ùe juia 1878."
JI. DeHols : I.a
et le Droit international prior!. Lettre à )[. le
Directeur dn Journal du droit international priyé. 'Dans ee journal, t. IV. •
page ;, t 1.) Celte lettre a été reproùuite ùaus divers recueils périodiques
de Franee et de l'étrauger.
Solutions et questions pratirjlles de droit intel'llational privé; Exécution
en Frr;nce des jugelllents italiens. ':üèmc journal, l. \", p. 7.)
Bevue rie ln jllrisjJr/lllellcc italicuilc ell matière de drmt intel'national
jJl'icé. XIIl-XII·. !:lkme joumai. t. Y, p. :,:;')
/lullet/Il ,le la jurisprudence italienne en matiâre ciüile et commerciale
iSllite\. :''' hllllctin, l'Il collaboration ayee JI. Ch. Antoillc, juge
au TriblInal ciyil de Hocroi. i:llèllll' journal.)
La Diduclioll des delles et des ch'lrges dalls l'impôt SUI' [es successions.
(llevue g-cllérale lI·atllllilristratioll. liHai,oll d'octobre Il>ïS.)
M. Ol\TLn:n: Obsercatiolls su/' divers arrdts. (Sirey, ISï7. l, t:,;),213,
2.-J(i, :!()G, .'t:>7.)
Bulletin de la jflris/II'wlenee allemande. doumal du droit international
privé, 1877. p. t,'J!, :,:l;,.)
()!Jservatiolls sur divas an·cls. (Sirey, ISiS. 1, 111.), 12a; Il, 1:;, 1(J,
tij, 73,
10;),
Soles iJiiJliogl'aj!hiques. !Bulletin de la Société de lcgislation comparée,
lK78, p. :1.11.)
l'aul LO;IB.\1\l1 : lo'turle Slll' l'article 4\1" ,lu [ode }J(!nal allemand. loi
du
rcnier tS;(i, cOllcernaut les om·cs ou propoôiliollS lie cOll1mcttré Illl
crime, rapproché ùe la loi belge du
juillet 1Si;J, !Bulletin dl' la Societé
lie législation comparee. aoilt'
p.
Trudw;tion avec Ilotice et IlOtes de la loi autrichienne du :)1 Iléccmbre
t Sj; .Hlr /eS pOl/Nuis Cil cussatioil. (Alllluaire de la Soci6té de ll'g-islalion
cOlllpar('e, l/li s.,/
M.
: Ce qu'est /'économie Ilolitiq/(c, son ol,jct, son caractère,
son ntilité sociale
ses rapports Ul'ec les alilres sciei/ces. iBr. 60 pages,
Bcrg-er-Lc\'l'ault, :ïuucy, U'jS.)
�-.
RAPPORT
DE M. LE DOYEX DE LA
DE
i\[oNSIEeR LE RECTEe!l,
MESi"IEURS,
Pendant l'année 18ii -IBi8, la Faculté de médecine, tont en
multipliant ses cours ct ses exercices pratiques, a continué
de travailler à son organisation définitive. Elle est iL pcu près
complète aujourd'hui, Di ce n'est en ce qui conceme l'enseignement clinique. En effet, il ne reste plus qu'A donner plus
d'extension à l'enseignement pratique; tout cc qui concerne renseignement médical théorique ct tout ce qui fait
partie de ee qu'on appelle communément scienres accessoires
h la médecine, est établi de façon à ne rien laisser à déRirer, et n'est surpassé jusqu'à préscnt dans aucune de nos
de France. Sept années ont sufii à obtenir le fonctionnement régulier d'un établissement fondé avec des
ressources extrêmement restreintes, au lendemain d'une calamité publique inouïe, à laquelle pcrsonne en France ne
s'attendait. Tous ceux qui connaissent les détails si nombreux, presque innombrables que comporte une Faculté de
médecine, coniprendront les difficultés qu'il y avait il surmonter et conviendront qu'clIcs l'ont été pour la plupart dans
le plus court espace de temps possible.
�38
RiA5CE DE TIEXTTIiE.
l'ERSO:'IT:'ITEL DES ÉTUDIANTS. -
INSCRIPTIONS.
Le nombre des étudiants a été de 205 pendant la dernière
année scolaire 1877-1878 (25 de moins que l'année dernière).
Bur ce nombre, 1132 étaient en cours d'inscriptions, Gl) en
cours d'examens, ct 8 auditeurs bénévoles.
Les étudiants en cours d'inscriptions se répartissent de la
manière suivante entre les quatre années d'études:
r.
1 annéc
e
2 année
"
3· annec
4"
3·1
27
41
30
132
Comparativement 11, l'année dernière, le nombre des élèves
de première année a été moindre de deux seulement, mais
celui de deuxième année l'a été de dix-huit, celui de troisième de dix, celui de quatrième année avait au éontraire
augmenté de sept, parce que la promotion militaire avait été
moins forte, mais cette année, au mois de novembre 1878, le
nombre de nos élùves de première année s'est de nouveau
accru.
A plusieurs reprises, cette variation dans le nombre de nos
élèves a été signalée dans nos rapports. Plusieurs causes en
ont été indiquées, mais il en est d'autres dont il n'a pas encore été fait mention. Parmi ces dernières sc trouve l'origine
de nos étudiants. Ceux qui venaient d'Alsace-Lorraine ont
toujours formé le plus grand nombre proportionnel; cc
nombre a peu varié. Dans l'année qui vient de s'écouler, ils
étaient encore 52; iL> avaient plusieurs fois dépassé le nombre
de GO. Beaucoup d'entre eux avaient commencé leurs études
à Strasbourg, d'autres se berçaient de l'espoir de pouvoir retourner bientôt dans leur pays natal. Les premier" avaient
opté pour la nationalité française ct n'ont fait que terminer
leurs études auprès de leurs anciens maîtres; les autres cspéraient pouvoir rctourner dans leur pays d'urigine pour y
�FACUI.Tf: nE
lIÉDECINE.
39
exercer la médecine; vain espoir, le diplôme français n'a
plus dans ces pays que la valeur que nous accordons à celui
des pays étrangers. 11 s'ensuit que la nouvelle génération
éprouvera des obstacles à venir en France pour y étudier
la médecine. Beaucoup d'entre ceux qui ont l'intention de
s'établir en France, vont faire leurs études à Paris.
J'ai dit que parmi les élèves de l'année dernière il y a eu
majorité d'Alsaciens-Lorrains. De Meurthe-et-Moselle on n'en
a compté que 30; des Vosges, 19; de la Meuse, 6; de la HauteMarne, 4, et de différents départements plus éloignés, 21.
Le nombre des élèves en cours d'inscriptions ayant été inférieur de 23 à celui de l'année 1877, le nombre des inscriptions a dû nécessairemcnt diminuer en proportion; en effet,
il n'a été pris que 482 inscriptions; sur ces 482 inscriptions,
il y en a 419 de doctorat et 63 d'ofi-icier de santé. Ces 63
inscriptions d'officiat ont été prises la plupart avec projet de
conversion, par des élèves qui n'étaient pas munis des diplômes de bachelier.
ENSEIGNEMEN'l'.
L'enseignement théorique dans une Faculté de médecine
n'est pas sujet aux.variations que comporte celui des autres
Facultés. Tous les ans, les mêmes matières sont exposées aux
différentes catégories d'élèves. Cependant il est rare qu'un
professeur puisse épuiser son sujet en une année, même en y
consacrant les deux semestres. Plusieurs de l\[]I,I. les profes. seurs-adjoints ont bien voulu sc charger d'une partie du cours
du titulaire auquel ils sont attachés.
L'enseignement pratique est nécessairement variable, quoique faisant partie de la mêmc spécialité. Ceilli de l'allàtomie
est évidemment le plus important, les élèves se sont appliqués
avec zèle il. cette étude ct ont été guidés par le chef des tra·
vaux anatomiques et par un aide d'anatomie. Un second aide
nOliS est aujourd'hui nécc>:'saire.
�40
DE REXTRÉE.
Les travaux pratiques de chimie sont toujours en faveur.
Surveillés par le Professeur lui-même et par ses aides, ils se
font avec une grande régularité et un succès remarquable. Il
en est de même des exercices pratiques de physiologie, d'anatomie pathologique et de microscopie.
Les cliniques n'ont subi aucune modification dans le courant de l'année, mais la prochaine construction d'nn grand
hôpital dont les études et les plans sont terminés, donnera
satisfaction à un besoin qui se fait vivement sentir. En attendant, des démarches ont été faites po nI' obtenir des cliniques
spéciales qui manquent encore. Ponr cela, il a fallu s'adresser h l'administration départementale dans l'hôpital de
laquelle sont reçus les malades atteints d'affections qui ne sc
voient qu'exceptionnellement clans les hôpitaux ordinaires.
L'Administration préfectorale a soumis nos demandes au
Conseil gi:néral du département, qui est le dispensateur des
ressources de l'hôpital. Ce Conseil, dans sa dernière réunion,
a remis la question à la session prochaine pour information.
'l'out fait
que nos démarches seront couronnées de
succès.
Parmi les clinif[ues spécialeR que nous espérons posséder
prochainement, ne sc trouve pas comprise eelIc des enfants,
qui eRt cependant d'une nécessité absolue pour l'enseignement pratique dans une Faculté de médecine). Nous espérons
qu'on n'aura pas à attendre l'achèvement du grand hôpital
pour obtenir satisfaction à ce sujet.
Le départ de 1\1. Monoyer pour Lyon ayant laissé vacant
l'enseignement accessoire de l'ophtludmologie, cet enseignement a été confié avee l'agrément du Ministre de l'instruction publique (par décision du 11 février 1878), il 1\1. l'Agrégé
Gross, qui s'en est acquitté à la satis[tetion dc la Faculté et
des étudiants.
L'autorisation donnée l'année dernière il. M. le Docteur
Christian, médecin en chef de l'hospice de l\faréville, de faire
des leçons sur les maladies mentales, à la Faculté, a été re-
�41
FAceLTÉ DE Mt;DECINE.
nouvelée cette année (décision du 13 avril), ct cet enseignement intéressant a cu lieu pendant le semestre d'été .
.
ET
Il Y a cu 94 examens de fin d'année, répartis de la manière
suivante:
1Tt année
0
2e
He année.
31
31
Sur cc nombre d'examens, il n'ya cu que 13 ajournements,
dont 7 portant sur la première année d'études, dans laquelle
figurent beaucoup d'élèvcs non encore pourvus du diplôme
sciences. En général, cependant, It's examens
de bachelicr
de fin d'année ont donné de bons résultats, ce qu'on peut
considérer comme une preuve de fréquentation exacte des
cours ct d'une plus grande somme de travail individuel.
Le nombre des examens de fin d'études s'cst élevé h 13G
pour les aspirants au doctorat, et h 7 seulement pour les aspirants an titre d'officier de santé, total 143. Le nombre général
d'examens n'a été inférieur h celui de l'année dernière que
de 4; eela provient de ee que nous avons eu un plus grand
nombre d'élèves de
et de cinquième année qu'cn
1877. Les examens de fin d'études ont été généralement satisfai>iants. Il n'y a cu que 20 ajournements (l sur 7). La note
médioc7'1'. domine dans les examens d'officier de santé.
Après les cinq examens de doctorat vient la soutenance
de la thèse. Dix-neuf thèses ou dissertations inaugurales ont
été présentées à la Faculté dans le courant de l'année scolaire;
e'est le chiffre de thèses le plus élevé atteint dans une aOnnée
depuis l'installation de la Faculté, c'est 9 de plus qu'en
187G-1877. G de ees travaux ont méritù la mention tl'ès-bien;
7 la mention bim, ct 6 la mention assez bien. Ainsi que cela
sc pratique chaque année, un jury spécial pris dans le sein
de la Faculté a été chargé de l'examen de ces thèses ct d'cn
�42
faire un rapport au Ministre (le l'instruction publique. M. le
Professeur Tourdes, nommé rapporteur, s'est encore une fois
acquitté de ce travail important, comme il le fait depuis de
longues années, c'est-à-dire avec l"impartialité qui le caractérise et le talent qu'on lui connaît. Il est résulté de son analyse que les deux tiers au moins de ces dissertations sont des
travaux consciencieux, fondés sur des expériences exactes
ou sur des observations soigncusemcnt recueillies, et qui ne
perdent pas leur valeur comme cela arrive encore pour la
plupart de ces conceptions éphémères qui sont rédigées il la
hâte et dans l'unique but d'acquôrir le plus promptement
possible le titre nécessaire pour entrer en pratique.
CONcouns l'OUR LES l'RIX.
Les prix universitaires de fin d'année ont été disputés cette
fois par un plus grand nombre de concurrents que les années
précédentes. Il faut espérer que ee nombre augmentera encore dans la suite, car, comme nous l'avons déjà fait observer, il n'y a pas de meilleure manière de se préparer à
passer de bons examens de fin d'année et d'études, ou il concourir pour des fonctions
Six candidats étaient
inscrits pour le prix de première année, autant pour celui de
seconde, deux pour celui de troisième, et trois pour celui de
quatrième année.
Les épreuves ont été très-satisfaisantes en première année:
le Jury du concours a décerné le prix et deux mentions honorables, ex œquo. Le .Jury de deuxième année a aussi donné
un bon témoignage aux candidats pour la manière dont ils.
ont répondu aux questions qui leur ont été adressées, et a
adjugé le prix et donné deux mentions honorables.
Le résultat des concours de troisième et cle quatrième année
a permis également de donner les prix. C'est la première fois
depuis que la Faculté de Nancy est ouverte, que les quatre
prix ont pu être adjugés, ce qui indique un notable progrès
dans les études.
�l'ACULTt: ilE )d:OECINE.
43
Le prix Bénit, dit de l'Internat, a été disputé par quatre
compétiteurs. Tous les quatre ont présenté à l'appréciation du
Jury, composé de cinq Professeurs de clinique, des observations nombreuses et bien rédigées, sur des sujets de médecine,
de chirurgie et d'obstétricie. Les ôpreuves pratiques ont fourni
dps témoignages d'une instruction solide. Le Jury a accordé
le prix et une mention honorable.
CONCOURS POUR DES PLACES
Ces concours, qui se passent dans la Faculté même, ont
été très-nombreux cette année, ct ils le seront à peu près tous
les ans par suite de démissions fréquentes des titulaires qui
ont terminé leurs études, passé leurs examens et chcrchent
à se fixer dans une localité; ou par suite de l'expiration de
la durée de leurs fonctions qui sont généralement limitées à
trois ans.
C'est ainsi qu'il a fallu procéder à des concours pour les
places de chef des travaux d'anatomie pathologique; de chef
des travaux chimiques; de préparateur de chimie ct d'aidepréparateur; de préparateur d'histoire naturelle; de physique; de proseeteur d'anatomie; d'aide d'anatomie normale
ct de chefs de clinique médicale. Tous ces concours ont été
plus ou moins brillants, et plus d'une fois les juges ont été
embarrassés dans le choix qu'ils avaient à faire.
Il y a eu aussi des concours pour des places d'externes et
d'internes des hôpitaux. La Commission administrative des
hospices de Nancy veut bien abandonner le choix des élèves
qui sont appelés à faire le service d'aides dans les hôpitaux
de la vi Ile, il la Faculté de médecine. A cet effet des concours
ont lieu annuellement, paree qu'il y a tous les ans beaucoup
de vacances. Les iuscriptions ont été nombreuses cette année
et ont permis de nemmer tl'eizlj externes, dont deux provisoires,
ct cleu;); internes, 3.ont un provisoire. Le vœu de la Faculté
est que le nombre des internes soit augmenté et soit mis en
rapport avee l'importance des services.
�44
DE TIENTTIÉE.
I:LÈYES BOURSIERS.
Des bourses ont été accordées, suivant les conditions spécifiées par la. Commission du budget législatif et en conformité de la loi des finances du 29 décembre 18713, aux diverses
Facultés de l'Gnivcrsité. Les Faeultés de Médecine, est-il
dit, pourront en obtenir, mais en nombre moindre que les Facultés des Sciences et des Lettres.
Le 5 novembre
le Ministre de l'instruction publique a pris un an'êté qui réglemente la distribution de ceB
bourses. Un autre arrêté du 2D .iuin 1878 concerne spéeialement les bourses cles Facultés de ::Uédecine et des Écoles supérieures ,de Pharmacie. L'artiele 2 dit que « un étudiant ne
peut être admis à concourir s'il n'a obtenu la note bien au
dernier examen (de fin d'année) subi il l'époque réglementaire. »
Pour l'année 1877-1878, la Facalté a été invitée par leMinistre à faire des présentations d 'office : par suite trois boursiers nous ont été adressés. Le i3 octobre, en conformité de
l'arrêté ministériel, un premier concours a eu lieu devant la
Faculté. Trois candidats, se trouvant dans les conditions
réglementaires, se sont inscrits pOut' concourir. Les sujets
d'épreuves avaient
envoyés de Paris. Les réponses des
trois candidats ayant été satisfaisantes, tous les trois ont été
recommandés au Ministre. La valeur de ees bourses est de
1,200 francs.
;\ULITAIRES.
Quatorze élèves en médecine militaire ont continué leurs
études à notre Faculté, savoir: de
1 re année.
2
2 c fiulH',e.
5
3· année.
7
Ces sept derniers nous quittent pour achever leurs étudeR
�F.\CULTf: DE
45
à Paris. Les examens d'admission du mois de septembre nous
en ont rendu sept, dont deux de première année, deux de
deuxième et trois de troisième. Ce conCOurs a été très-honorable pour les étudiants de notre Faculté; ceux de deuxième
année ont obtenu les numéros 5 et 11, ct ceux de troisième
lcs numéros 1, 3 et 10, dans leur section respective.
àlOUVEMENT DU PERSONNEL DES l'ROFESSEt:RS
ET DES
La Faculté a fait des pertes sensibles dans le courant de
l'année.
1\1. le Professeur Hirtz, que sa· santé chancelante avait tenu
éloigné de nous depuis cinq ans, a succombé le 27 janvier
dcrnier à une affection ehrolli(lue qui lc minait dl'llUis bicn
des années Les souffrances physiques n'avaient pas diminué
son activité intellectuelle ni abattu son courag(;. l\ommé
membre titulaire de l'Acadélllie de médecine de Paris cn
1874, il a non-seulement été
aux séances de l'Académie, rnaiti sou vent nommé l'apporteur dans des circonstances
importantes: témoignage de l'estime dans laquelle le tenaient
ses collègues de Paris. Jusqu'à la dernière année il avait conservé l'espoir de nous rejoilldre ct n'a cessé de faire des vœux
pour la prospérité de notre Faculté.
Le 5 mai nous avons perdu subitement un de nos collègues
les plus aimés, le Professeur Hameaux. D'un ùge déjà avancé,
encore quelques anpées, et se
mais plein d'espoir de
vantant de ne s'\':trn jamais mieux porté, il tomba an milieu
(['une réunion publique à laquelle il s'était rendu avee sa
fidèle compagne, ec ne se releva plus.
Au mois de juin s'éteignit ù Strasbourg le Doyen honoraire
de la Faculté, .M. le Professeur Ehrmann, qui avait atteint
l'àge de 8G ans. Q,uel(lues mois seulement avant sa mort la
maladie était venue l'avertir de sa fin prochaine, qu'il avait
�46
'iCI-; Ill' RENTRBE.
prévue et attendue avec un calme et une sérénité de caractère qui étaient l'apanage de sa vie.
Enfin, au moment où nous écrivons ces lignes, un nouveau
deuil est venu nous surprendre. M. le docteur Grandjean,
Professeur·adjoint à notre Faculté, a succombé mardi dernier à une fi(!vre grave contractée dans l'exercice de ses fonctions pénibles de praticien recherché et de bienfaiteur de
l'humanité. M. Grandjean appartenait à l'École de Nancy depuis sa création; il avait été nommé adjoint de la Faculté lors
de son installation L'empressement que le public a :nis à
suivre ses funérailles, l'éloge mérité qUI lui a été décerné
par le premier :l\Iagistrat de la ville et par nos collègues
de la Faculté, ainsi que par la Société de Médecine de Nancy,
n'ont fait que confirmer le jugcment porté par tous sur une
carrière aussi parfaitement honorable.
La mort des Professeurs Hirtz et Hameaux a laissé vacantes
deux chaires: celle de clinique interne ct celle de physique
et d'hygiène.
l\I. Hirtz avait cu pour suppléant dans sa chaire de clinique, 1\1. Bernheim, Agrégé à la Faculté, qui a rempli cette
suppléance avec distinction pendant les cinq années d'absence du titulaire.
Après la mort de notre regretté collègue, l\I. IIirtz, la
chaire ayant été déclarée vacante, 1\1. Bernheim fut d'abord
nommé chargé de cours, et quand le moment fut venu de désigner le successeur définitif du titulaire, M. Bernheim réunit les voix de la Faculté et celles du Conseil académique.
Sa nomina*ion ne tarda pas à arriver. Il était pourvu ainsi à
une des vacances.
La vacance de la chaire de physique ct d'hygiène fut déclarée le 18 mai. La Faculté sc réunit, après le délai légal,
pour faire choix des candidats il proposer au Ministre. Après
avoir entendu les rapports sur les titres et travaux des différents candidats qui s'étaient fait inscrire, elle prit la résolution grave de proposer au Ministre de faire durer la vacance
�47
une année eacore, afin de laisser se produire de nouveIIes
candiùatures et se rùsoudre la question, antérieurement
adressée à l'Administration supérieUl'e, de savoir si la chaire
ne devait pas être divisée en deux: en chaire de physique
et chaire d'hygiène. Le Conseil académique ne fit pas d'objection; le Ministre a accepté la première proposition, sans
se prononcer encore SUl' la question de dédoublement de la
chaire.
Le nombre de nos Agrégés était rùduit à la moitié au moment où la Faculté a été [transférée à Nancy. Le décret du
2 octobre 1872 dit;titre l"", article 2: « Sont maintenus dans
leurs fonctions d'Agrégés, l'IE\I. Aronssohn, Sarazin, l\Ionoyer,
Schlagdenhauffen, Bouehard, Gross, Bernheim et Fée. Mais
trois de ces coIIègues n'ont jamais fait acte de présence à la
Faculté (1\11\1. Aronssohn, Sarazin et Fée) ct trois autres ont
été nommés depuis Professeurs de Faculté, savoir: M. Monoyer, à Lyon; l\L Bouchard, à Bordeaux, et M. Bernheim, à
Nancy. Il ne restait donc plus que l\L\I. Schlagdenhauffen et
Gross. Le concours qui a vai t été ouvert l'année dernière à Paris,
nous avait donné deux nouveaux Agrôgés, un pour l'anatomie et la physiologie, l'autre pour les sciences chimiques. Le
dernier, :M. Engcl, a été presque allssitôt nommé Professeur
titulaire à Montpellier.
Huit nouveaux Agrégés devaient revenir cette année à
Nancy, à la suite des concours ouverts à Paris dès le commencement de l'année; un neuvième avait même été accordé
pour la chaire d'histoire naturelle. A la suite de ces concours
ont été nommés Agrégés des Facultés de :Médecine, et attachés à celle de Nancy par arrêtés ministériels des 15 mai ct
8 août de cette annôe, Ml\!. Spil1mann ct Demange, pour la
médecine; Heydenreich, pour la chirurgie; Herrgott fils, pour
les accouchements; et Charpentier, pour la physique. L'année prochaine, le nombre des Agrégés qui manquent encore
sera probablement complété à la suite de nouveaux concours.
En attendant, ceux qui sont désignés sont entrés en exercice
�48
Sl:AXCE DE JŒXTllÜ;.
à partir du 1 '" novembre, et tous concourront dès cette année
à l'enseignement si varié que dispensent les Faeultés de
Médecine.
BIULIOTIlÈQUE ET CO LLECTIOXS.
La bibliothèque et les collections d'instruments de toute
sorte sc sont notablement accrues dans le courant de l'année.
Outre les acquisitions (lui sc sont faites à mesure des besoins,
on a pu, au moyen d'un crédit spécial accordé il la Faculté
par le Ministre il la fin du dernier exerciec, crédit qui s'est
montéà l1,47D francs, sc procurer des ouvrages ct des objets
d'instruction que le budget ordinaire de la Faculté ne nous
aurait pas permis d'acquérir, ct nous avons l'espoir que cette
allocation extraordinaire sc renouvellera souvent.
lm bibliothèque a reçu, dans le courant de l'année, environ
trois cents voltuncs nouveaux. Les dons sc sont naturellement ralentis; il convient cependant de melltionner celui
que la veuve du Professeur lIirtz nous a fait de l'important
ouvrage de Canmtatt, ct aussi celui de nL le Docteur
Grellois, médecin principal en retraite, consistant en plusieurs ouvrages spéciaux qui nous manquaient.
Aujourd'hui la Faculté possède également un musée
d'histoire naturelle, d'anatomie normale et (l'anatomie pathologique. C'est un commencement. Avec les années, ce musée grandira et acquerra de l'importance par les pièces qui y
seront successivement déposées par nos collègues qui s'occupent de ces spécialitl!s, ct par toutes les personnes qui ont
à cœur la lôplendeur de notre
Nous pouvons donc répéter en terminant que l'organisation
de la Faculté touche à S:1 fin, excepté en ce qui concerne
lcs cliniques; qu'elle n'a plus besoin que des dévqloppements
qu'un
aus:si important que le nôtre ne peut
uequérir qu'avec le temps et les efforts de tous ceux qui sont
intéressés à le voir prospérer. 'l'cl qu'il est, il a fait l'étonne-
�49
DE
ment de plus d'un médecin touriste que la curiosité avait
poussé à venir visiter la Faculté transférée; la comparaison
faite avec d'autres Écoles, depuis longtemps existantes, a
tourné, sous plus d'un rapport, à l'avantage de la nôtre.
NOTE
sun LES l'I1OFI\SSEUlIS il ll\TZ ,
ET GHAi'iD,lED
\LlIe en dmlce de flell/I'ù par JI. le l'ro{eHCIlI' 'l'ourde•. )
La mort a fait bien des vides dans nos rangs; nous devons un dernier hommage aux hommes distingués qui ont honoré notre École.
Nous avons perdu M. le Professeur IIirtz, décédé à Paris le 27 janvier 1878. Professeur de clinique médicale à la Faculté de Strasbourg,
M. Hirtz a été un des représentants lcs plus éminents de cette École
qu'ont fermée nos désastres. Personne n'oubliera l'éclat de SOli enseignement clinique qui a formé tant de jeunes médecins. Professeur
habile et praticien trl's-répandu, il joignait le mérite du médecin
d'hîlpital à l'autorité ct à l'expérience que donne une clientèle nombreuse. Possédant toutes les ressources du diagnostic moderne, il excellait dans l'art d'explorer avec précision, d'interroger avec méthode,
de pénétrer les secrets de l'organisme au milieu des symptômes les
plus obscurs. La promptitude de SOli coup d'œil, la slneté de son jugement, son caractèrc aimable et sympathique , lui donnaient une singulière autorité sur ses élèves comme sur ses malades, 1\1. Hirtz avait
porté dans la science la même activité, le même sens droit que dans
l'exercice de l'art. Son tact lui faisait découvrir les questions utiles et
nouvelles, celles qui devaient le plus attirer l'attention. Nous ne pouvons rappeler ici ses importantes recherches sur la température dans
les maladies, sur le diagnostic des affections de poitrine, sur divers
agents thérapeutiques, travaux qui avaient tous un caractère d'originalité et d'opportunité. Quand ses forces trahiren t. son courage, il renOllça it l'enseignemellt cliniliue qui lui était si cher, ct se sf\parant
4
�50
SÉANCE DE RENTRÉE.
avee regret de ses collègues, pour un temps qui devait être bien eourt,
il retrouva à Paris, à l'Académie de médecine, parmi ses confrères,
dans la colonie alsaeienne, la haute position médicale qu'il avait eue
près de nous.
Peu de mois après, un nouveau deuil venait frapper notre Faculté
de médecine: le 3 mai, M. Rameaux, notre savant et dévoué professeur
de physique !uédicale, était subitement enlevé à la science qu'i! cultivait avec zèle et à l'affection de ses collègues et de ses élèves. Fils
de ses œuvres, M. Rameaux devait tout ce qu'il était à sa persévérance
et à son travail. Connu par d'importantes applications de la physique
à la biologie, il enseigna pendant trente ans l'hygiène et la physique
médicrtle il. la Faculté de Strasbourg. A Nancy, gri'tce à ses efforts et
iL la lihéralité intelligente du Ministre de l'instruction publi(!ue, il put
rcconstituer un :cabiuüt de physi<luC pIns riche que celui qu'il avait
perdu. Nous savons tous quel parti il en a tiré; il compléta alors son
enseignement pal' l'organisation d'exercices pratiques dans lesquels il
familiarisait les élèves avec le maniement des instruments utiles au
médecin. Nous avons vu avec queIle assiduité et avec quel zèle il se
livrait il. cette partie de l'enseignement, qui était comme sa création
favorite. Dominé par le désir de la précision, ne reculant devant aucune étude ardue, il posait les principes et les formules de la science,
mais nul effort ne lui eoùtait ensuite pour mettre les démonstrations
au niveau de toutes les intelligences. Professeur disert, il exposait les
<juestions dans tous leurs détails, et voulant avant tout être utile, il
multipliait lcs explication;; pour arriver it la clarté qui dissipe tous les
doutes. Sa conscience n'était satisfaite que lorsqu'il était sÎlr d'avoir
été compris. M. Rameaux fut du petit nombre de ceux dont l'autorité,
due à d'éminentes <jualités d'esprit et de talent, s'accroit par l'affection qu'ils inspirent (1). Ces paroles si justes, prononcées au moment
où nous nous sommes séparés de lui, eXprimaient le sentiment de ses
élèves aussi bien que celui de ses collègues qui ont vu avec douleur
se briser les liens d'une ancienne affection qu'aucun nuage n'avait
troublée.
Presque en même temps, le 19 juin 1878, dans notre chère Alsace,
s'éteignait un des plus anciens représentants de notre
de Strasbourg, M. le professeur EIll'mann, depuis 1867 doyen honoraire de la
Faculté, resté depuis sa retraite en communauté d'affection avec scs
collègues de Nancy, et continuant iL porter le plus vif intérêt à notre
École. M. Ehrmann a poursuivi jusqu'à 86 ans une honorable car(1) Discours Fononcé par M. Jac'luinet, recteur de l'Académie, aux obsèques
de M. le professeur Hameaux. (Re,'ue médicale de l'Est, \0 mai 1878.)
�FACl:LT É DE lIÉDECIXr..
51
rière remplie par d'utiles services et par de nombreux travaux. Reçu
docteur à Strasbourg, eu 1812, il prit part, comme chirurgien militaire, il. cette dernière campagne d'Allemagne Olt notre armée luttait
coutre l'Europe coalisée et compta encore quelques jours de victoire.
Revenu à Strasbourg, apri!s quelques années d'études, et de services
près de la Faculté, il remplaça dans sa chaire un de nos anatomistes les
plus éminents, le professeur Lauth. De nombreuses générations d'élèves ont rendu témoignage des soins minutieux qu'i! a apportés à
l'exposé de cette science 'lui sert de base aux connaissances médicales. Il travailla comme Lobstein, avec
:1 enrichir notre
Musée d'anatomie pathologique, olt il puisa .,Ie sujet d'intéressants travaux. L'Académie de MédeeÎne et l'Institut l'admirent parmi leurs
membres associés et correopondants. M. Ehrmann a cruellement payé
sa dette il. la patrie par la mort d'un unique fils, médecin militaire
distingué, qui avait suivi nos armées sur tous les champs de bataille
et qui mourut, victime de son dévouement, pendant les malheurs de
1870.
Parler de dévouement, n'est-ce pas être conduit par une transiti;n
naturelle à exprimer les regrets unanimes qui accompagnent dans sa
tombe à peine fermée le m(!decin distingué, l'homme de bien, dont
notre Faculté déplore la perte n!Cellte '( :\[. Grandjean avait appartenu
à l'l::cole de Nancy depuis sa création; il avait été nommé professeur adjoint de la Faculté de Médecinc; c'est le Il novembre 1878
qu'il a été enlevé, après six années d'une utile collaboration, à l'affecSavant modeste
tion de ses nouveaux comme de ses anciens
et judicieux, praticien habile, esprit clair, CŒur excellent, alliant la
solidité des principes il. la bicllveillance, l'affabilité :1 une rare distinction, ami du pauvre dont il écoutait toujours l'appel et qui conservait
de ses soins une profonde reconnaissance, M, Grandjean réalisait le
type du médecin hümme de bien, vir bonus me den di peritus. Qu'ajouterai-je à l'expression universelle des regrets dont le premier magistrat de la cilt), dont deux de nos collùgues et le président de la Société
de médecine se sont rendus les interprètes si fidèles; ils {JIlt retracé
eette carrière si bien remplie j ils ont rendu justice aux qualités éminentes de l'holUll1C privé, du savant, du citoyen, dont les funérailles
ont eu le caracti!re d'un deuil public. L'honneur de ces manifestations
rejaillit au!si sur la professio n médicale.
�PUBLICATIONS
DES
DE LA
DE
l'ENDAN'l' I.'ANNÉE
PUBLICATlO:'\S
1877·1;;7B.
:'Il. LE
l\llCllEL
1;;77
Note
.Hll·
les l'ésectiolls nerveuses dans les névralgies de la face (lic
douloureux!.
A imprimer prochaincmcut pOUl' le Dictionnaire des sciences médicales;
1° L'article ŒSOPILU.iE (anatomie et pathologie). Cet article renferme de
nouvelles recherches sur l'évolution de J'œsophage.
2° L'article ])n.U:-iAGE.
PUBLICATlO:'\S DE i\!.
LE PIWFESSEUlt
1° Réponses cl une circulaire millistàùlle adressée Il la Société de médecine de Nancy, i,V, Mémoires rie la Socùilé de médecine cie l"ancy, octobre
lR77.)
;20 Réponses aux questions mlniste'rielles adrc8sées cl l'J\cadémie de
Stanislas, (V. Mémoires de l'Académie de Stanislr!s, fénier uns.)
3° Comparaison des statistiques des opél"lltions prutiqu(!es ri Nancy
avant et après l'emploi de la mét/LOde anesthésiqlle. ,:?7 mars 187H, Société
de médecine de Nancy.)
4° nappOl·t sur le serl!ice
rie l'assistance mdl/icale, de la
vaccine et de la protection du premier âge, pendant l'exercice 1877, lu en
s('ance du Comité cenlral d'assistance médicalc et de vaccine, le 1() mai
11l71l; 23 e rapport annuel de l'auteur sur l'Assiôtance médicale; :;:,e rapport
annuel sur le service de la vaccinc, 18i R.
[,0 llapport, lu ell séance publique de l'Académie de Stanislas, le 2:l mai
IS7K, par le secrétaire perpétncl, sur le.1 prix des mères de famille.
{j0 Des Trois Faits physiologiques principaux servant de guides, 100'S des
anesthésia/ions, ri la cliniquc chirurgicale de !'t'ai/cy, (Mémoire lu le 7 juin
à l'Académie de Stanislas, et le 12 juiu à la Société de médecine de :\ancy.)
7° Allocution dit Président de L\.ssociah'on des médccills de Meurthe-etMoselle, lors de la séance géllérale du 13 juillet
�53
FAcur,TÉ DE !I};DECINE.
PUBLICATIO:\'S nE III. LE PHOFESSRUR HERRGOTT
IB77·1R78.
Articles d'actualité scientifique
dans la Ile vue médicale de l'Est
et dans la Gazelle hebdomadaire de médecine et de chirurgie.
PUIILICATIOl\'S DE M. LE PROFESSEUR HECHT
1877-18ïR.
Comple rendu des travaux de la Société des sciences rie Nancy, depuis
le :, février 1Rn jusqu'au 1S
1Sir,. (Publié in Bulletin tic la Société des sciences de Xancy, t. III. faRC. VI.)
PUBLICATIO:\'S DE 1II. LE PIWFESSEC/{, FELT?
1877-1H7S.
1 Expériences démontrant le rdle de l'ait·· intl'oduit dans les systèmes
m·tériel et neineu .•. iComptes rendus de nnstitut, séance du 4 février
0
18;1;.)
20 Expériences démontrant qu'il y a penrirmt la ,de
101
fel'menl .liguré
dans le sallg typlloide humait!. (Comptes rendus de l'Iustitut. (; jallYier
ISiS.)
3" Étwle expérimentale sllr l'inflammation et la. régénérotion des tendons. rDeux planches. - Journal de M. Ch. Ballin; lluméros de mai et juill
1 S7S.'!
l," Hxpririences démontrant que t'urée
dellts
ne détermine jamais d'acci,Comptes rClldus de l'Illstitut, séance t1u 1;', avril ISiS.)
PUBLIC.\TI0XS DE
LE PIWFESSE['!t lUTTER
1° Quelques l'oùlls relalUs cl la loxicologie de l'arsenic. (Bergl'I'-Lcvrault,
:'iancy.1
2° ,\clion des l'oses en zinc s1Ir les boissons qu'ils contiennent. (ln ReYlIe médicale dc l'Est, llIars ISiS.)
3° Impuretés contPlwes rions le phosphate de chaux des pharmacies.
IIIl Bevue médicale, 1:, ani! 1KiS.'r
·1" Expériences démon!1-rmt que t'urée pure ne détermine jUil/ais d'accidents cOIl/·ulsUs. ,Compte:; rcudus de l'Académie des sciences. 15 avril
18i8. - En collaboration avec M. Feltz.\
PUBLICATIO:\'S DE
l'ItOFESSF.L lt ADJOINT
1877·18,8.
1° Recherches f'xpùimentales SUl' le,f effets ries vapeu/'.f du
carbone.
re cn voy6 à l'Academie des science:;.)
de
�54
2" Observation de
calc ùe l'Est.!
extra-utérine. (Publiée dans la Rcvuc mrdi-
PUIlLIC.\TIO:\'S DE !\I. LALLDIE!'\T
l'ROFESSEt'Jt AII.TOIS'l'
rAssociation des médecins de bIeurthe-etltIoselle pOUl' l'annc'e 1877.
2° Rapport médical de l'Association rie J!rÙ'oyance et de secours mutuels à Nancy.
3° Note sur l'usurpation ries titres médicaux.
10 Compte rendu des actes de
l'UBLIG,\,TIO:\':'i DE :\1. GROSS
1877·1;;78.
1° Fistules urinait'es consécutives ri un rétrécissement siégeant Il la
partie antérieure du canal de l'lII·ètre. ILeçon clinique. - Tn Revue médicale de l'Est, 187i, t. VIl!, p. 330.)
2° De la Distension de l'estomac comme complication de météorisme intestinal dans la p(Jrilonite traumatique. (Communication faite à la Société
de médecine de Nancy, dans sa séance du 28 décembre 1Si7. - ln Bevue
médicale de l'Est, 18,7, t. VIII, p. :\.',:l, ct t. IX, p. ;,1.\
3° Contl'ibution à t'ltis!où'e rie l'amputatl'on tibio-calcanéellne de PirogofJ. (ln I\evuc médicale de l'Est, ISi8, t. IX. p. 196 et :.'ï6; voir aussi
Académie des sciences, séance de fénier 18 ï S.)
i O Résultats obtenus à l'hoJlital Saint,Léon de Sancy par la méthode
antiseptique rie Listel'. 1 Communication à la Société de médccine de :\uncy,
séance du 27 mars 18i8. - In Revue médieale de l'Est, IS7S, t. IX,
p. 313.)
5° Contribution à l'histoù'e des tumeurs sarcomateuses ries parties
molles de 1:L paume de la main. (Communication à la Société de chirurgie;
Voir Bulletin de la Société, ISifi, t. IV, p. 2H4, et Ilcvue médicale de l'Est,
t. IX, p. 32".)
6° Étude anatomique (l'lm monstre anencéphale Ipseudencéphalien de
G. Saint-Hilaire) avec dit'isioll complète de la colonne vertébrale, absence de
la moelle épinière, exstrophie de l'estomac, exstrophie de la vessie, utérus
et vagin bifides, aorte double, anomalies multiples. (En collaboration avec
M.
ln Rcvue médicale de l'Est, t. X, fO 33. - Bullc:tin de la Société
des sciences de Nanc)', fascicule VI! et tirage à parU
7° Exposé de la méthode antiseptique de Lister. (Communication à la
Société de médecine dans sa séance solcnnclle du 11 juillet 1878.)
80 Lefons de clinique chirurgicale professées à l'h6pital Saint-Léon.
�FACCLTÉ DE MÉDECINE,
55
,Premier fascicule, Berger·Lenault et Ci., 1
presse,)
deuxième fascicule, sous
\l') Observations de clinique chirurgicale.
(Deuxième fascicule, - ner-
ger-Levrault et Ci., IRiS.)
10° La bIéthorle alltiseptique de Ustcr Il l'luipital Saillt-Léon de l'lancy.
présenté à la Sociétë ùe chirurgie, seance ùu 24 juillet Uli8. Voir Bulletin de la Société, IRiS, t. IV.)
Il'' La ,',féthode rlntiseptique de USll'1", historique et résultats obtenus
li t'hôpital Saint-Léol/ de Nancy. IBergcr-LeYl'Uult et Ci., 18iX.)
12° Bulletins, revues et analyses bibliog1'aphiques diverses. (ln Reyue
médicale de
r Est.)
PUBLICATIO:\S IlE :\1. CHIÜ:Tm:-;
1° Article Fom. lIn Dictionnaire encyclopédique des sciences médicales,)
2° POU/'quoi les vm'ices des membres inférieurs affectent beaucoup
moins fréquemment la veine saphène exte/'ne que les autres l'cines du
méme membre. Illl Hevue
de l'Est. 1
3° PlusieUl's analyses d'ouvrages dans la Hevue médicale de l'Est,
l'UBLICATIO:-;S DE :'II.
AGld;or':
18ï7·1878
1° Précis (['histologie. par le professeur H. FI'cy, ùc Zurich; in-12, de
3S /, pages avec planches. ITraùuit· de rallcmanù; Savy, éditeur. Paris,
ISiS.)
2° De la Tuhcl'culisatioll du tabe digestif. \ 1 yol. in·go de 240 pagcs avec
figures ct planches, Savy, éditeur, l'al'is, ISiR.)
PUBLICATW:-;S DE l\I, i\'ETTER
BIllr...
187S
et olise/'vations adress(!s ri l'Acar/(!1IIie des sciences sur le
traitement de la coqueluche par t'oxymel scillitique,
PCBLlCATIO:-;S DE :'II. ROBERT
nitS COLLI·:CTIOXS
1877-1878
Revue rI'hvdrologie (vingtième aunée).
�.
�RAPPORT
DE M. LE
DE LA
DES SCIENCES.
MONSIEUR LE RECTEUR,
1\IESSIEGl{S,
Nous espérions ouvrir l'année scolaire sous la conduite de
notre excellent Doyen; malheureusement l'état. de sa sitnté
le tient éloigné de nous pour quelque temps encore. 1\1. le
Ministre m'a, de nouveau, confié les délicates fonctions du
décanat, et pour la seconde fois m'échoit l'honneur de venir
vous exposer les actes ct les travaux de la Faculté des
sciences.
L'an passé j'exprimais la certitude que les conditions clans
leaquelles je l'acceptais allégeraient ma tâche: mon espoir
n'a point été trompé: les témoignages de confiance dont
m'honore le chef respecté de cette Académie, l'unanimité des
vucs libérales de mes collègues, leur dévoûmcnt iL accomplir
les devoirs élevés que nous trace notre mandat, l'ont rendue
facile.
Nous avons cherché ensemble, dans le cours de l'année
écoulc\e, les moyens de multiplier nos rolations avec les étudiants, de stimuler leur zèk, d'encoumger leurs efforts et de
�58
8BAXCE DE RENTREE.
les seconder dans la préparation des grades qui doivent, à
leur tour, leur ouvrir les portes dc l'enseignement public.
Le concours de l'État et de la municipalité nous a été largement acquis; le nombre de nos chaires .s'est accru par la
nomination dc maîtres de conférences, celui des auditeurs
sérieux par la création des bourses d'études; enfin les locaux
ct le matériel qui nous faisaient encore défaut, vont nous
être donnés, gdcc aux sacrifices combinés du Gouvernement
et de la Villc. Que M. le Ministre de l'instruction publique,
M. le Recteur de l'Académie et l\I. le Maire de Nancy reçoivent ici nos sincères remerciements pour la constante sollicitude qu'ils témoignent à la Faculté des sciences.
Messieurs,
Si l'on compare l'état actuel de l'enseignement supérieur à
ce qu'il était à la fin de l'Empire, on constate que son budget
a presque triplé: de B,895,521 fr., en 1868, il s'est élevé à
9,165,330, en 18iS; le nombre des chaires de Faculté s'est
accru de 175; celui des cours complémentaires de 42; 47
conférences ont été créées.
Ces chiffres proclament bien haut l'importance que le gouvernement de la l\.épublique attache <\ l'extension de l'enseignement supérieur; C'est qu'en effet, l\[essieurs, tout ce qui
contribue au progrès des sciences et des lettres dans un pays, .
concourt également, dans une très-large mesure, au développement des forces vives de la nation.
L'agriculture, l'industrie et le commerce, ces trois formes
dominantes de l'activité des peuples civilisés, doivent leurs
progrès aux sciences cxactcs et expérimentales, au droit, à
l'étude des langucs, à la géographie, etc ... Tout s'enchaîne
dans cet ordre d'idées, et la science, prise dans son acception
la plus large et la plus élevée, peut, à bon droit, revendiquer
sa part de gloire dans les succès de l'Exposition dont les
splendeurs s'étalaient, il y a quelques jours encore, au Champ
de Mars et au Trocadéro.
�FACULTÉ DES SCIENCES.
59
L'Exposition universelle, en révélant aux regards de l'étranger, visiblement surpris du relèvement ct de 1:1. vitalité
de notre pays, les qualités laborieuses, la puissance du génie
artistique ct industriel de la France, justifierait, s'il en était
besoin, la sollicitude, sans précédents, dont les institutions
républicaines entourent tout cc qui touche à l'enseignement
public, base fondamentale du progrès chez les nations démocratiques.
Quelle est la part faite, en 1877, à notre Faeulté, en ce
qui concerne l'accroissement de son personnel ct de ses
moyens de travail? Quels sont les résultats obtenus?
C'est cc qu'il me reste à indiquer en p3U de mots.
I. -
PERSONNEI, ET
1. Cow·s.
Par arrêté ministériel, il viant d'être pourvu iL l'enseignement de la zoologie, laissé en souffrance par suite du congé
accordé, pour cause de santé, il :M. le Professeur Jourdain.
Nous avons regretté, pendant toute l'année dernière, l'absence de cc collègue dont la science, la méthode ct la parole
élégante attiraient autour de sa chaire un auditoire studieux
ct distingué.
En chargeant du cours de zoologie 1\1. Viault, suppléant
de la mêœe chaire près la Faculté de Dijon, .M. le Ministre
témoigne une fois de plus de sa bienveillante sollicitade pour
les intérêts de la Facul.té des sciences de Nancy.
1\1. Viault, docteur ès sciences ct en médecine, ancien interne des hôpitaux de Paris, élève de l'École pratique des
hautes études, a débuté dans l'enseignement supérieur à la
Faculté de Dijon, au sortil' des laboratoires de Ml\I. Milne
Edwards, Lacaze Duthiers et Ch. Robin qu'il a fréquentés
pendant huit années.
Formé à l'école de ces maîtres éminents, il s'est fait con-
�60
OR
naître déjà par des travaux estimables d'histologie ct de physiologie expérimentale (1).
La Faculté des sciences lui souhaite une cordiale bien·
venue, et remercie l\f. le l\Iinistre d'avoir comblé le vide si
regrcttablo causé par l'absence rle :M. le Professeur Jourdain.
-' ,l"
2 . (,0/1;; ,; I"el/Ces.
En 18ï7, un crédit de 4GO,OOO francs a été voté par les
Chambres pour l'entrC't.ien de 70 maîtres de conférences dans
les diverses Facultés et pour les dépenses matérielles nécessitées par ces exercices.
Par suite de ce vote, la Faculté des sciences a été dotée de
deux maîtres de conférences.
La création de ces denx places a rendu des services considérables aux candidats à la licence.M. G. Floquet, agrégé de
l'Université, professeur de mathématiques spéciales au Lycée
de Clermont, a été chargé de la con[(!rcnee de mathématiques
(astronomie); à 1\1. A. Fl'iant, docteur en médecine, licencié
ès sciences naturelles, est ùehue la conférence de zoologie.
L'absence sitnultanéc des titulaires des chaires de mécanique et de zoologie a rcr.du d'autant plus utile la nouvelle
institution.
Floquet et Friant, avee un zèle ct un talent
que la Faculté est heureuse de reconnaître publiquement, se
sont efforcés, en multipliant les leçons ct les exercices pratiques, de combler, autant qu'il dôpen<lait d'eux, la lacune
résultant de l'absence des professeurs titulaires.
Quatorze auditeurs ont suivi assidüment les cours et conférences de mathématiques de lIDl. .:\lathien et Floquet; huit,
les conférences et exercices pratiques de zoologie.
:Malgré le temps eonsid.(\rable que nos dévoués collaborateurs ont donné à l'enseignement qui leur était confié, ils ont
\ 1)
Listologiql1es
c.;llr
la strut.=tnre (les centres
giostomes. (Arrh. de 1:001. exp"r. de Laeaze Ill1thier".)
Etude:-;
critilltte-; SUr la trall"Cll..:;ÎOI'1 du
t ivns
des pla-
et
SUI"
les in,iec-
�FACl:L'C};
llEH SCIENCES.
fi l
trou vu tous deux la possibilité ùe préparer lems thèses de
doctorat
sciences.Î\I. 'Floquet a déposé ses thèses de doctorat ès sciences mathématiques à la Faculté de Paris, devant laquelle il les soutiendra très-prochainement. M. Friant
nous aurait déjà soumis les siennes si l'absence d'un professeur de zoolog'ie ne nous eüt empêché de constituer le jury
chargé tle les examiner.
Quand la Faculté aura obtenu les maîtres de conférences
de chimie, de physique et de paléontologie dont elle
la nomination, son personnel enseignant offrira à la jeunesse
studieuse toutes les ressources désirables.
L'institution des bourses d'études pOUl' l'enseignement supérieur a reçu sa
application il la Faculté des
sciences dans Il' courant de la dernière année scolaire.
Quatre étudiants: I1E\1. .Joublot, ponr les sciences phytiiques,
Guillin, Macé et Godefrin, pour les sciences naturelles, ont
été nommés bour::;iürs près la Faculté. LeU!' assiduité h suivre
les cours, la satisfaetioll qu'ils ont donnée aux professeurs et
aux maîtres (le conférences leur ont valu un renouvellement
de bourse pour l'année 187S-1879.
Au cancour,; ouvert le II novembre derniel' pour de nouvelle::; uoul'!Ses, quatre eandidats se sont présentés; la Faculté
estime que cette institution pent rendre des services rôds, li
la condition que les programmes du eoncours d'admission
subissent des rnodifieations sur lesquelle::; elle appellera prochainement l'attention de l'administration supérieure.
4. Pl'ix dn Conseil .'p;nùol et des villes de Nancy
et de LUJu!viUe.
La libéralité du département de
des
municipalités de Nancy pt de Lunéville a mis li la disposition
�62
SÉANCE DE RENTRÉE.
de la Faculté des sciences des subventions annuelles destinées il. être distribuées en prix aux meilleurs élèvcs de la
Faculté.
Voulant conserver il. ces récompenses la haute valeur
qu'elles doivent avoir, la Faculté a décidé que ces prix seraient accordés aux jeunes gens ayant subi avec le plus de
succès, les épreuves de l'une des trois licences, ct mérité par
leur travail d'être donnés en exemple. Pour l'exercice 18781879, la Faculté, à l'ullal!imild) a décerné les prix suivants:
1cr Prix: Médaille d'argent ct 250 fr., à lU. Fèvre, maître
auxiliaire an Lycée de Nancy, reçu licencié ès sciences mathématiques avec la mention Bien.
2" Prix: Médaille de bronze ct 200 fr., à M. Wohlgemuth,
préparateur à la Faculté, reçu licencié ès sciences naturelles
avec la mention Assez bien.
La Faculté est heureuse de pouvoir aecorder ces récompenses il. deux jeunes gens qui se sont constamment distingués par leur travail ct par leur assiduité aux cours, aux
conférences ct aux exercices pratiques qui forment l'une des
parties les plus utiles ct les plus importantes de l'enseignement.
5. Compositions mwsuelles.
Je crois utile, à ce sujet, d'informer les candidats aux diverses licences ès sciences de la décision prise par la Faculté,
dans sa réunion du 5 novembre dernier.
A partir dn mois de janvier, pour les candidats à la liccnce
ès sciences physiques ct à la lieenee ès sciences naturelles, à
une époque qui sera indiquée plus tard pour la licence ès
sciences mathématiques, des compositions sur des sujets de
licence, traités dans les cours de l'année, auront lieu tous les
mois, dans les formes et dans la limite de temps consacrées
pour les examens de la licence. Ces compositions, qui seront
obligatoires pour les boursiers et pour les étudiants inscrits à
la Faculté, leur offriront un excellent moyen de préparation
�FACULTÉ
DES SCIENCES.
63
aux épreuves qu'ils sont appelés à subir pour obtenir le grade
de licencié.
La Faculté espère que les étudiants verront dans cette
mesure une nouvclle preuve de son désir de les amener il.
entrer en rapports fréquents et soutenus avec leurs professeurs.
II. -
SERVICE MÉTÉOROLOGIQUE.
Comme par le passé, le service météorologique s'cst fait
régulièrement à la Faeulté des sciences, sous la direction
de lV!. Bichat, assisté de son préparateur, 1\1. Thiéry.
Les observations recueillies au dehors par
PIDOI.OT, iustituteur à Maxéville ;
MAlI,tARD,
instituteur à Foug;
P&IGNIEII, instituteur
Moncel-sur·Scille ;
OLRY, iustituteur à Allain;
PIEHSON, instituteur à V
DAVID,
;
institutcur à Moriviller;
FERRY, instituteur à Seuves-Maisons ;
1'1IIf:B.U;LT,
professeur au eollége de la Malgrange;
ont été régulièrement transmises, avec les résumés des observations de la Faculté, à l'Observatoire de Paris.
Par àrrêtés de M. le Préfet de l\Ieurthe-et-1\Ioselle, la Commission météorologique départementale a été réorganisée et
composée de la manière suivante:
MM.
BrcHAT, professeur de physique it la Faculté des sciences;
FRÉCOT, inspecteur général des pouts ct chaussées;
GRANDEAU, directeur de la Station agronomique de l'Est, membre
du Conseil d'hygiène ct de ."aluhrité ;
le Dr GROSS, professeur agrégé il la Faculté de médecine;
MATIIIEU, conservateur des forêts, sous-directeur de l'École
forestière :
POINCARÉ, professeur adjoint à la Faculté de médecine, membre
du Conseil d'hygiène ct de salubrité;
�64
MM.
DE GENTUiE.
ancicn ollicier de marine:
l'noy, ml:decill ,le L\ssist:\llCC publiquc;
MIL LOT,
le
})r
l'Inspccteur d'Académie cn résidencc à Nancy.
La première question qui
soumise à cette Commission
aura pour objet l'examen des conditions dans lesquelles peut
être organisé ù Nancy un observatoire météorologique conformément aux dispositions du décrot du 14 mai 1878. Le
Bureau central lIlétéorologique de France el;time que la situation de Nancy est tout à fait avantageuse pour fournir
les observations destinées à établir la climatologie de la région de l'Est et servir aux avertissements agricoles dont personne aujourd'hui ne méconnaît l'importance.
L'État prendrait li sa charge le personnel ct le matéricl
scientifiquü il. la condition que la ville ct le département
fournisDent l'ell1placement ct le local nécessaire pour l'installation des appareils.
Notre centre universitaire se trouverait ainsi doté d'un
nouvel établissement scientifique, comme le sont ou vont
l'être prochainement d'autrcs grandes régions de la France.
Ce projet mérite toute l'attention de la Commission météorologique départementale, qui, après examen, a(lressera sur
cette importante fondation lm rapport h 1\1. le Préfet et à
M. le Maire de Naney.
III. -
AGIWxümQUE.
La Station agronomique de l'Est a poursuivi régulièrement le cours ùe ses travaux: elle a étendu son contrôle
tiUr deux nouvelles usines, dont l'une fabrique sur une trèsgrande échelle des tourtea.ux alimentaires pour le bétail (1).
C'est la
maison de commerce qui accepte, CIl France,
sous le contrôle des stations, et avec garantie eu richesse
nutritive, la vente des substances destinées à l'alimentation.
Il) l'sille de
Darier, tic l\olltlio et Ci", ,\ :\Iarscille.
�FACULTÉ DES SCIENCES.
65
La Station a fait pour le public, les fabricants ct les usines
contrôlées 503 analyses diverses.
Quatre jeunes chimistes ont travaillé assidûment dans le
laboratoire de la Station, qui leur est ouvert gratuitement.
L'Exposition universelle a fourni à la Station de l'Est une
occasion naturelle de publier dans leur ensemble les travaux
de la première période décennale. Les Annales de la Station,
dont le premier volume a paru en juin dernier, ont servi de
commentaire à l'exposition des échantillons de sols, fourrages,
engrais, etc., qui figuraient dans le groupe de l'agriculture (1).
L'exemple donné à Kancy en 1868 a porté de très-heu·
l'eux fruits; 23 stations sont aujourd'hui en fonction sur le
territoire français, et bientôt les agriculteurs de toutes les
régions de France trouveront, dans leur voisinage, un agronome capable de les guider dans leurs essais, ct un laboratoire où ils pourront faire soumettre à l'analyse les matières
premières ct les produits de leur exploitation.
I.,'Univel·sité et le Ministère de l'agriculture, en favorisant,
par des subventions, la propagation des stations, l'Institut
national agronomique, véritable école polytechnique des
sciences naturelles, en préparant, de concert avec l'Université, dèS directeurs pour ces établissements, rendent à l'agriculture des services qui compenseront, ct au delà, les dépenses
inscrites au budget pour l'enseignement supérieur de l'agriculture ct pour la subvention des stations.
IV.----
COLLATION DES GRADES.
1° Licence.
La Faculté des sciences n'a tenu en 1877-1878 qu'une
seule session de licence en juillet, aucun candidat ne s'étant
fait inscrire pour la session de novembre.
(1) Le jury de la classe if) (math·iel et prcHluits agricoles) il accordé au Directeur de la Statiun une médaille <I·or. ct il un de ses collabor;lt.eurs, M. J.
Knccht. une n,,·,daille ,["argent.
FACULTÉS
�66
sliANCE DE RENTRIiE.
Pour la première fois cette année, le règlement d'administration de juillet 1877, relatif à la composition des jurys de
licence et de doctorat, a reçu son application. MM. André,
professeur de mathématiques à la Faculté de Dijon, ct Moquin-Tandon, professeur d'histoire naturelle à la Faculté de
Besançon, ont été désignés par M. le
pour assister
leurs collègues dans les examens de licence. La· Faculté
adresse ses remerciements à MM. André ct Moquin-Tandon
pour l'empressement qu'ils ont mis à lui prêter leur con,
cours.
Licence ès scÏlmces mathématiques. - Sept candidats sc sont
présentés. Trois d'entre eux ont été ajournés pour l'insuffisance de leurs compositions éCl·ites. Les quatre autres ont été
reçus licenciés dans l'ordre de mérite ct avec les mentions
suivants:
M. Fèvre, maître auxiliaire au Lycée de Nancy, avec la
note Bien;
M. Stitelet, maître répétiteur au Lycée de Nancy, avec la
note Assez bien;
1\D1. Prévot et Guiot, maîtres répétiteurs au Lycée de
Nancy, avec la note Passable.
Tous quatre étaient des auditeurs assidus des cours de mathématiques de la Faculté.
Licence ès sciences physiqnes. - Un seul candidat s'est fait
inscrire à la session de juillet, il a été ajourné après les compositions écrites.
Licenr:e ès sciences naturelles. - M. \Yohlgemuth, préparateur de géologie et minéralogie iL la Faculté, a seul affronté
l'examen de licence; il a été reçu avec la note Assez bien.
L'absence si regrettable d'un cours de zoologie pendant
l'année 18î7 -1878 a empêché plusieurs jeunes gens, très-assidus au cours de botanique ct de géologie, de s'inscrire pour
subir les épreuves de la licence.
La Faculté émet le vœu qu'un roulement, établi à l'avance
�67
f"ACULTB DES SCIENCES.
entre les diverses Facultés, rende plus facile la constitution
des jurys, décrétée par le règlement d'administration de
juillet 1877.
2° Baccalmtl'tJat ès sciences complet.
293 candidats sc sont fait inscrire pour subir, en 18771878, les épreuves du baccalauréat ès sciences complet, soit
35 candidats de plus qu'en 1876-1877.
Sept canùidats ont mérité la note Bien: l'lM. Chanal,
Demange (Georges), A. Thouvenin, Colardeau, E. Gardeil,
Huck ct Petitjean.
45 ont obtenu la note Assez bien, ct 66 la mention Passable.
40 p. 100 des candidats (118 sur 293) ont été reçus.
Le tableau suivant résume l'ensemble de ces examens:
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%
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H"!o
40
-- -- -- - - 118
7
.1:;
Gi;
·10
"10
La moyenne générale des candidats admis l'an dernier
avait atteint 46 p. 100 au lieu de 40 p. 100, chiffre de cette
année.
3° BaccalaU1·(:at ès sciences 1·estreint.
La Faculté a enregistré avec
la décision ministérielle qui, donnant satisfaction à un vœu tant de fois renouvelé par elle, oblige, à partir de l'an prochain, les étudiants
�68
HÉANCE DE RENTRÉE.
en médecine à produire le diplôme de bachelier ès-science!;
restreint, avant de prendre leur première inscription.
En 1877-1878, 61 candidats se sont présentés au baccalauréat ès sciences restreint; le nombre total des candidats aux
baccalauréats, dans la dernière année scolaire, s'est donc
élevé à 354.
Sur ces 61 candidats, 25 ont été reçus, soit une proportion
de 43 p. 100 environ. Il y a donc eu progrès réel, sur l'année précédente, dans les connaissances dont les candidats
ont fait preuve: 4 ont obtenu la note Assez bien, les 21 autres
la note Passable.
Voici le résumé de ces examens:
UES CIIDIDJTS
SESSIONS.
1
11-- - - - - 1
-
CI!
ADMIS An;c LA N(,Tl';
--i··-----ft
S
,:..
- - - - - - - -
Ii Novembre 1877
14
. Avril 1878 . . .
2G
15
11
Jnillet 1878 .
21
11
10
Totanx . .
fil
30
10
42 "/0
:tl
·12
%
Tel est, Messieurs, le résumé des examens et la situation
de la Faculté des sciences au mois de novembre 1878.
Chacun de ses membres s'efforcera, dans l'année qui va
s'ouvrir, d'agrandir la sphère de son influence et d'attirer
autour de nos chaires la jeunesse studieuse, certaine de rencontrer auprès de chacun de nous un dévoûment constant à
ses intérêts, une ardeur toujours nouvelle pour son instruction.
Venez il. nous, jeunes gens; venez avec .confiance à
l'Université de France, à l'Université qui, suivant l'heureuse
et noble expression de M. le Ministre Bardoux, « demeure,
en fait, au premier rang des services publics, car, malgré la
suppression du monopole, elle est encore l'École universelle,
�FACULTÉ DES SCIENCES.
69
la représentante attitrée du pays, puisqu'clIc n'exclut aucun
culte ct qu'elle donne accès à toutes les carrières» (1).
V enez à nous, qui sommes tout à vous: nous ferons de
vous des hommes éclairés, de quelques-uns des savants, de
tous d'honnêtes gens ct de bons citoyens.
V. M.
PUBLICATIONS DE LA FACULTÉ.
doyen hOlloraù'e :
f:tude sur les feuilles cotylôdollaires des Erodium. IRevue des sciences
naturelles rie Montpellier, t. YI, p. 140 à 141\, une planche.)
;?" :\otice SUl' les collections botaniques du .Musée d'histoirc naturelle
de la Faculté des sciences de Nancy. (Bulletin de la Société botanique de
France, t. XXXIII, p. 2;,4.)
3° Arrivée il l:\aney de J'Elodea canadensis L. C. Rich. (Bulletin de la
10
Société des scienceç de Nancy, t. III, p. 99.)
4° Observations sur un genre particulier de prolifleations médianes dcs
flcul's. (Bulletin de la Société botanique de France, t. XXXIII, p. 410.)
;,0 Troisièmes mélanges de lèratologic végétale. (Mémoires de la Société
ries sciences natzi1'elles de Cherbourg, t. XXI, p, 225 à 2;'6.)
Il'' Des CllltllfCS d'Algilops speltœfonnis faites par Duricn de Maisonneuve cl de leurs résultats. (M(:moires de l'Académie de stanislas pour
(Si;, p.
à 36S.)
7 0 Étude sur les proliOcations. (Mémoires de l'Académie de Stanislas
pour 18i;, p. 2i4 à 3i'l.)
8° De l'hybridation dans le genre Papaver. (Revue des sciences naturelles de ItIontpeliier, t. VII, p. (G5 à 1SG.)
\)0 Nouyelles observations sur les PrimuZa de la section Primulastrum.
(Mémoires de
de Stanislas ponr tSii, p. 343 à 3G1..\
M. L. GI\A:'\DEAU, professeu/', directeur de la Station agronomique:
10 Annall's de la Station agronomique de l'Est (t er yolume), - Chimie
ct physiologie appliquées à la sylviculture. (Gr. in·go, Derger·Levrault et
librairie agricole de la Maison rustique. Paris, Un8.)
2° Notice SUl' les pépinières forestières,
3° Influcnce de l'électricité atmosphérique sur la nutrition des plantes.
IJounwl d'agriculture pratique, 1878.)
(1) Rapport ùe M. Barùoux., Ministre ,le l'Instruction puLlique, à M. le Prési.lent Je la lIépuiJlique,
dc
sllpé,.ieur.
(Imprimerie Nationale, 18i8.)
�70
i
SÉANCE DE RENTRÉE.
De l'influence de l'électricité atmosphérique sur la végétation.
[er mémoire.)
5° De l'inlluence de l'électricité atmosphérique sur la végétation.
(Comptes rendus de-l'Académie des sciences. :!e mémoire.)
O
(Comptes l'enr/us de l'.4.cadr:mie des sciences.
:1tD1. L. GRAXDEA{; et Ed. HE:-1RY, garde général des forêts:
60 Le sol des landes, des dunes et la végétation dil pin maritime, in-So.
7° Notice sur les efllorescences des terres noires des lIautes et BassesAlpes ct de la DrOme.
8° Revue des travaux étrangers de chimie et de physiologie. (Journal
d'agriculture pratique (passim), UliS.)
M. H. GR.UiDEAU, préparateur ct la Faculté:
9° Recherches chimiques sur le gui. (ln-So. uns.)
!II. JOUltIlA(:-1, professeur:
1° Reeherches anatomiqucl! sur la trompe buccale de l'csturgeon. (En
collaboration avec M. Friant, maUre de cOl/férences ct la Faculté.)
2° Des muscles de l'appareil maxillo-mandibulaire de quelques poissons
osseux.
3° Sur les changements de couleur du Nika er/ulis. (Comptes l·endu.ç de
l'Académie des sciences, 1 SiS.)
4° Quelques réllexions à propos d'une note de Mlle Chauvin sur la larve
de la Salamandra atra. (Ilevue internationale des sciences.)
[,0 Sur le nombre des pieds du Nymphen gracile. (Ilevlte des sciences
natureUes.)
6° Revue de zoologie. mans la Ilevue des sciences naturelles.)
7° Sur le développement des moisissures daus les sacs aérieus des oiseaux. (Revue internationale. 1
�RAPPORT
DE M. LE DOYEN DE LA
DES LETTRES.
MONSIEUR LE RECTEUR,
MESSIEURS,
L'intérêt assidu avec lequel vous venez nous entendre,
nous montre assez combien le public éclairé de cette ville
comprend l'importance de toutes les questions de l'éducation
publique. Vous êtes curieux d'en suivre, dans ces rapports
annuels,les progrès ct les résultats, et de connaître les transformations graduelles par lesquelles on s'efforce de l'approprier de plus en plus aux besoins intellectuels et moraux de
notre pays et de notre temps. Il semble qu'aujourd'hui en
effet ces questions de l'instruction publique priment toutes les
autres. C'est qu'aussi plus que jamais la constitution politique
remet l'avenir de la France en ses mains; plus que jamais par
!
onséquent il est nécessaire qu'une virile éducation élève
les esprits et les âmes au niveau de leurs devoirs. Car la
République, dit Montesquieu, est le gouvernement qui a le
plus besoin de la vertu et des lumières des citoyens.
Or, nous avons à vous rendre compte ici, non-seulement de
l'enseignement supérieur des Lettres, dont nous sommes les
dispensateurs, mais encore de l'enseignement secondaire,
dont nous sommes les juges au Baccalauréat.
�72
SÉANCE DE RENTRÉE.
C'est ainsi que, depuis plus de vingt ans, nous avons cu il.
apprécier dcvant vous les résultats des remaniements successifs qu'a subis le programme de nos études classiques; et
vous avez toujours témoigné le plus vif intérêt à en suivre
les vicissitu des. Tout en appréciant les intentions généreuses
qui inspiraient les réformateurs, et tout en désirant que, sans
rien sacrifier d'csscntiel dans la vieille éducation classique,
qui avait fait ses preuves, on accommodât davantage cette
discipline des études aux exigenees du siècle, vous vous demandiez cependant avec inquiétude, comment on parviendrait à faire entrer cc programme encyclopédique dans le cadre
de notre enseignement secondaire; les langues vivantes il,
côté des langues anciennes; avec l'art d'écrire et de compo·
sel', l'histoire et la géographie, la philosophie et ses systèmes
anciens et modernes, les mathématiques, la cosmographie, la
physique, la chimie, et par surcroît récemment l'histoire naturelle. C'est beaucoup en effet, peut-être trop. Mais vous
avez pu voir aussi comment nos maîtres, à force d'habileté,
nos élèves, à force de travail et de souplesse d'esprit, ont résolu pour la plupart ce difficile problème. L'expérience nous
démontre que le niveau d'un Baccalauréat si complexe ne
dépasse cependant pas la portée moyenne des élèves laborieux, quand ils ont fait cl,"s classes sérieuses.
Quant à l'enseignement supérieur des Lettres, qui nous
touche de plus près, il est actuellement il son tour en voie de
transformation; et nous savons que ce travail intime, qui s'opère sans bruit et peu il, peu, n'est pas de votre part l'objet
d'une moindre sollicitude. Trop longtemps en effet, vous vous
en souvenez, nos Facultés des Lettres n'avaient été que des
Athénées, où les professeurs s'efforçaient par l'agrément et la
curiosité de leurs leçons d'attirer et de retenir autour de leurs
ehaires les hommes qui avaient conservé le goût et le culte
des choses de l'esprit. - Je ne dédaigne pas assurément cette
part de notre rôle. Car il est bon, en vérité, que dans notre
noble Franee, qui a dû surtout à sa littérature sa prépondé·
�FACULTÉ DES J,ETTHES,
73
rance dans le monde, quelques temples demeurent debout,
au milieu de notre siècle pratique ct positif, consacrés à cc
culte désintéressé des Muscs, qui ont tant contribué à notre
grandeur nationale. En province surtout, loin du foyer de la
vic parisienne, il faut veiller avec d'autant plus de soin sur
cettc flamme sacrée. Cc noble rôle nous est dévolu; et nous
y resterons fidèles. - Tontefois il ne suffit pas à notre ambition et à notre zèle. Cc n'est pas seulement des auditeurs qu'il
nous faut: c'est encore et surtout des disciples.
Il semble qu'une Fil cuIté des Lettres devrait compter comme
élèves réguliers la plupllrt dcs jeunes gens qui sortent des
Lycées munis d'une instruction littéraire bien insuffisante
encore, et qui se destinent aux carrières libérales. C'est à ce
titre que les élèves de la Faculté de Droit sont tenus de s'inscrire à nos cours. l\Iais le plus grand nombre d'entre eux se
boment à payer l'impôt. Une fois bacheliers ct hors du Lycée,
ils ont la prétention de n'avoir plus rien à demander il. l'étude
des lettres ct des sciences; ils ont l'air d'en être saturés, et
n'cn veulent plus, bien que le Baccalauréat même ait pu assez
les convaincre de leur insuflisance à cet éganl. Depuis longtemps d'ailleurs obsédés par les cxigcnces des programmes, ils
comptent pour rien ce qui n'y figure pas; et ils semblent avoir
perdu, la plupart pour toujours, quelques-uns pour longtemps,
le goût des études désintéressées, la passion généreuse d'étendre leUl's connaissances ct d'ajouter ainsi il la valeur de
leur êtrc.
Mais des mcsures d'une date plus ou moins réccnte nous
donnent enfin les élèves dont nous étions le plus jaloux. L'institution des :Maîtres répétiteurs auxiliaires dans lcs Lyyées,
puis la création de bourses dc Liecner, ont permis d'organiser,
au moins dans quelques Facultés, des espèces de succursales
de l'École normale supérieure, où Iles j<.;unes gens choitiisau
concoul's se préparent aux grades de l'enseignement secondaire. Kous avions déjà au Lycée de Nancy cinq places de
Maîtres auxiliaires réscl'\'és il noh'e Faculté. Dans sa bienveil-
�8BANCE IlE RENTRBE.
lance particulière pour Nancy, l'Administl'ation supérieure a
bien voulu nous attribuer six bourses. Ajoutez-y les Maîtres
répétiteurs du Lyeée qui so mor..trent plus ou moins ambitieux
d'assurer par leur instruction et leurs grades l'avenir de leur
carrière. Ajoutez.y eneore deux ou trois jeunes ecclésiastiques
qui se destinent à l'enseigncmcnt libre, quelqucs élèves de la
Faculté de Droit ou d'ailleurs, qui tiennent à couronner par la
Licence leur éducation classique; ct vous aurez un groupe de
vingt à vingt-cinq disciples véritables, prenant une part active
aux exercices de la Conférence; sans compter encore une dizaine de jeunes professeurs du ressort, dont nous dirigeons de
loin les études par correspondance. Chaque année de l'École
normale supérieurc n'en compte pas davantage. - Sans doute
tous n'ont pas su jusqu'ici profiter assez encore à notre gré du
bienfait de
ct de notre bonne volonté. Quelques·uns se
découragent, qui n'avaient pas assez mesuré d'abord la distance qui les séparait de la Licence.
en vérité plus aujourd'lmi on les aide, et plus on est en droit d'exiger d'eux.
Aussi, bien que l'institution n'ait pu encore produire tous les
fruits qu'on en doit attendre, nous y avons pleine confiance
pour l'avenir. Elle est excellente en soi. Elle comble une
lacune considéraille, depuis longtemps signalée dans notre
organisation pédagogique. Elle tleviendra de plus en plus un
objet d'émulation pour les jeunes gens de cœur et de talent,
qui se destinent à l'instruction publique. Elle renouvellera
et fortifiera le personnel enseignant de nos Colléges.
Mais cc n'est pas sculement à la Licence que nous prétendons conduire nos élèves. Nous avons l'ambition de pousser
les plus forts au moins jusqu'à l'Agrégation. Pour cela cependant, outre 110S bourses de Licence, nous aurions besoin de
quelques bourses d'agrégés.
normale d'ailleurs ne
suffit pas· à recruter nos Lycées. Ses meilleurs élèves en effet
s'empressent au Doctorat, qui leur ouvre l'accès de l'enseignement supérieur . C'est à nous donc de combler ces vides, et,
dans notre rôle plus modeste, de former des professeurs pour
�FACUr.TB DES J.ETTRES.
75
l'enseignement secondaire. Mais il faut pOUl' cela qu'on nous
aide, en attribuant iL cet usage quelques bourses spéciales, qui
nous permettent de garder au moins un an de plus nos meilleurs
pour les préparcr à ce concours supérieur.
C'est un complément nécessaire.
Nous ne l'avons pas toutefois attendu pour organiser ici
des conférences spéciales en vue de l'Agrégation de grammaire. Nous profitions de la bonne fortune qui, l'an dernier,
l'amenait à Nancy un jeune :Maître de
M. Riemann, signalé dès l'École normalc pour sa rare aptitude aux
études de philologie et de grammaire comparée.M. Decharme,
avec son expérience et sa science si précise de la langue
grecque,s'empressa de conèourir iL cet enseignement nouveau.
Le jeudi de chaque semaine, deux conférences consécutives,
l'une de littérature et de philologie grecque, l'autre de grammaire générale, attiraient iL la Faculté de quinze à vingt jeunes Maîtres, accourus de tous les colléges de l'Académie. Ni
les fatigues d'un voyage bien pénible en hiver, ni les sacrifices
que cela leur imposait n'ont ralenti leur zèle. Si l'administration dcs chemins de fcr de l'Est n'a pas cru pouvoir accorder,
sur notre prière, des prix réduits à ces intéressants pèlerins
de la science, nous avons du moins l'espérance que M. le l\linistre de l'Instruction publique, touché de tant de zèle, daignera indemniser quelque peu ces modestes fonctionnaires.
Pour cela, en effet, avec un millier de francs, nous ferions
ici des merveilles. Je ne regrette pas toutefois que ces jeunes
Maîtres aient eu ainsi jusqu'ici l'occasion de montrer leur
ardeur désintéressée à s'instruirc. Dès la première année, du
reste, deux d'entre eux ont trouvé dans le succès une ample
récompense: 1\1 .•Job, professeur de rhétorique au Collége de
Pont-à-Mousson, ct IH. Fleurichand, chargé de la classe de
troisième au Lycée de Bar-le-Duc, ont été reçus à l'Agrégation, le premier au septième rang, ct le second au cinquième. - Victoire vraiment glorieuse, pour qui sait le niveau des épreuves et le nombre immense des concurrents.
�i6
stANCE DE UENTUtE.
C'est sans doute cc succès qui nous vaut la création de
deux nom'elles Conférences. Notre Faculté des Lettres va être,
apr'ès la Faculté de Paris, celle qui compte le plus grand
nombre de chaires. C'est qu'aussi J'on ne pouvait inaugurer
plus heureusement que ne l'ont fait ici M1\L Riemann et
Krantz,l'institution des Maîtres de conférences. M. le Ministre de l'instruction publique poursuit cet essai, qui a si bien
réussi. Il vient de charger à ce titre 1\1. Homolle, ancien
élève de l'École d'Athènes, d'un cours d'Antiquités grecques
et latines depuis longtemps souhaité par nous. En même temps
il nous envoie M. Lichtcnbergcr, comme Maître de conférences ùe Littérature étrangèrc. Nous pourrons désormais,
grâce·au concours de cc dernier, partager l'enseignement si
vaste des littératures moùernes en dehors de la France en
lIne Conférence consacrée aux littél'atures germaniques du
Nord, et un Cours sur les littératures latines du :Midi de l'Europe. Ce jeune Maître se propose en particulier d'ouvrir le
jeudi une Conférence spécialc de langue et de littérature
allemande pour les eahdidats qui sc préparent à l'Agrégation
des langues vivantes ou au concours pour le Certificat d'études. Les thèses savantes ct pleines de goût qu'a soutenues
M. Lichtenberger SUl' Gœthe il la Sorbonne nous permettent
d'apprécier il l'avance 1'heureuse recrue que fait en sa personne
notre Faculté, - Quant il M. lloll1olle, il avait marqué de
loin sa vocation pour l'archéologie. Son nom est désormais lié
à la fortune de Délos, l'île sacrée, où il a su par des fouilles
savantes restituer à la lumière du jour ct à la science l'antique sanctuaire d'Apollon, que je n'avais fait que pressentir
autrefois. Il vient, chargé des dépouilles de la Grèce, inaugurer ici cc nouvel enseignement. Kul doute que son essai,
s'il est heureux, comme je l'espère, n'amène bientôt la création d'une Chaire spéciale pour l'enseigncment cle cette
science, qui acquiert tous les jours une importance plus grande
entre les études littéraires et historiques. Nous seconderons
tOllS le zèle de ce jeune ct vaillant pionnier; et nous nous
�DES LETTllEH.
ïï
efforcerons
lui de justifier la confiance dont le Ministre
honore notre ville, en nous dotant de cet enseignement qui
nous manquait.
Vous voyez, par cette esq uisse rapide, que notre enseignement supérieur, ainsi que je le disais tout à l"heure, est en
travail de transformation. Il ne veut pas
seulement une
parure de l'Univel'sité, mais un rouage de plus en plus utile
dans le grand mécanisme de notre éducation publique. BIen
d'autres réformes sont demandées ct attendues; elles mürissent peu à peu dans les esprits ct se préparent en silence. Car
il ne faut toucher qu'avec circonspection il. cc qui a duré,
et les réformes vraiment efficaces ne s'opèrent que graduellement ct avec le eonCOU!"l:i nécessaire du temps. Ainsi, au lieu
d'une unique Licence ès lettres, qui semble faite seulement
pour les professeurs d'humanités, on arrivera il diversifier
cette Licence, comme on fait pour l'Agrégation, de manière à
l'approprier davantage aux différentes vocations ct aux divers
ordres d'enseignement littéraire. Tout
gardant un certain
fonds comlllun dans l'épreuve, on transformera quelques compositions ct certaines parties de l'examen oral pour les candidats de la philosophie, de l'histoire ou de la grammaire.
Pareillement, pour provoquer davantage il la Licence les meilleurs élèves de la Faculté de Droit, qui ont fait d'aHsez bonnes
études littéraires et en ont al:isez gardé le goüt pour ne pas
vouloir s'en tenir au modeste Baccalauréat, on arrivera enfin
il créer pour eux une licence spéciale, mieux accommodée par
les conditions de ses épreuves aux études actuelles de ces
jeunes gens et aux besoins de leur carrière. Voilà longtemps
déjà que nous exprimons cc vœu. il n'est peut-être
encore
sur le point de prévaloir. Mais en attendant il fait son tour de
France, gagnant chaque jour des adhésions nouvelles. Aussi
le reproduisons-nous avec une indomptable espérance.
�78
SÉANCE DE RENTRÉE.
ENSEIGNE:'lENT.
Nous avons, disais-je au commencement, une double mission. Notre premier devoir est d'enseigner. L'État nous
charge en outre d'apprécier les résultats de l'instruction secondaire, en nous constituant en jury pour examiner les candidats au Baeeal?,uréat ès lettres.
Je commencerai pai' l'Enseignement.
Sept Professeurs ct deux Maîtres de conférences (ils seront
quatre cette année) sc sont partagé l'an dernier dans notre
Faculté le vaste domaine des lettres antiques et modernes, de
la philosophie, de l'histoire, de la géographie, de la philologie
et de la grammaire. Chacun d'eux fait au moins deux cours
ou conférences distincts par semaine, quelques-nns même en
font trois; en sorte que la Faculté offre il la fois ehaque semaine dix-huit ou vingt entretiens différents sur les diverses
matières de son vaste enseignement, les nns plus généraux
pour un auditoire plus varié et plus iarge, les autres plus
particuliers pour un petit nombre d'élèves ou de disciples
inscrits. Je ne puis rendre compte ici que des Cours.
Littél'Cltnre grecque. - 1\1. Deeharme, prenant l'l[:'ectJ'e de
Sophocle pour objet de ses leçons, passait tour à tour de l'exposition littéraire à l'explication ct iL la critique du texte. Ses
commentaires curieux éclairaient dans les moindres détails
cette langue si savante ct cette composition si ingénieuse et
si régulil!re. La distribution harmonieuse des rôles, la symétrie idéale des personnages, les lois du costume, des masques,
du chant, la mise en
les fonctions du chœur, tous ces
détails, qui n'ont plus de secret pour l'érudition moderne,
ajoutent un intérêt singulicr de vérité à l'cxplication de ces
œuvres antiques. Avec un tel comment.'lire, on croit déjà
presque assister iL la représentation.
Littératu1'(! latine. - 1\1. Campaux avait pris pour sujet la
Poésie élégiaque dans l'antiquité et particulièrement à Rome.
�l'A(TJ.TB D}:S LETTRES.
79
Cc sujet est d'un éternel intérêt. Il est curieux de voir en effet
comment les Anciens déj2t savaient exprimer les charmes, les
orages, les tourments de cette passion de l'amour, qui reste
toujours le plus grand attrait de nos pièces de théâtre et de
nos romans, la source plus ou moins pure ou plus ou moins
empoisonnée de nos phs grandes joies ou de nos peines les
plus amères. Sans doute cette passion n'était pas alors cc
qu'elle est devenue depuis le Christianisme, qui, en rendant
à la femme sa dignité et sa pudeur, au mariage sa sainteté, a
donné ù l'amour un chaste et nouvel attrait. Il était d'autant
plus intéressant de rechercher ce qne l'antiquité païenne pensait des femmes, et le ge:J.l"C de culte qu'elle leur rendait.
Plaute, Térence, puis Ti bu Ile, Properce, Ovide, mais surtout
Virgile dans son épisode pathétique de Didon, ont fourni au
professeur les plus instructifs rapprochements. Mais
dès· l'antiquité n'était pas seulement un chant d'amour: c'était
aussi le chant de la mélancolie. Car la mélancolie n'est pas
aussi moderne qu'on le croit. Non-seulement nul parmi les
modernes n'a surpassé Job dans l'expression de cette tristesse
rêveuse qu'inspire il. l'homme le néant de la vie i mais les
tragiques grecs, mais même Homère, ce contemporain de la
jeunesse du IlH1 nde, mais surtout Lucrèce à Rome, exhalent
en maints endroits cet ennui divin, cette espèce de nostalgie d'un mystérieux bonheur perdu, qui dévore les âmes
amoureuses d'idéal, et attristées par le spectacle des choses
d'ici· bas,
Littél'atttl'e frcmçaise. - Le Professeur se proposait de retracer le mouvement des esprits et le tableau des lettres françaises au temps de la Restauration. Il a dû s'arrêter d'abord
iL l'étude des deux beaux génies qui inaugurent la littérature
de notre siècle, et dont on retrouve dans tous les genres
l'éclatante influence. l'Iais il s'est laissé tellement fasciner
par ce commerce avec Chateaubriand et 1\1"'" de Stadi l'étude
détaillée de leurs œuvres lui a paru si pleine d'intérêt ct d'instruction i il s'est si bien complu surtout à suivre cette dernière
�80
DE RENTRjE.
au delà du Hhin, qu'il /j'y est oublié, ct que la fin de l'année
l'a surpris dans ses excursions en cc monde germanique jusqu'alors si mal connu. Aussi ne le regrette·t·il pas; et il espère
que ses auditeurs ne le regrettent pas plus que lui. Il compte
achever de remplir cette année son programme.
LitMl'utu,re ét/"{/Ilgl:)'e. -- M. Gebhart, cette fois, infidèle à
l'Italie, nOUR tramportait en Angleterre an temps d'Élisabeth.
Le théâtre anglais à cette époque de la Renaissance, mais
surtout Shakspeare attiraient son attention. Il a donc étudié
ee puissant et merveilleux génie dans sa vie ct dans quelques-unes de ses œuvres de choix, Roméo, Othello ct Jl'acbeth. Car cc n'est que par des analyses de détail qu'on
peut pénétrer dans l'intelligence de ces créations si pathétiques, mais si entièrement en dehors des habitudes de notre
tragédie classique. - Changeant de scène au second semestre,
le Professeur a voulu recherchei' les origines de la littérature
ibérique jusque chez ces brillants Espagnols qui, au siècle
des Césars, étonnaient Home par leur éloquence spirituelle ct
clédamatoire, les .Martial, les Lucain, ct surtout les Sénèque.
Puis, après avoir étudié les premiers essais des poètes chrétiens en Espagne, il a suivi les développements de cette littérature indigène au temps de la domination des Gothsjusqu'à
Isidore de Séville. Il nous montrait dans cette excursion nouvelle, avec quelle large curiosité il prenait progressivement
possession de cc vaste domaine des littératures
qui
jusqu'à présent lui avait été exclusivement attribué.
Histoire. - M. Rambaud l'an dernier a débrouillé l'histoire des populations si confuse8, répandues sur les rives du
Danube inférieur et dans la presqu'île des Balkans. Il n'y
avait certes pas d'étude plus opportune à la veille de la guerre
dont ces lieux allaient être le théâtre, ct à une époque oit
l'ethnographie est devenue un des éléments essentiels de la
politique. Que de nationalités diverses en effet végétaient ou
fermentaient là en silence sous l'empire des Osmanlis, ct dont
nous ne soupçonnions guère ni les mœurs ni les passions dif·
�81
DES
férentes! En réalit(\ c'est là qu'avait cu lieu la grande poussée
des races humaines, que les nations ont été refoulées, comprimées, pénétrées, de façon à nous offrir des frontières ethnographiques plus déchiquetées qu'un rivage battu par les tempêtes. Tant que la force cependant a régné seule, ct que les
consciences nationales ont sommeillé, une sorte d'unité factice
a dominé sur ces provinces de l'empire ottoman. Mais, depuis
que le réveil s'el:it fait, on a pu voir combien de raccs diverses
et antipathiques, longtemps ensevelies dans la servitude, aspiraient à reprendre leur vic propre, et en se détachant du
groupe où les avait retenucs une conquêtc séculaire, cherchaient à form8r d'autres groupes plus conformes il leur génie,
à leur foi ct il leurs intérêts. - Pour pénétrer dans cc chaos,
on ne pouvait assurément avoir un guide plus éelairé et plus
sûr que M. Hambaud. Il semble, en effct, que les événements
chaque jour justifient davantage ses jugements. Il y a longtemps du reste que cette Europe orientale est la patrie préférée de ses études. Le monde slave lui appartient par droit
de conquête. Il vient, cette année, encore d'affirmer davantage sa légitime possession sur cc monde, qu'il a presque
découvert, par une excellente histoire de la Russie, qui ne
tardera pas il devenir classique, ct qui dès son apparition
attirait l'attention de l'Académie française, et valait à son
auteur un prix de deux mille francs.
Philosophie. - En entrant dans la Faculté de France que
l'on considère toujours entre toutes eomme une colonie athénienne, 1\1. Gérard n'a pas cru pouvoir mieux débuter que par
un cours d'esthétique. Après avoir établi les principes de cette
science du beau en vrai disciple de Platon, il en a poursuivi
l'application dans les diverses branches de la création artistique; d'abord dans les arts du dessin, architecture, statuaire,
peinture, puis dans la musique, et enfin dans la poésie, cet
art suprêmp, doué, plus que tous les autres, d'une vertu et
d'une précision souveraines pour atteindre et pOUl' exprimer
J'idéal. Le drame enfin, cette poésie portée à la plus haute
FACta.TÉS
6
�82
SÉAl'fCE DE RENTRÉE.
puissancc, ct OÙ la vic humaine, dans la tragédie ct la comédie, est représentée sous ses deux faces les plus o'pposées de
grandeur héroïque ct de petitesse ridicule, lui a fourni sous
ces deux aspects la plus spirituelle antithèse.
Dans tout cet enseignement, on sentait un philosophe doublé
d'un lettré et d'un artiste; peintres, sculptcurs et musiciens
devaient s'intéresser, aussi bien que les littérateurs et les
poètes, à entendre fixer avec tant de clarté l'objet ct l'essence
de leur art, ses ressources, sa puissance et ses limites. Tout
cela était exposé avec une parole d'une heureuse abondance,
imagée et parfois éloquente. En écoutant M. Gérard, nous
nous félicitions d'avoir acquis d'une façon durable,je l'espère,
un si excellent collaborateur, pour soutenir avec nous la fortune de notre Faculté.
Géographie. - Comme M. Gérard, 1\1. Debidour débutait
cette année dans notre Faculté, où il suppléait M. Vidal de
dans la chaire de Géographie. Mais, nommé tardivement, il n'a pu commencer son cours qu'avec le semestre
d'été.- Déjàses thèses de Doctorat, et surtout son bel ouvrage
sur la Fronde angevine, qui vient d'être couronné par l'Académie française, nous avaient permis d'apprécier à l'avance chez
lui l'historien curieux des sources originales ct habile à disposer
ses matériaux dans un récit clair ct attachant. Déjà aussi, dans
un cours libre à Angers, il avait montré son goût pour l'enseignement de la géographie. Vous savez s'il a pleinement justifié ici et le choix du Ministre et notre espérance. Son prédécesseur avait toujours borné ses études à l'ancien continent.
M. Debidour a voulu tout d'abord nous conduire dans le
Nouveau-l\Ionde. Réservant pour plus tard la grande République américaine, il a pris pour sujet de son cours dans cc
court semestre le Brésil; et en même temps qu'il en racontait
la colonisation laborieuse, depuis le jour où les premiers explorateurs portugais y abordèrent jusqu'à nos jours, il étudiait tout ensemble la nature du sol, ses productions, et les
débris de ses populations indigènes. Dans cc tableau, il nous
�l'ACl:LTÉ DES LETTRES.
83
étonnait à la fois par la variété de ses connaissances, par la
fécondité de sa mémoire, non moins que par l'abondance toute
méridionale de sa vive et forte parole. 1\1. Vidal de Lablaehe
est assuré d'avoir trouvé en lui un digne héritier de cet enseignement de la géographie, qu'il avait inauguré lui-même
ici avec tant de succès.
Maîtres de conférences. -- Maintes fois nous avons regretté
que les cours de nos deux jeunes Maîtres de conférences ne
fussent pas ouverts au public. Car chacun d'eux, à côté de ses
conférences pratiques pour la Licence, faisait à huis clos, pour
les élèves inscrits de la Faculté, un Cours qui aurait eu auprès
des érudits et des
de goût de notre ville le plus légitime succès. Tandis que 1\1. Riemann fondait ici, avec une
autorité précoce mais recol)nue, renseignement si désiré de
grammaire générale ct de philologie comparée, M. Krantz,
dans ses leçons sur la Renaissance en France au XVIe siècle,
montrait avec éclat combien la critique littéraire peut gagner
en originalité, en vigueur et en finesse à des études prolongées de philosophie. - En interdisant au public le libre
accès de ces cours, j'obéissais au règlement. On a estimé,
sans doute, qu'il était plus prudent de laiëser mûrir d'abord
ces jeunes l\Iaîtres dans l'ombre du huis clos, pour ne pas
les exposer prématurément aux entraînements de la popularité.
EXAMENS.
1. Doctomt. - Nos examens pour les grades sont, vous le
savez, de trois degrés. Le grade suprême est le Doctorat
ès lettres. Les candidats y sont rares en province. Presque
tous vont présenter leurs thèses devant la Faculté de Paris,
dans la juste espérance qu'un succès sur un théâtre plus éclatant pourra les recommander davantage. Quelques thèses rependant nous ont été présentées, mais qui pour la plupart ne
témoignaient pas d'un talent assez mûr ct d'études assez fortes
�84
SÉANCE DE HENTRÉE.
pour être immédiatement acceptées. Notre Faculté passe
bon droit pour être difficile. J'en suis bien aise. Je désire qu'on
puisse se prévaloir d'un diplôme de docteur décerné par elle.
- Deux thèses donc seulement sont actuellement admises à
la soutenance, qui, je l'espère, feront honneur à la Faculté
et à leur auteur, et montreront à quel prix le Doctorat sc
conquiert auprès de nous. L'une de ces thèses surtout est
un remarquable travail sur la situation de la Lorraine
depuis sa réunion à la France jusqu'à la veille de la Révolution. Malgré la diligence du candidat et la nôtre, la soutenance n'a pu être fixée avant la Rentrée; elle aura lieu seulement dans quelques jours, ct pt'omet un débat des plus
intéressants.
II. Licence. - Le Doctorat indique les vocations pour l'enseignement supérieur. La Licence nous donne des :Maîtt'es
pour l'enseignement secondaire. C'est un degré nécessaire
pour arriver à l'Agrégation des Lyeées,e'est un titre de plus
en plus exigé tout au moins pour les chaires les plus élevées
de nos Colléges. C'est vraiment le droit d'enseigner qu'elle
confère, licentia docendi. Aussi croyons-nous devoir en maintenir le niveau avec une fermeté scrupuléuse.
On peut s'étonner cependant qu'avec toutes les ressources
offertes aujourd'hui aux jeunes gens qui se préparent à prendre cc grade, soit par l'institution des :Maîtres auxiliaires,
soit par la fondation récente des bourses de Licence,et quand
on songe en outre aux avantages promis à l'envi par l'État et
par les villes aux professeurs munis de ce titre, on peut s'étonner, dis-je, que les candidats ne soient pas plus nombreux
à l'examen, et que les succès y soi?nt encore si rares. Je sais
bien que cette année le programme des auteurs a été renouvelé tardivement, et que le loisir a manqué à la plupart de
ces jeunes gens pour une préparation complète ct soliùe. D'un
autre côté, nos Boursiers n'avaient guère pu suivre nos conférences que penùant cinq ou six mois. Un seul d'entre eux
s'est trouvé prêt pour la session de juillet. - Tout en tenant
�FACUT,Tè DES T,ETTRES,
85
compte de ces circonstances, je dois avouer que la moisson
n'a pas assez répondu à nos justes espérances.
27 Candidats se sont présentés à l'examen dans les sessions
de novembre 1877 et de juillet 1878. Sur ce nombre, 13 ont
été déclarés admissibles, ct Il seulement ont été définitivement admis au grade.
En voici la liste:
MM. COURDEAU, professeur au Collége de Remiremont;
lIAMEI,IN, candidat il l'ltcole normale;
Gr,EY (Eugène), étudiant en médecine, boursier de la Faculté;
BRAUN. professeur de Rhétorique au Collége de Mirecourt;
BASSET, élève de l'École des Langues orientales;
CIlAUDEY, professeur au Collége de Saint-Dié;
MERT,E, professeur au Collége de Pont-il-Mousson ;
Dèor,Ix, élève de la Faculté de Droit;
MEI,cIIIon, maître répétiteur au Lycée de Nancy;
MISBENARD, élève libre de la Faculté;
CONTAI" professeur au Collége de Saint-Dié.
Si l'on ne voit figurer sur cette liste qu'un seul des Maîtres
répétiteurs que fournit iL nos eonférences le Lycée de Nancy,
Dieu sait que ee n'est pas à nous qu'il faut s'en prendre. Soit
que quelques-uns n'aient apporté à nos exercices que des
études antérieures insuffisantes pour les suivre avee profit,
soit que d'autres ne s'y soient assoeiés qu'avec mollesse, le
cœur a manqué à plusieurs au moment de l'épreuve. D'autres,
qui avaient voulu la tenter, sont restés en chemin. Ils avaient
trop compté sur la fortune. Non, avec des épreuves si multipliées, il n'y a pas de place pour un heureux hasard. L'examen n'a de chances que pour ceux qui se sont consciencieusement préparés, et l'on n'y récolte que ce que l'on a semé.
Espôrons que la leçon sera comprise et profitera.
III. Baccalauréat. - En dédoublant l'examen du Baccalauréat ès lettres en deux épreuves, l'une placée à la fin de la
Rhétorique, l'autre à la fin de la Philosophie, non-seulement
on en a facilité la préparation aux candidats, maia surtout on
�86
SÉANCE DE RENTRÉE.
en a fait un contrôle plus efficace d'études sincères ct sé·
rieuses. Assurément, cette institution, sur laquelle repose
l'avenir de nOs études classiques, organisée comme elle l'est
désormais, ne peut que fortifier ces études tOl!jours davantage.
En multipliant l'épreuve, elle a mis le grade à plus haut prix.
Cela n'empêche pas le nombre des candidats de s'accroître.
Il y en avait 604 l'an dernier. Cette année nous en comp'
tons 701. Il nous en vient non-seulement de tout le ressort
académique, mais quelques-uns cncore de nos provinces an·
ncxées, ct beaucoup des départements voisins, ct surtout de
cc département des Ardennes, qui aurait dû être rattaché à
notre Acttdémie, comme il l'a été au ressort de la Cour
d'appel.
De ces 701 candidats:
431 se sont présentés pour subir le premier examen, et 270
pour le second.
Premier examen_ - Sur les 431 élèves qui sc sont présentés à la première épreuve du Baccalauréat, 183 ont été éli- .
minés pour leurs compositions, ct 25 devaient l'être encore à
l'examen oral; en tout 208 (environ 48 p. 100)_
Ici, c'est le Discow's latin, qui a été le plus souvent la
pierre d'achoppement. Sans doute, il est un peu plus correct
qu'autrefois, mais le fonds cn est bien mince d'ordinaire. Ce
n'est le plus souvent qu'une vague amplification de la ma·
tière. Non-seulement l'histoire y fait défaut; mais en outre le
plan, l'invention des idées, la suite ct la justesse des développements laissent fort à désirer. Par ce qui y manque, on
sent combien la classe de philosophie est précieuse ct nécessaire pour mûrir ces jeunes esprits, pour leur imprimer le
sentiment de l'ordre et donner à leur stYlc plus de solidité.
Quant à la Version latine, nous ne nous lasserons pas de signaler les déplorables habitudes de négligence que prennent
nos élèves à force de labourer du papier. C'est une traduction sans précision, une rédaction lâche, sans ponctuation et
presque sans orthographe; vrai désordre, auquel nous voulons
�FACULTÉ DES LETTRES.
87
déclarer une guerre obstinée. - A l'Ép 1'euve omle, l'explication des auteurs grecs et latins vaut mieux que par le passé.
L'histoire et la géographie y font aussi meilleure figure. l'lais
ce qui reste toujours en souffrance, c'cst la critique des auteurs français; ce sont aussi les notions essentielles de littérature ct d'histoire littéraire. Il est à souhaiter que l'une et
l'autre chose prennent plus de place dans nos classes d'humanités et de rhétorique.
Sur les 223 candidats admis à la suite de ce premier
examen:
7 l'ont étô avec la note Bien; ce sont: Ml\!. Duvernoy,
Fow'niel", Lafosse, Lcmant, Lcmoinc, l1Ielnotte et Pal'af;
76 avec la note Assez bien; et 140 avec la mention Passablement.
Cc n'est guère plus de la moitié des candidats (52 p. 100).
Second e:ramen. - Ici, la proportion des candidats définitivement admis au grade n'est guère plus forte. Sur 270, 181
seulement ont été admis il. l'épreuve orale, et 143 reçus enfin
baeheliers (53 p. 100).
Il s'en faut que tous les candidats admis pour la première
partie de l'examcn se présentent il. la seconde partie. Beaucoup se contentent d'être il. demi bacheliers. Cela leur suffit
pour se présenter il. plusieurs
spéciales. Pressés par
leur âge de s'absorber dans l'étude des mathématiques, ils
désertent leurs étude3 littéraires à la veille de la classe de
philosophie, non sans grand dommage assurément pour leur
esprit et pour leur carrière future. Mais la nécessité les talonne.
Ceux du moins qui vont jusqu'au bout du Baccalauréat,
ont dû faire maintenant pour cela une philosophie complète.
Car ils ne pourraieut plus sans cela suffire désormais aux
exigences de la dissertation éerite, ni aux questions de l'examen oral. Ils ont donc suivi tous un cours régulier. Ils savent; mais ce qui leur manque le plus, c'est la maturité. Car
ils montrent en général bien plus de mémoire que de ré-
�88
St:AlICF. IlF. REXTRI\F..
flexion. Bien peu d'entre eux savent limiter un sujet, en enchaîner les parties et éviter de sc perdre dans des digressions banales. La Version allemande constate au eontraire des
progrès marqués dans la pratique des langues vivantes. En
entrant dans le programme du Baccalauréat ès lettres, cette
étude a pris de plus en plus sa place sérieuse dans le cerde
de l'enseignement classique.
La plupart des candidats qui, admis il l'épreuve orale, y
ont succombé, ont échoué dans l'examen des Sciences. Les
sciences naturelles en particulier, quoique nouvellement introduites dans le programme, ont la prétention d'y figurer
sérieusement. Plus d'un l'a appris il ses dépens.
En somme donc, 143 candidats, SUl' 270, ont été jugés
dignes du grade de Bachelier ès lettres; à savoir:
7, avec la note Bien: M1tL Boul'I;ier, Ferry, Lefebvre, Lœderich, Schwalm, l'houvenin et Wl?ver;
41 avec la mention Assez bien;
Et 95 avec la note Passablement.
En voici le tableau statistique:
Session de novembre 1
Session d'a.vril
.
2U;1 '
51
..
2ï
IH
17
13
1,;3
15
57
22
270
89
3R
701
272
/;3
Session d'aoi\t 1878. . . . .
Total. • . . • .
SgCOND
!Session de novembre 1877 .
l""'"' "M" ''''
, Session d'avril 1878 . . . . .
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F.'XAMEN.
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Tot ..l. . . . .
Total
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deux examens.
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i .
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11
117
2:15
366
...............
J
�DEN
89
Ainsi donc, 'ici encore, dans ce second examen, bien que
les candidats aicnt déjit été triés par un examen antérieur, le
chiffl'e des admis ne dépasse guère la moitié du nombre
de ceux qui sc sont pré8entés, En comparant même le chiffre
des candidats qui arrivent il la
épreuve du Baccalauréat avec le petit nombre de ceux qui sortent victorieux
de la seconde épreuve, on Ile trouve plus guère pour ccs
derniers qu'une proportion d'un tiers environ.
C'est bien peu en vérité, Aussi, en présence d'un tel résultat, je me demande parfois avee inquiétude, si nous ne
sommes pas trop sévères dans l'application du programme.
Quand il semolait en effet que le dédoublement de l'examen
en deux épreuves séparées pal' une année d'intervalle devait
en faciliter la préparation aux candidats, voilù que les succès
deviennent plus nu'es, ct l'accès cn paraît être mis à plus haut
prix. Je conviens, en effet, qu'en appropriant ainsi davantage
l'examen scindé aux études distindes de la Rhétorique et de
la Philosophie, on en a rendu les exigences à la fois plus
précises ct plus élevt:es. Cette dou ble t:preuve est donc funeste
aux études hâtives, Mais elle eontl'iJJlIc d'autant plus il l'animer et à fortifier la vt:ritaole ôducation c1assiqul', dont
nous devons tendre à élevC'r plutôt qu'à aoaisser le niveau
dans l'avenir. Si, dans notre société démocratique en effet, il
convient d'ouvrir largement aux jeunes gens capables d'en
profiter l'accès de l'enseignement secondail'c, il faut en même
temps prôvenir l'aoaissement ct la vulgarité de ees études
classiques, en maintenant à un juste niveau les examens qui
en Bont le contrôle, et qui donnent entrée dans les .carrières
libérales. Si notre sévérité nous est parfois pénible, il faut
que notre conscience et même que notre patriotisme nous défendent contre toute faiblesse. Nous avons mission en effet de
maintenir pour nott'c purt la forte discipline de l'instruction classique, où se forme ct sc recrute la réscr\'e i ntellectucIle ct morale de la patrie,
�90
SiANCE DE RENTRiE,
Vous savez que, depuis trois ans, grâce au bienfait du
Conseil gônôral de l\Iellrthe-ct-illosellc, auquel les Conseils
municipaux de Nancy et de Lunôville avaient bien voulu
s'associer, un Concours littéraire annuel a été institué ici,
allquel nons convions tout ensemble les élèves de notre
Faculté ct eeux de la Faculté de Droit, que nous aimons toujours malgré leur infidélité iL l'l'garder comme nôtres.
Il nous semblait que cc Concours était entré désormais
dans les traditions ùe la jeunesse studieuse de ce pays. Si,
'une première année, en efI'et, l'ôtnde comparée de Montesquieu
et de l\faehiavcl a\'ait provoqué une heureuse émulation
parmi eux; si, l'année suivante, l'analyse du traité de l'Oratew' de Cicéron nous ayait foumi encore une ample récolte
de mém0ires intél'es:mnts, que ne devions-nous pas espérer
de la belle question mise cette année au concours? Car, il
s'agissait d'étudier l'essor de la Poésie lyrique dans la première partie de notre siècle, de cette poôsie qui manquait
jusqu'alors il b France, ct qui, dans sa soudaine ct magnifique explosion, produ i;;i t il la fois Lamartine, Victor
Hugo, Béranger, l'Lusset, et tant d'autres? Les questions
proposées antérieurement exigeaient des recherches érudites, Pour comprendre les œuvres d'autrefois, il faut que la
science les replace dans la lumiôre de leur antique horizon, Mais ici, c'est une poésie presque contemporaine, un
des fruits les plus brillants il la fois ct les plus spontanés du
génie français, profondément relllué par le spectacle des
gmnds événements qui se sont accomplis au commencement
du siècle, et suspendu entre les regrets du monde qni finissait ct les espérances de l'ère nouvelle qui s'ouvrait pour la
France.
En proposant cette question, nous voulions ramener les
�FACULTé DES LETTRES.
91
jeunes gens de nos jours vers ces enchanteurs qni avaient
ravi notre jeunesse. Car quel temps a plus besoin que le
nôtre, qu'on lui apprenne à retrouver ces sources sacrées de
l'idéal? Absorbés dans les intérêts matériels par l'esprit positif de notre sii-!cle, tout entier tourné vers les sciences pratiques et leurs applications, nous risquons trop' d'y perdre le
goût ct l'habitude de diriger nos âmes cn haut; SW'swn corda;
ct la jeunesse elle-même semble trop atteinte iL son tour dans
sa fleur par cc souffie du matérialisme. Certes, je ne veux
pas ici médire de mon temps. Personne n'en admire plus que
moi les conquêtes merveilleuses sur la nature de plus en
plus asservie dans toutes ses forces aux besoins de l'homme.
Toutes ces découvertes en effet ne tendent ·elles pas à améliorer la condition matérielle de l'humanité? - L'homme
cependant ne vit pas seulement de pain. Non; toutes ces
merveilles ne suffisent point pour résoudre l'énigme de sa
destinée; elles ne répondent aucunement aux aspirations de
son âme tourmentée de je ne sais quelle nostalgie mystérieuse.
Ah! sans doute, il n'y a que la Heligion qui nous explique
les problèmes douloureux de la vic et de la mort,
ct qui réponde d'une façon certaine aux incertitudes de notre
âme. :Mais la poésie éveille du moins en nous ces divines et
salutaires inquiétudes. Elle allume en nos âmes la soif de
l'idéal; elle leur prête ses ailes de flamme, pour s'élever loin
des vulgarités de la terre vers l'éternelle Vérité. Que de fois
une strophe de Lamartine n'est-elle pas venlle nous relever sur
l'ornière poudreuse où nous retenaient la fatigue ct l'ennui,
pour nous ravir dans cette lumière mélancolique où il se
complaît, plus brillante encore que la splendeur du soleil qui
sc couche sur nos montagnes! Que de fois, fatigués des choses
humaines ct du tumulte du monde, sommes-nous allés chercher la fraîcheur et la paix it l'ombre salubre et harmonieuse
de ses vers! N'y respire-t·on pas des pressentiments divins et
des espérances d'immortalité? Ah! sans doute, ces élans ne
sont pas encore ceux de la piété; mais ils nous y disposent.
�92
C'est déjh connne un témoignage surnaturel de notre nature
ct de notre destinée morale.
Quel sujet donc pouyait être plus heureusement choisi?
Aussi quelle déception, quand il nous fallat reconnaître que
l'appel de la Faculté n'avait pas été entendu, ct qu'au cœur
de la jeunesse nulle fibre n'avait ft'émi! La France neseraitelle donc pas toujours IJ foyer des nobles instincts, des pensées généreuses, la patrie de lïdéal ? N'est-cc pas cependant
cette rêverie l'rai ment divine, d'où s'inspire la poésie, qui a
toujours poussé la France en avant de la civilisation des
peuples, qui a étô l'aiguillon de ses progrès, ct qui, alors
même qu'elle s'égarait, pouvait être l'excuse de ses erreurs?
D'Olt vient donc que le Concours de cette année n'a pas
abouti? Est-cc que la question n'a pas été bien comprise?
Est-cc sa grandeur même qui a effrayé les courages? Est-ce
le temps qui a manqué à ceux qui auraient été tentés de
concourir? Voilà qu'aujourd'hui quelques voix nous demandent de maintenir cette question au programme de l'an prochain. La Faculté en délibérera prochainement ct ne tardera
pas il faire connaître sa d!)ei8ion iL cet égard. En attendant,
elle double son prix pour le prochain concours. Espérons
que cette fois cc noble encouragement donné aux études
littéraires de nos Écoles supérieures par les pouvoirs publics
ne
pas stérile.
Que n'aurait pas fait notr,! cher et regretté Michaud, si ces
prix avaient été fondés au temps olt il suivait à la fois nos
Cours et ceux de la Faculté de Droit? Avec quelle ardeur
aurait-il ainsi préludé de luin, dans nos luttes modestes, à ces
concours bien autrement disputés et glorieux de l'Académie
française, 011 il vient, avec son admirable Éloge de Buffon,
de remporter le prix d'Éloquellce! l'Irais eeUe couronne, hélas!
a été déposée sur un tombeau ... Laissez-nous revendiquer
pour nous quelque ehose de cette gloire posthume. Michaud
avait été un de nos disciples bien-aimés. C'était une de nos
ambitions, si Dieu rendait la santé à cc jeune homme de
�DES LETTRES.
93
talent, de l'attacher ù. notre Faeulté; c'était aussi sa plus
chère espérance. C'est sous \cs auspices de la Faculté même
qu'a été publié son livre sur Buffon. Ron souvcnir cst lié désOJ'lnais il notl·c histoirc. Puissions-nous rcncontrcr encore
parfois des disciples qui nous fassent autant d'honneur!
�"
�RAPPORT
DE
M. LE DlIŒCTEUl DE
SL'PÉRlEUHE DE
MONSIEUR LE RECTEUR,
l\I ESSIEURS,
L'exposé des travaux de
supérieure de Pharmacie,
pendant l'année scolaire qui vient de s'écouler, présente
quelques différences en faveur dn progrùs dans les études
sur celui que j'avais l'honneur de vous soumettre, il y a un
an, à pareille époque. Nous ne restons pas stationnaires, nous
tendons à. une organisation de l'enseignement de pIns en plus
forte, et nous marchons avec persévérance vers le but, persuadés que nous sommes de l'atteindre un jour, parce qu'à
notre volonté de poursuivre le perfectionnement de nos méthodes d'exposer et de nos moyens de développer la science,
correspond une extrême sollicitude d'un ministère libéral,
toujours disposé à sanctionner les améliorations qu'on lui
demande, quand elles sont marquées au coin de l'intérêt général.
Le zèle de mes collègues ne s'est pas ralenti, les leçons ont
été données avec une ponctuelle régularité, et des conférences sur toutes les branches de l'enseignement ont eausé à
chacun d'eux un surcroît de labeur, qui a été rempli avec le
�DE RENTRÉE.
sentiment de bien faire, ct qui n'a pas été sans profit. pour
nos étudiants.
Le devoir du professeur, Messieurs, ne doit point se borner
il. instruire et il. sc tenir au courant des faits nouveaux qui
paraissent; on attend encore de lui, dans la mesure du temps
dont il dispose, des travaux paJ'ticnlius ct des publications
de nature il faire avanecr la iicience (le quelques pas. Cette
année, comme les précédentes, a été fructueuse, ct si lcs
limites de cc rapport ne me permettent pas d'énumérer tous
les travaux (le mes laborieux
qu'au moins la satisfaction de citer le plus con:;idérablc me soit donnée.
1\[1\1. Oberlin ct Sddagclenhauffen ont obtenu le prix Bnssy
de l'Union seicntijique des Pharmaciens de Prance, pour leur
itnde histologi,{/w et chimiqu() de dijJiS)"!'ntl's écol"ces d() la famille des Diosmées . .Je ne puis résister au plaisir de répéter
devant vous l'appréciation du rapporteur, .:\1. Planchon, à
laquelle je m'associe de tout cœllr.
« Ce mémoire, a-t-il dit, est fait de main de maître. On y
« reconnaît bien vite l'œuvre d'un savant expérimenté, habit: tué aux recherches le:; pl u:; fines ct les plus délicates, met,
« tant à profit toutes le::; ressources de la science moùernei
et, chose vraiment étonnante! sc mouvant aussi aisément
« dans le domaine de la chimie que dans celui de l'histoire
« naturelle. (j'est un honullltge que nous croyons devoir rendre
« tout d'abord il:ce travail rcmarquable, qui honore à la fois
« l'auteur qui l'a mcné :\ bonne tin et la compagnie qui est
" appelée à l'apprécier. "
Le professeur de l'École supérieure de Pharmacie de Paris
ne s'était pas préoccupé de l'épigraphe du mémoire: L'nnionfaitlafol'ce; il a cru que ce travail, csi riche en re« chm'ches pusonHelles ", pour lui empruntcr les cxpressions
(lui suivent, était l'œuvre d'un seul, et par conséqucnt il ne
pouvait soup<;onner quïl portait un jugement sur deux de ses
coIl\:gucs de l'École de Pharlllacie de Nancy: son éloge en
acquiert une valeur bien pIns grande.
f(
�ÉCOLE
St:l'ÉRIEURE DE
L'École supérieure de Pharmacie, l\fessieurs: a compté en
1877-1878un élève de moins que l'année précédente. 99 étudiants ont suivi nos cours, savoir:
,.
..
132 de première classe,
60 en courg d InSCrIptIOns, dont 28 d d
..
1
e euxleme casse;
24 en cours d'examens;
15 auditeurs bénévoles, presque tous élèves stagiaires dans
les pharmacies.
99
Il résulte de ces chiffres que nous avons compté 9 étudiants
de 1'" classe cIe plus que l'an dernier, et 10 étudiants de
2e classe de moins.
122 de l'e classe,
Le total des inscriptions a été de 227, dont
d 2 l
D e Cc asse;
81 examens tant semestriels que de fin d'année ont été
subis:
53 par des étudiants de 1 r. classe,
28 par des étudiants de 2" classe.
Le tableau suivant résume les mentions obtenues:
NO'l'})S.
'l'rèô-l>ieu . .
BieB .. . . .
bion ..
12
IG
13
9
Médiocre .. .
Ajonrué . . . . .
3
15
11
28
'rO'l'ACX . .
81
L'inspection de ce tableau fait voir que les examens de
l'" classe ont donné des résultats très-satisfaisants, bien supérieurs à ceux de 2" classe, qui n'ont été qu'assez bons.
Le nombre des examens définitifs, sans porter en compte
celui d'un aspirant herboriste de 1 re classe reçu avee la. note
FACUL'rÉ,;
7
�98
DE RENTRÉE.
Très-bien, a été de 79 pour le grade de pharmacien, ainsi
répartis:
l"c classc, 47 } 7D
2c clr,sse, 32
C'est donc 10 examens de plus que l'an dernier.
Les résultats fournis par ces actes scolaires se résument
amSl :
NOTES.
'Il" CJ.Ass,,'T:, ::,\88",1'
-------
OBSlmVATIOX.
Un aspirant liel'l;orisle
Di::itillctioll.
de 1r .: cla::;:ie a
'l'I'\::;-uÎ('u . .
13iell . . . .
if)
AS!-il'l. bien.
10
10
:\Iédiocrc. .
6
:tvec
la..
cté
llote
6
Ajourllu • . . .
}"<!I:n
1'rès·bien.
7
To'l'.\cx.
La proportion générale des ajournements, qui était de
20 p. 100 en 1876-1877, est tombée ù 15 p. 100 cette année;
celle des notes Bien et Très-bien s'est notablement élevée en
1 re classe; ces différences prouvent, comme je l'annonçais en
commençant, un progrès sérieux dans les études.
L'École, en 1877 -1878, a délivré lU diplômes, savoir:
15 diplômes de pharmacien de \\'., classe, dont:
1 avec la mention Distinction,
2 avec la mention TI'ès-bien,
5 avec la mention Bien,
5 avec la mention Assez bien,
2 avec la mention Médioc1'ei
4 diplômes de pharmacien de 2" classe, dont:
1 avec la mention 1Hs-bien,
1 avec la mention Bien,
1 avec la mention Assez bien,
1 avec la mention
�ÉCOLE Sl:Pt;RIEl:RE DE l'lIARliACIE.
Ainsi, nous avons conféré 5 diplômes de 1" classe de plus
que l'an dernier, mais 7 diplômes de 2· classe de moins. A
l'avenir, l'École supéricure de Pharmacie ne recevra de pharmaciens de 2" classe que pour le département de l\Ieurthe-etMoselle, car les candidats dont l'intention est de s'établir
dans les départements de la ::\feuse et dos Vosges, qui font partie de la circonscription académique de Nancy, devront, en
vertu de l'arrêté ministériel du 22 juillet 1877, aller subir
au moins leur dernier examen iL Heims pOUl' la Meuse, et à
Besançon pour les Vosges.
Cet avantage fait aux
préparatoircs de Médecine ct
de Pharmacie, au détrill1cnt des Écoles supérieures ct des
Facultés mixtes, ne nous paraît pas favorable, parce qu'il est
certain que dans les Écoles préparatoires le niveau des examens est inférieur au nôtre, bien que ces examens soient présidés par un professeur d'une École supérieure de Pharmacie. Peut-il en être autrement avec un personnel enseignant
insufl]sant comllle nombre, un matériel d'enseignement plus
insuffisant encore, et des frais de cours illusoires?
Notre concours po nI' les prix universitaires a été abordé
par 17 étudiants: 9 pour la 1 rr année, 4 pour la 2" et 4 pour
la 3 c année. Il y a eu sans doute des défaillances, puisque
10 seulement sont arrivés au terme de toutes les épreuves,
mais je n'en constate pas moins avec une vive satisfaction cc
chiffre élevé de concurrents, ct j'espère qu'en 1878-1879 nos
étudiants, qui savent l'intérêt que je porte à cette lutte universitaire, me mettront dans le cas de signaler une augmentation
plus sensible encore. 'Nous leur promettons en retour un plus
grand nombre de prix et d'encouragements; nous y sommes
autorisés par l'article 8 du décret du 12 juillet dernier.
Les résultats de cc concours ont été généralement très-satisfaisants; aussi les jurys chargés d'apprécier la valeur des
épreuves ont-ils pu proposcr:
Un prix (médaille d'argcnt) ct deux mentions honorables
pour la 1 re année;
�100
SiANCE DE
Un prix (médaille d'argent) pour la 2 e année;
Un prix (médaille d'or) et une mention très-honorable pour
la 3e année.
Il me reste ù. vous rendre compte d'un autre concours, celui
des Thèses, que nous avons pu instituer en 1875-11";76, grâce
à la libéralité du Conseil général de
ct
des Conseils municipaux de Nancy et de Lunéville. Trois
thèses ont été soutenues, en 1878, devant l'tcole supérieure
de Pharmacie, pour l'obtention du titre de pharmacien de
1re classe.
IH. Achille Sert'ès, de Besançon, nous a donné une llistoil'I!
des quatre acides pyl'otal'triqw:s pr/;/;1[s pm' la théol'1:e,
suivie de la Vérification e:;cpél'ÏJnentale, faite par l'auteur, de
l'hypothèse de ](ékulé,
la fixation de deux atomes d'h.ydrogène sur les acides citraconiqne, itaconique, mésaconique, devra produirl! le même acide pYl·otartrique. Il est regrettable
que lU. Scrrès ait cru devoir sc borner ù. unc histoirl! résumée: unc bonnc et solide monographie, accompagnée de ses
expériences particulières, pouvait constituer un ensemble
dont nous aurions cu it faire ressortir le mérite et l'utilité.
1\1. J ules "Warin, de Sedan, a intitulé sa thèse: Étude SUl'
l'acide mncl:que. Il s'est aussi contenté d'un tracé de l'histoire du corps sur lequel s'était porté son travail, parce qu'il
n'a qu'une préoccupation: présenter à ses jugcs le résultat de"
ses nombreuses recherches personnelles. En effet, les observations de ce candidat atteignent le chiffre de dix-neuf, ct
comprennent entre autres: la formation et une étude suffisante de dix corps nouveaux, qui complètent la série des
mucates métalliques; un procédé fort élégant de séparation
du cobalt et du nickel par l'action d'un mucate alcalin sur le
mélange de ces sels; l'exposé de faits intéressants sur l'acide
chloromucique et quelques chloromucates nouveaux, ainsi
qu'un commencement d'étude de l'action et de la chaleur sur
lc mucate acide d'ammonium, que l'auteur se propose de
poursuivre, mais qu'il a eu le tort de ne pas mener plus loiu,
�101
puisqu'un chimistc allcmand vicnt de découvrir les transformations rcmarquables que subit le mucate d'éthylammonium
sous l'influence de la chaleur.
Enfin, notre lauréat de 1876, ] 877 et ] 878, M. Édouard
Maillot, de Nancy, s'est aussi proposé de terminer dignement sa scolarité et de gagner son grade de pharmacien de
1re classe pal' la publication de ses recherches et la soutenance
d'une thèse. Ses travaux sur l'acide séuw;ique et ses dé1·ivés
orit une valeur incontestable et démontrent une grande habileté dans lcs manipulations les plus délicates_ Il modifie la
préparation de cet acide d'une manière très-heurcuse, puisqu'il en tire un rendement presque sept fois plus considérable que les chimistes ses devanciers, à la faveur de sa découverte de l'acide disébaciqtu,. Les modifications qu'il apporte ensuitc il la préparation des sôbates alcalins, l'étude
ct l'analyse de neuf sôLates métalliques obtenus par lui, sont
encore une contribution très-utile à l'histoire de l'acide sébacique. :Mais M. Maillot ne s'est pas arrGtt) en si beau chemin,
il a voulu mettre son acide en rapport avcc l'aniline, et, en
variant les conditions du contact ct de la tempôraturc, il a su
en faire sortir quatre corps nouveaux et trois dôrivés de substitution; il a enfin terminô ce travail, d'un mérite sérieux, en
décrivant deux nouveaux éthers et en nous annonçant une
suite de recherches, qui recevront le meilleur accueil, si
elles répondent, comme nous l'espôrons, à cc début si riehe
de faits et plein de promesses pour l'avenir de ce jeune chimiste.
C'est donc avec une vive satisfaction que l'École a adopté
les conclusions de M. Schlagdenhanffen, rapporteur de la
Commission des thèses, qui vont permettre de proclamer à la
fin de cette séance un premier et un second prix de thèses.
L'année scolaire dans laquelle nous entrons verra le commencement de la mise en pratique de certaines mesures, ordonnées par décrets du Président de la République, qui
changent les conditions d'entrée dans les rangs des étudiants
�102
8ÉAXCE DE RENTRÉE.
et apportent des modifications dans la scolarité ct dans les
examens de fin d'études.
Ainsi, d'après l'article 2 du décret du 31 août, « après avoir
accompli le stage officinal et avant de prendre la première
inscription de scolarité, les élèves en pharmacie de l'une ou
de l'autre classe devront subit· un examen de validation de
stage devant un jury composé de deux pharmaciens de
1 r" classe ct d'un professeur ou agrégé d'École supérieure de
pharmacie, président. L'époque des sessions dudit jury sera
déterminée par un arrêté du :l\Iinistre, après avis du Conseil
supérieur de l'instruction publique. ,.
J'applaudis, pour ma part, d'autant plus à cette disposition
réglementaire que l'an dernier, à pareille époque, je disais
devant vous: « Un jour viendra certainement où ces examens
c de fin d'année de stage deviendront ohligatoires en France,
« comme ils le sont en Allemagne. »
L'article 3 du décret du 12 juillet ajoute des épreuves
pratiques aux deux premiers examens probatoires: l'aspirant
fera au 1er examen une analyse chimique, et au 2" examen
une préparation micrographique.
C'était l'un des vœux constants de l'École de Strasbourg,
vœux que je fus chargé d'exprimer, en son nom, au Congrès
pharmaceutique de France en 1864.
Enfin, le même décret a décidé une 4" année d'études et
indiqué la nature des épreuves qu'auront ù subir les pharmaciens de Fe classe, pour obtenir un diplôme supérieur, à
l'aide duquel ils pourront être nommés, concurremment avec
ceux qui sont docteurs ès sciences physiques ou naturelles,
aux emplois de professeurs ou agrégés dans les Écoles supérieures, ou aux emplois de professeurs ou agrégés des sciences
pharmaceutiques dans les Facultés mixtes.
L'arrêté ministériel du 31 juillet règlemente l'examen de
validation de la 4 e année d'études, divisé en épreuves écrites,
en épreuves pratiques et en épreuves orales.
En ce qui concerne, par exemple, le candidat des sciences
�};COI,E S"C'PÉRIE"C'RE DE PHARMACIE.
103
physico-chimiques, les sujets des deux premières épreuves,
est-il dit, seront choisis parmi ceux indiqués dans le programme de la licence ès sciences physiques. Il en sera de
même pour le candidat des sciences naturelles, sauf une partie de la 3" épreuve pratique, qui est dirigée dans le sens de
la pharmacie.
Quant à l'épl'euve orale, elle portera, au choix du candidat, ou sur les questions de physique ct de chimie, ou sur les
questions de botanique ct de zoologie, indiquées dans les programmes pour la licence ès sciences.
Si le programme des connaissances exigées pour notre examen de validation de la 4" année, l\Iessieurs, n'a pas l'ampleur de celui de la licence ès sciences, je viens de montrer,
par les termes mêmes de l'arrêté ministériel, qu'il doit en
avoir la hauteur. On a donc créé par le fait une licence ès
sc'iences spéciale, phal'macentil)ue sans doute, mais on n'a pas
cru devoir y attacher un titre quelconque.
L'aspirant au diplôme supéJ'iew' devra, en outre, soutenir
une thèse sur un sujet de son choix ct présentant des faits
nouveaux, sortis de ses recherches personnelles. Le décret ct
l'arrêté ministériel laissent la liberté du choix d'un sujet ct
ne prescrivent rien de spécial; toutefois il est bien évident
que, si jusqu'à ce jour nous n'avons admis à soutenance pour
le grade de pharmacien de 1 r e. classe que des thèses présentant dc·s faits nouveaux, nous ne saurions baisser nos exigences pour un grade plus élevé; nous nous efforcerons au
contraire de les amener il un niveau qui approche et, autant
que possible, se confonde avec celui des thèses pour le doctorat ès sciences.
Ce diplôme de nouvelle appellation, diplôme supérieur, ne
s'éloignera pas extrêmement, nons l'avons vu, comme hauteur
d'exigences, du doctorat ès sciences, et soutiendra certainement la comparaison ayee le doctorat en médecine. Nous
avouons ne pas comprendre pourquoi à des exigences sensiblement égales correspond un titre ou grade si différent.
�104
Aussi qu'il nous soit permis d'exprimer le vœu que ce
titre soit prochaincment transformé en celui de docteur en
pharmacie, qui ne saurait, vu les garanties de savoir dont
il sera entouré, blesser aucun des doeteurs d'un autre ordre.
Ce vœu, nous en avons la conviction la plus absolue: sera
bien accueilli par le Ministre dc l'instruction publique d'un
pays démocratique comme le nôtre, d'un pays ouvert à toutes
les applications légitimes du principe d'égalité.
Ces considérations ne doivent point nous faire perdre de
vue le côté pratique, c'est-il-dire la mise cn œuvre des dispositions réglementaires relatiyes au surplus de travaux auquel ont droit dès maintenant nos étudiants en vertu de ces
décrets. Il suit de leur application la justification pleine et
entière de la demande, dont je YOUS ai cntretenus en 18ï6,
ainsi qu'en 18n, de l'agrandissement de nos laboratoires
pour la chimic ct ses bmnehes, l'analysc et la toxicologie,
enfin de la création dc laboratoires de micrographie et de
manipulations de physique.
Mes doléances devaient êtrc entendues à Nancy, la ville
généreuse. Aussitôt que le Conseil municipal a pu être saisi
de la question, il s'est empressé, après étudc faite, de
à
l'unanimité, le 6 août dernier, unc somme importante pour
l'agrandissement des Facultés ct de l'École de Pharmacie; il
a démontré une fois de plus que son concours ne fait jamais
défaut aux améliorations justifiées de l'enseignement. Que
M. le Sénateur-l\Iaire de Nancy, l'Administration et le Conseil reçoivent donc ici l'expression de toute la gratitude du
Directeur de l'École et des professeurs, ses collègues.
L'approbation ministérielle ne devait point nous manquer,
grâce il. l'activité et aux sollicitations pressantes du Chef de
notre Académie. Elle nous a été transmise avec l'annonce de
la coopération de l'État dans une très-large mesure, ce qui ne
saurait avoir qu'une signification pour nous: adoption complète de nos plans. Dans cette hypothèse, interprète de l'École
de Pharmacie, je suis heureux de pouvoir témoigner publi-
�t:COU: Sl'Pt:UIEl'RE DE PIIARlIAClE.
105
quement la vive et profonde reconnaissance que nous portons
à M. Je Ministre de l'instruction publique, ainsi qu'à M. le
Recteur,
On doit se féliciter d'un tel résultat, Messieurs, car toute
amélioration favorable à l'enseignement est un bienfait. Personne n'ignore en France que l'instruction publique puissam·
ment organisée constitue le plus sûr appui et l'une des meilleures garanties qui puissent être offertes à la société moderne
et assurer J'existence d'une République sériouse.
�PUBLICATTONS
DE
SCPÉRIEUftE DE PIIAmlACIE
PUBLICATIO:\g DE :\[. LB PROFESSECR
IODe l'jfcide érythl'ophénicique dtfriln: de {érythropl!énale de soude.
(Académie de Stanislas; Bulletin de la Société des sciences de Naucy.)
Sur rie nourellcs réac/ions de fa Brucilw. (Société des sciences de
Nancy.)
:l0 La ltforphine considérée comme agent réducteur; nourelle 1'éaction
de la morphini!. (Société des sciences de .'\ancy.1
4° Éloge du professeur Blondlot. ,Discours de réception à l'Académie de
Stanislas. 1
PliBLICATIO:'\S DE :\1. LE PROFEgSEUR
lX7i·1Xï8.
1° Étude histologique cl chimique de ditrr:renles (rcM'ces de la fmnille
des Diosmées. (En collaboration avec M. le
Schlagdenhallffen ;
mémoire
pal' l'Union seicntifiqlle des pharmaciens de France.)
'20 Dil Bois de Santal et de son essence. ([n collaboration avec }1. le pro-
fesseur Schlagdenhauffen; Société de pharmacie de
PUBLICATIO:'\S
:\1. LE PROFESSIWn. SCHLAGDE:\HAVFli'EN
1° Sur la sensibilité des sels de magnésie. (Joul'n. de pha1'7n. d'Als.Lo1'1' .. février 1878.)
2" SUI' l'iodure de plomb. (Ullion pha1'1Il., f(!vricr 18i8.)
3° Sw' la présence du ,çé/(:nium dans l'acide chlol'hydrique, (Union
pharln., mars lR7g.)
4° Sur les suljo-arsëniures. (En commun avec
Schmitt. - Journ.
de pharm. d'Als.-Lorr., avril 1878.)
�};COI,E 8"C'Pt;RIEURE DE PHARMACIE.
107
:J" Recherches histologiques rt chimiques rie quelque.! (lcorces de la familfe ri('S Diosméfs. (En commull avec M. Ohe l'l: Il ; mémoire couronné pal'
l'Union scientifique des pharmaciens de Franc-e.i
GO Limite des 7'éaclions des cm'bonales alcalins. (Journ. de pharm.
d·A/s.-Lorr., mai uns.)
7° Sur l'essence de Santal blanc. (En commun avec M. Oberlin. - Sociétr.
de pharm. de jlfpl(7·tlle·e{-!rfosf'lle, oct. 1SiS.)
nE M.
LE PI\OFESSEUR BLEICHER
1877·18i8.
t ° j[atél'iaux pOU7' une étude préhistorique de l'Alsace. IEn collaboration avec M. rande!. t" partie: t:poque de la pierre polie ct éclatée, avee
16 planches. Colmar.)
2° Les Fécules, avec une planche. (Paris et "'ancy.)
3° Épisodes d'ult 'voyage au MaI'oc; la 7'ecllerclte du jardin des Hesperidès. (Communication à l'Acadt'mic de Stanislas.)
4 0 Des Oscillations lentes des côtes de {[ta lie centrale et de l'Afriqlle
septentrionale. !Comillunication à l'.\cadémie de Stanislas.;
50 Des I,'poques prehistorù/lles en Alsace. (Coillmunication à l'Académie
de
GO R('cherches SU7' un horizon g(:olo(jiquc tertiaire, superieur, nouveaz/J
de la prol'illce d'Orall.
PCHLICATIO?\S DE ,U. LE PROFESSE(;H. llESCAMPS
10
et jlrr!paration des arséni/ll'es métalliques et cristallisés et à
aspect 1iI(ltallique " arséniures d'or, d'argeilt, de cllil'l'e, de plomb, de zinc,
de nickel, de cadmium, de fer, d'antimoine, d'étain, de bismuth.
2° Prépw'atiol/ des arsénio-sufjures mdl/Iliques obtel/us en culots métalliques crisla/lis(is, semblables aux minéraux trouvés dans la nature.
l'UBLICATIO?\S DE :U. HALLER
l'HovrSOIlty.
IS7'j'-uns.
1° Action du sulfure de carbone s/(r une solution d'un mélange de camphre iodé et de bornéot iodé. (Bulletin de la Société des .!ciel/ces de Nancy.)
2° Action du ryallogène sur Nthylale de soude. ISociété des sciences de
Nancy.)
3° SUI' un déril'é iodé du camphre. (Comples rendus de l'Institut.)
4° SUI' 1111 noullei acide dérivé dll camphre. ,SOCIété des sciences de
Nancy. )
5° Sur un dérivé cyanobromé du camp/wc. (Société des sciences de
Nancy.)
��..",
..
RAPPORT
scn
LES CONCOCHS E:\TIU'; LES
Hl': LA
FACULTlt DE DROIT DE NANCY
PEli"UANT L'Ali"li"ÈE
M.
PAUL
SCOLAIRE
LOMBAHD
Agrégé à la Faculté
MONSIEUR LE HECTEUH,
Nos traditions universitaires m'imposent la tâche de rendre
compte des concours institués entre les étudiants de la Faculté
de droit, En consacrant un usage qui vous soumet nos jugements motivés sur les travaux de nos meilleurs élèves, on n'a
pas trop présumé, je veux le croire, de la bienveillance d'un
public qui ne redoute point la sévérité de nos fêtes j mais
aussi on a compté sur la discrétion du rapporteur, et je ne
l'oublierai pas dans les observations que j'ai hâte d'aborder.
PIŒMûmE ANNÉE.
En Droit romain les étudiants de première année avaient
à traiter de "L'acquisition des le9s " (1),
{Il
: MM. L"I1>;II"l", pré.ide"t; DUBOIS;
,'apl'0rlw,',
�110
SÉANCE DE ltENTltÉE.
Cette première épreuve n'a pas entièrement répondu à notre attente.
Trois compositions nous ont été remises: deux seulement"
ont été retenues par la Faculté.
1\1. Naehbaur (1) occupe la première place. Il a traité le
sujet avec méthode, en un style ferme etjuriùique, sans commettre d'erreurs graves. Toutefois des lacunes dans plusieurs
parties essentielles nous obligent à n'accorder qu'un second
prix.
M. Paul Georgel (2) obtient une mention honorable pour
un travail en général correct, mais qui n'a mis en lumière
que certains eôtés du sujet.
En Droit civil fi'ançais les concurrents avaient à «Compa1'er les dl'oits des p/:'/"e et nÛ:/'e légiûnws et ce1lX des père et mère
naturels sw' la personne et les biens de leurs enfants" (3).
Nous avons reçu cette fois huit compositions. Cinq ont été
écartées, bien que témoignant de louables efforts.
Parmi les trois compositions réservées il en est deux qui se
sont longtemps disputé le premier prix.
Celle de lU, Chesncy(4) a définitivement fixé les suffrages
par une connaissance approfondie des textes, l'abondance des
notions historiques, l'ordre et la bonne proportion des développements, par un style, enfin, oit la facilité s'allie à la précision.
Le second prix appartient à M. Paul Georgel (5). Son œuvre
est conçue plus fortement que celle de son rival. La eompa(1) [)eui.e, : Dchelllur morti nOR nostra'Jlle.
Dieu seul est grand.
(2) Devi,çes : Fata regunt hOlllines.
En vain.
(:1) CUlIlllli;;,;i"n :
1.1':"":018, pr",ident ; Il,,,,'r ; p, LOmlAl"', rapporteur.
fi) IJevùw'S : De nos a6sirs fougueux la tempétc fat.ale
Laisse au fond. de 1I0S CŒurs la règle et la morale.
Parturiunt mont.es, na:;cetllr
U»
Devùfcs :
HlllS.
crainte de rien et ne rien espérer,
Alll,", c'est ec qui peut le,; hommes Lien-heurer.
Fortulla vitrea est; tUlU qUlllu splelldet frungitur.
�111
DE DROIT.
raison qu'il avait à établir est conduitc avcc bcaucoup de rigueur ct d'habileté. Il ne serait pas resté à la seconde place
s'il eût évité quelques omissions ct si son exposé historique
eût été plus large.
Une mention honorable est accordée à M. Baradez (1), qui
a cu le tort de traiter avec une certaine confusion un sujet
dont il n'ignorait aucun détail.
SECONDE ANNÉE.
La question de Droit civil en seconde année était la suivante: « De l'époque à laqnelle doit exister la capacité de disposer et de 1'ccevoù' pw' donation entre vifs 01L pal' testa'
ment (2).
Deux compositions sur quatre ont paru mériter une distinction.
Le premier prix est remporté par M. Lagrésille (3).
Esprit exact ct habile it généraliser, servi par un langage
précis ct nerveux, l'auteur a su renfermer le sujet dans un
cadre bien choisi, dégager les principes ct y rattacher les solutions si variées qu'il devait passer en rcvue.
11. Dcglin (4) reçoit une mention honorable. Sa composition
porte l'cmpreinte d'une intelligence vive et d(\jà familière
avec la science du Droit; malheureusement elle offre tantôt
des lacunes, tantôt un luxe de détails mal coordonnés et qui
trop souvent obscurcissent les idées principales.
En Procédure il s'agissait de retracer « L'organisation dn
ministère pnblic et son rûle en matière civile» (5).
)t
\ 1) DeL'i.e! : Le droit prime la t\H·ce.
Donce cris t'elix, mnltos nUlllcrabis amicos.
(2) Commission :
JAI,AnEltT, pré"idelll;
G.\ltSIBlt, rapporteur.
(3) /Jet·i.,e! : L'l!onllne est un apprenti. la ,Ioulenr est son maitre.
Donee cris fclix, ll111ltos IlllIllcrahis amicûs ;
Tellljlora si fuerint nubila, solus cris.
(q Devise. : Int;.lIlÙllIn, regina, jubes renovare t!o}orclu.
Qni s'y frotte, s'y pi'lue.
t") Commission: MM.
l'résidwl j l'.
LOMllARlJ ; llAY,
rapporteur.
�112
SiAXCE
HENTRiE.
Trois concurrents ont pris part à la lutte.
Deglin et
Lagrésille se partagent encore le succès.
La dissertation de :M. Deglin (1) vient en première ligne.
Les considérations générales sont justes et sages, les indications sur l'ancien Droit nombreuses; l'organisation du
ministère public il ses différents degrés est étudiée avec soin.
La forme, bien que parfois dépoUl'vue de vigueur, se distingue
par la simplicité et la clarté.
Je n'aurais pas à faire de réserves sérieuses si M, Deglin
était resté égal à lui-même dans la seconde partie, concernant
le rôle du ministère publie, A raison des défaillanees qui s'y
rencontrent la Faculté a dù ne décerner qu'un second prix.
M. Lagrésille (2) suit de près M. Deglin. S'il n'a que des
vues un peu superficielles sur l'ancien Droit et s'il n'a pas
toujours des idées très-sûres an sujet de l'organisation aetuelle,
il a présenté d'une manière excellente la controverse sur le
droit d'action du ministère public dans les cas où l'ordre public est intéressé. Pourquoi faut-il qu'ailleurs, abusant de ses
aptitudes, il se soit laissé tenter par l'attrait des généralisations hâtives et le plaisir du paradoxe?
Sa composition garde du moins assez de valeur pour mériter
une mention très-lzonm'rtble,
Le concours de Droit romain portait en troisième année
sur «La condition de la femme dans la famille" (3).
Cette question semblait convenir à des esprits qui ont abordé
toutes les parties du Droit et qui sont ainsi cn état de faire
œuvre de synthèse.
(1) Devises, Non esse et non apparcre unUll1 est et idem.
La justice triomphe autant de J'ac,!uittement de l'innocent 'lue
de la COllllall1natiun dn coupable.
(2) Det'ises : Nul ne sera couronné s'il n'a hien combattu.
Vi\'ere lIlilitare est .....
COllllllissiun :
LI;!> 1""'" , présidwt; DunoIa;
rapporteur.
�113
CO.COGOS DE DHOIT.
Elle ne nous a valu que deux compositions.
L'une a été rejetée; l'autre, dont l'auteur est M. Paillot(l),
obtient un second prix.
lU. Paillot connaissait son sujet: il l'a traité avec exactitude
et dans un style aisé. Mais il a passé sous silence la situation
de la femme considérée comme mère, et ron découvre quelques incertitudes dans sa théorie du sénatus-consulte Velléien.
En droit civil français la Faculté demandait aux concurrents de « Détenninel' l'effet des obligations contractées par la
femme commune en biens, soit avec l'àutol'isation du rnm·i, soit
avec l'a1ttol'isation de justice » (2).
Nous avons la satisfaction rare de récompenser toutes les
compositions déposées entre nos mains.
Le premier prix est décerné à 1\1. Guyot de Saint-Remy.(3).
M. Guyot de Saint-Remy termine dignement de brillantes
études. Nous retrouvons chez lui, développées par le travail,
les qualités auxquelles il nous a habitués et qui lui ont permis de soutenir, au concours général, l'honneur de la Faculté
de Nancy. Sa composition atteste un savoir étendu et une
remarquable solidité de jugement. Rien d'important n'y est
omis: les questions sont ramenées à leurs éléments essentiels
et discutées sous toutes leurs faces avec autant de scrupule
que d'indépendance.
Quoique l'œuvre de .M. Paillot (4), auquel appartient le
cond prix, soit moins substantielle et moins complète, elle
porte la marque d'une heureuse facilité qui sait sc concilier
avec le goût de la méthode et la sûreté de la doctrine.
(1) IJcvi"es : Cogito. el'go
SUlU.
Le Lon sens est la chose du monde la mieux partagée.
('2.)
I:l)
A. LOMH.\lU), l'ré.1ident;
Ollllle 'fuml licct honestulll est..
Bea ucou!, ,le bruit pour rien,
:
IIcvi,,",' :
; GAltNIER,
('1) [)evi,cs : Labol'emus.
Si Illon
FAI;l1Ll'É::3
s'abat., j'y lllcttrai l'éperon ..
rapporteur.
�114
SÉANCE DE RENTRÉE .
.M. Legros (1) mérite une mention honorable. Il a montré
qu'il avait à sa disposition toutes les connaissances nécessaires pour traiter le sujet: on doit regretter qu'il ait donné
une esquisse un peu sèche, où les grandes lignes ne ressortent
pas avec assez de vigueur.
Il me resterait, Messieurs, à vous entretenir du concours de
Doctorat si cette année encore nous n'avions à constater une
abstention générale de ceux qui auraient pu y prendre part.
Bien des fois déjà vous avez entendu nos plaintes; mais
nous ne voulons pas désespérer. Malgré les restrictions d'un
règlement trop rigoureux, nous comptons que l'année qui
s'ouvre verra des mémoires dignes de disputer la médaille
d'or.
Nous proposons à nos docteurs d'étudier: "Le pott1'1Joi en
cassation en matière c1'iminelle ", question du plus haut intérêt théorique et pratique, qui touche à toutes les matières
du Droit criminel et oil la jurisprudence fournit une source
inépuisable d'informations.
Peu de sujets seraient plus dignes d'appeler les méditations
de ceux qu'attirent les hautes régions de la science. Peu de
sujets aussi seraient plus propres à tenter les futurs candidats
à ces concours ouverts par la Chancellerie, qui triomphent peu
à peu de toutes les préventions et auxquelles les circonstances
ne tardtlront pas à assurer une action décisive sur le recrutement de la magistrature.
MESSIEURS LES ÉTUDIANTS,
Vous avez pu voir par les exigences des juges de vos concours cc qu'ils attendent de vous et l'importance qu'ils attachent à ces épreuves auxquelles vous venez librement vous
soumettre .
.Ne laissez pas échapper ces occasions de faire l'essai de
(1) Devise, : Jus omnium scientia rerUlll.
Qui ne sut se borner, ne sut jamais écrire.
�CONCOURS DE DROIT.
115
VOS forces. Vous touchez aux luttes les plus sérieuses de la
vie; n'oubliez pas que c'est l'habitude de l'effort qui donne
à l'esprit toute sa puissance et à la volonté toute son énergie. Il y va de votre avenir; il Y va de vos devoirs envers
un pays qui a su conquéril' la libre possession de lui-même,
mais qui, pour conserver ee bien inestimable, a besoin d'une
élite de citoyens au eœur ferme, à l'âme élevée, capables de
répandre autour d'eux l'influence des lumières et de la raison.
��DISTRIBUTION DES PRIX
FACULTÉ DE DROIT
M. Paul LOMBARD,
chargé de cours à la Faculté de
Droit, a donné lecture de la liste des concurrents (lui ont obtenu des
prix et des mentions honorables conformt\ment au procès-verbal ciaprès:
Extrait du procès-verbal de la séance du 8 août 1878.
«
Il a
procédé à l'ouverture des enveloppes eaehct\\es dans
«
lesqucllrs étaient renfermt\s les bulletins indiquant les noms des
concurrent:::.
«
dissertations .i ugécs dignes de récompenses et les mêmes dcvises
c
«
«
«
D'après le rapprochement fait entre les dcvises port(\es sur les
portées sur les enveloppes, les prix et les mentions ont été décernés
dans l'ordre suivant: »
PRIX DONNÉS PAR L'ÉTAT
CONCOURS DE
ANNÉE
Droit romain.
2" PRIX (Médaille de bronze). M. PAILLOT (François-Edmond), né
à Sampigny (Meuse), le 3 mai 1857.
Droit français.
1er PRIX (Médaille (l'argent). M. GUIOT Dl, SAINT-REMY (JosephLouis-Heué). nt! à Nancy (Meurthe),
le 1er avril 18iifi.
2" Prix (Médaille de bronze). r.L PAILLOT (Fran<;ois-Edmond), né
il Sampigny
le 3 mai 1857.
�118
Si:AX('E Ill': HEXl'ld:e.
LEU ROS (.J
;\[EXTIO)( Il ox OItAn roi,: ••••.••
ton), nô à Hamonchamp (Vosges), le
30 janvier 1855.
PRIX
PAR LES CONSEILS
ET DE LA MErSE
DE
CONCOUHS DE
ANNf:E
Code civil.
1"r
PIIlX
(Médaille (l'argent).1\[. LAGR}:SILLE
gc,), né iL Nancy
le 8 mai
18fi().
1l0NORAIlI.E ••••. _ •
M. DEULIN (Henri-Edmond). Il': il. Madrid (K'l'agne), lc 7
1859.
Procédure civile et Droit criminel.
Pr.rx (Médaille de hronze). M. DEG LIN (IIeJll'i - E<1mond), né il.
(Espagne), le 7 février 1859.
TItÈS-1I0NORAIlLF. •••
M.
(Pil'l'l'e-1\hrie-Georges), né à Nancy (Meurthe), le 8 mai
1859.
CONcouns DE PHEMÜ;HE
Droit romain.
;20 PRIX
(Médaille de bronze). ;\1 NACHBAlJR (Paul-Alphonse-Euné à Colmar (Haut-Rhin), le
14 avril 18GO.
HONOItAIlLE . • . • • • •
1\1. GEOnGEL (Panlnislas),
i\ Nancy (Meurthe), le 1G
mai 18:)9.
Droit français.
1er
PRIX
cl'argent). M. CHESNEY (Ferdinand), né à Nancy
(Meurthe), lc 7 aoÎtt 1858.
2"
PRIX
(Médaille de bronze). l\L GEORGEL (Paul-Marie-Louis-Stanislas), mi à Nancy (Jlenrtbe), Je 16
mai 1859.
1I0NOHAI>I.E ••.••••
M. BARADEZ (Ferdillalld-:\fariC'-Louis),
nl' à Nancy (Meurthe), le 24 janvier
1851;.
�DISTItIBUTIOX
DES
l'RIX.
119
FACULTlt DE l\n::DECINE
ùe 1854, il est distrihué annuellement, dans
Aux termes des
la Faenltt\ de
de Nancy, tluatre prix et des mentions hono-
rables, (l'aprt\s le résultat cie quatre eoncours distincts correspondant
à chacune des quatre iUl11(!eS (l'études.
Les
ehargr.s ùe pronollcer, cette annt!e, sur le
éprcu\'Ps, ont décerné les
des
dans l'ordre suivant:
l'RE:\IIÈRE
Chimie,
Physiquo et Histoire naturelle.
Prix: M. IIuTlx (.Joseph), né le 17 janvier 1858, à Vaux-la-Grande
(Meuse).
M. BERXAltDy (Nicolas), né le 9 janllfention.'
ex œl]uo :
vier 1860, à Sierck (:\loselle).
M. MOSDL\NX (Lucien). llé le 18 février 18(;0,:\ BarJollviller (Meurthe).
DEUXIÈME ANNltE
Anatomie ct Physiologie.
Prix: M. SillON (Paul-Marie-Vidor), né le 2 juillet 1857, à Lunéville (Meurthe).
Mention honorable: M. BaUR (François-Xavier-Vietor), ml le 10 septembre 1857, à Bl'rwiller (Haut-Rhin).
'l'lwlsnh1E
Médecine.
Prix: M. BUBENDORF (Alphonse-George), né le 16 mai 1856, à Hahsheim (Haut-lUlin).
QUATRIÈME ANNÉE
Chirurgie.
Prix: }!. ROUliER (.Joseph), né le 2 avril 1856, à Lorentzen (BasRhin).
PRIX n}:NIT
Un concolU's auquel ont pris part les élèves internes, a été ouvert,
il la fin de l'annt\c scolaire, pour l'obtention du prix dit: Prix de
l'Infernat, fondé par M. le docteur Bénit.
�120
DE RENTRÉE.
Le jury chargé de prononcer sur le mérite des épreuves de ee
concours a décerné le ]'rix iL l'II. SClI)!IT'r (:\Iarie-Xavicr-.Joseph), né
le 11 février 1855, iL Strasbourg, et une
honorable iL 1\1. TUlllB.UJT (Hubert), né le 22 juillet 1H54, it Belleville (Jleurthe).
PRIX DE THÈSE
Pnx, du Con.çeil général de :Mwrthe-et-Moselle et des municipalités
de Nancy et de Lunéville.
La Commission chargée, par la Faculté, d'apprécier la valeur des
thèses soutenues pendant l'arlllée seolaire 1877-1878, a proposé iL
M. le Ministre, d'accorder le prix (le thèse iL M. le Dr DEGBEI. (Charles-Louis-Robert),
le 17 février 1848, il Colmar (Haut-Rhin).
DROl'OT (l\Iaxime - Nicolas), de Harréville
(llaute-l\lal'lle).
.
RENÉ (Albert-Charles), d'Atton (Meurthe).
Une ment zan honorable \
,
,
i
(Henry-Eugcne), de Vananlt-lesa MM. les Drs / Dames (Marne).
,
DEf.AVAL'X (Édouard-Marie), de Saint-PierreVillers (\feuse).
NEUBAL'Im (Armand), de Soultz-sous-Forêts (BasRhin).
"
LAlIALLE (l\Ia:rie-.Joseph-l'aulin), de Rambervillers
U.ne cllatzan \
à MM. les Des
(Vosges).
FRÉBIf,LOT (François-Louis), de Dommartin-sur-
1
Vraine (Vosges).
RETTERER (Édouard), de Muttersholtz (Bas-Rhin).
FACULTÉ DES SCIENCES
PRIX DÉCERNÉS AU :\0)1 DU DÉPARTE)!Ei\T ET DES VILLES
DE NANCY ET DE LUNÉVILLE.
1er PRIX (250 fI'. et Médaille d'argent). 1\1. FhRE, maître auxiliaire
au Lycée de Nancy, reçu licencié ès sciences mathématiques avec la mention Bien.
�121
IlES l'RIX.
2· Pmx (200 fr. ct Médaille dc bronze). M. WOnr.OEMl;1'Il, préparateur à la Faculté, reçu liccncié ès sciences naturelles
avec la Illcntion Assez bien.
SUPI::RIEUIŒ DE PILUDL\CIE
Conformément aux dispositions (lu décret du 21 avril 1869 et dc
la eirculaire mini:;tériclle du G juillet suiyant, des prix, avec aeR
mentions honorables, s'il y a lieu, sont accordés annuellement, à la
suitc d'un concours, dans les l::eoles
de pharmacie.
La Commission chargée de prononccr, cette année, sur le mérite
des épreuyes deR candidats, a dl>C01"1l(: les r(.compcnscs dans l'ordre
suivant:
Chimie mine l'ale, Physique et Histoire naturc.Ile.
Prix: M.
SOn'FI.l:r
(Léopold-Firmin),
le 7 no\"embre 1855, il Ho-
milly-sur-Seine (Aube).
i M. l'AnD; (Auguste-Henri),
,
Mentio1ls honorables: \
,
l
né le 4 janvier
18!i5, il FbI1llll1en"court (Ilaute-:\Iarnc).
.
, '
,
M. BIl.LAHD (Genrges-llonorc-Ernile), ne le
Illai lii54, ;\ Ligny (Meuse).
A?\?\ÉE
Pharmacie ct Matière médicale.
Prix: M.
GUILI.IN
(Louis-Charles-Benoît), né le 28 décembre 1tl54,
il. Besançon (Doubs).
ANNÉE
Chimie organique ct Toxicologie.
Prix: M.
(Édouard), né lc 31 octobre 1853, il. Nancy
C\lcurthe) .
Mention très-honorable: M. SClIlIlTT
let 1855, il. Strasbourg.
né le 9 juil-
�122
SÉANCE DE RENTRÉE.
PRIX DE TIIESE
Prix dit Conseil gén,:ral de Mew'the·ct-ilfoselle et des mttnicipalitér
de Rancy el de LU?I(:ville.
Sur la proposition de la
chargée d'apprécier la valeur
des ThèsCR soutcuues pendant l'année scolaire 1H77 -1878, l'École a
décerné:
Un 1 er Prix à M. MAILLOT (Édouard), nl! le 31 octobre 1853, iL Nancy
Un
2c
(Mcurthe).
Prix à M. WARIN (Jules), né le 18 janvier 1853, à Sedan
(Ardennes).
�TABI.-JE
Pagel.
Administration académique
Conseil aClHlén1Î(l ne. . . .
Faculté ,le droit.
Enseignement supérieur.
6
7
de médecine.
Faeulté Iles
Faculté ues lettres. .
sUI)(!rÎcure
de
pharnlacie.
Procès-yerb:lI de la ,,;ance ,olcnnc1lc de rcntrée dcs Facultés, ,lu 1\1 noveml)re 1
...•.
Alloeution de M. le Hedeur
Ha l'port ,le
le Il,,}cn cle la Faculté de ,It'oit
8
10
to
13
17
Publications jlll'idi'luèS ou lit.l"raires des lnclnbres ,le la Faeulté de <1roil
pendant l'am)(!e scolaire t8iï-IxiH . . . . . .
lIapport de
lc Doyen de la Faculté de llle<lecille ..
Publications des membres de la Faculté ,\c, lll,:ae"in" pendant l"alln{,e scolaire 18ii-loio . . . . . . . . . . . . . . .
Happort d"
le Il''y,,n de la Faculté des
..
Publications ,le5111ellllJres ,le b [-'acult{, ,tes seiel"'''' pcn,laut I"allllée scolaire
Isn ·18i8. . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Happort de
le Doyen de la Faculté des lettres . . . . . . . .
Happort dll Directeur ,le I"École supéricure ,le plwrll1:tcie. . . . .
Pllblication5 des me1l1bres de nleolc supérieure lIe pharmacie l'enliant
l"année sccllaire 187i-ISiS. . . . . . . . . . . . . . . .
Happort sur les concours entre les étudiants cie la Faculté ,le droit de Nancy
penùant l'année scolaire
1878, par
:Ji
Ga
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Uj
1or,
Paul Lombard, Agrégé à
la Faculté . . . . . . . . . . . . . .
Distribution des prix. - Faculté de droit. .
Faculté <le mé,lecinc
Faculté des sciences
supérieure <le pharmacie.
Nancy. - Imp. Berger-Lenault ct C".
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Dublin Core
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Title
A name given to the resource
1878 - Rentrée Solennelle des Facultés de droit, de médecine, des sciences et des lettres et de l'École Supérieure de Pharmacie de Nancy, le 19 novembre 1878
Description
An account of the resource
<ol><li>Académie de Nancy. Administration Académique. p.5.</li>
<li>Académie de Nancy. Conseil Académique. p.6.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté de droit. p.7.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté de médecine. p.8.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté des sciences. p.9-10.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté des lettres. p.10.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. École Supérieure de pharmacie. p.11.</li>
<li>Procés-Verbal de la séance. p.13-15.</li>
<li>Allocution de M. Le Recteur. p.17-23.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté de droit. p.25-35.</li>
<li>Publications des Membres de la Faculté de droit pendant l’année scolaire 1877-1878. p.36.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté de médecine. p.37-51.</li>
<li>Note sur les Professeurs Hirtz, Rameaux, Ehrmans et Grandjean (Lue en séance de Rentrée par M. Le Professeur Tourdes.). p.49-51.</li>
<li>Publications des Membres de la Faculté de médecine pendant l’année scolaire 1877-1878. p.52-55.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté des sciences. p.57-70.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté des lettres. p.71-93.</li>
<li>Rapport du Directeur de l’École Supérieure de pharmacie. p.95-105.</li>
<li>Publications des membres de l’École Supérieure de pharmacie pendant l’année scolaire 1877-1878. p.106-107.</li>
<li>Rapport sur les concours entre les étudiants de la Faculté de droit de Nancy, pendant l’année scolaire 1877-1878, par M. Paul Lombard, agrégé à la Faculté. p.109-115.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté de droit. p.117-118.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté de médecine. p.119-120.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté des sciences. p.120-121.</li>
<li>Distribution des prix. École Supérieure de pharmacie. p.121-122.</li>
<li>Table. (124)</li>
</ol>
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1878
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Rentrée Solennelle des Facultés de droit, de médecine, des sciences et des lettres et de l'École Supérieure de Pharmacie de Nancy, le 19 novembre 1878
Subject
The topic of the resource
Discours Officiel
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Université De France / Académie de Nancy
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Imprimerie de Berger-Levrault et Cie. 11, Rue Jean-Lamour, 11
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1878
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Direction de la Documentation et de l'Edition (Université de Lorraine); Institut François Gény (EA 7301 Université de Lorraine); Décanat de la Faculté des Sciences (Université de Lorraine); Décanat de la Faculté de Droit Sciences économiques et gestion de Nancy (Université de Lorraine); Maison des sciences de l'homme Lorraine (Université de Lorraine); Bibliothèque-médiathèque de Nancy
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Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
Language
A language of the resource
fr
Type
The nature or genre of the resource
publication en série imprimée
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Nancy (Meurthe-et-Moselle)
-
http://hise-nancy.ahp-numerique.fr/files/original/3aa0e55f2df1d44877ef2558dd430860.pdf
cc7e36ddc99edb2c2be2e5b72b1e3192
PDF Text
Text
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! P(5-/-6"0)"&-"R-5$&6("0)"P,.'6"N5')/5)*"(5./.3'8$)*")6">)*6'./"0)"M-/5="FG/'2),*'6("
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ET DES LETTRES
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ET DE L'ECOLE SUPERIEURE DE FEI,A:E<.:M:,ACIE
DE NANOY
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NANCY
IMPRIMERIE DE BERGER-LE VRA ULT ET Cie
11,
RëE .JEA!'1-LAllOLR,
1878
11
��ACADÉl\IIE DE NANCY
ADMINISTRATION ACADÉMIQUE
Recteur de l'Académie : M. JACQUINE'l' 0
Recteurs honoraires. . . . {
*,
1 Q.
MM. DUNOYER C*, IV.
l\!AGGIOLO *,1 V.
Inspecteur d'Académie honoraire: M. PERCIN *,1 V.
Ml\!. MELLIER, A Q, it Xancy.
Inspecteurs de l'Académie
CONUS, 1 Q, à :f:pinal.
LANGROGNE'l', 1 Q, à Barle-Duc_
Secrétaire de l'Académie: M. BÉCOURT, 1 Q_
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1878 - Rentrée Solennelle des Facultés de droit, de médecine, des sciences et des lettres et de l'École Supérieure de Pharmacie de Nancy, le 19 novembre 1878
Description
An account of the resource
<ol><li>Académie de Nancy. Administration Académique. p.5.</li>
<li>Académie de Nancy. Conseil Académique. p.6.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté de droit. p.7.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté de médecine. p.8.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté des sciences. p.9-10.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté des lettres. p.10.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. École Supérieure de pharmacie. p.11.</li>
<li>Procés-Verbal de la séance. p.13-15.</li>
<li>Allocution de M. Le Recteur. p.17-23.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté de droit. p.25-35.</li>
<li>Publications des Membres de la Faculté de droit pendant l’année scolaire 1877-1878. p.36.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté de médecine. p.37-51.</li>
<li>Note sur les Professeurs Hirtz, Rameaux, Ehrmans et Grandjean (Lue en séance de Rentrée par M. Le Professeur Tourdes.). p.49-51.</li>
<li>Publications des Membres de la Faculté de médecine pendant l’année scolaire 1877-1878. p.52-55.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté des sciences. p.57-70.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté des lettres. p.71-93.</li>
<li>Rapport du Directeur de l’École Supérieure de pharmacie. p.95-105.</li>
<li>Publications des membres de l’École Supérieure de pharmacie pendant l’année scolaire 1877-1878. p.106-107.</li>
<li>Rapport sur les concours entre les étudiants de la Faculté de droit de Nancy, pendant l’année scolaire 1877-1878, par M. Paul Lombard, agrégé à la Faculté. p.109-115.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté de droit. p.117-118.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté de médecine. p.119-120.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté des sciences. p.120-121.</li>
<li>Distribution des prix. École Supérieure de pharmacie. p.121-122.</li>
<li>Table. (124)</li>
</ol>
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1878
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Académie de Nancy. Administration Académique.
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1878
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Direction de la Documentation et de l'Edition (Université de Lorraine); Institut François Gény (EA 7301 Université de Lorraine); Décanat de la Faculté des Sciences (Université de Lorraine); Décanat de la Faculté de Droit Sciences économiques et gestion de Nancy (Université de Lorraine); Maison des sciences de l'homme Lorraine (Université de Lorraine); Bibliothèque-médiathèque de Nancy
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-
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IMPRIMERIE DE BERGER-LE VRA ULT ET Cie
11,
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1878
11
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CONSEIL ACADÉMIQUE
M. le Rectcur J ACQUINET 0
M. LECLERC 0
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FOULON
Mgr
HACQUART 0
1Q .
Q, Prelllicr Présidcnt de la Cour d'appel.
M. ALDEltT DEL MAS 0
Mgr
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*,
A Q, Préfct de Meurthe-et-Moselle.
ltvêque de Nancy et de Toul.
*,
M.
Évêque de VerduIl.
*,
Procure1\\"
près la Cour d'appel.
M. le comte dc LAlll11EL, Memhre du Conseil général de lIIeurtheet-lIIoselle.
M. le Pastcur SCIDIIDT
réformée.
*,
1 V, Présidcnt du Consistoire de l'Église
M. MELLIER, AV, Inspecteur d'Académie il Nallcy.
M. CONUS, 1 Q, Inspecteur d'Académie iL }::pillal.
III. LANGROGNET, } V, Inspccteur d'Académie iL Bar-le-Duc.
M. JALABERT *,1 f), DoyeIl de la Faculü; de Droit.
III. STOLTZ C *,1 V, Doyen de la FaCilité de lIIédecine.
M. RENARD, 1 V, Doyen dc la FaCilIté des Scicnces.
M. BENOIT
*,
1 Q, Doyen de la Faculté des Lettres.
M. J ACQUEMIN, 1 Q , Directeur dc
supérieure de Pharmltcie.
M. BÉCOURT, 1 Q, Secrétaire de l'Académie, Secrétaire du Conseil.
�
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1878 - Rentrée Solennelle des Facultés de droit, de médecine, des sciences et des lettres et de l'École Supérieure de Pharmacie de Nancy, le 19 novembre 1878
Description
An account of the resource
<ol><li>Académie de Nancy. Administration Académique. p.5.</li>
<li>Académie de Nancy. Conseil Académique. p.6.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté de droit. p.7.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté de médecine. p.8.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté des sciences. p.9-10.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté des lettres. p.10.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. École Supérieure de pharmacie. p.11.</li>
<li>Procés-Verbal de la séance. p.13-15.</li>
<li>Allocution de M. Le Recteur. p.17-23.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté de droit. p.25-35.</li>
<li>Publications des Membres de la Faculté de droit pendant l’année scolaire 1877-1878. p.36.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté de médecine. p.37-51.</li>
<li>Note sur les Professeurs Hirtz, Rameaux, Ehrmans et Grandjean (Lue en séance de Rentrée par M. Le Professeur Tourdes.). p.49-51.</li>
<li>Publications des Membres de la Faculté de médecine pendant l’année scolaire 1877-1878. p.52-55.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté des sciences. p.57-70.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté des lettres. p.71-93.</li>
<li>Rapport du Directeur de l’École Supérieure de pharmacie. p.95-105.</li>
<li>Publications des membres de l’École Supérieure de pharmacie pendant l’année scolaire 1877-1878. p.106-107.</li>
<li>Rapport sur les concours entre les étudiants de la Faculté de droit de Nancy, pendant l’année scolaire 1877-1878, par M. Paul Lombard, agrégé à la Faculté. p.109-115.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté de droit. p.117-118.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté de médecine. p.119-120.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté des sciences. p.120-121.</li>
<li>Distribution des prix. École Supérieure de pharmacie. p.121-122.</li>
<li>Table. (124)</li>
</ol>
Date
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1878
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ET DE L'ECOLE SUPERIEURE DE FEI,A:E<.:M:,ACIE
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NANCY
IMPRIMERIE DE BERGER-LE VRA ULT ET Cie
11,
RëE .JEA!'1-LAllOLR,
1878
11
��DE NANCY.
7
ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
FACULTÉ DE DROIT
MM. JALABERT
*,
1 1), Doyen, l'rofesscurde Code civil (1 re chaire)
et Chargé du cours de Droit constitutionnel.
lIEIMBURGER
*,
1 V, ancien l'rüfesslmr de la Faculté ùe
Droit do Strasbourg, Professeur honoraire.
1 Q, Professeur
Droit romain (2" ehaire),
antoris(\ it faire le cours de Pandectes, et Chargé du cours de
Droit fi'ançais étudié dans ses origines féodales et coutumières.
1 1), Professeur de Droit commercial, ct Chargé
du cours de Droit des gens.
A V, Professeur de Droit administratif.
DUnOIS, A V, Professeur de Droit romain (pe chaire), ct
Chargé dn eours de Droit eh-il approfondi dans ses l'apports
avec l'Enregistrement.
BLO:XDEL, Professeur de Code civil (2 e chaire), et Chargé du
cours d'Histoire de Droit romain et de Droit français.
BINET,_ Professeur de Code civil (3 e chaire).
ORTLIEB, Professeur de Procédure eivile.
(P.), Agrégt), Chargé du cours de Droit criminel.
GARNIER, Agrégé, Chargé du cours d'Économie politique.
MAY, Agrégé, Chargé du cours de Droit romain (2° chaire).
LACHASSE, AV, Docteur
Cil
Droit, Secrétaire agent-comptable.
�
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1878 - Rentrée Solennelle des Facultés de droit, de médecine, des sciences et des lettres et de l'École Supérieure de Pharmacie de Nancy, le 19 novembre 1878
Description
An account of the resource
<ol><li>Académie de Nancy. Administration Académique. p.5.</li>
<li>Académie de Nancy. Conseil Académique. p.6.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté de droit. p.7.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté de médecine. p.8.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté des sciences. p.9-10.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté des lettres. p.10.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. École Supérieure de pharmacie. p.11.</li>
<li>Procés-Verbal de la séance. p.13-15.</li>
<li>Allocution de M. Le Recteur. p.17-23.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté de droit. p.25-35.</li>
<li>Publications des Membres de la Faculté de droit pendant l’année scolaire 1877-1878. p.36.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté de médecine. p.37-51.</li>
<li>Note sur les Professeurs Hirtz, Rameaux, Ehrmans et Grandjean (Lue en séance de Rentrée par M. Le Professeur Tourdes.). p.49-51.</li>
<li>Publications des Membres de la Faculté de médecine pendant l’année scolaire 1877-1878. p.52-55.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté des sciences. p.57-70.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté des lettres. p.71-93.</li>
<li>Rapport du Directeur de l’École Supérieure de pharmacie. p.95-105.</li>
<li>Publications des membres de l’École Supérieure de pharmacie pendant l’année scolaire 1877-1878. p.106-107.</li>
<li>Rapport sur les concours entre les étudiants de la Faculté de droit de Nancy, pendant l’année scolaire 1877-1878, par M. Paul Lombard, agrégé à la Faculté. p.109-115.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté de droit. p.117-118.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté de médecine. p.119-120.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté des sciences. p.120-121.</li>
<li>Distribution des prix. École Supérieure de pharmacie. p.121-122.</li>
<li>Table. (124)</li>
</ol>
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NANCY
IMPRIMERIE DE BERGER-LE VRA ULT ET Cie
11,
RëE .JEA!'1-LAllOLR,
1878
11
��ArAniHIE tE NANCY.
FACULTÉ DE MÉDECINE
Doyen: M. STOLTZ C
*,
TV, ancicn Doyen de la Faculté de
médecine de Strasbonrg.
\ MM. S:t;DILLOT C *,1 V.
Professeurs honoraires "
l
CAILLIOT
1 Q.
*,
MM. STOLTZ C
*,
1 V, Profegsellrùp Clinique obstétricale et gyné-
cologique; 111. ROUSSEL *,1 Q, Professeur aùjoint.
N . . . . . , Professeur de Physique et d'Hygiène.
*,
*,
*,
*,
*,
TOURDES
1 Q, Professeur de Médecine légale.
RIGAUD
1 Q, Professeur de Clinique externe.
MICHEL
J V, Professeur de Médecine opératoire.
COZE
IV. Prof('ssenr de
médicale et de Théra-
peutique.
BACH
1 V, Professenr de Pathologie externe; M. BÉCHET,! V,
Professeur adjoint.
MOREL, 1 V, ProfeBsenr d'Anatomie
deseriptive et
topographirlue: M. LALLEMEXT, A V. Professeur adjoint.
SIMOXIN
*,
V. PARISOT
HERRGOTT
1 V. Professeur de Clinique externe.
*,
*,
IV. Professeur de Clinique interne.
1 Q, Professeur d'Accouchements et de MaIn·
dies des enfants; M. E. PARISOT. A Q, Professeur adjoint.
HECHT, A Q. Professeur de Pathologie générale et de Pathologie interne; M.
*,
T Q, Professeur adjoint.
ENGEL, A V, Professeur de Botanique ct d'Hi8toire naturelle
médicale.
�MM. BEAUXIS
M.
FELTZ
*,
*,
ACADfMIE DE NANCY.
Al), Professeur de Physiologie;
A V, Professeur adjoint.
A V, Professeur d'Anatomie ct de Physiologie patho-
logiques.
RITTER, A
v, Professeut' de Chimie nH\ùicalc et de Toxicologie.
BERNHEI1\l, A V, Professeur de Clinique interne.
M1\I. GROSS, A V.
SCI-ILAGDE1'\HAUFFEN, A Q.
CHRÉTIEN.
SPILLMANN.
Agrégés
exercice.
DEMANGE
IIERRGOTT (Alphonse).
IŒYDENHEICI-I.
CHARPENTIER
M. BONNET, A Q, Secrétaire agent-comptable.
FACULTÉ DES SCIENCES
Doyen: M. RENAUD. TV.
Professeur chargé des fonctions de Doyen. M. GRANDEAU 0
Doyens honoraires
Ml\I. GODRON 0
BACH
*,
*,
T V.
1 Q.
*. TV.
MM. RENARD, 1 V, Professeur de Mathémat.i(jues appliquées.
GRANDEAG 0
*.
1 V. Professeur de Chimie et de Physio-
logie appliquées à l'agriculture.
DELBOS, 1 v, Professeur de l\linérulogie et de Géologie.
FORTH01\lME
*.
IV, Professeur de Chimie.
l\IATHIEC. A V. Professeur de l\!athématiques pures
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Dublin Core
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Title
A name given to the resource
1878 - Rentrée Solennelle des Facultés de droit, de médecine, des sciences et des lettres et de l'École Supérieure de Pharmacie de Nancy, le 19 novembre 1878
Description
An account of the resource
<ol><li>Académie de Nancy. Administration Académique. p.5.</li>
<li>Académie de Nancy. Conseil Académique. p.6.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté de droit. p.7.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté de médecine. p.8.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté des sciences. p.9-10.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté des lettres. p.10.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. École Supérieure de pharmacie. p.11.</li>
<li>Procés-Verbal de la séance. p.13-15.</li>
<li>Allocution de M. Le Recteur. p.17-23.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté de droit. p.25-35.</li>
<li>Publications des Membres de la Faculté de droit pendant l’année scolaire 1877-1878. p.36.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté de médecine. p.37-51.</li>
<li>Note sur les Professeurs Hirtz, Rameaux, Ehrmans et Grandjean (Lue en séance de Rentrée par M. Le Professeur Tourdes.). p.49-51.</li>
<li>Publications des Membres de la Faculté de médecine pendant l’année scolaire 1877-1878. p.52-55.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté des sciences. p.57-70.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté des lettres. p.71-93.</li>
<li>Rapport du Directeur de l’École Supérieure de pharmacie. p.95-105.</li>
<li>Publications des membres de l’École Supérieure de pharmacie pendant l’année scolaire 1877-1878. p.106-107.</li>
<li>Rapport sur les concours entre les étudiants de la Faculté de droit de Nancy, pendant l’année scolaire 1877-1878, par M. Paul Lombard, agrégé à la Faculté. p.109-115.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté de droit. p.117-118.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté de médecine. p.119-120.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté des sciences. p.120-121.</li>
<li>Distribution des prix. École Supérieure de pharmacie. p.121-122.</li>
<li>Table. (124)</li>
</ol>
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1878
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté de médecine.
Subject
The topic of the resource
Discours Officiel
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Université De France / Académie de Nancy
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Imprimerie de Berger-Levrault et Cie. 11, Rue Jean-Lamour, 11
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1878
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Direction de la Documentation et de l'Edition (Université de Lorraine); Institut François Gény (EA 7301 Université de Lorraine); Décanat de la Faculté des Sciences (Université de Lorraine); Décanat de la Faculté de Droit Sciences économiques et gestion de Nancy (Université de Lorraine); Maison des sciences de l'homme Lorraine (Université de Lorraine); Bibliothèque-médiathèque de Nancy
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Nancy (Meurthe-et-Moselle)
-
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Text
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ET DE L'ECOLE SUPERIEURE DE FEI,A:E<.:M:,ACIE
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NANCY
IMPRIMERIE DE BERGER-LE VRA ULT ET Cie
11,
RëE .JEA!'1-LAllOLR,
1878
11
��MM. BEAUXIS
M.
FELTZ
*,
*,
ACADfMIE DE NANCY.
Al), Professeur de Physiologie;
A V, Professeur adjoint.
A V, Professeur d'Anatomie ct de Physiologie patho-
logiques.
RITTER, A
v, Professeut' de Chimie nH\ùicalc et de Toxicologie.
BERNHEI1\l, A V, Professeur de Clinique interne.
M1\I. GROSS, A V.
SCI-ILAGDE1'\HAUFFEN, A Q.
CHRÉTIEN.
SPILLMANN.
Agrégés
exercice.
DEMANGE
IIERRGOTT (Alphonse).
IŒYDENHEICI-I.
CHARPENTIER
M. BONNET, A Q, Secrétaire agent-comptable.
FACULTÉ DES SCIENCES
Doyen: M. RENAUD. TV.
Professeur chargé des fonctions de Doyen. M. GRANDEAU 0
Doyens honoraires
Ml\I. GODRON 0
BACH
*,
*,
T V.
1 Q.
*. TV.
MM. RENARD, 1 V, Professeur de Mathémat.i(jues appliquées.
GRANDEAG 0
*.
1 V. Professeur de Chimie et de Physio-
logie appliquées à l'agriculture.
DELBOS, 1 v, Professeur de l\linérulogie et de Géologie.
FORTH01\lME
*.
IV, Professeur de Chimie.
l\IATHIEC. A V. Professeur de l\!athématiques pures
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MM. JOURDAIN, Professeur de Zoologie.
VIAULT, Chargé du cours de Zoologie.
BICHAT, Professeur de Physi(!ue.
LE MONNIER, Professeur de Botanique.
PLOQUET, Maître de Conférences de Mathématiques.
FRIANT, Maître de Conférences de Zoologie.
GODEFRIXG, A V, Secr(;taire agent-comptable.
FACULTÉ DES LETTRES
*" 1 V, Doyen, Professeur de Littérature française.
LACROIX *" 1 l'J, Professeur d'IIistoire.
MM. BENOIT
RAMBAUD, A l'J, Professeur
d'Histoire.
BOGTROUX, Profe8scU!' de Philosophie.
GERARD, A V, l'rofesseur suppl(;ant de Philosophie.
CA1IlPAUX
*"
1 t), Professeur de Littt-rature latine.
DECHARME. A l'J, Professeur de
grecque.
GEBHAHT, A f), Professeur de Litt<;rn.tnre étrangère.
VIDAL.LABLACITE, AQ, Professeur de Géographie.
DEBJDOUR, Professeur suppléant de Géographie.
RIEMANN, Maître de Conféreuees de Philologie grecque etlatine.
KRANTZ, )IaÎtre de COllférenccs de Littérature française.
IIOMOLLE,
de Conférences d'Antiquités grecques et
LICHTENBERGER, Maître (le Conférences de Littérature
étrangère.
GODEI"RING, A Q, Secrétaire agent-comptable.
�
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A name given to the resource
1878 - Rentrée Solennelle des Facultés de droit, de médecine, des sciences et des lettres et de l'École Supérieure de Pharmacie de Nancy, le 19 novembre 1878
Description
An account of the resource
<ol><li>Académie de Nancy. Administration Académique. p.5.</li>
<li>Académie de Nancy. Conseil Académique. p.6.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté de droit. p.7.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté de médecine. p.8.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté des sciences. p.9-10.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté des lettres. p.10.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. École Supérieure de pharmacie. p.11.</li>
<li>Procés-Verbal de la séance. p.13-15.</li>
<li>Allocution de M. Le Recteur. p.17-23.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté de droit. p.25-35.</li>
<li>Publications des Membres de la Faculté de droit pendant l’année scolaire 1877-1878. p.36.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté de médecine. p.37-51.</li>
<li>Note sur les Professeurs Hirtz, Rameaux, Ehrmans et Grandjean (Lue en séance de Rentrée par M. Le Professeur Tourdes.). p.49-51.</li>
<li>Publications des Membres de la Faculté de médecine pendant l’année scolaire 1877-1878. p.52-55.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté des sciences. p.57-70.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté des lettres. p.71-93.</li>
<li>Rapport du Directeur de l’École Supérieure de pharmacie. p.95-105.</li>
<li>Publications des membres de l’École Supérieure de pharmacie pendant l’année scolaire 1877-1878. p.106-107.</li>
<li>Rapport sur les concours entre les étudiants de la Faculté de droit de Nancy, pendant l’année scolaire 1877-1878, par M. Paul Lombard, agrégé à la Faculté. p.109-115.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté de droit. p.117-118.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté de médecine. p.119-120.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté des sciences. p.120-121.</li>
<li>Distribution des prix. École Supérieure de pharmacie. p.121-122.</li>
<li>Table. (124)</li>
</ol>
Date
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1878
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Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté des sciences.
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Discours Officiel
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1878
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Direction de la Documentation et de l'Edition (Université de Lorraine); Institut François Gény (EA 7301 Université de Lorraine); Décanat de la Faculté des Sciences (Université de Lorraine); Décanat de la Faculté de Droit Sciences économiques et gestion de Nancy (Université de Lorraine); Maison des sciences de l'homme Lorraine (Université de Lorraine); Bibliothèque-médiathèque de Nancy
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Nancy (Meurthe-et-Moselle)
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ddcc2fcbb5bf58e8847784e5c4705bda
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11,
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1878
11
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MM. JOURDAIN, Professeur de Zoologie.
VIAULT, Chargé du cours de Zoologie.
BICHAT, Professeur de Physi(!ue.
LE MONNIER, Professeur de Botanique.
PLOQUET, Maître de Conférences de Mathématiques.
FRIANT, Maître de Conférences de Zoologie.
GODEFRIXG, A V, Secr(;taire agent-comptable.
FACULTÉ DES LETTRES
*" 1 V, Doyen, Professeur de Littérature française.
LACROIX *" 1 l'J, Professeur d'IIistoire.
MM. BENOIT
RAMBAUD, A l'J, Professeur
d'Histoire.
BOGTROUX, Profe8scU!' de Philosophie.
GERARD, A V, l'rofesseur suppl(;ant de Philosophie.
CA1IlPAUX
*"
1 t), Professeur de Littt-rature latine.
DECHARME. A l'J, Professeur de
grecque.
GEBHAHT, A f), Professeur de Litt<;rn.tnre étrangère.
VIDAL.LABLACITE, AQ, Professeur de Géographie.
DEBJDOUR, Professeur suppléant de Géographie.
RIEMANN, Maître de Conféreuees de Philologie grecque etlatine.
KRANTZ, )IaÎtre de COllférenccs de Littérature française.
IIOMOLLE,
de Conférences d'Antiquités grecques et
LICHTENBERGER, Maître (le Conférences de Littérature
étrangère.
GODEI"RING, A Q, Secrétaire agent-comptable.
�
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
1878 - Rentrée Solennelle des Facultés de droit, de médecine, des sciences et des lettres et de l'École Supérieure de Pharmacie de Nancy, le 19 novembre 1878
Description
An account of the resource
<ol><li>Académie de Nancy. Administration Académique. p.5.</li>
<li>Académie de Nancy. Conseil Académique. p.6.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté de droit. p.7.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté de médecine. p.8.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté des sciences. p.9-10.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté des lettres. p.10.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. École Supérieure de pharmacie. p.11.</li>
<li>Procés-Verbal de la séance. p.13-15.</li>
<li>Allocution de M. Le Recteur. p.17-23.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté de droit. p.25-35.</li>
<li>Publications des Membres de la Faculté de droit pendant l’année scolaire 1877-1878. p.36.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté de médecine. p.37-51.</li>
<li>Note sur les Professeurs Hirtz, Rameaux, Ehrmans et Grandjean (Lue en séance de Rentrée par M. Le Professeur Tourdes.). p.49-51.</li>
<li>Publications des Membres de la Faculté de médecine pendant l’année scolaire 1877-1878. p.52-55.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté des sciences. p.57-70.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté des lettres. p.71-93.</li>
<li>Rapport du Directeur de l’École Supérieure de pharmacie. p.95-105.</li>
<li>Publications des membres de l’École Supérieure de pharmacie pendant l’année scolaire 1877-1878. p.106-107.</li>
<li>Rapport sur les concours entre les étudiants de la Faculté de droit de Nancy, pendant l’année scolaire 1877-1878, par M. Paul Lombard, agrégé à la Faculté. p.109-115.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté de droit. p.117-118.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté de médecine. p.119-120.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté des sciences. p.120-121.</li>
<li>Distribution des prix. École Supérieure de pharmacie. p.121-122.</li>
<li>Table. (124)</li>
</ol>
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1878
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
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Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté des lettres
Subject
The topic of the resource
Discours Officiel
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Université De France / Académie de Nancy
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Imprimerie de Berger-Levrault et Cie. 11, Rue Jean-Lamour, 11
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1878
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Direction de la Documentation et de l'Edition (Université de Lorraine); Institut François Gény (EA 7301 Université de Lorraine); Décanat de la Faculté des Sciences (Université de Lorraine); Décanat de la Faculté de Droit Sciences économiques et gestion de Nancy (Université de Lorraine); Maison des sciences de l'homme Lorraine (Université de Lorraine); Bibliothèque-médiathèque de Nancy
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-
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11,
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11
ÉCOLE SUPÉRIEURE DE PHARMACIE
Directeur: M.•
II).
Directeur honornire :
*,
1 Q.
MM. JACQUEMIN, 1 Q, Professeur de Chimie minérale et de Chimie
organique.
*,
1 Q, Professeur de Matière médicale et de Phar-
macologie.
SCIILAGDENHACFFEN, A Q, Professeur de Physique ct de
Toxicologie.
BLEICIIEU
*"
A Q, Professeur d'Histoire naturelle médicale.
DESCAMPS, A Q, l'rofl'sseur de l'harmaeie.
DELCOMIXtTE, AU, Suppléant.
IIALLER, Agrég(\ provisoire.
BOXNET, A Q, Secrétaire agent-comptable.
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Title
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1878 - Rentrée Solennelle des Facultés de droit, de médecine, des sciences et des lettres et de l'École Supérieure de Pharmacie de Nancy, le 19 novembre 1878
Description
An account of the resource
<ol><li>Académie de Nancy. Administration Académique. p.5.</li>
<li>Académie de Nancy. Conseil Académique. p.6.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté de droit. p.7.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté de médecine. p.8.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté des sciences. p.9-10.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté des lettres. p.10.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. École Supérieure de pharmacie. p.11.</li>
<li>Procés-Verbal de la séance. p.13-15.</li>
<li>Allocution de M. Le Recteur. p.17-23.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté de droit. p.25-35.</li>
<li>Publications des Membres de la Faculté de droit pendant l’année scolaire 1877-1878. p.36.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté de médecine. p.37-51.</li>
<li>Note sur les Professeurs Hirtz, Rameaux, Ehrmans et Grandjean (Lue en séance de Rentrée par M. Le Professeur Tourdes.). p.49-51.</li>
<li>Publications des Membres de la Faculté de médecine pendant l’année scolaire 1877-1878. p.52-55.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté des sciences. p.57-70.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté des lettres. p.71-93.</li>
<li>Rapport du Directeur de l’École Supérieure de pharmacie. p.95-105.</li>
<li>Publications des membres de l’École Supérieure de pharmacie pendant l’année scolaire 1877-1878. p.106-107.</li>
<li>Rapport sur les concours entre les étudiants de la Faculté de droit de Nancy, pendant l’année scolaire 1877-1878, par M. Paul Lombard, agrégé à la Faculté. p.109-115.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté de droit. p.117-118.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté de médecine. p.119-120.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté des sciences. p.120-121.</li>
<li>Distribution des prix. École Supérieure de pharmacie. p.121-122.</li>
<li>Table. (124)</li>
</ol>
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1878
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Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. École Supérieure de pharmacie.
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A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1878
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Direction de la Documentation et de l'Edition (Université de Lorraine); Institut François Gény (EA 7301 Université de Lorraine); Décanat de la Faculté des Sciences (Université de Lorraine); Décanat de la Faculté de Droit Sciences économiques et gestion de Nancy (Université de Lorraine); Maison des sciences de l'homme Lorraine (Université de Lorraine); Bibliothèque-médiathèque de Nancy
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��PROCÈS-VERBAL
DE LA
La séance solennelle de la rentrée des Facultés
de droit, de médecine, des sdences et des lettres et
de l'École supérieure de pharmacie de Nancy, a eu
lieu le mardi 19 novembre iRiS, sous la présidence
de "M. Jacquinet, Inspecteur général honoraire de
l'instruction publique, Recteur de l'Académie.
A onze heures du matin, MM. les membres du
Conseil académique, les Inspecteurs de l'Académie,
les Doyens, Directeur et Professeurs des cinq établissements d'enseignement supérieur assistaient à
la messe du Saint-Esprit, qui a été célébrée, dans le
palais de l'Académie, par M. l'ahbé Trouillet, curé
de Saint-Epvre.
La séance publique s'est ouverte à midi dans le
grand amphithéâtre de la Faculté des lettres. M. le
Recteur a pris place sur l'estrade occupée par
les
Inspecteurs d'Académie de
de la
Meuse et des Vosges, les Doyens et les Professeurs
�14
des quatre Facultés, le Directeur et les Professeurs
de l'École supérieure de pharmacie, le Proviseur et
les Professeurs du Lycée.
M. Leclerc, premier Président de la Cour d'appel;
M. Albert Delmas, Préfet de Meurthe-et-Moselle;
M. le général I-lanrion; M. Ballot-Beaupré, Proeureur
,
général près la Cour d'appel; M. l'abbé Jarnbois,
,
Archidiacre do Nancy, Vicaire général; ?IL Genest,
Seerétaire général de la Préfecture; M. le comte de
Lambel, Membre du Conseil gônéral et du Conseil
académique; M. le pasteur Schmidt, Président du
Consistoire de
réformée, Membre du Conseil
académique; M. Libermann, grand Rabbin; M. Maggiolo, Recteur honoraire; M. Quenot, Colonel du 26 e
de ligne; M. Verrier, Lieutenant-Colonel du 2Ge de
ligne; M. Perot, ancien Intendant militaire; MM. Baradez et Sidrot, Adjoints au Maire de Nancy;
MM. Godron et Bach, Doyens honoraires de la Faculté des sciences, ont pris place aux premiers rangs
de l'Assemblée.
MM. les étudiants des diverses Faeultés occupaient
les tribunes.
Une allocution de M. le Recteur a ouvert la séance.
La parole a été donnée ensuite à
les Doyens
des Facultés et à M. le Directeur de l'École supérieure de pharmacie, pour la lecture de leurs rapports
sur l'état des études et sur les résultats des examens;
puis à M. Paul Lombard, Agrégé de la Faculté de
�!·nock;S"-VEltIlAL.
15
droit, pour la lecture du rapport sur les concours
qui ont eu lieu dans cette Faculté.
En l'absence de M. Renard, Doyen de la Faculté
des sei en ces, que l'état de sa santé tient encore
éloigné de ses fonctions, le rapport sur les travaux
de LOtte Faculté a été présenté par M. le professeur
Grandeau, chargé par M. le Ministre de l'Instruction
publique des fonctions de Doyen.
La séance a été terminée par la lecture des listes
des étudiants qui, dans les Facultés de droit, de mésupérieure, ont
decine, des sciences et dans
obtenu des prix et des mentions honorables aux concours de l'année scolaire IH77-1H7R, et par la distribution des médailles.
Les noms des lauréats ont été proclamés par
M. Paul Lombarù, Agrégé près la Faculté de droit;
Herrgott,
près la Faculté de médecine;
par
par M. le Doyen de la Faculté des sciences, et par
M. Schlagdenhaufl'en, Professeur de l'École supérieure de pharmacie.
��
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1878 - Rentrée Solennelle des Facultés de droit, de médecine, des sciences et des lettres et de l'École Supérieure de Pharmacie de Nancy, le 19 novembre 1878
Description
An account of the resource
<ol><li>Académie de Nancy. Administration Académique. p.5.</li>
<li>Académie de Nancy. Conseil Académique. p.6.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté de droit. p.7.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté de médecine. p.8.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté des sciences. p.9-10.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté des lettres. p.10.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. École Supérieure de pharmacie. p.11.</li>
<li>Procés-Verbal de la séance. p.13-15.</li>
<li>Allocution de M. Le Recteur. p.17-23.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté de droit. p.25-35.</li>
<li>Publications des Membres de la Faculté de droit pendant l’année scolaire 1877-1878. p.36.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté de médecine. p.37-51.</li>
<li>Note sur les Professeurs Hirtz, Rameaux, Ehrmans et Grandjean (Lue en séance de Rentrée par M. Le Professeur Tourdes.). p.49-51.</li>
<li>Publications des Membres de la Faculté de médecine pendant l’année scolaire 1877-1878. p.52-55.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté des sciences. p.57-70.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté des lettres. p.71-93.</li>
<li>Rapport du Directeur de l’École Supérieure de pharmacie. p.95-105.</li>
<li>Publications des membres de l’École Supérieure de pharmacie pendant l’année scolaire 1877-1878. p.106-107.</li>
<li>Rapport sur les concours entre les étudiants de la Faculté de droit de Nancy, pendant l’année scolaire 1877-1878, par M. Paul Lombard, agrégé à la Faculté. p.109-115.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté de droit. p.117-118.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté de médecine. p.119-120.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté des sciences. p.120-121.</li>
<li>Distribution des prix. École Supérieure de pharmacie. p.121-122.</li>
<li>Table. (124)</li>
</ol>
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1878
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Title
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Procés-Verbal de la séance
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The topic of the resource
Discours Officiel
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Université De France / Académie de Nancy
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Imprimerie de Berger-Levrault et Cie. 11, Rue Jean-Lamour, 11
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1878
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Direction de la Documentation et de l'Edition (Université de Lorraine); Institut François Gény (EA 7301 Université de Lorraine); Décanat de la Faculté des Sciences (Université de Lorraine); Décanat de la Faculté de Droit Sciences économiques et gestion de Nancy (Université de Lorraine); Maison des sciences de l'homme Lorraine (Université de Lorraine); Bibliothèque-médiathèque de Nancy
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The nature or genre of the resource
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Nancy (Meurthe-et-Moselle)
-
http://hise-nancy.ahp-numerique.fr/files/original/3e3a965cc910e39214740ad00ce68b91.pdf
207596ef2bfb95004005752fa917b37b
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Text
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ET DES LETTRES
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ET DE L'ECOLE SUPERIEURE DE FEI,A:E<.:M:,ACIE
DE NANOY
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NANCY
IMPRIMERIE DE BERGER-LE VRA ULT ET Cie
11,
RëE .JEA!'1-LAllOLR,
1878
11
��ALLOCUTION
DE
1\[.
LE RECTEUR
MESSIEURS,
A mesure que la réunion d'institutions de haut enseignement dont Nancy est le centre, s'est étendue et complétée,
la solennité de ce jour, olt chacune de nos grandes. Ecoles
présente à son tour son histoire annuelle, est devenue plus
long'ue : elle menace aujourd'hui
la mesure, si
même elle ne l'a pas d4jà, une fois ou deux, dépassée. Il est
donc temps que chacun de nous, il comlllencer par le HecteUl',
s'applique, en sc burnant au plus essentiel, il, contenir dans
de raisonnables limites
durée de cette séance, ou iL l'y ramener. C'est surtout iL l'égard de cette nombreuse ct brillante
partie de nos auditeurs dont l'assiduité iL cette fête scolaire
est toute libre ct toute bénévole, (lue le souci d'être bref
s'impose à chacun de nous comme une convenance ou un devoir; car plus, en cc jour, la sympathique attcntion du public
pour nos études ct 110S affaires se manifeste libéralement et
fidèlement, plus nous devons craindre d'en abuser.
Je me bornerai, soit il signaler quelques faits r{!cents de
l'année expirée par lesquels des vœux légitimes sont accomplis, soit à rappeler de justes espérances qui ne tarderont pas
à l'être.
La date du 25 février dernier mérite de reiiter dans l'hisF.lCt;LTIlS.
�lR
DR HEXTUêE.
toire de la Faeulté de médecine, car c'est celle de la séance
du Conseil municipal de Nancy, dans laquelle la proposition
d'élever à l'entrée d'un des faubourgs de cette ville un grand
h5pital, destiné à remplacer ceux de Saint-Charles et de
Saint-Léon, et d'y appliquer une somme dc 1,GOO,OOO francs,
a été acceptée par un vote unanime de la généreuse assemblée. Depuis, l'immense travail des plans ct devis a marché
sans relâche, sous le contrôle des commissions compétentes.
Il vicnt de s'achever; l'on n'attend plus qu'un dernier visa
du Conseil général des bâtiments pour procéder aux adjudications, et les derniers jours de cette année pourront voir le
commenC'Jll1ent deiS travaux qui doivent donner à la fois à la
ville de Naney lin hôpital général digne d'elle, à la Faculté
le champ d'étude et d'action qu'elle réclame justement au
nom de son passé et de son avenir.
Je me flâte d'annoncer une autre bonne nouvelle. Au sacrifice récemment fait par la Ville en vue d'un urgent agrandissement de locaux pour nos Facultés des Sciences et des
Lettres et pour notre École supérieure de Pharmacie, l'lttat
vient de répondre en accordant une subvention de 100,000 fr.,
qui porte à 150,000 francs les fonds disponibles. Les améliorations proj etées deviennent en conséquence réalisables, et
seront promptement réalisées. Donc nous n'entendrons plus
les Sciences se plaindre en termes amers de l'encombrement
de la physique et de l'étranglement de la géologie; les Lettres
réclamer en gémissant, pour leur bibliothèque et leurs examens, un peu d'espace et de lumière; ln. Pharmacie se lamenter plus haut encore sur l'absence de cabinets d'étude pour
ses professeurs et surtout sur l'insuffisance de ses laboratoires
d'élèves.
Tandem
Olnlâs
longo solvit se Teltcria luctu.
Par les constructions qui vont s'élever, satisfaction sera
donnée amplement aux besoins de tous, et ce palais académique, habilement complété dans les limites de la même
�AI,!,OCUTION DU RECTEUI(.
lU
enceinte, rassemblera désormais les quatre grands établissements qu'il abrite, sans gêne ni difficulté 'de voisinage pour
aucun d'eux.
D'autres bienfaits récents attestent la grande bienveillance
de M. le Ministre de l'instruction publique cnvers l'Académie
de Nancy. Grâce aux libérales décisions de 1\1. Bardoux) le
faisceau déjà respectable des enseignements supérieurs groupés au chef-lieu s'enrichit encore par des acquisitions nouvelles.
Un enseignement encore peu répandu dans les Facultés
françaises de Droit va s'ouvrir dans la nôtre, celui du Droit
constitutionnel; nationale étude, et de premier intérêt, mais
délicate, et qui demande au maître appelé il. la fonder parmi
nous, autant de maturité, d'autorité et de mesure que d'étendue de connaissances ct de libéralité d'
ct qui, pour
ces motifs, ne pouvait être mieux placée qu'entre les mains
de l'éminent Doyen de la Faculté.
Les Sciences ont acquis, par l'institution de deux conférences, les moyens d'embrasser plus complétement le vaste
domaine des mathématiques supérieures et le champ immense
de la zoologie.
Un des vœux les plus chers de la Faculté des lettres s'accomplit enfin. Nous,n'aurons plus à envier pour elle à Paris,
à Lyon, à Bordeaux, cet enseignement de l'archéologie qui,
grâce aux heureuses découvertes et aux fécondes méthodes
de l'érudition moderne, est devenu l'un des flambeaux de
l'histoire aussi bien que de la philologie ct de la littérature,
et qui, par un si grand nombre de points, touche à l'histoire et
même à la critique des beaux-arts, qu'il semble parfois se confondre avec elles. Comme à Lyon et à Bordeaux, c'est un des
plus récents et plus brillants fils de l'École d'Athènes qui doit
inaugurer parmi nous ces curieuses et attirantes études, dont
la place à Nancy, dans ce large temple de la science ouvert
sur la frontière de l'Est, était toute marquée.
Où pouvait aussi, mieux que dans cette Académie, se pro-
�20
stANCE DE
duire l'heureuse nouveauté d'UI). second cours de littérature
étrangère, particulièrement destiné A l'étude des littératures
de l'Europe septentrionale et il, leur histoire? Le jeune maître
de confércnces à qui cette tii.che est réservée, nous arrive
familiarisé de longue date avec ce vaste monde des lettres
allemandes, dont il a étudié de près et analysé à fond le plus
étonnant génie dans l'intimité de son œuvre poétique.
Et tandis que les chaires se multiplient, l'auditoire qui les
entoure reçoit les plus vaillantes recrues dans la personne de
ces boursiers de Faculté, de ces boursiel's de liaence, c'est
ainsi qu'on les nomme, travailleurs privilégiés, à qui le bienfait
de 1'lttat permct de puiser, sans distraction et tout il leur aise,
aux pures sources d'instruction qui de toutes parts leur sont
prodiguées, Quinze bourses nous ont été accordées à la suite
d'un premier concours: nous espérons que ce nombre sera
largement accru par les résultats du second.
D'habitude, Messieurs, vous n'entendez parler ici que des
affaires de notre enseignement supérieur. Si, pour une fois,
j'élargissais le tableau; si cle eette heureuse situation de nos
Facultés, vos regards se laissaient un moment diriger vers
celle des autres parties de cette région académique; en voyant
nos lycées, nos colléges dotés, eux aussi, de chaires nouvelles;
le Lyeée de Nancy agrandi, transformé, grfwe aux dons eombinés de 1'.État et de la Ville, par des constructions aussi prévoyantes ct commocles que monumentales; celui de Bar-le-Duc,
augmenté d'une aile entière pour recevoir la recrue de population que ses succès lui attirent; nos colléges assurés d'un
plus solide recrutement pour leurs premières chaires par les
avantages de situation qu'une mesure récente attribue à leurs
professeurs licenciés; dans l'instruction primaire, notre guerre
incessante à l'ignorance puissamment ravitaillée par deux
votes récents de l'Assemblée nationale, dont l'un met à la
disposition du :i\Iinistre 60 millions à distribuer aux communes de France pour les besoins des installations scolaires;
dont l'autre crée une caisse générale des Écoles largement
�ALLOCUTION DU RECTEUR.
21
dotée; la condition de nos instituteurs adoucie et relevée par
les premières applications de la bienfaisante loi de finances
du Hl juillet 1875 ... En présence de cet ensemble, que je
n'achève pas de parcourir, de secours ct de progrès, vous
comprendriez mieux de quel nouveau courage nous nous
sentons présentement animés à notre laborieuse tâche, et avec
quel aceord, universitaires de tout ordre et de tout âge, nous
élevons un hommage réfléchi de gratitude .vers le gouvernement de la République pour les sympathies et la confiance
que de plus ,en plus il témoigne au grand corps dont nous
sommes fiers d'être membres, et pour les patriotiques mesures
par lesquelles, si généreusement, il soutient notrc œuvre ct
la vivifie.
Vous qui, par vos viriles études, prenez rôle dès maintenant sur la scène du monde, Messieurs les Élèves, applaudissez-vous d'y arriver à une heure aussi propice pour vos efforts.
Le temps d'aujourd'hui, ce temps qui demain sem tout à fait
le vôtre, a sans doute, comme d'autres âges, ses préoccupations
ct ses douleurs aussi bien que ses sujets de joie et de légitime
orgueil, sa part de difficultés ct de graves problèmes comme
son glorieux lot de noblcs conquêtcs ct de gmndeurs : mais
sur tous les temps auxquels il succècle, il a, il possède un
éminent avantage que nul ne saurait sérieusement lui contester. Jamais, Messieurs, jamais l'instruction n'a été l'objet
d'autant de soins et d'honneur qu'à l'heure présente. Jamais
le besoin et le goût de l'instruction n'ont été excités, soutenus par un tel ensemble d'encouragements, ni les moyens de
l'acquérir multipliés, perfectionnés, popularisés avec autant
de prévoyance et de sollicitude. Jamais ce grand service social qui s'appelle le ministère de l"instruction zmùlique n'a
pris une aussi importante place dans les conseils du pouvoir
qui prépare et applique les lois et dans les délibérations
de eelui qui les fait, ni reçu de la puissance de l'opinion un concours aussi énergique et aussi fécond. Donc
il est vrai de dire, Étudiants, que ce temps est celui des stu-
�22
SÉANCE DE REKTRÉE.
dieux, par excellence. Félicitez-vous de cet heureux à-propos de votre destinée, et mettez-en il profit tous les avantages
par l'active curiosité de vos esprits et la constante élévation
de vos goûts, par le sérieux de vos habitudes ct la mâle persévérance de vos efforts. C'est le premier de vos devoirs
comme le plus cher de vos intérêts.
Étudiants en médecine, je répondrais, je le sais, à vos impressions les plus sincères, si, moins borné par le temps, je
m'arrêtais sur le double deuil qui a frappé cette année votre.
Faculté, autant que le mérite ce douloureux sujet. La place
que M. Rameaux remplissait au milieu de vous avec tant
d'honneur, est encore vide, et les jours écoulés depuis le coup
de foudre qui nous l'cnleva, s'ils ont adouci la première
amertume de vos regrets, YOUS ont laissé un aussi profond
sentiment de sr. perte. Moins grande part fut attribuée dans
vos études il celui dont nous menions hier les funérailles à
travers la ville attristée; il a été permis, cependant, à plus
d'un parmi vous de connaître la solidité de sa doctrine; et il.
vous tous la voix publique en a dit assez sur les rares qualités de cœur et les hautes vertus professionnelles de 1\1. Grandjean, pour vous faire sentir qu'un grand exemple vient de
vous être enlevé; l'exemple du plus entier, du plùs inépuisable dévouement aux souffrances humaines qu'il soit possiblo de déployer dans cotte généreuse carrière qui sera la
vôtre; le type du médecin bienfaiteur et consolateur jusqu'au
sacrifice de lui-même, du médecin véritablement évangélique
par la charité, providence particulière des petits ct des
pauvres par l'héroïsme de son cœur comme pat' les lumières
de son art; un de ceux sur la tombe desquels peut s'écrire en
toute assurance le plus touchant ct Ml1S doute aussi le plus
beau des éloges qui puisse
les œuvres d'une existence mortelle: Il a passé sur la tel"l"e en faisant le bien. Pe1"transiit beuefaciendo.
D'autres voix acquitteront el1vers ces deux chères mémoires la dette de tous par un plus complet hommage.
�ALI,OCUTION DU I\ECTEcR,
23
Avant rIe me taire, il m'appartient d'en rendre un autre
qui éveillera dans cette asscmblée d'aussi unanimes sympathies, et qui la laissera, en finissant, sur une impression
plus douce. Il m'appartient de dire combien la famille académique de Nancy s'est réjouie de voir un de ses fils (un
de ses Doyens, du moins par délégation), exposant de 1878,
revenir de la mémorable solennité du 20 octobre avec une
des plus belles récompenses qui aient été décernées dans ce
grand jour, Le savant agronome qui, par ses travaux et ses
découvertes, a conquis tant de titres il la reconnaissance des
populations rurales de cette contrée, est aussi le professeur de
chimie agricole de notre Faculté des sciences. La Station
agronomique de l'Est, mère et modèle de toutes celles qui
existent en France iL cette heure, a grandi près de nous, elle
tient à cette Faculté, moins encore par le lien officiel qui l'y
rattache, que par une fraternelle société d'étudc[). Le prix
éclatant que reçoit la première revient donc pour une part à
la seconde, et l'Académie tout entière applaudit à l'honneur
que vient d'obtenir en la personne de 1\1. Grandeau (1) l'ardeur
de connaître unie à celle d'être utile, l'heureux accord de
l'esprit investigateur qui découvre les vérités d'un haut intérêt pratique, et du dévouement sans réserve qui les propage!
rt) Par décret du 20 octohre 18,8, a été prolUlI au grade tl'otlieicr ,lanô ]'orare de la LégitHl (l'honneur. ;.[. Ll)llis Grandettu,
de la Station agron01l1i,l'lC de l'E,t. (Illt',dai!le d'or), chevalier de la
,!'IHlnncur <Ill :\0 j,lin
- La médaille d'or mcntionnûe par cc d,'!crct venait. d'(:tre
par
le jury internatiunal dcs réeornpcnses de t
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firn.ndcall,
de la
'7tJ : .'1rttériel et produits
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1878 - Rentrée Solennelle des Facultés de droit, de médecine, des sciences et des lettres et de l'École Supérieure de Pharmacie de Nancy, le 19 novembre 1878
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<ol><li>Académie de Nancy. Administration Académique. p.5.</li>
<li>Académie de Nancy. Conseil Académique. p.6.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté de droit. p.7.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté de médecine. p.8.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté des sciences. p.9-10.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté des lettres. p.10.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. École Supérieure de pharmacie. p.11.</li>
<li>Procés-Verbal de la séance. p.13-15.</li>
<li>Allocution de M. Le Recteur. p.17-23.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté de droit. p.25-35.</li>
<li>Publications des Membres de la Faculté de droit pendant l’année scolaire 1877-1878. p.36.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté de médecine. p.37-51.</li>
<li>Note sur les Professeurs Hirtz, Rameaux, Ehrmans et Grandjean (Lue en séance de Rentrée par M. Le Professeur Tourdes.). p.49-51.</li>
<li>Publications des Membres de la Faculté de médecine pendant l’année scolaire 1877-1878. p.52-55.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté des sciences. p.57-70.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté des lettres. p.71-93.</li>
<li>Rapport du Directeur de l’École Supérieure de pharmacie. p.95-105.</li>
<li>Publications des membres de l’École Supérieure de pharmacie pendant l’année scolaire 1877-1878. p.106-107.</li>
<li>Rapport sur les concours entre les étudiants de la Faculté de droit de Nancy, pendant l’année scolaire 1877-1878, par M. Paul Lombard, agrégé à la Faculté. p.109-115.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté de droit. p.117-118.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté de médecine. p.119-120.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté des sciences. p.120-121.</li>
<li>Distribution des prix. École Supérieure de pharmacie. p.121-122.</li>
<li>Table. (124)</li>
</ol>
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1878
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Allocution de M. Le Recteur
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fr
Type
The nature or genre of the resource
publication en série imprimée
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Nancy (Meurthe-et-Moselle)
-
http://hise-nancy.ahp-numerique.fr/files/original/eeeca00f0272a9d32faa5ef7c3f964e7.pdf
656415c0d3c7bac5507f727dfd01c1e2
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ACADI::IlIE DE NMiCY
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ET DES LETTRES
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ET DE L'ECOLE SUPERIEURE DE FEI,A:E<.:M:,ACIE
DE NANOY
LC..!.5LjVove/llbre 1878
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NANCY
IMPRIMERIE DE BERGER-LE VRA ULT ET Cie
11,
RëE .JEA!'1-LAllOLR,
1878
11
��RAPPORT
Dg M. Lg DOYEN Dg LA FACULTÉ Dg DROIT.
:MONSIEUR LE RECTEUR,
MESSIEUHS,
Le compte rendu de nos travaux pour 1877-1Rï8 np différera pas beaucoup de celui de l'année précôdentc aux points
de vue du nombre des élèves, de l'assiduité aux cours, de la
discipline intérieure. Le recrutement de notre personnel scolaire est assuré dans les départements de l'Est (1) : le chiffre
de nos inscriptions s'est quelque peu élevé, il a été de 14G en
moyenne au lieu de 142 (2); celui des 21D élèves qui ont marqué leur présence d'une façon permanente ou temporaire est
resté le même à une unité près, et il faut des recherches at(II Il:\ élc"cs ,(e
:lO des Yu'ge,. '23 de la
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le ehiffre
lCdi pour le
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Ile la Franee. - 1 des pa:ys étrangers.
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dnrant ClI\'ÎI'011 de dcux. 'an::. et, llel1li h trois ans, ce
Wllt 2\J aspirants tlull"ctorat 'l'lÏ ont. (lù prendre et
'lui ont pris etreeti\'cment
D(lctorat
des inscriptiuns ou ,ubi (les e:GIII""]'; l'elloalll rail née seolai.·c ISi>
�tentives pour constater, snI' eertaim; points secondaires, des
variations de quelque importance.
Les infractions aux bonnes traditions d'assiduité aux cours
sc traduisent par 1H pertes d'i nscriptions, ùont plusieurs ont
atteint les mêmes étudia.nts (1). Le nombre de ceux qui ont
frôquenté exactement les
n'a pas diminué, mais
il n'a pas augmenté non plus; il n'a pas dépassé la trentaine.
Nous ne nous lasserons pas d'offrir à nos disciples ce complément de l'enseignement oral, condition normale des fortes
études, et nous pouvons constater que, sur cc terrain, la Faculté de Nancy est en avance sur plusieurs établissements du
même ordre ct ne le cède à aucun autre (2).
Les examens, qui sont lapierre de touche du travail, se sont
élevés, pour la capacité ct la licence, à 211 au lieu de 19B; ils
ont été suivis de 181 admissions ct de 30 ajournements (3), tandis qu'en 1876-1877 nous avions procédô à IGI réceptions ct à
38 rejets. Sur un nombre de boules supérieur de 70 au chiffre
de l'année précédente, nous avons distribué moins de blan(1) Les
d'inscription .. se répartiF. .
.;cnl. de la lllanière suivante:
ter trimestre.
Capaeit{! .
1re année.
2e annce .
3e anIlée .
20.:: trimestre.
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de nllctorat (1 er cxalllen).
de [)"etorat ('2e exalllen) .
(3)
Nature des ex:mlena.
Examen de capacité. . . . .
1r.
ter ex. dü Baccalauréat.
2 8 année: '2 e ex. tIc Bacealauréat. .
l or ex. de Licence. .
se année 'le ex. de Lieence. .
Thèse de Licence. .
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Pl omhre des exomens.
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8
10
Admissions.
Ajournements.
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Il
II
181
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�FACUl.TE DE DROIT.
ches et aussi moins rle noires, l'augmentation ayant porté sur
les rouges et sur les rouges-noires, et la moyenne des candidats ayant été meilleure (1).
Les échecs pour la première année ont été du cinquième
des candidats; pour la seconde du sixiim1C; pour la
la proportion a varié entre le huitième et le neuvième et,
chose remarquable, ce sont les examens de Droit romain
(premiers de Licence) qui ont été le mieux soutenus; sur
36 élèves, 4 seulement ont dû être :00urnés. Si 9 étudiants
de première année sur 47 n'ont pu être reçus, si aucun des
:38 admis n'a obtenu l'éloge, cela tient sans doute aux fausses
idées qui ont cours sur la somme de travail nécessaire pour
ne pas échouer à cette première épreuve. Le programme, qui
comprend désormais, outre le Droit romain ct le Code civil,
le Droit criminel, conformément aux vœux que nous n'avons
cessé d'exprimer sur son extension, devrait pourtant faire
tomber cet ancien préjugé. Nous rappellerons en toute occasion que ces premières études ont une importance capitale
pour le jurisconsulte, et que de leur solidité dépend le plus
souvent la place que sc font nos élèves dans les diverses
carrières. C'est à cette époque que sont jetés les fondements
sur lesquels on construit plus tard; l'expérience atteste d'ailleurs l'influence que le laborieux et viril emploi de cette période de début exerce sur le reste de la vie.
n est une autre erreur que nous réussirons, je l'espère, à
déraciner: on croit généralement que la thèse de Licence est
toujours admise, quelles que soient les imperfections de la
composition et les lacunes de la soutenance. Cette année nous
(1)
Nature des examens.
Exan1cn de capacité.
1r. année: 1Cr ex. de llaccalauréat
année; :lC ex. de Baecalauréut.
ex. de Lieenec.
Je année: 26 ex. de Licence
Thèse de Lieenee
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Blanches. Blanches. Rouges. Houges.
rouges.
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�28
SÉANCE DE RENTRf;E.
avons prononcé 4 ajournements sur 35 actes publics, ct quelquefois, après une première ou une seconde épreuve, la thèse
a dû être refaite en entier.
A côté de ces résultats, que nous signalons pour être fidèles
à nOs habitudes de sincérité, nous avons eu la satisfaction de
recevoir de nombreux candidats avec majorité de blanches (1),
de plus nombreux sans aucune noire ou fraction de noire, et
surtout celle de décerner des éloges auxquels la publicité est
bien duc.
L'unanimité des suffrages a été obtenue:
Au second examen de Baccalauréat, par Ml\I. Deglin et
Legros;
Au premier examen de Licence, par M. Gniot de SaintRemy;
Au second examen de Licence, par 1\11\1. Guiot de SaintRemy, Le!J1'os et Paillot;
A l'acte public de Licence, par lU. Arnllud et par 1\'1. Paquy
dont la thèse a été jugée digne du dépôt à la bibliothl!que de
l'École.
Les aspirants au Doctorat ont été accitlcntellement moins
nombreux cette année; trente-deux ont cependant pris des inscriptions ou sc sont présentés pour subir quelque épreuve (2).
(1) Sur Il; !Joule, t1elivrée- il la suite ,.le, 'l',atre examen, de Licence,
Guiol
de Saint-Remy a eu 1r;
- Sur
délin'éc:3 il la suite <le.; cin11
épreuves Je Licence. ont ohtenu :
Leyros et Paillot, l', bl<tnches 'l,; Dllhallt ct SdLlder, 10 blandlc,;; /lllia, 12 blanches 'i,; Rossignol, Il blanche,;: -P"'I"y, 10 '''anche,; 'i •.
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:"ialure des namells.
l'\ombrt! des examens.
Admissions.
AjlJuroemer.ts.
1er ex. de Doctorat. .
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'le cx. de fkH.!tOl'at •.
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Thèse dc lJllelllI'at .
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Nature des examens.
1cr ex. de ])oelorat
2< ex. de Doctorat.
Thèse ùe Doctorat.
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Blanches. Blanches- Hotlftes.
rouges.
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Rougesnoires.
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Noires.
Total.
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li
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14
�29
FACeL'l'l': DE DROIT.
Six candidats sur tl'cize ont été ajournés faute de préparation
suffisante, à la suite du premier examen portant principalement sur le Droit romain, dont l'étude approfondie est pourtant facilitée par le cours de Pandectes et par une conférence
spéciale; - tJ'ois seulement sur donze ont échoué au second
examen; - enfin cinq ont conquis le titre de Docteur après
avoir soutenu leurs deux thèses, ct parmi eux, l\I.M, Jacquey,
Chavegrin et Peltier, ayant réuni l'unanimité des suffrages,
ont été admis avec éloge (1).
M. Jules Jacque!! s'est engagé dans une voie qui n'avait
tenté de 110S jours aucun jurisconsulte français et que des
médecins, les docteurs Réveillé-Parisc, Ré,'illout et Brian,
avaient seuls explorée chez nous. Il a étudié la cOliditionJun'di'lne des médecills 1J1'i'L'/;s ct (Ù's m/:decins officiels on ({J'chiat/'es Ù, Nome et li Constantinople. Il a fait entrer dans un cadre
excellent le résultat d'investigations patientes et bien dirigées, réunissallt et expliquant tous les textes juridiques et
les passages des auteurs classiques avec une heureuse sagacité, mettant en lumière les
spéciaux des médecins
officiels trop souvent confondus jusqu'ici avee leurs
C'est ainsi qu'il a réussi à nous soumettre une monographie
marquée au coin d'une saine érudition, d'un sens critique
développé, écrite avec précision, portant à peine quelques
traces d'inexpérience, qui a pu être présentée récemment ù.
l'Académie des sciences morales ct politiques par le savant
historien du Droit, inspecteur général de nos Facultés. Les
dispositions spéciales dn Code civil relatives aux médecins
étaient l'objet de la thèse française; elles ont été étudiées de la
façon la plus complète. Dans la double soutenance on a retrouvé la sûreté des principes, la vigueur du raisonnement, la
netteté de l'esprit qui caractérisaient les deux dissertations(2).
(l)
ChlH'e.qrin ct Jacquey ont cu 1',1Ilallilllité Ile;; blanches 11 chacun ùe leurs
h nit. exalllens ,le Licence et ùe lJoet.orat. l'eUier li obtenu. dans le co ms
de ses
sur
houles. -- Cette année, l'éloge a dé ohtenu,
au 1e r eXfunen,
1':11'
(2) Cette thèse
11
Chrétien et fi'(tt're; an '2 c exanlCl1, pal'
été soutenue le 22 ùéccmùrc lSiï.
Peltier.
�:w
DE
M. Ernest ChaIJc,rrin a fait porter ses recherches sur la
-restitution de la dot en D}"()ü J'omain, et a traité à cette occasion
la question de savoir si une loi ltlœnia, dont un professeur
allemand a cru établir l'existence ct le contenu d'après des
données conjectural0s, était réellement intervenue sur cette
matière. La discussion est approfondie, les conclusions
tives sont fortement motivées, l'ensemble de l'étude a une
véritable valeur. La cession à tit/'e onél'cux des offices ministél'iels en Droit français a fait
d'un travail moins complet, mais dans lequel la législation ct la jurisprudence ont
été analysées avec précision. Ce qui distingue la manière de
1\1. Chavegrin c'est la suppression des hors-d'œuvre, la sobriété
des développements, un style alerte, une animation soutenue.
La vivacité de son esprit, la justesse de sa parole ont donné
à l'argumention un intérêt particulier (1).
M. Joseph Peltier a fait des secondes noces en Droit romain,
dans l'ancienne jurisprudence ct dans le Droit français actuel,
une étude consciencieuse ct approfondie. Il a suivi avec
grand soin les variations des trois législatioHs sur ce point,
caractérisant les inspirations diverses sous lesquelles elles se
sont produites. La partie historique est amplement traitée;
l'Édit de Henri If, dans lequel les auteurs du Code ont largement puisé, est l'objet d'un commentaire instructif et complet; les mesures prises dans l'intérêt des enfants d'un premier lit sont méthodiquement exposées. Ce travailjudicieux,
exact, renferme les qualités les plus estimables; le style est
clair et d'une simplicité correcte. Le candidat a défendu ses
opinions avec un à-propos, une fermeté et une convenance
qui lui ont valu l'unanimité des suffrages (2).
D'autres thèses,auxquelles l'éloge n'a pas été accordé, méritent cependant d'être exceptionnellement mentionnées. L'une
d'elles, celle de 1\1.
DcIecroix, a coûté les recherches
les plus considérables dans l'ancien Droit et dans lajurispru(1) Cette tltè,,, a été souteuue le
,lécemhre lXi7.
(2) Cette thèse a été suuteuue le '2î jltillet t8ÎS.
�31
dence moderne. La léyislfltion ries mines de hmtille et des sociétés fOl'nt/Ses pow' leUl' exploitation en France et en Belgique
avant 178")) celle des socù;tés 1Jdnières et splScialement des sociétés /wuillèJ'es en {l'l'rince depuis la Révolution ont été, pour la
première fois, exposées avel: une ridlesse de documents et une
compétence spéciale dont nous aimons à rendre témoignage.
Les principes sont dégagés avec talent, les déductions sont
en général rigoureuses, et si les conclusions, trop absolues sur
quelques points, ont soulevé des critiques sérieuses, les effort;s
personnels du candidat ont été favorablement appréeiés (1).
C'est encore par des recherl:hes historiques que M. Théodore
Petitbien, ravi depuis à l'affeetion des siens, avait voulu couronner ses études de Doctorat. Il s'était attaché il. découvrir
les sources et ,\ mettre en lumière le vrai caractère du Colonat et il avait essayé de grouper les dispositions législatives
et les faits historiques qui pouvaient l'aider à <lissiper l'obscurité dont l'origine de cette institution est encore enveloppée, malgré les travaux des historiens et des juriseonsultes.
Il y avait là une tentative honorable pour son auteur, et l'esquisse d'un travail plus complet que la mort l'a empêché de
poursuivre (2).
C'est ainsi que l'élite de nos élèves de Doctorat se prépare,
lorsque la carrière n'est pas brusquement interrompue, à
aborder les épreuves professionnelles. Déjà nous avons eu la
satisfaction de voir l'un de nos docteurs, portant un nom cher à
la Faculté (3), admis dans la magistrature sur la recommandation d'un titre honorablement gagné dans les concours organisés par la Chancellerie. Parmi les docteurs et les aspirants
au Doctorat signalés par leurs fortes études aux Chefs de la
Cour, trois sont déjà attachés de seconde classe aux parquets
de Nancy. Le nombre de ceux qui rempliront les conditions
(1) Cette thèse a été SuutClll1C le :\1) .iuillet IKiH.
a ùté
le 1;1 rùvrier
La thèse
COllsur tes rC$so/trccs rtl/i'cfées te la cOllstnu:liuH ct ft l'entretien des
("2) Cette
tenait Hile
chemiHs 1:icinal,UJ.
(J)
Gustave L"",b,v"d, substitut
(Ill
prucureur ùe lil lIéi'uhli,l'lC, il Tùul.
�32
stANCE DE
réglementaires pour sc présenter, l'an prochain, devant les
jurys est assez considérable pour nous faire espérer que Nancy
pourra être sérieusement mis en balance avcc Lyon et Dijon,
comme siége d'un concours pour les ressorts de l'Est.
Dans les luttes pour l'Agrégation des Facultés de Droit ont
figuré cette année cinq de nos éli!V;;s; l'ëm d'entre eux,.M. Gardeil, a été conservé parmi les candidats définitif.s; il se présentera cette année sous les meilleur'] auspices. Ses condisciples et ses amis, 1\1:.\1. Beauchet, Chavegrin ct Jacquey,
descendront de nouveau dans la lice, plus aguerris, mieux
armés, plus que jamais
de soutenir l'honneur de la
Faculté ct de marclwr sur les traces de leurs devanciers.
Ils peuvent voir aujourd'hui parmi nos titulaires les trois
concurrents de 1872, MM. Blondel, Binet et Ortlieu. Ce dernier, présenté à l'unanimité et en première ligne par la Faculté et par le Conseil académique, a été nommé récemment
professeur de Procédure civile (1) ; il occupe la chaire restée
vacante depuis la retraite du regretté M. Paringault; il y
continue un enseignement dans lequci ::\1:.\1. Arnault, Cauwès,
Chouert, Blondel, Binet l'avaient précédé, et qui lui avait
été confié depuis 1875. Nous n'avons pas à rappeler ici en
détail des titres et des services qui ont acquis il Nancy une
véritaule notoriété. Nous constaterons seulement que par sa
solidité, sa pénétration, sa méthode et sa clarté, par une
heureuse alliance de la théorie ct de la pratique, 1\1. Ortlieb
a conquis une place des plus honorables à
et au
Barreau. Il est un des réfugiés d'Ah;aee que nous avons cordialement accueillis en 1871. Dcpui;; sa nomination en qualité d'Agrégé" il a fait partie de notre famille, et les sympathies dont nous l'avons entouré ont redoublé après le malheur
qui l'a atteint dans ses plus chères affections et qui le tient
éloigné aujourd'hui de cette fête universitaire.
La nomination d'un huitième titulaire n'est pas la seule
Il) Décret du 'W juillet 1878.
�FACI;LTÉ ilE nuoIT,
décision dont nous ayons à nous féliciter cette année. Dernièrelllent nous venons d'ohtenir du Ministre de l'Insttuction
publique la création d'un nouveau cours auquel la ville de
1\ ancy a bien voul u affeder l'allocation que le caractère
obligatoire du cours d'Économie politique laissait sans emploi.
Le Droit constitutionnel, rétabli sur le programme de la Faculté de Droit de Parü;, fera désormais l'objet d'un enseignement spécial dans la Faculté de Nancy, qui partage avec celle
de Lyon l'honneur de cette initiative en province (1). Un
jour, peut-être, suivant le vœu que nous avons émis, les éléments de ce Droit scront-ils exposés pendant un semestre
aux étudiants de premiùre annéc, et la philosophie du Droit
politique fera-t-elle Bcule l'ohjet d'un cotirs de Doctorat. En
confiant le soin d'inaugurer cet enseignement au plus ancien
professcur de la Faculté, qui consacrait il. Aix, il y a près de
trente ans, une partie de ses leçons ù la philosophie du
Droit public, lU. le ::\linistre a voulu sans doute témoigner du
prix qu'il attachait, pour cette haute et délicate étude, il. la
maturité de l'ùge et il. l'eXpérience acquise sous divers régimes politiques, Ai-je besoin de dire que le vétéran de
cole ne perdra jamais de vue le caractère scicntifique de sa
mission, qu'il essayera de Illettre cn lUllliùre lcs principes
el;scntiels il. l'existence des société::; et il. l'accomplissement
de leur œuvre dans l'ordre providentiel, et qu'enfin les fondements de l'organisation politique seront étudiés avec les
secours de l'histoire des nationB civilisées, la conscience des
besoins des temps modernes et le respect profond des institutions que la France :;' est donllées?
Cett.e délégation laissait vacant le cours d'histoire du Droit
romain et du Droit fran<;aisj :\1. Blondel y a été appelé, couformément au vœu de tous ses collùgues (2), Il aura lit une
nouvelle occasion de montrer la variété de ses aptitudes ct
l'étendue de ses eonnaiss11llccSj nous ne doutons pas que, par
Il) ,\l'l'èté
aLI
(,l!to[,re t8î8,
("2) Arrete du ;)1 uctoLre
Y.i.CULTÉS
3
�34
sa méthode et sa sûreté, cet enseignement ne produise d'heu- .
l'eux fruits et ne contribue il. donner à nos études de Doctorat le renom de solidité et de force que nous ambitionnons
pour elles.
n nous reste encore bien des souhaits à former; nous
sommes en instance pour obtenir la création de la chaire
d'économie politique et de celle de Pandectes, à titrc de con·
séeration définitive de deux institutions existant à Nancy,
l'une dès 1867, l'autre dès 1871. Nous espérons de plus que,
si le programme de Doctorat vient à être modifié, le succès
obtenu par notre honorable collègue M. Dubois dans le cours
de Droit civil étudié dans ses rapports avec l'enregistl'!;ment
fera classer cet enseignement parmi ceux qui peuvent recevoir la sanction de l'examen.
Notre confiance dans l'avenir s'accroît par les marques non
équivoques de la sollicitude avec laquelle les efforts des maîtres ct des élèves sont suivis par l'Administration supérieure
ct par les Conseils généraux de cette région. Les palmes de
l'instruction publique sont venues témoigner à notre excellent collègue }I. Lombard que les services distingués qu'il
n'a cessé de rendre à l'Université depuis quatorze ans dans
son cours si sûr de Droit commercial, depuis onze ans dans
son enseignement si élevé de Droit des gens, n'ont pas passé
inaperçus (1). Le rétablissement intégral des allocations que
les Conseils généraux de la Meuse ct des Vosges votaient
avant les désastres de la guerre pour les médailles et les
prix décernés par la Faculté à la suite des concours entre les
étudiants de première ct de seconde année, nous montre
l'intérêt profond avec lequel notre œuvre est encouragée par
les représentants des populations du ressort académique (2).
C'est en maintenant toutes les saines traditions, en veillant
sans relâche sur le dépôt qui nous est confié par l'État ct par
(l'! Arrêté <1n 'l', aoitt 18i8.
(2) Délibération <1n Conseil général des Vo,ges, '22 aoùt 1Hi8; dll Conseil général de la 11euse. 20 août 1878.
délibératiorl
�FACULU: DE
DROIT.
35
. les familles, en travaillant à élever progressivement le 111veau des études que nous nous montrerons dignes de ces
sympathies qui font notre force ct notre honr.eur.
Nos étudiant;;; nous y aideront; je n'en veux d'autre preuve
que cette première mention honorable obtenue hier par
1\1. Guiot de Saint-Remy à la suite du coneours général ouvert
entre les étudiants de troisième année de toutes les Facultés
de Droit de l'État. Dans cc concours, « le plus brillant q1â se
soit IJ)'oduit depuis son ùlstitution, NANCY SOUTIENT SA
« TATION », dit l'Inspecteur général, pré;;;ident du jury, dans
son rapport public au Ministre. Nous savons gré à nos élèves
de nous valoir un tel témoignage.
�
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Title
A name given to the resource
1878 - Rentrée Solennelle des Facultés de droit, de médecine, des sciences et des lettres et de l'École Supérieure de Pharmacie de Nancy, le 19 novembre 1878
Description
An account of the resource
<ol><li>Académie de Nancy. Administration Académique. p.5.</li>
<li>Académie de Nancy. Conseil Académique. p.6.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté de droit. p.7.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté de médecine. p.8.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté des sciences. p.9-10.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté des lettres. p.10.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. École Supérieure de pharmacie. p.11.</li>
<li>Procés-Verbal de la séance. p.13-15.</li>
<li>Allocution de M. Le Recteur. p.17-23.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté de droit. p.25-35.</li>
<li>Publications des Membres de la Faculté de droit pendant l’année scolaire 1877-1878. p.36.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté de médecine. p.37-51.</li>
<li>Note sur les Professeurs Hirtz, Rameaux, Ehrmans et Grandjean (Lue en séance de Rentrée par M. Le Professeur Tourdes.). p.49-51.</li>
<li>Publications des Membres de la Faculté de médecine pendant l’année scolaire 1877-1878. p.52-55.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté des sciences. p.57-70.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté des lettres. p.71-93.</li>
<li>Rapport du Directeur de l’École Supérieure de pharmacie. p.95-105.</li>
<li>Publications des membres de l’École Supérieure de pharmacie pendant l’année scolaire 1877-1878. p.106-107.</li>
<li>Rapport sur les concours entre les étudiants de la Faculté de droit de Nancy, pendant l’année scolaire 1877-1878, par M. Paul Lombard, agrégé à la Faculté. p.109-115.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté de droit. p.117-118.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté de médecine. p.119-120.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté des sciences. p.120-121.</li>
<li>Distribution des prix. École Supérieure de pharmacie. p.121-122.</li>
<li>Table. (124)</li>
</ol>
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1878
Dublin Core
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Rapport de M. Le Doyen de la Faculté de droit
Subject
The topic of the resource
Rapport du Doyen de la Faculté de droit
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JALABERT, Philippe
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Imprimerie de Berger-Levrault et Cie. 11, Rue Jean-Lamour, 11
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1878
Contributor
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Direction de la Documentation et de l'Edition (Université de Lorraine); Institut François Gény (EA 7301 Université de Lorraine); Décanat de la Faculté des Sciences (Université de Lorraine); Décanat de la Faculté de Droit Sciences économiques et gestion de Nancy (Université de Lorraine); Maison des sciences de l'homme Lorraine (Université de Lorraine); Bibliothèque-médiathèque de Nancy
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Nancy (Meurthe-et-Moselle)
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1877-1878
:II. LLIlEHI.I:-; : Salice sur le Carle de procédure civile pour l'empire
d'Allemagne, du :lO janvier 1Si7. (Anl\!wire dl' li'g-islalioll étrangère. publié par la Sociélé de législalion comparée. VII" anuce. ISiS, pag-es S:l à S8.)
)1. Lrf.:GEOIS: Le Code civil ct les droits des (!poux en matù're de succession. !\(eqlC d'administration, liHaison ùe juia 1878."
JI. DeHols : I.a
et le Droit international prior!. Lettre à )[. le
Directeur dn Journal du droit international priyé. 'Dans ee journal, t. IV. •
page ;, t 1.) Celte lettre a été reproùuite ùaus divers recueils périodiques
de Franee et de l'étrauger.
Solutions et questions pratirjlles de droit intel'llational privé; Exécution
en Frr;nce des jugelllents italiens. ':üèmc journal, l. \", p. 7.)
Bevue rie ln jllrisjJr/lllellcc italicuilc ell matière de drmt intel'national
jJl'icé. XIIl-XII·. !:lkme joumai. t. Y, p. :,:;')
/lullet/Il ,le la jurisprudence italienne en matiâre ciüile et commerciale
iSllite\. :''' hllllctin, l'Il collaboration ayee JI. Ch. Antoillc, juge
au TriblInal ciyil de Hocroi. i:llèllll' journal.)
La Diduclioll des delles et des ch'lrges dalls l'impôt SUI' [es successions.
(llevue g-cllérale lI·atllllilristratioll. liHai,oll d'octobre Il>ïS.)
M. Ol\TLn:n: Obsercatiolls su/' divers arrdts. (Sirey, ISï7. l, t:,;),213,
2.-J(i, :!()G, .'t:>7.)
Bulletin de la jflris/II'wlenee allemande. doumal du droit international
privé, 1877. p. t,'J!, :,:l;,.)
()!Jservatiolls sur divas an·cls. (Sirey, ISiS. 1, 111.), 12a; Il, 1:;, 1(J,
tij, 73,
10;),
Soles iJiiJliogl'aj!hiques. !Bulletin de la Société de lcgislation comparée,
lK78, p. :1.11.)
l'aul LO;IB.\1\l1 : lo'turle Slll' l'article 4\1" ,lu [ode }J(!nal allemand. loi
du
rcnier tS;(i, cOllcernaut les om·cs ou propoôiliollS lie cOll1mcttré Illl
crime, rapproché ùe la loi belge du
juillet 1Si;J, !Bulletin dl' la Societé
lie législation comparee. aoilt'
p.
Trudw;tion avec Ilotice et IlOtes de la loi autrichienne du :)1 Iléccmbre
t Sj; .Hlr /eS pOl/Nuis Cil cussatioil. (Alllluaire de la Soci6té de ll'g-islalion
cOlllpar('e, l/li s.,/
M.
: Ce qu'est /'économie Ilolitiq/(c, son ol,jct, son caractère,
son ntilité sociale
ses rapports Ul'ec les alilres sciei/ces. iBr. 60 pages,
Bcrg-er-Lc\'l'ault, :ïuucy, U'jS.)
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1878 - Rentrée Solennelle des Facultés de droit, de médecine, des sciences et des lettres et de l'École Supérieure de Pharmacie de Nancy, le 19 novembre 1878
Description
An account of the resource
<ol><li>Académie de Nancy. Administration Académique. p.5.</li>
<li>Académie de Nancy. Conseil Académique. p.6.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté de droit. p.7.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté de médecine. p.8.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté des sciences. p.9-10.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté des lettres. p.10.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. École Supérieure de pharmacie. p.11.</li>
<li>Procés-Verbal de la séance. p.13-15.</li>
<li>Allocution de M. Le Recteur. p.17-23.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté de droit. p.25-35.</li>
<li>Publications des Membres de la Faculté de droit pendant l’année scolaire 1877-1878. p.36.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté de médecine. p.37-51.</li>
<li>Note sur les Professeurs Hirtz, Rameaux, Ehrmans et Grandjean (Lue en séance de Rentrée par M. Le Professeur Tourdes.). p.49-51.</li>
<li>Publications des Membres de la Faculté de médecine pendant l’année scolaire 1877-1878. p.52-55.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté des sciences. p.57-70.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté des lettres. p.71-93.</li>
<li>Rapport du Directeur de l’École Supérieure de pharmacie. p.95-105.</li>
<li>Publications des membres de l’École Supérieure de pharmacie pendant l’année scolaire 1877-1878. p.106-107.</li>
<li>Rapport sur les concours entre les étudiants de la Faculté de droit de Nancy, pendant l’année scolaire 1877-1878, par M. Paul Lombard, agrégé à la Faculté. p.109-115.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté de droit. p.117-118.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté de médecine. p.119-120.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté des sciences. p.120-121.</li>
<li>Distribution des prix. École Supérieure de pharmacie. p.121-122.</li>
<li>Table. (124)</li>
</ol>
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1878
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Publications des Membres de la Faculté de droit pendant l'année scolaire 1877-1878
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Publications relatives aux Membres de la Faculté de droit
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Université De France / Académie de Nancy
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1878
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Direction de la Documentation et de l'Edition (Université de Lorraine); Institut François Gény (EA 7301 Université de Lorraine); Décanat de la Faculté des Sciences (Université de Lorraine); Décanat de la Faculté de Droit Sciences économiques et gestion de Nancy (Université de Lorraine); Maison des sciences de l'homme Lorraine (Université de Lorraine); Bibliothèque-médiathèque de Nancy
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ET DE L'ECOLE SUPERIEURE DE FEI,A:E<.:M:,ACIE
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IMPRIMERIE DE BERGER-LE VRA ULT ET Cie
11,
RëE .JEA!'1-LAllOLR,
1878
11
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RAPPORT
DE M. LE DOYEX DE LA
DE
i\[oNSIEeR LE RECTEe!l,
MESi"IEURS,
Pendant l'année 18ii -IBi8, la Faculté de médecine, tont en
multipliant ses cours ct ses exercices pratiques, a continué
de travailler à son organisation définitive. Elle est iL pcu près
complète aujourd'hui, Di ce n'est en ce qui conceme l'enseignement clinique. En effet, il ne reste plus qu'A donner plus
d'extension à l'enseignement pratique; tout cc qui concerne renseignement médical théorique ct tout ce qui fait
partie de ee qu'on appelle communément scienres accessoires
h la médecine, est établi de façon à ne rien laisser à déRirer, et n'est surpassé jusqu'à préscnt dans aucune de nos
de France. Sept années ont sufii à obtenir le fonctionnement régulier d'un établissement fondé avec des
ressources extrêmement restreintes, au lendemain d'une calamité publique inouïe, à laquelle pcrsonne en France ne
s'attendait. Tous ceux qui connaissent les détails si nombreux, presque innombrables que comporte une Faculté de
médecine, coniprendront les difficultés qu'il y avait il surmonter et conviendront qu'clIcs l'ont été pour la plupart dans
le plus court espace de temps possible.
�38
RiA5CE DE TIEXTTIiE.
l'ERSO:'IT:'ITEL DES ÉTUDIANTS. -
INSCRIPTIONS.
Le nombre des étudiants a été de 205 pendant la dernière
année scolaire 1877-1878 (25 de moins que l'année dernière).
Bur ce nombre, 1132 étaient en cours d'inscriptions, Gl) en
cours d'examens, ct 8 auditeurs bénévoles.
Les étudiants en cours d'inscriptions se répartissent de la
manière suivante entre les quatre années d'études:
r.
1 annéc
e
2 année
"
3· annec
4"
3·1
27
41
30
132
Comparativement 11, l'année dernière, le nombre des élèves
de première année a été moindre de deux seulement, mais
celui de deuxième année l'a été de dix-huit, celui de troisième de dix, celui de quatrième année avait au éontraire
augmenté de sept, parce que la promotion militaire avait été
moins forte, mais cette année, au mois de novembre 1878, le
nombre de nos élùves de première année s'est de nouveau
accru.
A plusieurs reprises, cette variation dans le nombre de nos
élèves a été signalée dans nos rapports. Plusieurs causes en
ont été indiquées, mais il en est d'autres dont il n'a pas encore été fait mention. Parmi ces dernières sc trouve l'origine
de nos étudiants. Ceux qui venaient d'Alsace-Lorraine ont
toujours formé le plus grand nombre proportionnel; cc
nombre a peu varié. Dans l'année qui vient de s'écouler, ils
étaient encore 52; iL> avaient plusieurs fois dépassé le nombre
de GO. Beaucoup d'entre eux avaient commencé leurs études
à Strasbourg, d'autres se berçaient de l'espoir de pouvoir retourner bientôt dans leur pays natal. Les premier" avaient
opté pour la nationalité française ct n'ont fait que terminer
leurs études auprès de leurs anciens maîtres; les autres cspéraient pouvoir rctourner dans leur pays d'urigine pour y
�FACUI.Tf: nE
lIÉDECINE.
39
exercer la médecine; vain espoir, le diplôme français n'a
plus dans ces pays que la valeur que nous accordons à celui
des pays étrangers. 11 s'ensuit que la nouvelle génération
éprouvera des obstacles à venir en France pour y étudier
la médecine. Beaucoup d'entre ceux qui ont l'intention de
s'établir en France, vont faire leurs études à Paris.
J'ai dit que parmi les élèves de l'année dernière il y a eu
majorité d'Alsaciens-Lorrains. De Meurthe-et-Moselle on n'en
a compté que 30; des Vosges, 19; de la Meuse, 6; de la HauteMarne, 4, et de différents départements plus éloignés, 21.
Le nombre des élèves en cours d'inscriptions ayant été inférieur de 23 à celui de l'année 1877, le nombre des inscriptions a dû nécessairemcnt diminuer en proportion; en effet,
il n'a été pris que 482 inscriptions; sur ces 482 inscriptions,
il y en a 419 de doctorat et 63 d'ofi-icier de santé. Ces 63
inscriptions d'officiat ont été prises la plupart avec projet de
conversion, par des élèves qui n'étaient pas munis des diplômes de bachelier.
ENSEIGNEMEN'l'.
L'enseignement théorique dans une Faculté de médecine
n'est pas sujet aux.variations que comporte celui des autres
Facultés. Tous les ans, les mêmes matières sont exposées aux
différentes catégories d'élèves. Cependant il est rare qu'un
professeur puisse épuiser son sujet en une année, même en y
consacrant les deux semestres. Plusieurs de l\[]I,I. les profes. seurs-adjoints ont bien voulu sc charger d'une partie du cours
du titulaire auquel ils sont attachés.
L'enseignement pratique est nécessairement variable, quoique faisant partie de la mêmc spécialité. Ceilli de l'allàtomie
est évidemment le plus important, les élèves se sont appliqués
avec zèle il. cette étude ct ont été guidés par le chef des tra·
vaux anatomiques et par un aide d'anatomie. Un second aide
nOliS est aujourd'hui nécc>:'saire.
�40
DE REXTRÉE.
Les travaux pratiques de chimie sont toujours en faveur.
Surveillés par le Professeur lui-même et par ses aides, ils se
font avec une grande régularité et un succès remarquable. Il
en est de même des exercices pratiques de physiologie, d'anatomie pathologique et de microscopie.
Les cliniques n'ont subi aucune modification dans le courant de l'année, mais la prochaine construction d'nn grand
hôpital dont les études et les plans sont terminés, donnera
satisfaction à un besoin qui se fait vivement sentir. En attendant, des démarches ont été faites po nI' obtenir des cliniques
spéciales qui manquent encore. Ponr cela, il a fallu s'adresser h l'administration départementale dans l'hôpital de
laquelle sont reçus les malades atteints d'affections qui ne sc
voient qu'exceptionnellement clans les hôpitaux ordinaires.
L'Administration préfectorale a soumis nos demandes au
Conseil gi:néral du département, qui est le dispensateur des
ressources de l'hôpital. Ce Conseil, dans sa dernière réunion,
a remis la question à la session prochaine pour information.
'l'out fait
que nos démarches seront couronnées de
succès.
Parmi les clinif[ues spécialeR que nous espérons posséder
prochainement, ne sc trouve pas comprise eelIc des enfants,
qui eRt cependant d'une nécessité absolue pour l'enseignement pratique dans une Faculté de médecine). Nous espérons
qu'on n'aura pas à attendre l'achèvement du grand hôpital
pour obtenir satisfaction à ce sujet.
Le départ de 1\1. Monoyer pour Lyon ayant laissé vacant
l'enseignement accessoire de l'ophtludmologie, cet enseignement a été confié avee l'agrément du Ministre de l'instruction publique (par décision du 11 février 1878), il 1\1. l'Agrégé
Gross, qui s'en est acquitté à la satis[tetion dc la Faculté et
des étudiants.
L'autorisation donnée l'année dernière il. M. le Docteur
Christian, médecin en chef de l'hospice de l\faréville, de faire
des leçons sur les maladies mentales, à la Faculté, a été re-
�41
FAceLTÉ DE Mt;DECINE.
nouvelée cette année (décision du 13 avril), ct cet enseignement intéressant a cu lieu pendant le semestre d'été .
.
ET
Il Y a cu 94 examens de fin d'année, répartis de la manière
suivante:
1Tt année
0
2e
He année.
31
31
Sur cc nombre d'examens, il n'ya cu que 13 ajournements,
dont 7 portant sur la première année d'études, dans laquelle
figurent beaucoup d'élèvcs non encore pourvus du diplôme
sciences. En général, cependant, It's examens
de bachelicr
de fin d'année ont donné de bons résultats, ce qu'on peut
considérer comme une preuve de fréquentation exacte des
cours ct d'une plus grande somme de travail individuel.
Le nombre des examens de fin d'études s'cst élevé h 13G
pour les aspirants au doctorat, et h 7 seulement pour les aspirants an titre d'officier de santé, total 143. Le nombre général
d'examens n'a été inférieur h celui de l'année dernière que
de 4; eela provient de ee que nous avons eu un plus grand
nombre d'élèves de
et de cinquième année qu'cn
1877. Les examens de fin d'études ont été généralement satisfai>iants. Il n'y a cu que 20 ajournements (l sur 7). La note
médioc7'1'. domine dans les examens d'officier de santé.
Après les cinq examens de doctorat vient la soutenance
de la thèse. Dix-neuf thèses ou dissertations inaugurales ont
été présentées à la Faculté dans le courant de l'année scolaire;
e'est le chiffre de thèses le plus élevé atteint dans une aOnnée
depuis l'installation de la Faculté, c'est 9 de plus qu'en
187G-1877. G de ees travaux ont méritù la mention tl'ès-bien;
7 la mention bim, ct 6 la mention assez bien. Ainsi que cela
sc pratique chaque année, un jury spécial pris dans le sein
de la Faculté a été chargé de l'examen de ces thèses ct d'cn
�42
faire un rapport au Ministre (le l'instruction publique. M. le
Professeur Tourdes, nommé rapporteur, s'est encore une fois
acquitté de ce travail important, comme il le fait depuis de
longues années, c'est-à-dire avec l"impartialité qui le caractérise et le talent qu'on lui connaît. Il est résulté de son analyse que les deux tiers au moins de ces dissertations sont des
travaux consciencieux, fondés sur des expériences exactes
ou sur des observations soigncusemcnt recueillies, et qui ne
perdent pas leur valeur comme cela arrive encore pour la
plupart de ces conceptions éphémères qui sont rédigées il la
hâte et dans l'unique but d'acquôrir le plus promptement
possible le titre nécessaire pour entrer en pratique.
CONcouns l'OUR LES l'RIX.
Les prix universitaires de fin d'année ont été disputés cette
fois par un plus grand nombre de concurrents que les années
précédentes. Il faut espérer que ee nombre augmentera encore dans la suite, car, comme nous l'avons déjà fait observer, il n'y a pas de meilleure manière de se préparer à
passer de bons examens de fin d'année et d'études, ou il concourir pour des fonctions
Six candidats étaient
inscrits pour le prix de première année, autant pour celui de
seconde, deux pour celui de troisième, et trois pour celui de
quatrième année.
Les épreuves ont été très-satisfaisantes en première année:
le Jury du concours a décerné le prix et deux mentions honorables, ex œquo. Le .Jury de deuxième année a aussi donné
un bon témoignage aux candidats pour la manière dont ils.
ont répondu aux questions qui leur ont été adressées, et a
adjugé le prix et donné deux mentions honorables.
Le résultat des concours de troisième et cle quatrième année
a permis également de donner les prix. C'est la première fois
depuis que la Faculté de Nancy est ouverte, que les quatre
prix ont pu être adjugés, ce qui indique un notable progrès
dans les études.
�l'ACULTt: ilE )d:OECINE.
43
Le prix Bénit, dit de l'Internat, a été disputé par quatre
compétiteurs. Tous les quatre ont présenté à l'appréciation du
Jury, composé de cinq Professeurs de clinique, des observations nombreuses et bien rédigées, sur des sujets de médecine,
de chirurgie et d'obstétricie. Les ôpreuves pratiques ont fourni
dps témoignages d'une instruction solide. Le Jury a accordé
le prix et une mention honorable.
CONCOURS POUR DES PLACES
Ces concours, qui se passent dans la Faculté même, ont
été très-nombreux cette année, ct ils le seront à peu près tous
les ans par suite de démissions fréquentes des titulaires qui
ont terminé leurs études, passé leurs examens et chcrchent
à se fixer dans une localité; ou par suite de l'expiration de
la durée de leurs fonctions qui sont généralement limitées à
trois ans.
C'est ainsi qu'il a fallu procéder à des concours pour les
places de chef des travaux d'anatomie pathologique; de chef
des travaux chimiques; de préparateur de chimie ct d'aidepréparateur; de préparateur d'histoire naturelle; de physique; de proseeteur d'anatomie; d'aide d'anatomie normale
ct de chefs de clinique médicale. Tous ces concours ont été
plus ou moins brillants, et plus d'une fois les juges ont été
embarrassés dans le choix qu'ils avaient à faire.
Il y a eu aussi des concours pour des places d'externes et
d'internes des hôpitaux. La Commission administrative des
hospices de Nancy veut bien abandonner le choix des élèves
qui sont appelés à faire le service d'aides dans les hôpitaux
de la vi Ile, il la Faculté de médecine. A cet effet des concours
ont lieu annuellement, paree qu'il y a tous les ans beaucoup
de vacances. Les iuscriptions ont été nombreuses cette année
et ont permis de nemmer tl'eizlj externes, dont deux provisoires,
ct cleu;); internes, 3.ont un provisoire. Le vœu de la Faculté
est que le nombre des internes soit augmenté et soit mis en
rapport avee l'importance des services.
�44
DE TIENTTIÉE.
I:LÈYES BOURSIERS.
Des bourses ont été accordées, suivant les conditions spécifiées par la. Commission du budget législatif et en conformité de la loi des finances du 29 décembre 18713, aux diverses
Facultés de l'Gnivcrsité. Les Faeultés de Médecine, est-il
dit, pourront en obtenir, mais en nombre moindre que les Facultés des Sciences et des Lettres.
Le 5 novembre
le Ministre de l'instruction publique a pris un an'êté qui réglemente la distribution de ceB
bourses. Un autre arrêté du 2D .iuin 1878 concerne spéeialement les bourses cles Facultés de ::Uédecine et des Écoles supérieures ,de Pharmacie. L'artiele 2 dit que « un étudiant ne
peut être admis à concourir s'il n'a obtenu la note bien au
dernier examen (de fin d'année) subi il l'époque réglementaire. »
Pour l'année 1877-1878, la Facalté a été invitée par leMinistre à faire des présentations d 'office : par suite trois boursiers nous ont été adressés. Le i3 octobre, en conformité de
l'arrêté ministériel, un premier concours a eu lieu devant la
Faculté. Trois candidats, se trouvant dans les conditions
réglementaires, se sont inscrits pOut' concourir. Les sujets
d'épreuves avaient
envoyés de Paris. Les réponses des
trois candidats ayant été satisfaisantes, tous les trois ont été
recommandés au Ministre. La valeur de ees bourses est de
1,200 francs.
;\ULITAIRES.
Quatorze élèves en médecine militaire ont continué leurs
études à notre Faculté, savoir: de
1 re année.
2
2 c fiulH',e.
5
3· année.
7
Ces sept derniers nous quittent pour achever leurs étudeR
�F.\CULTf: DE
45
à Paris. Les examens d'admission du mois de septembre nous
en ont rendu sept, dont deux de première année, deux de
deuxième et trois de troisième. Ce conCOurs a été très-honorable pour les étudiants de notre Faculté; ceux de deuxième
année ont obtenu les numéros 5 et 11, ct ceux de troisième
lcs numéros 1, 3 et 10, dans leur section respective.
àlOUVEMENT DU PERSONNEL DES l'ROFESSEt:RS
ET DES
La Faculté a fait des pertes sensibles dans le courant de
l'année.
1\1. le Professeur Hirtz, que sa· santé chancelante avait tenu
éloigné de nous depuis cinq ans, a succombé le 27 janvier
dcrnier à une affection ehrolli(lue qui lc minait dl'llUis bicn
des années Les souffrances physiques n'avaient pas diminué
son activité intellectuelle ni abattu son courag(;. l\ommé
membre titulaire de l'Acadélllie de médecine de Paris cn
1874, il a non-seulement été
aux séances de l'Académie, rnaiti sou vent nommé l'apporteur dans des circonstances
importantes: témoignage de l'estime dans laquelle le tenaient
ses collègues de Paris. Jusqu'à la dernière année il avait conservé l'espoir de nous rejoilldre ct n'a cessé de faire des vœux
pour la prospérité de notre Faculté.
Le 5 mai nous avons perdu subitement un de nos collègues
les plus aimés, le Professeur Hameaux. D'un ùge déjà avancé,
encore quelques anpées, et se
mais plein d'espoir de
vantant de ne s'\':trn jamais mieux porté, il tomba an milieu
(['une réunion publique à laquelle il s'était rendu avee sa
fidèle compagne, ec ne se releva plus.
Au mois de juin s'éteignit ù Strasbourg le Doyen honoraire
de la Faculté, .M. le Professeur Ehrmann, qui avait atteint
l'àge de 8G ans. Q,uel(lues mois seulement avant sa mort la
maladie était venue l'avertir de sa fin prochaine, qu'il avait
�46
'iCI-; Ill' RENTRBE.
prévue et attendue avec un calme et une sérénité de caractère qui étaient l'apanage de sa vie.
Enfin, au moment où nous écrivons ces lignes, un nouveau
deuil est venu nous surprendre. M. le docteur Grandjean,
Professeur·adjoint à notre Faculté, a succombé mardi dernier à une fi(!vre grave contractée dans l'exercice de ses fonctions pénibles de praticien recherché et de bienfaiteur de
l'humanité. M. Grandjean appartenait à l'École de Nancy depuis sa création; il avait été nommé adjoint de la Faculté lors
de son installation L'empressement que le public a :nis à
suivre ses funérailles, l'éloge mérité qUI lui a été décerné
par le premier :l\Iagistrat de la ville et par nos collègues
de la Faculté, ainsi que par la Société de Médecine de Nancy,
n'ont fait que confirmer le jugcment porté par tous sur une
carrière aussi parfaitement honorable.
La mort des Professeurs Hirtz et Hameaux a laissé vacantes
deux chaires: celle de clinique interne ct celle de physique
et d'hygiène.
l\I. Hirtz avait cu pour suppléant dans sa chaire de clinique, 1\1. Bernheim, Agrégé à la Faculté, qui a rempli cette
suppléance avec distinction pendant les cinq années d'absence du titulaire.
Après la mort de notre regretté collègue, l\I. IIirtz, la
chaire ayant été déclarée vacante, 1\1. Bernheim fut d'abord
nommé chargé de cours, et quand le moment fut venu de désigner le successeur définitif du titulaire, M. Bernheim réunit les voix de la Faculté et celles du Conseil académique.
Sa nomina*ion ne tarda pas à arriver. Il était pourvu ainsi à
une des vacances.
La vacance de la chaire de physique ct d'hygiène fut déclarée le 18 mai. La Faculté sc réunit, après le délai légal,
pour faire choix des candidats il proposer au Ministre. Après
avoir entendu les rapports sur les titres et travaux des différents candidats qui s'étaient fait inscrire, elle prit la résolution grave de proposer au Ministre de faire durer la vacance
�47
une année eacore, afin de laisser se produire de nouveIIes
candiùatures et se rùsoudre la question, antérieurement
adressée à l'Administration supérieUl'e, de savoir si la chaire
ne devait pas être divisée en deux: en chaire de physique
et chaire d'hygiène. Le Conseil académique ne fit pas d'objection; le Ministre a accepté la première proposition, sans
se prononcer encore SUl' la question de dédoublement de la
chaire.
Le nombre de nos Agrégés était rùduit à la moitié au moment où la Faculté a été [transférée à Nancy. Le décret du
2 octobre 1872 dit;titre l"", article 2: « Sont maintenus dans
leurs fonctions d'Agrégés, l'IE\I. Aronssohn, Sarazin, l\Ionoyer,
Schlagdenhauffen, Bouehard, Gross, Bernheim et Fée. Mais
trois de ces coIIègues n'ont jamais fait acte de présence à la
Faculté (1\11\1. Aronssohn, Sarazin et Fée) ct trois autres ont
été nommés depuis Professeurs de Faculté, savoir: M. Monoyer, à Lyon; l\L Bouchard, à Bordeaux, et M. Bernheim, à
Nancy. Il ne restait donc plus que l\L\I. Schlagdenhauffen et
Gross. Le concours qui a vai t été ouvert l'année dernière à Paris,
nous avait donné deux nouveaux Agrôgés, un pour l'anatomie et la physiologie, l'autre pour les sciences chimiques. Le
dernier, :M. Engcl, a été presque allssitôt nommé Professeur
titulaire à Montpellier.
Huit nouveaux Agrégés devaient revenir cette année à
Nancy, à la suite des concours ouverts à Paris dès le commencement de l'année; un neuvième avait même été accordé
pour la chaire d'histoire naturelle. A la suite de ces concours
ont été nommés Agrégés des Facultés de :Médecine, et attachés à celle de Nancy par arrêtés ministériels des 15 mai ct
8 août de cette annôe, Ml\!. Spil1mann ct Demange, pour la
médecine; Heydenreich, pour la chirurgie; Herrgott fils, pour
les accouchements; et Charpentier, pour la physique. L'année prochaine, le nombre des Agrégés qui manquent encore
sera probablement complété à la suite de nouveaux concours.
En attendant, ceux qui sont désignés sont entrés en exercice
�48
Sl:AXCE DE JŒXTllÜ;.
à partir du 1 '" novembre, et tous concourront dès cette année
à l'enseignement si varié que dispensent les Faeultés de
Médecine.
BIULIOTIlÈQUE ET CO LLECTIOXS.
La bibliothèque et les collections d'instruments de toute
sorte sc sont notablement accrues dans le courant de l'année.
Outre les acquisitions (lui sc sont faites à mesure des besoins,
on a pu, au moyen d'un crédit spécial accordé il la Faculté
par le Ministre il la fin du dernier exerciec, crédit qui s'est
montéà l1,47D francs, sc procurer des ouvrages ct des objets
d'instruction que le budget ordinaire de la Faculté ne nous
aurait pas permis d'acquérir, ct nous avons l'espoir que cette
allocation extraordinaire sc renouvellera souvent.
lm bibliothèque a reçu, dans le courant de l'année, environ
trois cents voltuncs nouveaux. Les dons sc sont naturellement ralentis; il convient cependant de melltionner celui
que la veuve du Professeur lIirtz nous a fait de l'important
ouvrage de Canmtatt, ct aussi celui de nL le Docteur
Grellois, médecin principal en retraite, consistant en plusieurs ouvrages spéciaux qui nous manquaient.
Aujourd'hui la Faculté possède également un musée
d'histoire naturelle, d'anatomie normale et (l'anatomie pathologique. C'est un commencement. Avec les années, ce musée grandira et acquerra de l'importance par les pièces qui y
seront successivement déposées par nos collègues qui s'occupent de ces spécialitl!s, ct par toutes les personnes qui ont
à cœur la lôplendeur de notre
Nous pouvons donc répéter en terminant que l'organisation
de la Faculté touche à S:1 fin, excepté en ce qui concerne
lcs cliniques; qu'elle n'a plus besoin que des dévqloppements
qu'un
aus:si important que le nôtre ne peut
uequérir qu'avec le temps et les efforts de tous ceux qui sont
intéressés à le voir prospérer. 'l'cl qu'il est, il a fait l'étonne-
�49
DE
ment de plus d'un médecin touriste que la curiosité avait
poussé à venir visiter la Faculté transférée; la comparaison
faite avec d'autres Écoles, depuis longtemps existantes, a
tourné, sous plus d'un rapport, à l'avantage de la nôtre.
NOTE
sun LES l'I1OFI\SSEUlIS il ll\TZ ,
ET GHAi'iD,lED
\LlIe en dmlce de flell/I'ù par JI. le l'ro{eHCIlI' 'l'ourde•. )
La mort a fait bien des vides dans nos rangs; nous devons un dernier hommage aux hommes distingués qui ont honoré notre École.
Nous avons perdu M. le Professeur IIirtz, décédé à Paris le 27 janvier 1878. Professeur de clinique médicale à la Faculté de Strasbourg,
M. Hirtz a été un des représentants lcs plus éminents de cette École
qu'ont fermée nos désastres. Personne n'oubliera l'éclat de SOli enseignement clinique qui a formé tant de jeunes médecins. Professeur
habile et praticien trl's-répandu, il joignait le mérite du médecin
d'hîlpital à l'autorité ct à l'expérience que donne une clientèle nombreuse. Possédant toutes les ressources du diagnostic moderne, il excellait dans l'art d'explorer avec précision, d'interroger avec méthode,
de pénétrer les secrets de l'organisme au milieu des symptômes les
plus obscurs. La promptitude de SOli coup d'œil, la slneté de son jugement, son caractèrc aimable et sympathique , lui donnaient une singulière autorité sur ses élèves comme sur ses malades, 1\1. Hirtz avait
porté dans la science la même activité, le même sens droit que dans
l'exercice de l'art. Son tact lui faisait découvrir les questions utiles et
nouvelles, celles qui devaient le plus attirer l'attention. Nous ne pouvons rappeler ici ses importantes recherches sur la température dans
les maladies, sur le diagnostic des affections de poitrine, sur divers
agents thérapeutiques, travaux qui avaient tous un caractère d'originalité et d'opportunité. Quand ses forces trahiren t. son courage, il renOllça it l'enseignemellt cliniliue qui lui était si cher, ct se sf\parant
4
�50
SÉANCE DE RENTRÉE.
avee regret de ses collègues, pour un temps qui devait être bien eourt,
il retrouva à Paris, à l'Académie de médecine, parmi ses confrères,
dans la colonie alsaeienne, la haute position médicale qu'il avait eue
près de nous.
Peu de mois après, un nouveau deuil venait frapper notre Faculté
de médecine: le 3 mai, M. Rameaux, notre savant et dévoué professeur
de physique !uédicale, était subitement enlevé à la science qu'i! cultivait avec zèle et à l'affection de ses collègues et de ses élèves. Fils
de ses œuvres, M. Rameaux devait tout ce qu'il était à sa persévérance
et à son travail. Connu par d'importantes applications de la physique
à la biologie, il enseigna pendant trente ans l'hygiène et la physique
médicrtle il. la Faculté de Strasbourg. A Nancy, gri'tce à ses efforts et
iL la lihéralité intelligente du Ministre de l'instruction publi(!ue, il put
rcconstituer un :cabiuüt de physi<luC pIns riche que celui qu'il avait
perdu. Nous savons tous quel parti il en a tiré; il compléta alors son
enseignement pal' l'organisation d'exercices pratiques dans lesquels il
familiarisait les élèves avec le maniement des instruments utiles au
médecin. Nous avons vu avec queIle assiduité et avec quel zèle il se
livrait il. cette partie de l'enseignement, qui était comme sa création
favorite. Dominé par le désir de la précision, ne reculant devant aucune étude ardue, il posait les principes et les formules de la science,
mais nul effort ne lui eoùtait ensuite pour mettre les démonstrations
au niveau de toutes les intelligences. Professeur disert, il exposait les
<juestions dans tous leurs détails, et voulant avant tout être utile, il
multipliait lcs explication;; pour arriver it la clarté qui dissipe tous les
doutes. Sa conscience n'était satisfaite que lorsqu'il était sÎlr d'avoir
été compris. M. Rameaux fut du petit nombre de ceux dont l'autorité,
due à d'éminentes <jualités d'esprit et de talent, s'accroit par l'affection qu'ils inspirent (1). Ces paroles si justes, prononcées au moment
où nous nous sommes séparés de lui, eXprimaient le sentiment de ses
élèves aussi bien que celui de ses collègues qui ont vu avec douleur
se briser les liens d'une ancienne affection qu'aucun nuage n'avait
troublée.
Presque en même temps, le 19 juin 1878, dans notre chère Alsace,
s'éteignait un des plus anciens représentants de notre
de Strasbourg, M. le professeur EIll'mann, depuis 1867 doyen honoraire de la
Faculté, resté depuis sa retraite en communauté d'affection avec scs
collègues de Nancy, et continuant iL porter le plus vif intérêt à notre
École. M. Ehrmann a poursuivi jusqu'à 86 ans une honorable car(1) Discours Fononcé par M. Jac'luinet, recteur de l'Académie, aux obsèques
de M. le professeur Hameaux. (Re,'ue médicale de l'Est, \0 mai 1878.)
�FACl:LT É DE lIÉDECIXr..
51
rière remplie par d'utiles services et par de nombreux travaux. Reçu
docteur à Strasbourg, eu 1812, il prit part, comme chirurgien militaire, il. cette dernière campagne d'Allemagne Olt notre armée luttait
coutre l'Europe coalisée et compta encore quelques jours de victoire.
Revenu à Strasbourg, apri!s quelques années d'études, et de services
près de la Faculté, il remplaça dans sa chaire un de nos anatomistes les
plus éminents, le professeur Lauth. De nombreuses générations d'élèves ont rendu témoignage des soins minutieux qu'i! a apportés à
l'exposé de cette science 'lui sert de base aux connaissances médicales. Il travailla comme Lobstein, avec
:1 enrichir notre
Musée d'anatomie pathologique, olt il puisa .,Ie sujet d'intéressants travaux. L'Académie de MédeeÎne et l'Institut l'admirent parmi leurs
membres associés et correopondants. M. Ehrmann a cruellement payé
sa dette il. la patrie par la mort d'un unique fils, médecin militaire
distingué, qui avait suivi nos armées sur tous les champs de bataille
et qui mourut, victime de son dévouement, pendant les malheurs de
1870.
Parler de dévouement, n'est-ce pas être conduit par une transiti;n
naturelle à exprimer les regrets unanimes qui accompagnent dans sa
tombe à peine fermée le m(!decin distingué, l'homme de bien, dont
notre Faculté déplore la perte n!Cellte '( :\[. Grandjean avait appartenu
à l'l::cole de Nancy depuis sa création; il avait été nommé professeur adjoint de la Faculté de Médecinc; c'est le Il novembre 1878
qu'il a été enlevé, après six années d'une utile collaboration, à l'affecSavant modeste
tion de ses nouveaux comme de ses anciens
et judicieux, praticien habile, esprit clair, CŒur excellent, alliant la
solidité des principes il. la bicllveillance, l'affabilité :1 une rare distinction, ami du pauvre dont il écoutait toujours l'appel et qui conservait
de ses soins une profonde reconnaissance, M, Grandjean réalisait le
type du médecin hümme de bien, vir bonus me den di peritus. Qu'ajouterai-je à l'expression universelle des regrets dont le premier magistrat de la cilt), dont deux de nos collùgues et le président de la Société
de médecine se sont rendus les interprètes si fidèles; ils {JIlt retracé
eette carrière si bien remplie j ils ont rendu justice aux qualités éminentes de l'holUll1C privé, du savant, du citoyen, dont les funérailles
ont eu le caracti!re d'un deuil public. L'honneur de ces manifestations
rejaillit au!si sur la professio n médicale.
�
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
1878 - Rentrée Solennelle des Facultés de droit, de médecine, des sciences et des lettres et de l'École Supérieure de Pharmacie de Nancy, le 19 novembre 1878
Description
An account of the resource
<ol><li>Académie de Nancy. Administration Académique. p.5.</li>
<li>Académie de Nancy. Conseil Académique. p.6.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté de droit. p.7.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté de médecine. p.8.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté des sciences. p.9-10.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté des lettres. p.10.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. École Supérieure de pharmacie. p.11.</li>
<li>Procés-Verbal de la séance. p.13-15.</li>
<li>Allocution de M. Le Recteur. p.17-23.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté de droit. p.25-35.</li>
<li>Publications des Membres de la Faculté de droit pendant l’année scolaire 1877-1878. p.36.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté de médecine. p.37-51.</li>
<li>Note sur les Professeurs Hirtz, Rameaux, Ehrmans et Grandjean (Lue en séance de Rentrée par M. Le Professeur Tourdes.). p.49-51.</li>
<li>Publications des Membres de la Faculté de médecine pendant l’année scolaire 1877-1878. p.52-55.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté des sciences. p.57-70.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté des lettres. p.71-93.</li>
<li>Rapport du Directeur de l’École Supérieure de pharmacie. p.95-105.</li>
<li>Publications des membres de l’École Supérieure de pharmacie pendant l’année scolaire 1877-1878. p.106-107.</li>
<li>Rapport sur les concours entre les étudiants de la Faculté de droit de Nancy, pendant l’année scolaire 1877-1878, par M. Paul Lombard, agrégé à la Faculté. p.109-115.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté de droit. p.117-118.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté de médecine. p.119-120.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté des sciences. p.120-121.</li>
<li>Distribution des prix. École Supérieure de pharmacie. p.121-122.</li>
<li>Table. (124)</li>
</ol>
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1878
Dublin Core
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Rapport de M. Le Doyen de la Faculté de médecine
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Rapport du Doyen de la Faculté de médecine
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Imprimerie de Berger-Levrault et Cie. 11, Rue Jean-Lamour, 11
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1878
Contributor
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Direction de la Documentation et de l'Edition (Université de Lorraine); Institut François Gény (EA 7301 Université de Lorraine); Décanat de la Faculté des Sciences (Université de Lorraine); Décanat de la Faculté de Droit Sciences économiques et gestion de Nancy (Université de Lorraine); Maison des sciences de l'homme Lorraine (Université de Lorraine); Bibliothèque-médiathèque de Nancy
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c880a098b0a709448b37ccb0884bdd4d
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IMPRIMERIE DE BERGER-LE VRA ULT ET Cie
11,
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1878
11
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DE
ment de plus d'un médecin touriste que la curiosité avait
poussé à venir visiter la Faculté transférée; la comparaison
faite avec d'autres Écoles, depuis longtemps existantes, a
tourné, sous plus d'un rapport, à l'avantage de la nôtre.
NOTE
sun LES l'I1OFI\SSEUlIS il ll\TZ ,
ET GHAi'iD,lED
\LlIe en dmlce de flell/I'ù par JI. le l'ro{eHCIlI' 'l'ourde•. )
La mort a fait bien des vides dans nos rangs; nous devons un dernier hommage aux hommes distingués qui ont honoré notre École.
Nous avons perdu M. le Professeur IIirtz, décédé à Paris le 27 janvier 1878. Professeur de clinique médicale à la Faculté de Strasbourg,
M. Hirtz a été un des représentants lcs plus éminents de cette École
qu'ont fermée nos désastres. Personne n'oubliera l'éclat de SOli enseignement clinique qui a formé tant de jeunes médecins. Professeur
habile et praticien trl's-répandu, il joignait le mérite du médecin
d'hîlpital à l'autorité ct à l'expérience que donne une clientèle nombreuse. Possédant toutes les ressources du diagnostic moderne, il excellait dans l'art d'explorer avec précision, d'interroger avec méthode,
de pénétrer les secrets de l'organisme au milieu des symptômes les
plus obscurs. La promptitude de SOli coup d'œil, la slneté de son jugement, son caractèrc aimable et sympathique , lui donnaient une singulière autorité sur ses élèves comme sur ses malades, 1\1. Hirtz avait
porté dans la science la même activité, le même sens droit que dans
l'exercice de l'art. Son tact lui faisait découvrir les questions utiles et
nouvelles, celles qui devaient le plus attirer l'attention. Nous ne pouvons rappeler ici ses importantes recherches sur la température dans
les maladies, sur le diagnostic des affections de poitrine, sur divers
agents thérapeutiques, travaux qui avaient tous un caractère d'originalité et d'opportunité. Quand ses forces trahiren t. son courage, il renOllça it l'enseignemellt cliniliue qui lui était si cher, ct se sf\parant
4
�50
SÉANCE DE RENTRÉE.
avee regret de ses collègues, pour un temps qui devait être bien eourt,
il retrouva à Paris, à l'Académie de médecine, parmi ses confrères,
dans la colonie alsaeienne, la haute position médicale qu'il avait eue
près de nous.
Peu de mois après, un nouveau deuil venait frapper notre Faculté
de médecine: le 3 mai, M. Rameaux, notre savant et dévoué professeur
de physique !uédicale, était subitement enlevé à la science qu'i! cultivait avec zèle et à l'affection de ses collègues et de ses élèves. Fils
de ses œuvres, M. Rameaux devait tout ce qu'il était à sa persévérance
et à son travail. Connu par d'importantes applications de la physique
à la biologie, il enseigna pendant trente ans l'hygiène et la physique
médicrtle il. la Faculté de Strasbourg. A Nancy, gri'tce à ses efforts et
iL la lihéralité intelligente du Ministre de l'instruction publi(!ue, il put
rcconstituer un :cabiuüt de physi<luC pIns riche que celui qu'il avait
perdu. Nous savons tous quel parti il en a tiré; il compléta alors son
enseignement pal' l'organisation d'exercices pratiques dans lesquels il
familiarisait les élèves avec le maniement des instruments utiles au
médecin. Nous avons vu avec queIle assiduité et avec quel zèle il se
livrait il. cette partie de l'enseignement, qui était comme sa création
favorite. Dominé par le désir de la précision, ne reculant devant aucune étude ardue, il posait les principes et les formules de la science,
mais nul effort ne lui eoùtait ensuite pour mettre les démonstrations
au niveau de toutes les intelligences. Professeur disert, il exposait les
<juestions dans tous leurs détails, et voulant avant tout être utile, il
multipliait lcs explication;; pour arriver it la clarté qui dissipe tous les
doutes. Sa conscience n'était satisfaite que lorsqu'il était sÎlr d'avoir
été compris. M. Rameaux fut du petit nombre de ceux dont l'autorité,
due à d'éminentes <jualités d'esprit et de talent, s'accroit par l'affection qu'ils inspirent (1). Ces paroles si justes, prononcées au moment
où nous nous sommes séparés de lui, eXprimaient le sentiment de ses
élèves aussi bien que celui de ses collègues qui ont vu avec douleur
se briser les liens d'une ancienne affection qu'aucun nuage n'avait
troublée.
Presque en même temps, le 19 juin 1878, dans notre chère Alsace,
s'éteignait un des plus anciens représentants de notre
de Strasbourg, M. le professeur EIll'mann, depuis 1867 doyen honoraire de la
Faculté, resté depuis sa retraite en communauté d'affection avec scs
collègues de Nancy, et continuant iL porter le plus vif intérêt à notre
École. M. Ehrmann a poursuivi jusqu'à 86 ans une honorable car(1) Discours Fononcé par M. Jac'luinet, recteur de l'Académie, aux obsèques
de M. le professeur Hameaux. (Re,'ue médicale de l'Est, \0 mai 1878.)
�FACl:LT É DE lIÉDECIXr..
51
rière remplie par d'utiles services et par de nombreux travaux. Reçu
docteur à Strasbourg, eu 1812, il prit part, comme chirurgien militaire, il. cette dernière campagne d'Allemagne Olt notre armée luttait
coutre l'Europe coalisée et compta encore quelques jours de victoire.
Revenu à Strasbourg, apri!s quelques années d'études, et de services
près de la Faculté, il remplaça dans sa chaire un de nos anatomistes les
plus éminents, le professeur Lauth. De nombreuses générations d'élèves ont rendu témoignage des soins minutieux qu'i! a apportés à
l'exposé de cette science 'lui sert de base aux connaissances médicales. Il travailla comme Lobstein, avec
:1 enrichir notre
Musée d'anatomie pathologique, olt il puisa .,Ie sujet d'intéressants travaux. L'Académie de MédeeÎne et l'Institut l'admirent parmi leurs
membres associés et correopondants. M. Ehrmann a cruellement payé
sa dette il. la patrie par la mort d'un unique fils, médecin militaire
distingué, qui avait suivi nos armées sur tous les champs de bataille
et qui mourut, victime de son dévouement, pendant les malheurs de
1870.
Parler de dévouement, n'est-ce pas être conduit par une transiti;n
naturelle à exprimer les regrets unanimes qui accompagnent dans sa
tombe à peine fermée le m(!decin distingué, l'homme de bien, dont
notre Faculté déplore la perte n!Cellte '( :\[. Grandjean avait appartenu
à l'l::cole de Nancy depuis sa création; il avait été nommé professeur adjoint de la Faculté de Médecinc; c'est le Il novembre 1878
qu'il a été enlevé, après six années d'une utile collaboration, à l'affecSavant modeste
tion de ses nouveaux comme de ses anciens
et judicieux, praticien habile, esprit clair, CŒur excellent, alliant la
solidité des principes il. la bicllveillance, l'affabilité :1 une rare distinction, ami du pauvre dont il écoutait toujours l'appel et qui conservait
de ses soins une profonde reconnaissance, M, Grandjean réalisait le
type du médecin hümme de bien, vir bonus me den di peritus. Qu'ajouterai-je à l'expression universelle des regrets dont le premier magistrat de la cilt), dont deux de nos collùgues et le président de la Société
de médecine se sont rendus les interprètes si fidèles; ils {JIlt retracé
eette carrière si bien remplie j ils ont rendu justice aux qualités éminentes de l'holUll1C privé, du savant, du citoyen, dont les funérailles
ont eu le caracti!re d'un deuil public. L'honneur de ces manifestations
rejaillit au!si sur la professio n médicale.
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Dublin Core
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Title
A name given to the resource
1878 - Rentrée Solennelle des Facultés de droit, de médecine, des sciences et des lettres et de l'École Supérieure de Pharmacie de Nancy, le 19 novembre 1878
Description
An account of the resource
<ol><li>Académie de Nancy. Administration Académique. p.5.</li>
<li>Académie de Nancy. Conseil Académique. p.6.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté de droit. p.7.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté de médecine. p.8.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté des sciences. p.9-10.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté des lettres. p.10.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. École Supérieure de pharmacie. p.11.</li>
<li>Procés-Verbal de la séance. p.13-15.</li>
<li>Allocution de M. Le Recteur. p.17-23.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté de droit. p.25-35.</li>
<li>Publications des Membres de la Faculté de droit pendant l’année scolaire 1877-1878. p.36.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté de médecine. p.37-51.</li>
<li>Note sur les Professeurs Hirtz, Rameaux, Ehrmans et Grandjean (Lue en séance de Rentrée par M. Le Professeur Tourdes.). p.49-51.</li>
<li>Publications des Membres de la Faculté de médecine pendant l’année scolaire 1877-1878. p.52-55.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté des sciences. p.57-70.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté des lettres. p.71-93.</li>
<li>Rapport du Directeur de l’École Supérieure de pharmacie. p.95-105.</li>
<li>Publications des membres de l’École Supérieure de pharmacie pendant l’année scolaire 1877-1878. p.106-107.</li>
<li>Rapport sur les concours entre les étudiants de la Faculté de droit de Nancy, pendant l’année scolaire 1877-1878, par M. Paul Lombard, agrégé à la Faculté. p.109-115.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté de droit. p.117-118.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté de médecine. p.119-120.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté des sciences. p.120-121.</li>
<li>Distribution des prix. École Supérieure de pharmacie. p.121-122.</li>
<li>Table. (124)</li>
</ol>
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1878
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Note sur les Professeurs Hirtz, Rameaux, Ehrmann et Grandjean (lue en séance de Rentrée par M. Le Professeur Tourdes)
Subject
The topic of the resource
Note relatives aux décès de professeurs de la Faculté de médecine
Creator
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TOURDES
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A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1878
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Text
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Note
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les l'ésectiolls nerveuses dans les névralgies de la face (lic
douloureux!.
A imprimer prochaincmcut pOUl' le Dictionnaire des sciences médicales;
1° L'article ŒSOPILU.iE (anatomie et pathologie). Cet article renferme de
nouvelles recherches sur l'évolution de J'œsophage.
2° L'article ])n.U:-iAGE.
PUBLICATlO:'\S DE i\!.
LE PIWFESSEUlt
1° Réponses cl une circulaire millistàùlle adressée Il la Société de médecine de Nancy, i,V, Mémoires rie la Socùilé de médecine cie l"ancy, octobre
lR77.)
;20 Réponses aux questions mlniste'rielles adrc8sées cl l'J\cadémie de
Stanislas, (V. Mémoires de l'Académie de Stanislr!s, fénier uns.)
3° Comparaison des statistiques des opél"lltions prutiqu(!es ri Nancy
avant et après l'emploi de la mét/LOde anesthésiqlle. ,:?7 mars 187H, Société
de médecine de Nancy.)
4° nappOl·t sur le serl!ice
rie l'assistance mdl/icale, de la
vaccine et de la protection du premier âge, pendant l'exercice 1877, lu en
s('ance du Comité cenlral d'assistance médicalc et de vaccine, le 1() mai
11l71l; 23 e rapport annuel de l'auteur sur l'Assiôtance médicale; :;:,e rapport
annuel sur le service de la vaccinc, 18i R.
[,0 llapport, lu ell séance publique de l'Académie de Stanislas, le 2:l mai
IS7K, par le secrétaire perpétncl, sur le.1 prix des mères de famille.
{j0 Des Trois Faits physiologiques principaux servant de guides, 100'S des
anesthésia/ions, ri la cliniquc chirurgicale de !'t'ai/cy, (Mémoire lu le 7 juin
à l'Académie de Stanislas, et le 12 juiu à la Société de médecine de :\ancy.)
7° Allocution dit Président de L\.ssociah'on des médccills de Meurthe-etMoselle, lors de la séance géllérale du 13 juillet
�53
FAcur,TÉ DE !I};DECINE.
PUBLICATIO:\'S nE III. LE PHOFESSRUR HERRGOTT
IB77·1R78.
Articles d'actualité scientifique
dans la Ile vue médicale de l'Est
et dans la Gazelle hebdomadaire de médecine et de chirurgie.
PUIILICATIOl\'S DE M. LE PROFESSEUR HECHT
1877-18ïR.
Comple rendu des travaux de la Société des sciences rie Nancy, depuis
le :, février 1Rn jusqu'au 1S
1Sir,. (Publié in Bulletin tic la Société des sciences de Xancy, t. III. faRC. VI.)
PUBLICATIO:\'S DE 1II. LE PIWFESSEC/{, FELT?
1877-1H7S.
1 Expériences démontrant le rdle de l'ait·· intl'oduit dans les systèmes
m·tériel et neineu .•. iComptes rendus de nnstitut, séance du 4 février
0
18;1;.)
20 Expériences démontrant qu'il y a penrirmt la ,de
101
fel'menl .liguré
dans le sallg typlloide humait!. (Comptes rendus de l'Iustitut. (; jallYier
ISiS.)
3" Étwle expérimentale sllr l'inflammation et la. régénérotion des tendons. rDeux planches. - Journal de M. Ch. Ballin; lluméros de mai et juill
1 S7S.'!
l," Hxpririences démontrant que t'urée
dellts
ne détermine jamais d'acci,Comptes rClldus de l'Illstitut, séance t1u 1;', avril ISiS.)
PUBLIC.\TI0XS DE
LE PIWFESSE['!t lUTTER
1° Quelques l'oùlls relalUs cl la loxicologie de l'arsenic. (Bergl'I'-Lcvrault,
:'iancy.1
2° ,\clion des l'oses en zinc s1Ir les boissons qu'ils contiennent. (ln ReYlIe médicale dc l'Est, llIars ISiS.)
3° Impuretés contPlwes rions le phosphate de chaux des pharmacies.
IIIl Bevue médicale, 1:, ani! 1KiS.'r
·1" Expériences démon!1-rmt que t'urée pure ne détermine jUil/ais d'accidents cOIl/·ulsUs. ,Compte:; rcudus de l'Académie des sciences. 15 avril
18i8. - En collaboration avec M. Feltz.\
PUBLICATIO:\'S DE
l'ItOFESSF.L lt ADJOINT
1877·18,8.
1° Recherches f'xpùimentales SUl' le,f effets ries vapeu/'.f du
carbone.
re cn voy6 à l'Academie des science:;.)
de
�54
2" Observation de
calc ùe l'Est.!
extra-utérine. (Publiée dans la Rcvuc mrdi-
PUIlLIC.\TIO:\'S DE !\I. LALLDIE!'\T
l'ROFESSEt'Jt AII.TOIS'l'
rAssociation des médecins de bIeurthe-etltIoselle pOUl' l'annc'e 1877.
2° Rapport médical de l'Association rie J!rÙ'oyance et de secours mutuels à Nancy.
3° Note sur l'usurpation ries titres médicaux.
10 Compte rendu des actes de
l'UBLIG,\,TIO:\':'i DE :\1. GROSS
1877·1;;78.
1° Fistules urinait'es consécutives ri un rétrécissement siégeant Il la
partie antérieure du canal de l'lII·ètre. ILeçon clinique. - Tn Revue médicale de l'Est, 187i, t. VIl!, p. 330.)
2° De la Distension de l'estomac comme complication de météorisme intestinal dans la p(Jrilonite traumatique. (Communication faite à la Société
de médecine de Nancy, dans sa séance du 28 décembre 1Si7. - ln Bevue
médicale de l'Est, 18,7, t. VIII, p. :\.',:l, ct t. IX, p. ;,1.\
3° Contl'ibution à t'ltis!où'e rie l'amputatl'on tibio-calcanéellne de PirogofJ. (ln I\evuc médicale de l'Est, ISi8, t. IX. p. 196 et :.'ï6; voir aussi
Académie des sciences, séance de fénier 18 ï S.)
i O Résultats obtenus à l'hoJlital Saint,Léon de Sancy par la méthode
antiseptique rie Listel'. 1 Communication à la Société de médccine de :\uncy,
séance du 27 mars 18i8. - In Revue médieale de l'Est, IS7S, t. IX,
p. 313.)
5° Contribution à l'histoù'e des tumeurs sarcomateuses ries parties
molles de 1:L paume de la main. (Communication à la Société de chirurgie;
Voir Bulletin de la Société, ISifi, t. IV, p. 2H4, et Ilcvue médicale de l'Est,
t. IX, p. 32".)
6° Étude anatomique (l'lm monstre anencéphale Ipseudencéphalien de
G. Saint-Hilaire) avec dit'isioll complète de la colonne vertébrale, absence de
la moelle épinière, exstrophie de l'estomac, exstrophie de la vessie, utérus
et vagin bifides, aorte double, anomalies multiples. (En collaboration avec
M.
ln Rcvue médicale de l'Est, t. X, fO 33. - Bullc:tin de la Société
des sciences de Nanc)', fascicule VI! et tirage à parU
7° Exposé de la méthode antiseptique de Lister. (Communication à la
Société de médecine dans sa séance solcnnclle du 11 juillet 1878.)
80 Lefons de clinique chirurgicale professées à l'h6pital Saint-Léon.
�FACCLTÉ DE MÉDECINE,
55
,Premier fascicule, Berger·Lenault et Ci., 1
presse,)
deuxième fascicule, sous
\l') Observations de clinique chirurgicale.
(Deuxième fascicule, - ner-
ger-Levrault et Ci., IRiS.)
10° La bIéthorle alltiseptique de Ustcr Il l'luipital Saillt-Léon de l'lancy.
présenté à la Sociétë ùe chirurgie, seance ùu 24 juillet Uli8. Voir Bulletin de la Société, IRiS, t. IV.)
Il'' La ,',féthode rlntiseptique de USll'1", historique et résultats obtenus
li t'hôpital Saint-Léol/ de Nancy. IBergcr-LeYl'Uult et Ci., 18iX.)
12° Bulletins, revues et analyses bibliog1'aphiques diverses. (ln Reyue
médicale de
r Est.)
PUBLICATIO:\S IlE :\1. CHIÜ:Tm:-;
1° Article Fom. lIn Dictionnaire encyclopédique des sciences médicales,)
2° POU/'quoi les vm'ices des membres inférieurs affectent beaucoup
moins fréquemment la veine saphène exte/'ne que les autres l'cines du
méme membre. Illl Hevue
de l'Est. 1
3° PlusieUl's analyses d'ouvrages dans la Hevue médicale de l'Est,
l'UBLICATIO:-;S DE :'II.
AGld;or':
18ï7·1878
1° Précis (['histologie. par le professeur H. FI'cy, ùc Zurich; in-12, de
3S /, pages avec planches. ITraùuit· de rallcmanù; Savy, éditeur. Paris,
ISiS.)
2° De la Tuhcl'culisatioll du tabe digestif. \ 1 yol. in·go de 240 pagcs avec
figures ct planches, Savy, éditeur, l'al'is, ISiR.)
PUBLICATW:-;S DE l\I, i\'ETTER
BIllr...
187S
et olise/'vations adress(!s ri l'Acar/(!1IIie des sciences sur le
traitement de la coqueluche par t'oxymel scillitique,
PCBLlCATIO:-;S DE :'II. ROBERT
nitS COLLI·:CTIOXS
1877-1878
Revue rI'hvdrologie (vingtième aunée).
�.
�
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A name given to the resource
1878 - Rentrée Solennelle des Facultés de droit, de médecine, des sciences et des lettres et de l'École Supérieure de Pharmacie de Nancy, le 19 novembre 1878
Description
An account of the resource
<ol><li>Académie de Nancy. Administration Académique. p.5.</li>
<li>Académie de Nancy. Conseil Académique. p.6.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté de droit. p.7.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté de médecine. p.8.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté des sciences. p.9-10.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté des lettres. p.10.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. École Supérieure de pharmacie. p.11.</li>
<li>Procés-Verbal de la séance. p.13-15.</li>
<li>Allocution de M. Le Recteur. p.17-23.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté de droit. p.25-35.</li>
<li>Publications des Membres de la Faculté de droit pendant l’année scolaire 1877-1878. p.36.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté de médecine. p.37-51.</li>
<li>Note sur les Professeurs Hirtz, Rameaux, Ehrmans et Grandjean (Lue en séance de Rentrée par M. Le Professeur Tourdes.). p.49-51.</li>
<li>Publications des Membres de la Faculté de médecine pendant l’année scolaire 1877-1878. p.52-55.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté des sciences. p.57-70.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté des lettres. p.71-93.</li>
<li>Rapport du Directeur de l’École Supérieure de pharmacie. p.95-105.</li>
<li>Publications des membres de l’École Supérieure de pharmacie pendant l’année scolaire 1877-1878. p.106-107.</li>
<li>Rapport sur les concours entre les étudiants de la Faculté de droit de Nancy, pendant l’année scolaire 1877-1878, par M. Paul Lombard, agrégé à la Faculté. p.109-115.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté de droit. p.117-118.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté de médecine. p.119-120.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté des sciences. p.120-121.</li>
<li>Distribution des prix. École Supérieure de pharmacie. p.121-122.</li>
<li>Table. (124)</li>
</ol>
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1878
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Publications des Membres de la Faculté de médecine pendant l'année scolaire 1877-1878
Subject
The topic of the resource
Publications relatives aux Membres de la Faculté de médecine
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Université De France / Académie de Nancy
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Imprimerie de Berger-Levrault et Cie. 11, Rue Jean-Lamour, 11
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1878
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Direction de la Documentation et de l'Edition (Université de Lorraine); Institut François Gény (EA 7301 Université de Lorraine); Décanat de la Faculté des Sciences (Université de Lorraine); Décanat de la Faculté de Droit Sciences économiques et gestion de Nancy (Université de Lorraine); Maison des sciences de l'homme Lorraine (Université de Lorraine); Bibliothèque-médiathèque de Nancy
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Language
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fr
Type
The nature or genre of the resource
publication en série imprimée
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Nancy (Meurthe-et-Moselle)
-
http://hise-nancy.ahp-numerique.fr/files/original/485eb2c73778525a411dc9e49c0d304e.pdf
d56ba30ffdd7d619ce4b7d67fc66282a
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Text
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ACADI::IlIE DE NMiCY
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ET DES LETTRES
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ET DE L'ECOLE SUPERIEURE DE FEI,A:E<.:M:,ACIE
DE NANOY
LC..!.5LjVove/llbre 1878
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NANCY
IMPRIMERIE DE BERGER-LE VRA ULT ET Cie
11,
RëE .JEA!'1-LAllOLR,
1878
11
��RAPPORT
DE M. LE
DE LA
DES SCIENCES.
MONSIEUR LE RECTEUR,
1\IESSIEGl{S,
Nous espérions ouvrir l'année scolaire sous la conduite de
notre excellent Doyen; malheureusement l'état. de sa sitnté
le tient éloigné de nous pour quelque temps encore. 1\1. le
Ministre m'a, de nouveau, confié les délicates fonctions du
décanat, et pour la seconde fois m'échoit l'honneur de venir
vous exposer les actes ct les travaux de la Faculté des
sciences.
L'an passé j'exprimais la certitude que les conditions clans
leaquelles je l'acceptais allégeraient ma tâche: mon espoir
n'a point été trompé: les témoignages de confiance dont
m'honore le chef respecté de cette Académie, l'unanimité des
vucs libérales de mes collègues, leur dévoûmcnt iL accomplir
les devoirs élevés que nous trace notre mandat, l'ont rendue
facile.
Nous avons cherché ensemble, dans le cours de l'année
écoulc\e, les moyens de multiplier nos rolations avec les étudiants, de stimuler leur zèk, d'encoumger leurs efforts et de
�58
8BAXCE DE RENTREE.
les seconder dans la préparation des grades qui doivent, à
leur tour, leur ouvrir les portes dc l'enseignement public.
Le concours de l'État et de la municipalité nous a été largement acquis; le nombre de nos chaires .s'est accru par la
nomination dc maîtres de conférences, celui des auditeurs
sérieux par la création des bourses d'études; enfin les locaux
ct le matériel qui nous faisaient encore défaut, vont nous
être donnés, gdcc aux sacrifices combinés du Gouvernement
et de la Villc. Que M. le Ministre de l'instruction publique,
M. le Recteur de l'Académie et l\I. le Maire de Nancy reçoivent ici nos sincères remerciements pour la constante sollicitude qu'ils témoignent à la Faculté des sciences.
Messieurs,
Si l'on compare l'état actuel de l'enseignement supérieur à
ce qu'il était à la fin de l'Empire, on constate que son budget
a presque triplé: de B,895,521 fr., en 1868, il s'est élevé à
9,165,330, en 18iS; le nombre des chaires de Faculté s'est
accru de 175; celui des cours complémentaires de 42; 47
conférences ont été créées.
Ces chiffres proclament bien haut l'importance que le gouvernement de la l\.épublique attache <\ l'extension de l'enseignement supérieur; C'est qu'en effet, l\[essieurs, tout ce qui
contribue au progrès des sciences et des lettres dans un pays, .
concourt également, dans une très-large mesure, au développement des forces vives de la nation.
L'agriculture, l'industrie et le commerce, ces trois formes
dominantes de l'activité des peuples civilisés, doivent leurs
progrès aux sciences cxactcs et expérimentales, au droit, à
l'étude des langucs, à la géographie, etc ... Tout s'enchaîne
dans cet ordre d'idées, et la science, prise dans son acception
la plus large et la plus élevée, peut, à bon droit, revendiquer
sa part de gloire dans les succès de l'Exposition dont les
splendeurs s'étalaient, il y a quelques jours encore, au Champ
de Mars et au Trocadéro.
�FACULTÉ DES SCIENCES.
59
L'Exposition universelle, en révélant aux regards de l'étranger, visiblement surpris du relèvement ct de 1:1. vitalité
de notre pays, les qualités laborieuses, la puissance du génie
artistique ct industriel de la France, justifierait, s'il en était
besoin, la sollicitude, sans précédents, dont les institutions
républicaines entourent tout cc qui touche à l'enseignement
public, base fondamentale du progrès chez les nations démocratiques.
Quelle est la part faite, en 1877, à notre Faeulté, en ce
qui concerne l'accroissement de son personnel ct de ses
moyens de travail? Quels sont les résultats obtenus?
C'est cc qu'il me reste à indiquer en p3U de mots.
I. -
PERSONNEI, ET
1. Cow·s.
Par arrêté ministériel, il viant d'être pourvu iL l'enseignement de la zoologie, laissé en souffrance par suite du congé
accordé, pour cause de santé, il :M. le Professeur Jourdain.
Nous avons regretté, pendant toute l'année dernière, l'absence de cc collègue dont la science, la méthode ct la parole
élégante attiraient autour de sa chaire un auditoire studieux
ct distingué.
En chargeant du cours de zoologie 1\1. Viault, suppléant
de la mêœe chaire près la Faculté de Dijon, .M. le Ministre
témoigne une fois de plus de sa bienveillante sollicitade pour
les intérêts de la Facul.té des sciences de Nancy.
1\1. Viault, docteur ès sciences ct en médecine, ancien interne des hôpitaux de Paris, élève de l'École pratique des
hautes études, a débuté dans l'enseignement supérieur à la
Faculté de Dijon, au sortil' des laboratoires de Ml\I. Milne
Edwards, Lacaze Duthiers et Ch. Robin qu'il a fréquentés
pendant huit années.
Formé à l'école de ces maîtres éminents, il s'est fait con-
�60
OR
naître déjà par des travaux estimables d'histologie ct de physiologie expérimentale (1).
La Faculté des sciences lui souhaite une cordiale bien·
venue, et remercie l\f. le l\Iinistre d'avoir comblé le vide si
regrcttablo causé par l'absence rle :M. le Professeur Jourdain.
-' ,l"
2 . (,0/1;; ,; I"el/Ces.
En 18ï7, un crédit de 4GO,OOO francs a été voté par les
Chambres pour l'entrC't.ien de 70 maîtres de conférences dans
les diverses Facultés et pour les dépenses matérielles nécessitées par ces exercices.
Par suite de ce vote, la Faculté des sciences a été dotée de
deux maîtres de conférences.
La création de ces denx places a rendu des services considérables aux candidats à la licence.M. G. Floquet, agrégé de
l'Université, professeur de mathématiques spéciales au Lycée
de Clermont, a été chargé de la con[(!rcnee de mathématiques
(astronomie); à 1\1. A. Fl'iant, docteur en médecine, licencié
ès sciences naturelles, est ùehue la conférence de zoologie.
L'absence sitnultanéc des titulaires des chaires de mécanique et de zoologie a rcr.du d'autant plus utile la nouvelle
institution.
Floquet et Friant, avee un zèle ct un talent
que la Faculté est heureuse de reconnaître publiquement, se
sont efforcés, en multipliant les leçons ct les exercices pratiques, de combler, autant qu'il dôpen<lait d'eux, la lacune
résultant de l'absence des professeurs titulaires.
Quatorze auditeurs ont suivi assidüment les cours et conférences de mathématiques de lIDl. .:\lathien et Floquet; huit,
les conférences et exercices pratiques de zoologie.
:Malgré le temps eonsid.(\rable que nos dévoués collaborateurs ont donné à l'enseignement qui leur était confié, ils ont
\ 1)
Listologiql1es
c.;llr
la strut.=tnre (les centres
giostomes. (Arrh. de 1:001. exp"r. de Laeaze Ill1thier".)
Etude:-;
critilltte-; SUr la trall"Cll..:;ÎOI'1 du
t ivns
des pla-
et
SUI"
les in,iec-
�FACl:L'C};
llEH SCIENCES.
fi l
trou vu tous deux la possibilité ùe préparer lems thèses de
doctorat
sciences.Î\I. 'Floquet a déposé ses thèses de doctorat ès sciences mathématiques à la Faculté de Paris, devant laquelle il les soutiendra très-prochainement. M. Friant
nous aurait déjà soumis les siennes si l'absence d'un professeur de zoolog'ie ne nous eüt empêché de constituer le jury
chargé tle les examiner.
Quand la Faculté aura obtenu les maîtres de conférences
de chimie, de physique et de paléontologie dont elle
la nomination, son personnel enseignant offrira à la jeunesse
studieuse toutes les ressources désirables.
L'institution des bourses d'études pOUl' l'enseignement supérieur a reçu sa
application il la Faculté des
sciences dans Il' courant de la dernière année scolaire.
Quatre étudiants: I1E\1. .Joublot, ponr les sciences phytiiques,
Guillin, Macé et Godefrin, pour les sciences naturelles, ont
été nommés bour::;iürs près la Faculté. LeU!' assiduité h suivre
les cours, la satisfaetioll qu'ils ont donnée aux professeurs et
aux maîtres (le conférences leur ont valu un renouvellement
de bourse pour l'année 187S-1879.
Au cancour,; ouvert le II novembre derniel' pour de nouvelle::; uoul'!Ses, quatre eandidats se sont présentés; la Faculté
estime que cette institution pent rendre des services rôds, li
la condition que les programmes du eoncours d'admission
subissent des rnodifieations sur lesquelle::; elle appellera prochainement l'attention de l'administration supérieure.
4. Pl'ix dn Conseil .'p;nùol et des villes de Nancy
et de LUJu!viUe.
La libéralité du département de
des
municipalités de Nancy pt de Lunéville a mis li la disposition
�62
SÉANCE DE RENTRÉE.
de la Faculté des sciences des subventions annuelles destinées il. être distribuées en prix aux meilleurs élèvcs de la
Faculté.
Voulant conserver il. ces récompenses la haute valeur
qu'elles doivent avoir, la Faculté a décidé que ces prix seraient accordés aux jeunes gens ayant subi avec le plus de
succès, les épreuves de l'une des trois licences, ct mérité par
leur travail d'être donnés en exemple. Pour l'exercice 18781879, la Faculté, à l'ullal!imild) a décerné les prix suivants:
1cr Prix: Médaille d'argent ct 250 fr., à lU. Fèvre, maître
auxiliaire an Lycée de Nancy, reçu licencié ès sciences mathématiques avec la mention Bien.
2" Prix: Médaille de bronze ct 200 fr., à M. Wohlgemuth,
préparateur à la Faculté, reçu licencié ès sciences naturelles
avec la mention Assez bien.
La Faculté est heureuse de pouvoir aecorder ces récompenses il. deux jeunes gens qui se sont constamment distingués par leur travail ct par leur assiduité aux cours, aux
conférences ct aux exercices pratiques qui forment l'une des
parties les plus utiles ct les plus importantes de l'enseignement.
5. Compositions mwsuelles.
Je crois utile, à ce sujet, d'informer les candidats aux diverses licences ès sciences de la décision prise par la Faculté,
dans sa réunion du 5 novembre dernier.
A partir dn mois de janvier, pour les candidats à la liccnce
ès sciences physiques ct à la lieenee ès sciences naturelles, à
une époque qui sera indiquée plus tard pour la licence ès
sciences mathématiques, des compositions sur des sujets de
licence, traités dans les cours de l'année, auront lieu tous les
mois, dans les formes et dans la limite de temps consacrées
pour les examens de la licence. Ces compositions, qui seront
obligatoires pour les boursiers et pour les étudiants inscrits à
la Faculté, leur offriront un excellent moyen de préparation
�FACULTÉ
DES SCIENCES.
63
aux épreuves qu'ils sont appelés à subir pour obtenir le grade
de licencié.
La Faculté espère que les étudiants verront dans cette
mesure une nouvclle preuve de son désir de les amener il.
entrer en rapports fréquents et soutenus avec leurs professeurs.
II. -
SERVICE MÉTÉOROLOGIQUE.
Comme par le passé, le service météorologique s'cst fait
régulièrement à la Faeulté des sciences, sous la direction
de lV!. Bichat, assisté de son préparateur, 1\1. Thiéry.
Les observations recueillies au dehors par
PIDOI.OT, iustituteur à Maxéville ;
MAlI,tARD,
instituteur à Foug;
P&IGNIEII, instituteur
Moncel-sur·Scille ;
OLRY, iustituteur à Allain;
PIEHSON, instituteur à V
DAVID,
;
institutcur à Moriviller;
FERRY, instituteur à Seuves-Maisons ;
1'1IIf:B.U;LT,
professeur au eollége de la Malgrange;
ont été régulièrement transmises, avec les résumés des observations de la Faculté, à l'Observatoire de Paris.
Par àrrêtés de M. le Préfet de l\Ieurthe-et-1\Ioselle, la Commission météorologique départementale a été réorganisée et
composée de la manière suivante:
MM.
BrcHAT, professeur de physique it la Faculté des sciences;
FRÉCOT, inspecteur général des pouts ct chaussées;
GRANDEAU, directeur de la Station agronomique de l'Est, membre
du Conseil d'hygiène ct de ."aluhrité ;
le Dr GROSS, professeur agrégé il la Faculté de médecine;
MATIIIEU, conservateur des forêts, sous-directeur de l'École
forestière :
POINCARÉ, professeur adjoint à la Faculté de médecine, membre
du Conseil d'hygiène ct de salubrité;
�64
MM.
DE GENTUiE.
ancicn ollicier de marine:
l'noy, ml:decill ,le L\ssist:\llCC publiquc;
MIL LOT,
le
})r
l'Inspccteur d'Académie cn résidencc à Nancy.
La première question qui
soumise à cette Commission
aura pour objet l'examen des conditions dans lesquelles peut
être organisé ù Nancy un observatoire météorologique conformément aux dispositions du décrot du 14 mai 1878. Le
Bureau central lIlétéorologique de France el;time que la situation de Nancy est tout à fait avantageuse pour fournir
les observations destinées à établir la climatologie de la région de l'Est et servir aux avertissements agricoles dont personne aujourd'hui ne méconnaît l'importance.
L'État prendrait li sa charge le personnel ct le matéricl
scientifiquü il. la condition que la ville ct le département
fournisDent l'ell1placement ct le local nécessaire pour l'installation des appareils.
Notre centre universitaire se trouverait ainsi doté d'un
nouvel établissement scientifique, comme le sont ou vont
l'être prochainement d'autrcs grandes régions de la France.
Ce projet mérite toute l'attention de la Commission météorologique départementale, qui, après examen, a(lressera sur
cette importante fondation lm rapport h 1\1. le Préfet et à
M. le Maire de Naney.
III. -
AGIWxümQUE.
La Station agronomique de l'Est a poursuivi régulièrement le cours ùe ses travaux: elle a étendu son contrôle
tiUr deux nouvelles usines, dont l'une fabrique sur une trèsgrande échelle des tourtea.ux alimentaires pour le bétail (1).
C'est la
maison de commerce qui accepte, CIl France,
sous le contrôle des stations, et avec garantie eu richesse
nutritive, la vente des substances destinées à l'alimentation.
Il) l'sille de
Darier, tic l\olltlio et Ci", ,\ :\Iarscille.
�FACULTÉ DES SCIENCES.
65
La Station a fait pour le public, les fabricants ct les usines
contrôlées 503 analyses diverses.
Quatre jeunes chimistes ont travaillé assidûment dans le
laboratoire de la Station, qui leur est ouvert gratuitement.
L'Exposition universelle a fourni à la Station de l'Est une
occasion naturelle de publier dans leur ensemble les travaux
de la première période décennale. Les Annales de la Station,
dont le premier volume a paru en juin dernier, ont servi de
commentaire à l'exposition des échantillons de sols, fourrages,
engrais, etc., qui figuraient dans le groupe de l'agriculture (1).
L'exemple donné à Kancy en 1868 a porté de très-heu·
l'eux fruits; 23 stations sont aujourd'hui en fonction sur le
territoire français, et bientôt les agriculteurs de toutes les
régions de France trouveront, dans leur voisinage, un agronome capable de les guider dans leurs essais, ct un laboratoire où ils pourront faire soumettre à l'analyse les matières
premières ct les produits de leur exploitation.
I.,'Univel·sité et le Ministère de l'agriculture, en favorisant,
par des subventions, la propagation des stations, l'Institut
national agronomique, véritable école polytechnique des
sciences naturelles, en préparant, de concert avec l'Université, dèS directeurs pour ces établissements, rendent à l'agriculture des services qui compenseront, ct au delà, les dépenses
inscrites au budget pour l'enseignement supérieur de l'agriculture ct pour la subvention des stations.
IV.----
COLLATION DES GRADES.
1° Licence.
La Faculté des sciences n'a tenu en 1877-1878 qu'une
seule session de licence en juillet, aucun candidat ne s'étant
fait inscrire pour la session de novembre.
(1) Le jury de la classe if) (math·iel et prcHluits agricoles) il accordé au Directeur de la Statiun une médaille <I·or. ct il un de ses collabor;lt.eurs, M. J.
Knccht. une n,,·,daille ,["argent.
FACULTÉS
�66
sliANCE DE RENTRIiE.
Pour la première fois cette année, le règlement d'administration de juillet 1877, relatif à la composition des jurys de
licence et de doctorat, a reçu son application. MM. André,
professeur de mathématiques à la Faculté de Dijon, ct Moquin-Tandon, professeur d'histoire naturelle à la Faculté de
Besançon, ont été désignés par M. le
pour assister
leurs collègues dans les examens de licence. La· Faculté
adresse ses remerciements à MM. André ct Moquin-Tandon
pour l'empressement qu'ils ont mis à lui prêter leur con,
cours.
Licence ès scÏlmces mathématiques. - Sept candidats sc sont
présentés. Trois d'entre eux ont été ajournés pour l'insuffisance de leurs compositions éCl·ites. Les quatre autres ont été
reçus licenciés dans l'ordre de mérite ct avec les mentions
suivants:
M. Fèvre, maître auxiliaire au Lycée de Nancy, avec la
note Bien;
M. Stitelet, maître répétiteur au Lycée de Nancy, avec la
note Assez bien;
1\D1. Prévot et Guiot, maîtres répétiteurs au Lycée de
Nancy, avec la note Passable.
Tous quatre étaient des auditeurs assidus des cours de mathématiques de la Faculté.
Licence ès sciences physiqnes. - Un seul candidat s'est fait
inscrire à la session de juillet, il a été ajourné après les compositions écrites.
Licenr:e ès sciences naturelles. - M. \Yohlgemuth, préparateur de géologie et minéralogie iL la Faculté, a seul affronté
l'examen de licence; il a été reçu avec la note Assez bien.
L'absence si regrettable d'un cours de zoologie pendant
l'année 18î7 -1878 a empêché plusieurs jeunes gens, très-assidus au cours de botanique ct de géologie, de s'inscrire pour
subir les épreuves de la licence.
La Faculté émet le vœu qu'un roulement, établi à l'avance
�67
f"ACULTB DES SCIENCES.
entre les diverses Facultés, rende plus facile la constitution
des jurys, décrétée par le règlement d'administration de
juillet 1877.
2° Baccalmtl'tJat ès sciences complet.
293 candidats sc sont fait inscrire pour subir, en 18771878, les épreuves du baccalauréat ès sciences complet, soit
35 candidats de plus qu'en 1876-1877.
Sept canùidats ont mérité la note Bien: l'lM. Chanal,
Demange (Georges), A. Thouvenin, Colardeau, E. Gardeil,
Huck ct Petitjean.
45 ont obtenu la note Assez bien, ct 66 la mention Passable.
40 p. 100 des candidats (118 sur 293) ont été reçus.
Le tableau suivant résume l'ensemble de ces examens:
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NOTE
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Noypmbrc IHi7 • • . .
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Avril IHi8 • • . . . .
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Juillet ('1 Août IHiS ..
1:')5
10a
S:I
35
11
--.-Tot&ux. . . . • . . . .'.
203
117.1
23
%
"10
H"!o
40
-- -- -- - - 118
7
.1:;
Gi;
·10
"10
La moyenne générale des candidats admis l'an dernier
avait atteint 46 p. 100 au lieu de 40 p. 100, chiffre de cette
année.
3° BaccalaU1·(:at ès sciences 1·estreint.
La Faculté a enregistré avec
la décision ministérielle qui, donnant satisfaction à un vœu tant de fois renouvelé par elle, oblige, à partir de l'an prochain, les étudiants
�68
HÉANCE DE RENTRÉE.
en médecine à produire le diplôme de bachelier ès-science!;
restreint, avant de prendre leur première inscription.
En 1877-1878, 61 candidats se sont présentés au baccalauréat ès sciences restreint; le nombre total des candidats aux
baccalauréats, dans la dernière année scolaire, s'est donc
élevé à 354.
Sur ces 61 candidats, 25 ont été reçus, soit une proportion
de 43 p. 100 environ. Il y a donc eu progrès réel, sur l'année précédente, dans les connaissances dont les candidats
ont fait preuve: 4 ont obtenu la note Assez bien, les 21 autres
la note Passable.
Voici le résumé de ces examens:
UES CIIDIDJTS
SESSIONS.
1
11-- - - - - 1
-
CI!
ADMIS An;c LA N(,Tl';
--i··-----ft
S
,:..
- - - - - - - -
Ii Novembre 1877
14
. Avril 1878 . . .
2G
15
11
Jnillet 1878 .
21
11
10
Totanx . .
fil
30
10
42 "/0
:tl
·12
%
Tel est, Messieurs, le résumé des examens et la situation
de la Faculté des sciences au mois de novembre 1878.
Chacun de ses membres s'efforcera, dans l'année qui va
s'ouvrir, d'agrandir la sphère de son influence et d'attirer
autour de nos chaires la jeunesse studieuse, certaine de rencontrer auprès de chacun de nous un dévoûment constant à
ses intérêts, une ardeur toujours nouvelle pour son instruction.
Venez il. nous, jeunes gens; venez avec .confiance à
l'Université de France, à l'Université qui, suivant l'heureuse
et noble expression de M. le Ministre Bardoux, « demeure,
en fait, au premier rang des services publics, car, malgré la
suppression du monopole, elle est encore l'École universelle,
�FACULTÉ DES SCIENCES.
69
la représentante attitrée du pays, puisqu'clIc n'exclut aucun
culte ct qu'elle donne accès à toutes les carrières» (1).
V enez à nous, qui sommes tout à vous: nous ferons de
vous des hommes éclairés, de quelques-uns des savants, de
tous d'honnêtes gens ct de bons citoyens.
V. M.
PUBLICATIONS DE LA FACULTÉ.
doyen hOlloraù'e :
f:tude sur les feuilles cotylôdollaires des Erodium. IRevue des sciences
naturelles rie Montpellier, t. YI, p. 140 à 141\, une planche.)
;?" :\otice SUl' les collections botaniques du .Musée d'histoirc naturelle
de la Faculté des sciences de Nancy. (Bulletin de la Société botanique de
France, t. XXXIII, p. 2;,4.)
3° Arrivée il l:\aney de J'Elodea canadensis L. C. Rich. (Bulletin de la
10
Société des scienceç de Nancy, t. III, p. 99.)
4° Observations sur un genre particulier de prolifleations médianes dcs
flcul's. (Bulletin de la Société botanique de France, t. XXXIII, p. 410.)
;,0 Troisièmes mélanges de lèratologic végétale. (Mémoires de la Société
ries sciences natzi1'elles de Cherbourg, t. XXI, p, 225 à 2;'6.)
Il'' Des CllltllfCS d'Algilops speltœfonnis faites par Duricn de Maisonneuve cl de leurs résultats. (M(:moires de l'Académie de stanislas pour
(Si;, p.
à 36S.)
7 0 Étude sur les proliOcations. (Mémoires de l'Académie de Stanislas
pour 18i;, p. 2i4 à 3i'l.)
8° De l'hybridation dans le genre Papaver. (Revue des sciences naturelles de ItIontpeliier, t. VII, p. (G5 à 1SG.)
\)0 Nouyelles observations sur les PrimuZa de la section Primulastrum.
(Mémoires de
de Stanislas ponr tSii, p. 343 à 3G1..\
M. L. GI\A:'\DEAU, professeu/', directeur de la Station agronomique:
10 Annall's de la Station agronomique de l'Est (t er yolume), - Chimie
ct physiologie appliquées à la sylviculture. (Gr. in·go, Derger·Levrault et
librairie agricole de la Maison rustique. Paris, Un8.)
2° Notice SUl' les pépinières forestières,
3° Influcnce de l'électricité atmosphérique sur la nutrition des plantes.
IJounwl d'agriculture pratique, 1878.)
(1) Rapport ùe M. Barùoux., Ministre ,le l'Instruction puLlique, à M. le Prési.lent Je la lIépuiJlique,
dc
sllpé,.ieur.
(Imprimerie Nationale, 18i8.)
�70
i
SÉANCE DE RENTRÉE.
De l'influence de l'électricité atmosphérique sur la végétation.
[er mémoire.)
5° De l'inlluence de l'électricité atmosphérique sur la végétation.
(Comptes rendus de-l'Académie des sciences. :!e mémoire.)
O
(Comptes l'enr/us de l'.4.cadr:mie des sciences.
:1tD1. L. GRAXDEA{; et Ed. HE:-1RY, garde général des forêts:
60 Le sol des landes, des dunes et la végétation dil pin maritime, in-So.
7° Notice sur les efllorescences des terres noires des lIautes et BassesAlpes ct de la DrOme.
8° Revue des travaux étrangers de chimie et de physiologie. (Journal
d'agriculture pratique (passim), UliS.)
M. H. GR.UiDEAU, préparateur ct la Faculté:
9° Recherches chimiques sur le gui. (ln-So. uns.)
!II. JOUltIlA(:-1, professeur:
1° Reeherches anatomiqucl! sur la trompe buccale de l'csturgeon. (En
collaboration avec M. Friant, maUre de cOl/férences ct la Faculté.)
2° Des muscles de l'appareil maxillo-mandibulaire de quelques poissons
osseux.
3° Sur les changements de couleur du Nika er/ulis. (Comptes l·endu.ç de
l'Académie des sciences, 1 SiS.)
4° Quelques réllexions à propos d'une note de Mlle Chauvin sur la larve
de la Salamandra atra. (Ilevue internationale des sciences.)
[,0 Sur le nombre des pieds du Nymphen gracile. (Ilevlte des sciences
natureUes.)
6° Revue de zoologie. mans la Ilevue des sciences naturelles.)
7° Sur le développement des moisissures daus les sacs aérieus des oiseaux. (Revue internationale. 1
�
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Title
A name given to the resource
1878 - Rentrée Solennelle des Facultés de droit, de médecine, des sciences et des lettres et de l'École Supérieure de Pharmacie de Nancy, le 19 novembre 1878
Description
An account of the resource
<ol><li>Académie de Nancy. Administration Académique. p.5.</li>
<li>Académie de Nancy. Conseil Académique. p.6.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté de droit. p.7.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté de médecine. p.8.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté des sciences. p.9-10.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté des lettres. p.10.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. École Supérieure de pharmacie. p.11.</li>
<li>Procés-Verbal de la séance. p.13-15.</li>
<li>Allocution de M. Le Recteur. p.17-23.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté de droit. p.25-35.</li>
<li>Publications des Membres de la Faculté de droit pendant l’année scolaire 1877-1878. p.36.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté de médecine. p.37-51.</li>
<li>Note sur les Professeurs Hirtz, Rameaux, Ehrmans et Grandjean (Lue en séance de Rentrée par M. Le Professeur Tourdes.). p.49-51.</li>
<li>Publications des Membres de la Faculté de médecine pendant l’année scolaire 1877-1878. p.52-55.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté des sciences. p.57-70.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté des lettres. p.71-93.</li>
<li>Rapport du Directeur de l’École Supérieure de pharmacie. p.95-105.</li>
<li>Publications des membres de l’École Supérieure de pharmacie pendant l’année scolaire 1877-1878. p.106-107.</li>
<li>Rapport sur les concours entre les étudiants de la Faculté de droit de Nancy, pendant l’année scolaire 1877-1878, par M. Paul Lombard, agrégé à la Faculté. p.109-115.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté de droit. p.117-118.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté de médecine. p.119-120.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté des sciences. p.120-121.</li>
<li>Distribution des prix. École Supérieure de pharmacie. p.121-122.</li>
<li>Table. (124)</li>
</ol>
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1878
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Rapport de M. Le Doyen de la Faculté des sciences
Subject
The topic of the resource
Rapport du Doyen de la Faculté des sciences
Creator
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RENARD
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Imprimerie de Berger-Levrault et Cie. 11, Rue Jean-Lamour, 11
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1878
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Direction de la Documentation et de l'Edition (Université de Lorraine); Institut François Gény (EA 7301 Université de Lorraine); Décanat de la Faculté des Sciences (Université de Lorraine); Décanat de la Faculté de Droit Sciences économiques et gestion de Nancy (Université de Lorraine); Maison des sciences de l'homme Lorraine (Université de Lorraine); Bibliothèque-médiathèque de Nancy
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Type
The nature or genre of the resource
publication en série imprimée
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Nancy (Meurthe-et-Moselle)
-
http://hise-nancy.ahp-numerique.fr/files/original/6ce7a8d208c172bf298124785468feba.pdf
19dd4cbd4c588406699d1a1edb17bb47
PDF Text
Text
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NANCY
IMPRIMERIE DE BERGER-LE VRA ULT ET Cie
11,
RëE .JEA!'1-LAllOLR,
1878
11
��RAPPORT
DE M. LE DOYEN DE LA
DES LETTRES.
MONSIEUR LE RECTEUR,
MESSIEURS,
L'intérêt assidu avec lequel vous venez nous entendre,
nous montre assez combien le public éclairé de cette ville
comprend l'importance de toutes les questions de l'éducation
publique. Vous êtes curieux d'en suivre, dans ces rapports
annuels,les progrès ct les résultats, et de connaître les transformations graduelles par lesquelles on s'efforce de l'approprier de plus en plus aux besoins intellectuels et moraux de
notre pays et de notre temps. Il semble qu'aujourd'hui en
effet ces questions de l'instruction publique priment toutes les
autres. C'est qu'aussi plus que jamais la constitution politique
remet l'avenir de la France en ses mains; plus que jamais par
!
onséquent il est nécessaire qu'une virile éducation élève
les esprits et les âmes au niveau de leurs devoirs. Car la
République, dit Montesquieu, est le gouvernement qui a le
plus besoin de la vertu et des lumières des citoyens.
Or, nous avons à vous rendre compte ici, non-seulement de
l'enseignement supérieur des Lettres, dont nous sommes les
dispensateurs, mais encore de l'enseignement secondaire,
dont nous sommes les juges au Baccalauréat.
�72
SÉANCE DE RENTRÉE.
C'est ainsi que, depuis plus de vingt ans, nous avons cu il.
apprécier dcvant vous les résultats des remaniements successifs qu'a subis le programme de nos études classiques; et
vous avez toujours témoigné le plus vif intérêt à en suivre
les vicissitu des. Tout en appréciant les intentions généreuses
qui inspiraient les réformateurs, et tout en désirant que, sans
rien sacrifier d'csscntiel dans la vieille éducation classique,
qui avait fait ses preuves, on accommodât davantage cette
discipline des études aux exigenees du siècle, vous vous demandiez cependant avec inquiétude, comment on parviendrait à faire entrer cc programme encyclopédique dans le cadre
de notre enseignement secondaire; les langues vivantes il,
côté des langues anciennes; avec l'art d'écrire et de compo·
sel', l'histoire et la géographie, la philosophie et ses systèmes
anciens et modernes, les mathématiques, la cosmographie, la
physique, la chimie, et par surcroît récemment l'histoire naturelle. C'est beaucoup en effet, peut-être trop. Mais vous
avez pu voir aussi comment nos maîtres, à force d'habileté,
nos élèves, à force de travail et de souplesse d'esprit, ont résolu pour la plupart ce difficile problème. L'expérience nous
démontre que le niveau d'un Baccalauréat si complexe ne
dépasse cependant pas la portée moyenne des élèves laborieux, quand ils ont fait cl,"s classes sérieuses.
Quant à l'enseignement supérieur des Lettres, qui nous
touche de plus près, il est actuellement il son tour en voie de
transformation; et nous savons que ce travail intime, qui s'opère sans bruit et peu il, peu, n'est pas de votre part l'objet
d'une moindre sollicitude. Trop longtemps en effet, vous vous
en souvenez, nos Facultés des Lettres n'avaient été que des
Athénées, où les professeurs s'efforçaient par l'agrément et la
curiosité de leurs leçons d'attirer et de retenir autour de leurs
ehaires les hommes qui avaient conservé le goût et le culte
des choses de l'esprit. - Je ne dédaigne pas assurément cette
part de notre rôle. Car il est bon, en vérité, que dans notre
noble Franee, qui a dû surtout à sa littérature sa prépondé·
�FACULTÉ DES J,ETTHES,
73
rance dans le monde, quelques temples demeurent debout,
au milieu de notre siècle pratique ct positif, consacrés à cc
culte désintéressé des Muscs, qui ont tant contribué à notre
grandeur nationale. En province surtout, loin du foyer de la
vic parisienne, il faut veiller avec d'autant plus de soin sur
cettc flamme sacrée. Cc noble rôle nous est dévolu; et nous
y resterons fidèles. - Tontefois il ne suffit pas à notre ambition et à notre zèle. Cc n'est pas seulement des auditeurs qu'il
nous faut: c'est encore et surtout des disciples.
Il semble qu'une Fil cuIté des Lettres devrait compter comme
élèves réguliers la plupllrt dcs jeunes gens qui sortent des
Lycées munis d'une instruction littéraire bien insuffisante
encore, et qui se destinent aux carrières libérales. C'est à ce
titre que les élèves de la Faculté de Droit sont tenus de s'inscrire à nos cours. l\Iais le plus grand nombre d'entre eux se
boment à payer l'impôt. Une fois bacheliers ct hors du Lycée,
ils ont la prétention de n'avoir plus rien à demander il. l'étude
des lettres ct des sciences; ils ont l'air d'en être saturés, et
n'cn veulent plus, bien que le Baccalauréat même ait pu assez
les convaincre de leur insuflisance à cet éganl. Depuis longtemps d'ailleurs obsédés par les cxigcnces des programmes, ils
comptent pour rien ce qui n'y figure pas; et ils semblent avoir
perdu, la plupart pour toujours, quelques-uns pour longtemps,
le goût des études désintéressées, la passion généreuse d'étendre leUl's connaissances ct d'ajouter ainsi il la valeur de
leur êtrc.
Mais des mcsures d'une date plus ou moins réccnte nous
donnent enfin les élèves dont nous étions le plus jaloux. L'institution des :Maîtres répétiteurs auxiliaires dans lcs Lyyées,
puis la création de bourses dc Liecner, ont permis d'organiser,
au moins dans quelques Facultés, des espèces de succursales
de l'École normale supérieure, où Iles j<.;unes gens choitiisau
concoul's se préparent aux grades de l'enseignement secondaire. Kous avions déjà au Lycée de Nancy cinq places de
Maîtres auxiliaires réscl'\'és il noh'e Faculté. Dans sa bienveil-
�8BANCE IlE RENTRBE.
lance particulière pour Nancy, l'Administl'ation supérieure a
bien voulu nous attribuer six bourses. Ajoutez-y les Maîtres
répétiteurs du Lyeée qui so mor..trent plus ou moins ambitieux
d'assurer par leur instruction et leurs grades l'avenir de leur
carrière. Ajoutez.y eneore deux ou trois jeunes ecclésiastiques
qui se destinent à l'enseigncmcnt libre, quelqucs élèves de la
Faculté de Droit ou d'ailleurs, qui tiennent à couronner par la
Licence leur éducation classique; ct vous aurez un groupe de
vingt à vingt-cinq disciples véritables, prenant une part active
aux exercices de la Conférence; sans compter encore une dizaine de jeunes professeurs du ressort, dont nous dirigeons de
loin les études par correspondance. Chaque année de l'École
normale supérieurc n'en compte pas davantage. - Sans doute
tous n'ont pas su jusqu'ici profiter assez encore à notre gré du
bienfait de
ct de notre bonne volonté. Quelques·uns se
découragent, qui n'avaient pas assez mesuré d'abord la distance qui les séparait de la Licence.
en vérité plus aujourd'lmi on les aide, et plus on est en droit d'exiger d'eux.
Aussi, bien que l'institution n'ait pu encore produire tous les
fruits qu'on en doit attendre, nous y avons pleine confiance
pour l'avenir. Elle est excellente en soi. Elle comble une
lacune considéraille, depuis longtemps signalée dans notre
organisation pédagogique. Elle tleviendra de plus en plus un
objet d'émulation pour les jeunes gens de cœur et de talent,
qui se destinent à l'instruction publique. Elle renouvellera
et fortifiera le personnel enseignant de nos Colléges.
Mais cc n'est pas sculement à la Licence que nous prétendons conduire nos élèves. Nous avons l'ambition de pousser
les plus forts au moins jusqu'à l'Agrégation. Pour cela cependant, outre 110S bourses de Licence, nous aurions besoin de
quelques bourses d'agrégés.
normale d'ailleurs ne
suffit pas· à recruter nos Lycées. Ses meilleurs élèves en effet
s'empressent au Doctorat, qui leur ouvre l'accès de l'enseignement supérieur . C'est à nous donc de combler ces vides, et,
dans notre rôle plus modeste, de former des professeurs pour
�FACUr.TB DES J.ETTRES.
75
l'enseignement secondaire. Mais il faut pOUl' cela qu'on nous
aide, en attribuant iL cet usage quelques bourses spéciales, qui
nous permettent de garder au moins un an de plus nos meilleurs
pour les préparcr à ce concours supérieur.
C'est un complément nécessaire.
Nous ne l'avons pas toutefois attendu pour organiser ici
des conférences spéciales en vue de l'Agrégation de grammaire. Nous profitions de la bonne fortune qui, l'an dernier,
l'amenait à Nancy un jeune :Maître de
M. Riemann, signalé dès l'École normalc pour sa rare aptitude aux
études de philologie et de grammaire comparée.M. Decharme,
avec son expérience et sa science si précise de la langue
grecque,s'empressa de conèourir iL cet enseignement nouveau.
Le jeudi de chaque semaine, deux conférences consécutives,
l'une de littérature et de philologie grecque, l'autre de grammaire générale, attiraient iL la Faculté de quinze à vingt jeunes Maîtres, accourus de tous les colléges de l'Académie. Ni
les fatigues d'un voyage bien pénible en hiver, ni les sacrifices
que cela leur imposait n'ont ralenti leur zèle. Si l'administration dcs chemins de fcr de l'Est n'a pas cru pouvoir accorder,
sur notre prière, des prix réduits à ces intéressants pèlerins
de la science, nous avons du moins l'espérance que M. le l\linistre de l'Instruction publique, touché de tant de zèle, daignera indemniser quelque peu ces modestes fonctionnaires.
Pour cela, en effet, avec un millier de francs, nous ferions
ici des merveilles. Je ne regrette pas toutefois que ces jeunes
Maîtres aient eu ainsi jusqu'ici l'occasion de montrer leur
ardeur désintéressée à s'instruirc. Dès la première année, du
reste, deux d'entre eux ont trouvé dans le succès une ample
récompense: 1\1 .•Job, professeur de rhétorique au Collége de
Pont-à-Mousson, ct IH. Fleurichand, chargé de la classe de
troisième au Lycée de Bar-le-Duc, ont été reçus à l'Agrégation, le premier au septième rang, ct le second au cinquième. - Victoire vraiment glorieuse, pour qui sait le niveau des épreuves et le nombre immense des concurrents.
�i6
stANCE DE UENTUtE.
C'est sans doute cc succès qui nous vaut la création de
deux nom'elles Conférences. Notre Faculté des Lettres va être,
apr'ès la Faculté de Paris, celle qui compte le plus grand
nombre de chaires. C'est qu'aussi J'on ne pouvait inaugurer
plus heureusement que ne l'ont fait ici M1\L Riemann et
Krantz,l'institution des Maîtres de conférences. M. le Ministre de l'instruction publique poursuit cet essai, qui a si bien
réussi. Il vient de charger à ce titre 1\1. Homolle, ancien
élève de l'École d'Athènes, d'un cours d'Antiquités grecques
et latines depuis longtemps souhaité par nous. En même temps
il nous envoie M. Lichtcnbergcr, comme Maître de conférences ùe Littérature étrangèrc. Nous pourrons désormais,
grâce·au concours de cc dernier, partager l'enseignement si
vaste des littératures moùernes en dehors de la France en
lIne Conférence consacrée aux littél'atures germaniques du
Nord, et un Cours sur les littératures latines du :Midi de l'Europe. Ce jeune Maître se propose en particulier d'ouvrir le
jeudi une Conférence spécialc de langue et de littérature
allemande pour les eahdidats qui sc préparent à l'Agrégation
des langues vivantes ou au concours pour le Certificat d'études. Les thèses savantes ct pleines de goût qu'a soutenues
M. Lichtenberger SUl' Gœthe il la Sorbonne nous permettent
d'apprécier il l'avance 1'heureuse recrue que fait en sa personne
notre Faculté, - Quant il M. lloll1olle, il avait marqué de
loin sa vocation pour l'archéologie. Son nom est désormais lié
à la fortune de Délos, l'île sacrée, où il a su par des fouilles
savantes restituer à la lumière du jour ct à la science l'antique sanctuaire d'Apollon, que je n'avais fait que pressentir
autrefois. Il vient, chargé des dépouilles de la Grèce, inaugurer ici cc nouvel enseignement. Kul doute que son essai,
s'il est heureux, comme je l'espère, n'amène bientôt la création d'une Chaire spéciale pour l'enseigncment cle cette
science, qui acquiert tous les jours une importance plus grande
entre les études littéraires et historiques. Nous seconderons
tOllS le zèle de ce jeune ct vaillant pionnier; et nous nous
�DES LETTllEH.
ïï
efforcerons
lui de justifier la confiance dont le Ministre
honore notre ville, en nous dotant de cet enseignement qui
nous manquait.
Vous voyez, par cette esq uisse rapide, que notre enseignement supérieur, ainsi que je le disais tout à l"heure, est en
travail de transformation. Il ne veut pas
seulement une
parure de l'Univel'sité, mais un rouage de plus en plus utile
dans le grand mécanisme de notre éducation publique. BIen
d'autres réformes sont demandées ct attendues; elles mürissent peu à peu dans les esprits ct se préparent en silence. Car
il ne faut toucher qu'avec circonspection il. cc qui a duré,
et les réformes vraiment efficaces ne s'opèrent que graduellement ct avec le eonCOU!"l:i nécessaire du temps. Ainsi, au lieu
d'une unique Licence ès lettres, qui semble faite seulement
pour les professeurs d'humanités, on arrivera il diversifier
cette Licence, comme on fait pour l'Agrégation, de manière à
l'approprier davantage aux différentes vocations ct aux divers
ordres d'enseignement littéraire. Tout
gardant un certain
fonds comlllun dans l'épreuve, on transformera quelques compositions ct certaines parties de l'examen oral pour les candidats de la philosophie, de l'histoire ou de la grammaire.
Pareillement, pour provoquer davantage il la Licence les meilleurs élèves de la Faculté de Droit, qui ont fait d'aHsez bonnes
études littéraires et en ont al:isez gardé le goüt pour ne pas
vouloir s'en tenir au modeste Baccalauréat, on arrivera enfin
il créer pour eux une licence spéciale, mieux accommodée par
les conditions de ses épreuves aux études actuelles de ces
jeunes gens et aux besoins de leur carrière. Voilà longtemps
déjà que nous exprimons cc vœu. il n'est peut-être
encore
sur le point de prévaloir. Mais en attendant il fait son tour de
France, gagnant chaque jour des adhésions nouvelles. Aussi
le reproduisons-nous avec une indomptable espérance.
�78
SÉANCE DE RENTRÉE.
ENSEIGNE:'lENT.
Nous avons, disais-je au commencement, une double mission. Notre premier devoir est d'enseigner. L'État nous
charge en outre d'apprécier les résultats de l'instruction secondaire, en nous constituant en jury pour examiner les candidats au Baeeal?,uréat ès lettres.
Je commencerai pai' l'Enseignement.
Sept Professeurs ct deux Maîtres de conférences (ils seront
quatre cette année) sc sont partagé l'an dernier dans notre
Faculté le vaste domaine des lettres antiques et modernes, de
la philosophie, de l'histoire, de la géographie, de la philologie
et de la grammaire. Chacun d'eux fait au moins deux cours
ou conférences distincts par semaine, quelques-nns même en
font trois; en sorte que la Faculté offre il la fois ehaque semaine dix-huit ou vingt entretiens différents sur les diverses
matières de son vaste enseignement, les nns plus généraux
pour un auditoire plus varié et plus iarge, les autres plus
particuliers pour un petit nombre d'élèves ou de disciples
inscrits. Je ne puis rendre compte ici que des Cours.
Littél'Cltnre grecque. - 1\1. Deeharme, prenant l'l[:'ectJ'e de
Sophocle pour objet de ses leçons, passait tour à tour de l'exposition littéraire à l'explication ct iL la critique du texte. Ses
commentaires curieux éclairaient dans les moindres détails
cette langue si savante ct cette composition si ingénieuse et
si régulil!re. La distribution harmonieuse des rôles, la symétrie idéale des personnages, les lois du costume, des masques,
du chant, la mise en
les fonctions du chœur, tous ces
détails, qui n'ont plus de secret pour l'érudition moderne,
ajoutent un intérêt singulicr de vérité à l'cxplication de ces
œuvres antiques. Avec un tel comment.'lire, on croit déjà
presque assister iL la représentation.
Littératu1'(! latine. - 1\1. Campaux avait pris pour sujet la
Poésie élégiaque dans l'antiquité et particulièrement à Rome.
�l'A(TJ.TB D}:S LETTRES.
79
Cc sujet est d'un éternel intérêt. Il est curieux de voir en effet
comment les Anciens déj2t savaient exprimer les charmes, les
orages, les tourments de cette passion de l'amour, qui reste
toujours le plus grand attrait de nos pièces de théâtre et de
nos romans, la source plus ou moins pure ou plus ou moins
empoisonnée de nos phs grandes joies ou de nos peines les
plus amères. Sans doute cette passion n'était pas alors cc
qu'elle est devenue depuis le Christianisme, qui, en rendant
à la femme sa dignité et sa pudeur, au mariage sa sainteté, a
donné ù l'amour un chaste et nouvel attrait. Il était d'autant
plus intéressant de rechercher ce qne l'antiquité païenne pensait des femmes, et le ge:J.l"C de culte qu'elle leur rendait.
Plaute, Térence, puis Ti bu Ile, Properce, Ovide, mais surtout
Virgile dans son épisode pathétique de Didon, ont fourni au
professeur les plus instructifs rapprochements. Mais
dès· l'antiquité n'était pas seulement un chant d'amour: c'était
aussi le chant de la mélancolie. Car la mélancolie n'est pas
aussi moderne qu'on le croit. Non-seulement nul parmi les
modernes n'a surpassé Job dans l'expression de cette tristesse
rêveuse qu'inspire il. l'homme le néant de la vie i mais les
tragiques grecs, mais même Homère, ce contemporain de la
jeunesse du IlH1 nde, mais surtout Lucrèce à Rome, exhalent
en maints endroits cet ennui divin, cette espèce de nostalgie d'un mystérieux bonheur perdu, qui dévore les âmes
amoureuses d'idéal, et attristées par le spectacle des choses
d'ici· bas,
Littél'atttl'e frcmçaise. - Le Professeur se proposait de retracer le mouvement des esprits et le tableau des lettres françaises au temps de la Restauration. Il a dû s'arrêter d'abord
iL l'étude des deux beaux génies qui inaugurent la littérature
de notre siècle, et dont on retrouve dans tous les genres
l'éclatante influence. l'Iais il s'est laissé tellement fasciner
par ce commerce avec Chateaubriand et 1\1"'" de Stadi l'étude
détaillée de leurs œuvres lui a paru si pleine d'intérêt ct d'instruction i il s'est si bien complu surtout à suivre cette dernière
�80
DE RENTRjE.
au delà du Hhin, qu'il /j'y est oublié, ct que la fin de l'année
l'a surpris dans ses excursions en cc monde germanique jusqu'alors si mal connu. Aussi ne le regrette·t·il pas; et il espère
que ses auditeurs ne le regrettent pas plus que lui. Il compte
achever de remplir cette année son programme.
LitMl'utu,re ét/"{/Ilgl:)'e. -- M. Gebhart, cette fois, infidèle à
l'Italie, nOUR tramportait en Angleterre an temps d'Élisabeth.
Le théâtre anglais à cette époque de la Renaissance, mais
surtout Shakspeare attiraient son attention. Il a donc étudié
ee puissant et merveilleux génie dans sa vie ct dans quelques-unes de ses œuvres de choix, Roméo, Othello ct Jl'acbeth. Car cc n'est que par des analyses de détail qu'on
peut pénétrer dans l'intelligence de ces créations si pathétiques, mais si entièrement en dehors des habitudes de notre
tragédie classique. - Changeant de scène au second semestre,
le Professeur a voulu recherchei' les origines de la littérature
ibérique jusque chez ces brillants Espagnols qui, au siècle
des Césars, étonnaient Home par leur éloquence spirituelle ct
clédamatoire, les .Martial, les Lucain, ct surtout les Sénèque.
Puis, après avoir étudié les premiers essais des poètes chrétiens en Espagne, il a suivi les développements de cette littérature indigène au temps de la domination des Gothsjusqu'à
Isidore de Séville. Il nous montrait dans cette excursion nouvelle, avec quelle large curiosité il prenait progressivement
possession de cc vaste domaine des littératures
qui
jusqu'à présent lui avait été exclusivement attribué.
Histoire. - M. Rambaud l'an dernier a débrouillé l'histoire des populations si confuse8, répandues sur les rives du
Danube inférieur et dans la presqu'île des Balkans. Il n'y
avait certes pas d'étude plus opportune à la veille de la guerre
dont ces lieux allaient être le théâtre, ct à une époque oit
l'ethnographie est devenue un des éléments essentiels de la
politique. Que de nationalités diverses en effet végétaient ou
fermentaient là en silence sous l'empire des Osmanlis, ct dont
nous ne soupçonnions guère ni les mœurs ni les passions dif·
�81
DES
férentes! En réalit(\ c'est là qu'avait cu lieu la grande poussée
des races humaines, que les nations ont été refoulées, comprimées, pénétrées, de façon à nous offrir des frontières ethnographiques plus déchiquetées qu'un rivage battu par les tempêtes. Tant que la force cependant a régné seule, ct que les
consciences nationales ont sommeillé, une sorte d'unité factice
a dominé sur ces provinces de l'empire ottoman. Mais, depuis
que le réveil s'el:it fait, on a pu voir combien de raccs diverses
et antipathiques, longtemps ensevelies dans la servitude, aspiraient à reprendre leur vic propre, et en se détachant du
groupe où les avait retenucs une conquêtc séculaire, cherchaient à form8r d'autres groupes plus conformes il leur génie,
à leur foi ct il leurs intérêts. - Pour pénétrer dans cc chaos,
on ne pouvait assurément avoir un guide plus éelairé et plus
sûr que M. Hambaud. Il semble, en effct, que les événements
chaque jour justifient davantage ses jugements. Il y a longtemps du reste que cette Europe orientale est la patrie préférée de ses études. Le monde slave lui appartient par droit
de conquête. Il vient, cette année, encore d'affirmer davantage sa légitime possession sur cc monde, qu'il a presque
découvert, par une excellente histoire de la Russie, qui ne
tardera pas il devenir classique, ct qui dès son apparition
attirait l'attention de l'Académie française, et valait à son
auteur un prix de deux mille francs.
Philosophie. - En entrant dans la Faculté de France que
l'on considère toujours entre toutes eomme une colonie athénienne, 1\1. Gérard n'a pas cru pouvoir mieux débuter que par
un cours d'esthétique. Après avoir établi les principes de cette
science du beau en vrai disciple de Platon, il en a poursuivi
l'application dans les diverses branches de la création artistique; d'abord dans les arts du dessin, architecture, statuaire,
peinture, puis dans la musique, et enfin dans la poésie, cet
art suprêmp, doué, plus que tous les autres, d'une vertu et
d'une précision souveraines pour atteindre et pOUl' exprimer
J'idéal. Le drame enfin, cette poésie portée à la plus haute
FACta.TÉS
6
�82
SÉAl'fCE DE RENTRÉE.
puissancc, ct OÙ la vic humaine, dans la tragédie ct la comédie, est représentée sous ses deux faces les plus o'pposées de
grandeur héroïque ct de petitesse ridicule, lui a fourni sous
ces deux aspects la plus spirituelle antithèse.
Dans tout cet enseignement, on sentait un philosophe doublé
d'un lettré et d'un artiste; peintres, sculptcurs et musiciens
devaient s'intéresser, aussi bien que les littérateurs et les
poètes, à entendre fixer avec tant de clarté l'objet ct l'essence
de leur art, ses ressources, sa puissance et ses limites. Tout
cela était exposé avec une parole d'une heureuse abondance,
imagée et parfois éloquente. En écoutant M. Gérard, nous
nous félicitions d'avoir acquis d'une façon durable,je l'espère,
un si excellent collaborateur, pour soutenir avec nous la fortune de notre Faculté.
Géographie. - Comme M. Gérard, 1\1. Debidour débutait
cette année dans notre Faculté, où il suppléait M. Vidal de
dans la chaire de Géographie. Mais, nommé tardivement, il n'a pu commencer son cours qu'avec le semestre
d'été.- Déjàses thèses de Doctorat, et surtout son bel ouvrage
sur la Fronde angevine, qui vient d'être couronné par l'Académie française, nous avaient permis d'apprécier à l'avance chez
lui l'historien curieux des sources originales ct habile à disposer
ses matériaux dans un récit clair ct attachant. Déjà aussi, dans
un cours libre à Angers, il avait montré son goût pour l'enseignement de la géographie. Vous savez s'il a pleinement justifié ici et le choix du Ministre et notre espérance. Son prédécesseur avait toujours borné ses études à l'ancien continent.
M. Debidour a voulu tout d'abord nous conduire dans le
Nouveau-l\Ionde. Réservant pour plus tard la grande République américaine, il a pris pour sujet de son cours dans cc
court semestre le Brésil; et en même temps qu'il en racontait
la colonisation laborieuse, depuis le jour où les premiers explorateurs portugais y abordèrent jusqu'à nos jours, il étudiait tout ensemble la nature du sol, ses productions, et les
débris de ses populations indigènes. Dans cc tableau, il nous
�l'ACl:LTÉ DES LETTRES.
83
étonnait à la fois par la variété de ses connaissances, par la
fécondité de sa mémoire, non moins que par l'abondance toute
méridionale de sa vive et forte parole. 1\1. Vidal de Lablaehe
est assuré d'avoir trouvé en lui un digne héritier de cet enseignement de la géographie, qu'il avait inauguré lui-même
ici avec tant de succès.
Maîtres de conférences. -- Maintes fois nous avons regretté
que les cours de nos deux jeunes Maîtres de conférences ne
fussent pas ouverts au public. Car chacun d'eux, à côté de ses
conférences pratiques pour la Licence, faisait à huis clos, pour
les élèves inscrits de la Faculté, un Cours qui aurait eu auprès
des érudits et des
de goût de notre ville le plus légitime succès. Tandis que 1\1. Riemann fondait ici, avec une
autorité précoce mais recol)nue, renseignement si désiré de
grammaire générale ct de philologie comparée, M. Krantz,
dans ses leçons sur la Renaissance en France au XVIe siècle,
montrait avec éclat combien la critique littéraire peut gagner
en originalité, en vigueur et en finesse à des études prolongées de philosophie. - En interdisant au public le libre
accès de ces cours, j'obéissais au règlement. On a estimé,
sans doute, qu'il était plus prudent de laiëser mûrir d'abord
ces jeunes l\Iaîtres dans l'ombre du huis clos, pour ne pas
les exposer prématurément aux entraînements de la popularité.
EXAMENS.
1. Doctomt. - Nos examens pour les grades sont, vous le
savez, de trois degrés. Le grade suprême est le Doctorat
ès lettres. Les candidats y sont rares en province. Presque
tous vont présenter leurs thèses devant la Faculté de Paris,
dans la juste espérance qu'un succès sur un théâtre plus éclatant pourra les recommander davantage. Quelques thèses rependant nous ont été présentées, mais qui pour la plupart ne
témoignaient pas d'un talent assez mûr ct d'études assez fortes
�84
SÉANCE DE HENTRÉE.
pour être immédiatement acceptées. Notre Faculté passe
bon droit pour être difficile. J'en suis bien aise. Je désire qu'on
puisse se prévaloir d'un diplôme de docteur décerné par elle.
- Deux thèses donc seulement sont actuellement admises à
la soutenance, qui, je l'espère, feront honneur à la Faculté
et à leur auteur, et montreront à quel prix le Doctorat sc
conquiert auprès de nous. L'une de ces thèses surtout est
un remarquable travail sur la situation de la Lorraine
depuis sa réunion à la France jusqu'à la veille de la Révolution. Malgré la diligence du candidat et la nôtre, la soutenance n'a pu être fixée avant la Rentrée; elle aura lieu seulement dans quelques jours, ct pt'omet un débat des plus
intéressants.
II. Licence. - Le Doctorat indique les vocations pour l'enseignement supérieur. La Licence nous donne des :Maîtt'es
pour l'enseignement secondaire. C'est un degré nécessaire
pour arriver à l'Agrégation des Lyeées,e'est un titre de plus
en plus exigé tout au moins pour les chaires les plus élevées
de nos Colléges. C'est vraiment le droit d'enseigner qu'elle
confère, licentia docendi. Aussi croyons-nous devoir en maintenir le niveau avec une fermeté scrupuléuse.
On peut s'étonner cependant qu'avec toutes les ressources
offertes aujourd'hui aux jeunes gens qui se préparent à prendre cc grade, soit par l'institution des :Maîtres auxiliaires,
soit par la fondation récente des bourses de Licence,et quand
on songe en outre aux avantages promis à l'envi par l'État et
par les villes aux professeurs munis de ce titre, on peut s'étonner, dis-je, que les candidats ne soient pas plus nombreux
à l'examen, et que les succès y soi?nt encore si rares. Je sais
bien que cette année le programme des auteurs a été renouvelé tardivement, et que le loisir a manqué à la plupart de
ces jeunes gens pour une préparation complète ct soliùe. D'un
autre côté, nos Boursiers n'avaient guère pu suivre nos conférences que penùant cinq ou six mois. Un seul d'entre eux
s'est trouvé prêt pour la session de juillet. - Tout en tenant
�FACUT,Tè DES T,ETTRES,
85
compte de ces circonstances, je dois avouer que la moisson
n'a pas assez répondu à nos justes espérances.
27 Candidats se sont présentés à l'examen dans les sessions
de novembre 1877 et de juillet 1878. Sur ce nombre, 13 ont
été déclarés admissibles, ct Il seulement ont été définitivement admis au grade.
En voici la liste:
MM. COURDEAU, professeur au Collége de Remiremont;
lIAMEI,IN, candidat il l'ltcole normale;
Gr,EY (Eugène), étudiant en médecine, boursier de la Faculté;
BRAUN. professeur de Rhétorique au Collége de Mirecourt;
BASSET, élève de l'École des Langues orientales;
CIlAUDEY, professeur au Collége de Saint-Dié;
MERT,E, professeur au Collége de Pont-il-Mousson ;
Dèor,Ix, élève de la Faculté de Droit;
MEI,cIIIon, maître répétiteur au Lycée de Nancy;
MISBENARD, élève libre de la Faculté;
CONTAI" professeur au Collége de Saint-Dié.
Si l'on ne voit figurer sur cette liste qu'un seul des Maîtres
répétiteurs que fournit iL nos eonférences le Lycée de Nancy,
Dieu sait que ee n'est pas à nous qu'il faut s'en prendre. Soit
que quelques-uns n'aient apporté à nos exercices que des
études antérieures insuffisantes pour les suivre avee profit,
soit que d'autres ne s'y soient assoeiés qu'avec mollesse, le
cœur a manqué à plusieurs au moment de l'épreuve. D'autres,
qui avaient voulu la tenter, sont restés en chemin. Ils avaient
trop compté sur la fortune. Non, avec des épreuves si multipliées, il n'y a pas de place pour un heureux hasard. L'examen n'a de chances que pour ceux qui se sont consciencieusement préparés, et l'on n'y récolte que ce que l'on a semé.
Espôrons que la leçon sera comprise et profitera.
III. Baccalauréat. - En dédoublant l'examen du Baccalauréat ès lettres en deux épreuves, l'une placée à la fin de la
Rhétorique, l'autre à la fin de la Philosophie, non-seulement
on en a facilité la préparation aux candidats, maia surtout on
�86
SÉANCE DE RENTRÉE.
en a fait un contrôle plus efficace d'études sincères ct sé·
rieuses. Assurément, cette institution, sur laquelle repose
l'avenir de nOs études classiques, organisée comme elle l'est
désormais, ne peut que fortifier ces études tOl!jours davantage.
En multipliant l'épreuve, elle a mis le grade à plus haut prix.
Cela n'empêche pas le nombre des candidats de s'accroître.
Il y en avait 604 l'an dernier. Cette année nous en comp'
tons 701. Il nous en vient non-seulement de tout le ressort
académique, mais quelques-uns cncore de nos provinces an·
ncxées, ct beaucoup des départements voisins, ct surtout de
cc département des Ardennes, qui aurait dû être rattaché à
notre Acttdémie, comme il l'a été au ressort de la Cour
d'appel.
De ces 701 candidats:
431 se sont présentés pour subir le premier examen, et 270
pour le second.
Premier examen_ - Sur les 431 élèves qui sc sont présentés à la première épreuve du Baccalauréat, 183 ont été éli- .
minés pour leurs compositions, ct 25 devaient l'être encore à
l'examen oral; en tout 208 (environ 48 p. 100)_
Ici, c'est le Discow's latin, qui a été le plus souvent la
pierre d'achoppement. Sans doute, il est un peu plus correct
qu'autrefois, mais le fonds cn est bien mince d'ordinaire. Ce
n'est le plus souvent qu'une vague amplification de la ma·
tière. Non-seulement l'histoire y fait défaut; mais en outre le
plan, l'invention des idées, la suite ct la justesse des développements laissent fort à désirer. Par ce qui y manque, on
sent combien la classe de philosophie est précieuse ct nécessaire pour mûrir ces jeunes esprits, pour leur imprimer le
sentiment de l'ordre et donner à leur stYlc plus de solidité.
Quant à la Version latine, nous ne nous lasserons pas de signaler les déplorables habitudes de négligence que prennent
nos élèves à force de labourer du papier. C'est une traduction sans précision, une rédaction lâche, sans ponctuation et
presque sans orthographe; vrai désordre, auquel nous voulons
�FACULTÉ DES LETTRES.
87
déclarer une guerre obstinée. - A l'Ép 1'euve omle, l'explication des auteurs grecs et latins vaut mieux que par le passé.
L'histoire et la géographie y font aussi meilleure figure. l'lais
ce qui reste toujours en souffrance, c'cst la critique des auteurs français; ce sont aussi les notions essentielles de littérature ct d'histoire littéraire. Il est à souhaiter que l'une et
l'autre chose prennent plus de place dans nos classes d'humanités et de rhétorique.
Sur les 223 candidats admis à la suite de ce premier
examen:
7 l'ont étô avec la note Bien; ce sont: Ml\!. Duvernoy,
Fow'niel", Lafosse, Lcmant, Lcmoinc, l1Ielnotte et Pal'af;
76 avec la note Assez bien; et 140 avec la mention Passablement.
Cc n'est guère plus de la moitié des candidats (52 p. 100).
Second e:ramen. - Ici, la proportion des candidats définitivement admis au grade n'est guère plus forte. Sur 270, 181
seulement ont été admis il. l'épreuve orale, et 143 reçus enfin
baeheliers (53 p. 100).
Il s'en faut que tous les candidats admis pour la première
partie de l'examcn se présentent il. la seconde partie. Beaucoup se contentent d'être il. demi bacheliers. Cela leur suffit
pour se présenter il. plusieurs
spéciales. Pressés par
leur âge de s'absorber dans l'étude des mathématiques, ils
désertent leurs étude3 littéraires à la veille de la classe de
philosophie, non sans grand dommage assurément pour leur
esprit et pour leur carrière future. Mais la nécessité les talonne.
Ceux du moins qui vont jusqu'au bout du Baccalauréat,
ont dû faire maintenant pour cela une philosophie complète.
Car ils ne pourraieut plus sans cela suffire désormais aux
exigences de la dissertation éerite, ni aux questions de l'examen oral. Ils ont donc suivi tous un cours régulier. Ils savent; mais ce qui leur manque le plus, c'est la maturité. Car
ils montrent en général bien plus de mémoire que de ré-
�88
St:AlICF. IlF. REXTRI\F..
flexion. Bien peu d'entre eux savent limiter un sujet, en enchaîner les parties et éviter de sc perdre dans des digressions banales. La Version allemande constate au eontraire des
progrès marqués dans la pratique des langues vivantes. En
entrant dans le programme du Baccalauréat ès lettres, cette
étude a pris de plus en plus sa place sérieuse dans le cerde
de l'enseignement classique.
La plupart des candidats qui, admis il l'épreuve orale, y
ont succombé, ont échoué dans l'examen des Sciences. Les
sciences naturelles en particulier, quoique nouvellement introduites dans le programme, ont la prétention d'y figurer
sérieusement. Plus d'un l'a appris il ses dépens.
En somme donc, 143 candidats, SUl' 270, ont été jugés
dignes du grade de Bachelier ès lettres; à savoir:
7, avec la note Bien: M1tL Boul'I;ier, Ferry, Lefebvre, Lœderich, Schwalm, l'houvenin et Wl?ver;
41 avec la mention Assez bien;
Et 95 avec la note Passablement.
En voici le tableau statistique:
Session de novembre 1
Session d'a.vril
.
2U;1 '
51
..
2ï
IH
17
13
1,;3
15
57
22
270
89
3R
701
272
/;3
Session d'aoi\t 1878. . . . .
Total. • . . • .
SgCOND
!Session de novembre 1877 .
l""'"' "M" ''''
, Session d'avril 1878 . . . . .
1
dAII
-
F.'XAMEN.
i!' .
Il .
, ' ,-- -- -- -- i- -
Tot ..l. . . . .
Total
!)
deux examens.
-_._-.
____
79
•
8
7
30
38
7
2';
11
51
21
-
-
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__ il. _ _ _ _
1,- 7 ,U !Jo 1-13
If
127
335
i .
;1
11
117
2:15
366
...............
J
�DEN
89
Ainsi donc, 'ici encore, dans ce second examen, bien que
les candidats aicnt déjit été triés par un examen antérieur, le
chiffl'e des admis ne dépasse guère la moitié du nombre
de ceux qui sc sont pré8entés, En comparant même le chiffre
des candidats qui arrivent il la
épreuve du Baccalauréat avec le petit nombre de ceux qui sortent victorieux
de la seconde épreuve, on Ile trouve plus guère pour ccs
derniers qu'une proportion d'un tiers environ.
C'est bien peu en vérité, Aussi, en présence d'un tel résultat, je me demande parfois avee inquiétude, si nous ne
sommes pas trop sévères dans l'application du programme.
Quand il semolait en effet que le dédoublement de l'examen
en deux épreuves séparées pal' une année d'intervalle devait
en faciliter la préparation aux candidats, voilù que les succès
deviennent plus nu'es, ct l'accès cn paraît être mis à plus haut
prix. Je conviens, en effet, qu'en appropriant ainsi davantage
l'examen scindé aux études distindes de la Rhétorique et de
la Philosophie, on en a rendu les exigences à la fois plus
précises ct plus élevt:es. Cette dou ble t:preuve est donc funeste
aux études hâtives, Mais elle eontl'iJJlIc d'autant plus il l'animer et à fortifier la vt:ritaole ôducation c1assiqul', dont
nous devons tendre à élevC'r plutôt qu'à aoaisser le niveau
dans l'avenir. Si, dans notre société démocratique en effet, il
convient d'ouvrir largement aux jeunes gens capables d'en
profiter l'accès de l'enseignement secondail'c, il faut en même
temps prôvenir l'aoaissement ct la vulgarité de ees études
classiques, en maintenant à un juste niveau les examens qui
en Bont le contrôle, et qui donnent entrée dans les .carrières
libérales. Si notre sévérité nous est parfois pénible, il faut
que notre conscience et même que notre patriotisme nous défendent contre toute faiblesse. Nous avons mission en effet de
maintenir pour nott'c purt la forte discipline de l'instruction classique, où se forme ct sc recrute la réscr\'e i ntellectucIle ct morale de la patrie,
�90
SiANCE DE RENTRiE,
Vous savez que, depuis trois ans, grâce au bienfait du
Conseil gônôral de l\Iellrthe-ct-illosellc, auquel les Conseils
municipaux de Nancy et de Lunôville avaient bien voulu
s'associer, un Concours littéraire annuel a été institué ici,
allquel nons convions tout ensemble les élèves de notre
Faculté ct eeux de la Faculté de Droit, que nous aimons toujours malgré leur infidélité iL l'l'garder comme nôtres.
Il nous semblait que cc Concours était entré désormais
dans les traditions ùe la jeunesse studieuse de ce pays. Si,
'une première année, en efI'et, l'ôtnde comparée de Montesquieu
et de l\faehiavcl a\'ait provoqué une heureuse émulation
parmi eux; si, l'année suivante, l'analyse du traité de l'Oratew' de Cicéron nous ayait foumi encore une ample récolte
de mém0ires intél'es:mnts, que ne devions-nous pas espérer
de la belle question mise cette année au concours? Car, il
s'agissait d'étudier l'essor de la Poésie lyrique dans la première partie de notre siècle, de cette poôsie qui manquait
jusqu'alors il b France, ct qui, dans sa soudaine ct magnifique explosion, produ i;;i t il la fois Lamartine, Victor
Hugo, Béranger, l'Lusset, et tant d'autres? Les questions
proposées antérieurement exigeaient des recherches érudites, Pour comprendre les œuvres d'autrefois, il faut que la
science les replace dans la lumiôre de leur antique horizon, Mais ici, c'est une poésie presque contemporaine, un
des fruits les plus brillants il la fois ct les plus spontanés du
génie français, profondément relllué par le spectacle des
gmnds événements qui se sont accomplis au commencement
du siècle, et suspendu entre les regrets du monde qni finissait ct les espérances de l'ère nouvelle qui s'ouvrait pour la
France.
En proposant cette question, nous voulions ramener les
�FACULTé DES LETTRES.
91
jeunes gens de nos jours vers ces enchanteurs qni avaient
ravi notre jeunesse. Car quel temps a plus besoin que le
nôtre, qu'on lui apprenne à retrouver ces sources sacrées de
l'idéal? Absorbés dans les intérêts matériels par l'esprit positif de notre sii-!cle, tout entier tourné vers les sciences pratiques et leurs applications, nous risquons trop' d'y perdre le
goût ct l'habitude de diriger nos âmes cn haut; SW'swn corda;
ct la jeunesse elle-même semble trop atteinte iL son tour dans
sa fleur par cc souffie du matérialisme. Certes, je ne veux
pas ici médire de mon temps. Personne n'en admire plus que
moi les conquêtes merveilleuses sur la nature de plus en
plus asservie dans toutes ses forces aux besoins de l'homme.
Toutes ces découvertes en effet ne tendent ·elles pas à améliorer la condition matérielle de l'humanité? - L'homme
cependant ne vit pas seulement de pain. Non; toutes ces
merveilles ne suffisent point pour résoudre l'énigme de sa
destinée; elles ne répondent aucunement aux aspirations de
son âme tourmentée de je ne sais quelle nostalgie mystérieuse.
Ah! sans doute, il n'y a que la Heligion qui nous explique
les problèmes douloureux de la vic et de la mort,
ct qui réponde d'une façon certaine aux incertitudes de notre
âme. :Mais la poésie éveille du moins en nous ces divines et
salutaires inquiétudes. Elle allume en nos âmes la soif de
l'idéal; elle leur prête ses ailes de flamme, pour s'élever loin
des vulgarités de la terre vers l'éternelle Vérité. Que de fois
une strophe de Lamartine n'est-elle pas venlle nous relever sur
l'ornière poudreuse où nous retenaient la fatigue ct l'ennui,
pour nous ravir dans cette lumière mélancolique où il se
complaît, plus brillante encore que la splendeur du soleil qui
sc couche sur nos montagnes! Que de fois, fatigués des choses
humaines ct du tumulte du monde, sommes-nous allés chercher la fraîcheur et la paix it l'ombre salubre et harmonieuse
de ses vers! N'y respire-t·on pas des pressentiments divins et
des espérances d'immortalité? Ah! sans doute, ces élans ne
sont pas encore ceux de la piété; mais ils nous y disposent.
�92
C'est déjh connne un témoignage surnaturel de notre nature
ct de notre destinée morale.
Quel sujet donc pouyait être plus heureusement choisi?
Aussi quelle déception, quand il nous fallat reconnaître que
l'appel de la Faculté n'avait pas été entendu, ct qu'au cœur
de la jeunesse nulle fibre n'avait ft'émi! La France neseraitelle donc pas toujours IJ foyer des nobles instincts, des pensées généreuses, la patrie de lïdéal ? N'est-cc pas cependant
cette rêverie l'rai ment divine, d'où s'inspire la poésie, qui a
toujours poussé la France en avant de la civilisation des
peuples, qui a étô l'aiguillon de ses progrès, ct qui, alors
même qu'elle s'égarait, pouvait être l'excuse de ses erreurs?
D'Olt vient donc que le Concours de cette année n'a pas
abouti? Est-cc que la question n'a pas été bien comprise?
Est-cc sa grandeur même qui a effrayé les courages? Est-ce
le temps qui a manqué à ceux qui auraient été tentés de
concourir? Voilà qu'aujourd'hui quelques voix nous demandent de maintenir cette question au programme de l'an prochain. La Faculté en délibérera prochainement ct ne tardera
pas il faire connaître sa d!)ei8ion iL cet égard. En attendant,
elle double son prix pour le prochain concours. Espérons
que cette fois cc noble encouragement donné aux études
littéraires de nos Écoles supérieures par les pouvoirs publics
ne
pas stérile.
Que n'aurait pas fait notr,! cher et regretté Michaud, si ces
prix avaient été fondés au temps olt il suivait à la fois nos
Cours et ceux de la Faculté de Droit? Avec quelle ardeur
aurait-il ainsi préludé de luin, dans nos luttes modestes, à ces
concours bien autrement disputés et glorieux de l'Académie
française, 011 il vient, avec son admirable Éloge de Buffon,
de remporter le prix d'Éloquellce! l'Irais eeUe couronne, hélas!
a été déposée sur un tombeau ... Laissez-nous revendiquer
pour nous quelque ehose de cette gloire posthume. Michaud
avait été un de nos disciples bien-aimés. C'était une de nos
ambitions, si Dieu rendait la santé à cc jeune homme de
�DES LETTRES.
93
talent, de l'attacher ù. notre Faeulté; c'était aussi sa plus
chère espérance. C'est sous \cs auspices de la Faculté même
qu'a été publié son livre sur Buffon. Ron souvcnir cst lié désOJ'lnais il notl·c histoirc. Puissions-nous rcncontrcr encore
parfois des disciples qui nous fassent autant d'honneur!
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�
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Title
A name given to the resource
1878 - Rentrée Solennelle des Facultés de droit, de médecine, des sciences et des lettres et de l'École Supérieure de Pharmacie de Nancy, le 19 novembre 1878
Description
An account of the resource
<ol><li>Académie de Nancy. Administration Académique. p.5.</li>
<li>Académie de Nancy. Conseil Académique. p.6.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté de droit. p.7.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté de médecine. p.8.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté des sciences. p.9-10.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté des lettres. p.10.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. École Supérieure de pharmacie. p.11.</li>
<li>Procés-Verbal de la séance. p.13-15.</li>
<li>Allocution de M. Le Recteur. p.17-23.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté de droit. p.25-35.</li>
<li>Publications des Membres de la Faculté de droit pendant l’année scolaire 1877-1878. p.36.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté de médecine. p.37-51.</li>
<li>Note sur les Professeurs Hirtz, Rameaux, Ehrmans et Grandjean (Lue en séance de Rentrée par M. Le Professeur Tourdes.). p.49-51.</li>
<li>Publications des Membres de la Faculté de médecine pendant l’année scolaire 1877-1878. p.52-55.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté des sciences. p.57-70.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté des lettres. p.71-93.</li>
<li>Rapport du Directeur de l’École Supérieure de pharmacie. p.95-105.</li>
<li>Publications des membres de l’École Supérieure de pharmacie pendant l’année scolaire 1877-1878. p.106-107.</li>
<li>Rapport sur les concours entre les étudiants de la Faculté de droit de Nancy, pendant l’année scolaire 1877-1878, par M. Paul Lombard, agrégé à la Faculté. p.109-115.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté de droit. p.117-118.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté de médecine. p.119-120.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté des sciences. p.120-121.</li>
<li>Distribution des prix. École Supérieure de pharmacie. p.121-122.</li>
<li>Table. (124)</li>
</ol>
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1878
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Rapport de M. Le Doyen de la Faculté des lettres
Subject
The topic of the resource
Rapport du Doyen de la Faculté des lettres
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
BENOIT, Ch.
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Imprimerie de Berger-Levrault et Cie. 11, Rue Jean-Lamour, 11
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1878
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Direction de la Documentation et de l'Edition (Université de Lorraine); Institut François Gény (EA 7301 Université de Lorraine); Décanat de la Faculté des Sciences (Université de Lorraine); Décanat de la Faculté de Droit Sciences économiques et gestion de Nancy (Université de Lorraine); Maison des sciences de l'homme Lorraine (Université de Lorraine); Bibliothèque-médiathèque de Nancy
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Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
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Language
A language of the resource
fr
Type
The nature or genre of the resource
publication en série imprimée
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Nancy (Meurthe-et-Moselle)
-
http://hise-nancy.ahp-numerique.fr/files/original/590809b4d3a8a3495f749c4a66cbf4d2.pdf
0159f857e081e7aeb41aedfd5847c055
PDF Text
Text
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DE NANOY
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1
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NANCY
IMPRIMERIE DE BERGER-LE VRA ULT ET Cie
11,
RëE .JEA!'1-LAllOLR,
1878
11
��RAPPORT
DE
M. LE DlIŒCTEUl DE
SL'PÉRlEUHE DE
MONSIEUR LE RECTEUR,
l\I ESSIEURS,
L'exposé des travaux de
supérieure de Pharmacie,
pendant l'année scolaire qui vient de s'écouler, présente
quelques différences en faveur dn progrùs dans les études
sur celui que j'avais l'honneur de vous soumettre, il y a un
an, à pareille époque. Nous ne restons pas stationnaires, nous
tendons à. une organisation de l'enseignement de pIns en plus
forte, et nous marchons avec persévérance vers le but, persuadés que nous sommes de l'atteindre un jour, parce qu'à
notre volonté de poursuivre le perfectionnement de nos méthodes d'exposer et de nos moyens de développer la science,
correspond une extrême sollicitude d'un ministère libéral,
toujours disposé à sanctionner les améliorations qu'on lui
demande, quand elles sont marquées au coin de l'intérêt général.
Le zèle de mes collègues ne s'est pas ralenti, les leçons ont
été données avec une ponctuelle régularité, et des conférences sur toutes les branches de l'enseignement ont eausé à
chacun d'eux un surcroît de labeur, qui a été rempli avec le
�DE RENTRÉE.
sentiment de bien faire, ct qui n'a pas été sans profit. pour
nos étudiants.
Le devoir du professeur, Messieurs, ne doit point se borner
il. instruire et il. sc tenir au courant des faits nouveaux qui
paraissent; on attend encore de lui, dans la mesure du temps
dont il dispose, des travaux paJ'ticnlius ct des publications
de nature il faire avanecr la iicience (le quelques pas. Cette
année, comme les précédentes, a été fructueuse, ct si lcs
limites de cc rapport ne me permettent pas d'énumérer tous
les travaux (le mes laborieux
qu'au moins la satisfaction de citer le plus con:;idérablc me soit donnée.
1\[1\1. Oberlin ct Sddagclenhauffen ont obtenu le prix Bnssy
de l'Union seicntijique des Pharmaciens de Prance, pour leur
itnde histologi,{/w et chimiqu() de dijJiS)"!'ntl's écol"ces d() la famille des Diosmées . .Je ne puis résister au plaisir de répéter
devant vous l'appréciation du rapporteur, .:\1. Planchon, à
laquelle je m'associe de tout cœllr.
« Ce mémoire, a-t-il dit, est fait de main de maître. On y
« reconnaît bien vite l'œuvre d'un savant expérimenté, habit: tué aux recherches le:; pl u:; fines ct les plus délicates, met,
« tant à profit toutes le::; ressources de la science moùernei
et, chose vraiment étonnante! sc mouvant aussi aisément
« dans le domaine de la chimie que dans celui de l'histoire
« naturelle. (j'est un honullltge que nous croyons devoir rendre
« tout d'abord il:ce travail rcmarquable, qui honore à la fois
« l'auteur qui l'a mcné :\ bonne tin et la compagnie qui est
" appelée à l'apprécier. "
Le professeur de l'École supérieure de Pharmacie de Paris
ne s'était pas préoccupé de l'épigraphe du mémoire: L'nnionfaitlafol'ce; il a cru que ce travail, csi riche en re« chm'ches pusonHelles ", pour lui empruntcr les cxpressions
(lui suivent, était l'œuvre d'un seul, et par conséqucnt il ne
pouvait soup<;onner quïl portait un jugement sur deux de ses
coIl\:gucs de l'École de Pharlllacie de Nancy: son éloge en
acquiert une valeur bien pIns grande.
f(
�ÉCOLE
St:l'ÉRIEURE DE
L'École supérieure de Pharmacie, l\fessieurs: a compté en
1877-1878un élève de moins que l'année précédente. 99 étudiants ont suivi nos cours, savoir:
,.
..
132 de première classe,
60 en courg d InSCrIptIOns, dont 28 d d
..
1
e euxleme casse;
24 en cours d'examens;
15 auditeurs bénévoles, presque tous élèves stagiaires dans
les pharmacies.
99
Il résulte de ces chiffres que nous avons compté 9 étudiants
de 1'" classe cIe plus que l'an dernier, et 10 étudiants de
2e classe de moins.
122 de l'e classe,
Le total des inscriptions a été de 227, dont
d 2 l
D e Cc asse;
81 examens tant semestriels que de fin d'année ont été
subis:
53 par des étudiants de 1 r. classe,
28 par des étudiants de 2" classe.
Le tableau suivant résume les mentions obtenues:
NO'l'})S.
'l'rèô-l>ieu . .
BieB .. . . .
bion ..
12
IG
13
9
Médiocre .. .
Ajonrué . . . . .
3
15
11
28
'rO'l'ACX . .
81
L'inspection de ce tableau fait voir que les examens de
l'" classe ont donné des résultats très-satisfaisants, bien supérieurs à ceux de 2" classe, qui n'ont été qu'assez bons.
Le nombre des examens définitifs, sans porter en compte
celui d'un aspirant herboriste de 1 re classe reçu avee la. note
FACUL'rÉ,;
7
�98
DE RENTRÉE.
Très-bien, a été de 79 pour le grade de pharmacien, ainsi
répartis:
l"c classc, 47 } 7D
2c clr,sse, 32
C'est donc 10 examens de plus que l'an dernier.
Les résultats fournis par ces actes scolaires se résument
amSl :
NOTES.
'Il" CJ.Ass,,'T:, ::,\88",1'
-------
OBSlmVATIOX.
Un aspirant liel'l;orisle
Di::itillctioll.
de 1r .: cla::;:ie a
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Ajourllu • . . .
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1'rès·bien.
7
To'l'.\cx.
La proportion générale des ajournements, qui était de
20 p. 100 en 1876-1877, est tombée ù 15 p. 100 cette année;
celle des notes Bien et Très-bien s'est notablement élevée en
1 re classe; ces différences prouvent, comme je l'annonçais en
commençant, un progrès sérieux dans les études.
L'École, en 1877 -1878, a délivré lU diplômes, savoir:
15 diplômes de pharmacien de \\'., classe, dont:
1 avec la mention Distinction,
2 avec la mention TI'ès-bien,
5 avec la mention Bien,
5 avec la mention Assez bien,
2 avec la mention Médioc1'ei
4 diplômes de pharmacien de 2" classe, dont:
1 avec la mention 1Hs-bien,
1 avec la mention Bien,
1 avec la mention Assez bien,
1 avec la mention
�ÉCOLE Sl:Pt;RIEl:RE DE l'lIARliACIE.
Ainsi, nous avons conféré 5 diplômes de 1" classe de plus
que l'an dernier, mais 7 diplômes de 2· classe de moins. A
l'avenir, l'École supéricure de Pharmacie ne recevra de pharmaciens de 2" classe que pour le département de l\Ieurthe-etMoselle, car les candidats dont l'intention est de s'établir
dans les départements de la ::\feuse et dos Vosges, qui font partie de la circonscription académique de Nancy, devront, en
vertu de l'arrêté ministériel du 22 juillet 1877, aller subir
au moins leur dernier examen iL Heims pOUl' la Meuse, et à
Besançon pour les Vosges.
Cet avantage fait aux
préparatoircs de Médecine ct
de Pharmacie, au détrill1cnt des Écoles supérieures ct des
Facultés mixtes, ne nous paraît pas favorable, parce qu'il est
certain que dans les Écoles préparatoires le niveau des examens est inférieur au nôtre, bien que ces examens soient présidés par un professeur d'une École supérieure de Pharmacie. Peut-il en être autrement avec un personnel enseignant
insufl]sant comllle nombre, un matériel d'enseignement plus
insuffisant encore, et des frais de cours illusoires?
Notre concours po nI' les prix universitaires a été abordé
par 17 étudiants: 9 pour la 1 rr année, 4 pour la 2" et 4 pour
la 3 c année. Il y a eu sans doute des défaillances, puisque
10 seulement sont arrivés au terme de toutes les épreuves,
mais je n'en constate pas moins avec une vive satisfaction cc
chiffre élevé de concurrents, ct j'espère qu'en 1878-1879 nos
étudiants, qui savent l'intérêt que je porte à cette lutte universitaire, me mettront dans le cas de signaler une augmentation
plus sensible encore. 'Nous leur promettons en retour un plus
grand nombre de prix et d'encouragements; nous y sommes
autorisés par l'article 8 du décret du 12 juillet dernier.
Les résultats de cc concours ont été généralement très-satisfaisants; aussi les jurys chargés d'apprécier la valeur des
épreuves ont-ils pu proposcr:
Un prix (médaille d'argcnt) ct deux mentions honorables
pour la 1 re année;
�100
SiANCE DE
Un prix (médaille d'argent) pour la 2 e année;
Un prix (médaille d'or) et une mention très-honorable pour
la 3e année.
Il me reste ù. vous rendre compte d'un autre concours, celui
des Thèses, que nous avons pu instituer en 1875-11";76, grâce
à la libéralité du Conseil général de
ct
des Conseils municipaux de Nancy et de Lunéville. Trois
thèses ont été soutenues, en 1878, devant l'tcole supérieure
de Pharmacie, pour l'obtention du titre de pharmacien de
1re classe.
IH. Achille Sert'ès, de Besançon, nous a donné une llistoil'I!
des quatre acides pyl'otal'triqw:s pr/;/;1[s pm' la théol'1:e,
suivie de la Vérification e:;cpél'ÏJnentale, faite par l'auteur, de
l'hypothèse de ](ékulé,
la fixation de deux atomes d'h.ydrogène sur les acides citraconiqne, itaconique, mésaconique, devra produirl! le même acide pYl·otartrique. Il est regrettable
que lU. Scrrès ait cru devoir sc borner ù. unc histoirl! résumée: unc bonnc et solide monographie, accompagnée de ses
expériences particulières, pouvait constituer un ensemble
dont nous aurions cu it faire ressortir le mérite et l'utilité.
1\1. J ules "Warin, de Sedan, a intitulé sa thèse: Étude SUl'
l'acide mncl:que. Il s'est aussi contenté d'un tracé de l'histoire du corps sur lequel s'était porté son travail, parce qu'il
n'a qu'une préoccupation: présenter à ses jugcs le résultat de"
ses nombreuses recherches personnelles. En effet, les observations de ce candidat atteignent le chiffre de dix-neuf, ct
comprennent entre autres: la formation et une étude suffisante de dix corps nouveaux, qui complètent la série des
mucates métalliques; un procédé fort élégant de séparation
du cobalt et du nickel par l'action d'un mucate alcalin sur le
mélange de ces sels; l'exposé de faits intéressants sur l'acide
chloromucique et quelques chloromucates nouveaux, ainsi
qu'un commencement d'étude de l'action et de la chaleur sur
lc mucate acide d'ammonium, que l'auteur se propose de
poursuivre, mais qu'il a eu le tort de ne pas mener plus loiu,
�101
puisqu'un chimistc allcmand vicnt de découvrir les transformations rcmarquables que subit le mucate d'éthylammonium
sous l'influence de la chaleur.
Enfin, notre lauréat de 1876, ] 877 et ] 878, M. Édouard
Maillot, de Nancy, s'est aussi proposé de terminer dignement sa scolarité et de gagner son grade de pharmacien de
1re classe pal' la publication de ses recherches et la soutenance
d'une thèse. Ses travaux sur l'acide séuw;ique et ses dé1·ivés
orit une valeur incontestable et démontrent une grande habileté dans lcs manipulations les plus délicates_ Il modifie la
préparation de cet acide d'une manière très-heurcuse, puisqu'il en tire un rendement presque sept fois plus considérable que les chimistes ses devanciers, à la faveur de sa découverte de l'acide disébaciqtu,. Les modifications qu'il apporte ensuitc il la préparation des sôbates alcalins, l'étude
ct l'analyse de neuf sôLates métalliques obtenus par lui, sont
encore une contribution très-utile à l'histoire de l'acide sébacique. :Mais M. Maillot ne s'est pas arrGtt) en si beau chemin,
il a voulu mettre son acide en rapport avcc l'aniline, et, en
variant les conditions du contact ct de la tempôraturc, il a su
en faire sortir quatre corps nouveaux et trois dôrivés de substitution; il a enfin terminô ce travail, d'un mérite sérieux, en
décrivant deux nouveaux éthers et en nous annonçant une
suite de recherches, qui recevront le meilleur accueil, si
elles répondent, comme nous l'espôrons, à cc début si riehe
de faits et plein de promesses pour l'avenir de ce jeune chimiste.
C'est donc avec une vive satisfaction que l'École a adopté
les conclusions de M. Schlagdenhanffen, rapporteur de la
Commission des thèses, qui vont permettre de proclamer à la
fin de cette séance un premier et un second prix de thèses.
L'année scolaire dans laquelle nous entrons verra le commencement de la mise en pratique de certaines mesures, ordonnées par décrets du Président de la République, qui
changent les conditions d'entrée dans les rangs des étudiants
�102
8ÉAXCE DE RENTRÉE.
et apportent des modifications dans la scolarité ct dans les
examens de fin d'études.
Ainsi, d'après l'article 2 du décret du 31 août, « après avoir
accompli le stage officinal et avant de prendre la première
inscription de scolarité, les élèves en pharmacie de l'une ou
de l'autre classe devront subit· un examen de validation de
stage devant un jury composé de deux pharmaciens de
1 r" classe ct d'un professeur ou agrégé d'École supérieure de
pharmacie, président. L'époque des sessions dudit jury sera
déterminée par un arrêté du :l\Iinistre, après avis du Conseil
supérieur de l'instruction publique. ,.
J'applaudis, pour ma part, d'autant plus à cette disposition
réglementaire que l'an dernier, à pareille époque, je disais
devant vous: « Un jour viendra certainement où ces examens
c de fin d'année de stage deviendront ohligatoires en France,
« comme ils le sont en Allemagne. »
L'article 3 du décret du 12 juillet ajoute des épreuves
pratiques aux deux premiers examens probatoires: l'aspirant
fera au 1er examen une analyse chimique, et au 2" examen
une préparation micrographique.
C'était l'un des vœux constants de l'École de Strasbourg,
vœux que je fus chargé d'exprimer, en son nom, au Congrès
pharmaceutique de France en 1864.
Enfin, le même décret a décidé une 4" année d'études et
indiqué la nature des épreuves qu'auront ù subir les pharmaciens de Fe classe, pour obtenir un diplôme supérieur, à
l'aide duquel ils pourront être nommés, concurremment avec
ceux qui sont docteurs ès sciences physiques ou naturelles,
aux emplois de professeurs ou agrégés dans les Écoles supérieures, ou aux emplois de professeurs ou agrégés des sciences
pharmaceutiques dans les Facultés mixtes.
L'arrêté ministériel du 31 juillet règlemente l'examen de
validation de la 4 e année d'études, divisé en épreuves écrites,
en épreuves pratiques et en épreuves orales.
En ce qui concerne, par exemple, le candidat des sciences
�};COI,E S"C'PÉRIE"C'RE DE PHARMACIE.
103
physico-chimiques, les sujets des deux premières épreuves,
est-il dit, seront choisis parmi ceux indiqués dans le programme de la licence ès sciences physiques. Il en sera de
même pour le candidat des sciences naturelles, sauf une partie de la 3" épreuve pratique, qui est dirigée dans le sens de
la pharmacie.
Quant à l'épl'euve orale, elle portera, au choix du candidat, ou sur les questions de physique ct de chimie, ou sur les
questions de botanique ct de zoologie, indiquées dans les programmes pour la licence ès sciences.
Si le programme des connaissances exigées pour notre examen de validation de la 4" année, l\Iessieurs, n'a pas l'ampleur de celui de la licence ès sciences, je viens de montrer,
par les termes mêmes de l'arrêté ministériel, qu'il doit en
avoir la hauteur. On a donc créé par le fait une licence ès
sc'iences spéciale, phal'macentil)ue sans doute, mais on n'a pas
cru devoir y attacher un titre quelconque.
L'aspirant au diplôme supéJ'iew' devra, en outre, soutenir
une thèse sur un sujet de son choix ct présentant des faits
nouveaux, sortis de ses recherches personnelles. Le décret ct
l'arrêté ministériel laissent la liberté du choix d'un sujet ct
ne prescrivent rien de spécial; toutefois il est bien évident
que, si jusqu'à ce jour nous n'avons admis à soutenance pour
le grade de pharmacien de 1 r e. classe que des thèses présentant dc·s faits nouveaux, nous ne saurions baisser nos exigences pour un grade plus élevé; nous nous efforcerons au
contraire de les amener il un niveau qui approche et, autant
que possible, se confonde avec celui des thèses pour le doctorat ès sciences.
Ce diplôme de nouvelle appellation, diplôme supérieur, ne
s'éloignera pas extrêmement, nons l'avons vu, comme hauteur
d'exigences, du doctorat ès sciences, et soutiendra certainement la comparaison ayee le doctorat en médecine. Nous
avouons ne pas comprendre pourquoi à des exigences sensiblement égales correspond un titre ou grade si différent.
�104
Aussi qu'il nous soit permis d'exprimer le vœu que ce
titre soit prochaincment transformé en celui de docteur en
pharmacie, qui ne saurait, vu les garanties de savoir dont
il sera entouré, blesser aucun des doeteurs d'un autre ordre.
Ce vœu, nous en avons la conviction la plus absolue: sera
bien accueilli par le Ministre dc l'instruction publique d'un
pays démocratique comme le nôtre, d'un pays ouvert à toutes
les applications légitimes du principe d'égalité.
Ces considérations ne doivent point nous faire perdre de
vue le côté pratique, c'est-il-dire la mise cn œuvre des dispositions réglementaires relatiyes au surplus de travaux auquel ont droit dès maintenant nos étudiants en vertu de ces
décrets. Il suit de leur application la justification pleine et
entière de la demande, dont je YOUS ai cntretenus en 18ï6,
ainsi qu'en 18n, de l'agrandissement de nos laboratoires
pour la chimic ct ses bmnehes, l'analysc et la toxicologie,
enfin de la création dc laboratoires de micrographie et de
manipulations de physique.
Mes doléances devaient êtrc entendues à Nancy, la ville
généreuse. Aussitôt que le Conseil municipal a pu être saisi
de la question, il s'est empressé, après étudc faite, de
à
l'unanimité, le 6 août dernier, unc somme importante pour
l'agrandissement des Facultés ct de l'École de Pharmacie; il
a démontré une fois de plus que son concours ne fait jamais
défaut aux améliorations justifiées de l'enseignement. Que
M. le Sénateur-l\Iaire de Nancy, l'Administration et le Conseil reçoivent donc ici l'expression de toute la gratitude du
Directeur de l'École et des professeurs, ses collègues.
L'approbation ministérielle ne devait point nous manquer,
grâce il. l'activité et aux sollicitations pressantes du Chef de
notre Académie. Elle nous a été transmise avec l'annonce de
la coopération de l'État dans une très-large mesure, ce qui ne
saurait avoir qu'une signification pour nous: adoption complète de nos plans. Dans cette hypothèse, interprète de l'École
de Pharmacie, je suis heureux de pouvoir témoigner publi-
�t:COU: Sl'Pt:UIEl'RE DE PIIARlIAClE.
105
quement la vive et profonde reconnaissance que nous portons
à M. Je Ministre de l'instruction publique, ainsi qu'à M. le
Recteur,
On doit se féliciter d'un tel résultat, Messieurs, car toute
amélioration favorable à l'enseignement est un bienfait. Personne n'ignore en France que l'instruction publique puissam·
ment organisée constitue le plus sûr appui et l'une des meilleures garanties qui puissent être offertes à la société moderne
et assurer J'existence d'une République sériouse.
�
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Title
A name given to the resource
1878 - Rentrée Solennelle des Facultés de droit, de médecine, des sciences et des lettres et de l'École Supérieure de Pharmacie de Nancy, le 19 novembre 1878
Description
An account of the resource
<ol><li>Académie de Nancy. Administration Académique. p.5.</li>
<li>Académie de Nancy. Conseil Académique. p.6.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté de droit. p.7.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté de médecine. p.8.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté des sciences. p.9-10.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté des lettres. p.10.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. École Supérieure de pharmacie. p.11.</li>
<li>Procés-Verbal de la séance. p.13-15.</li>
<li>Allocution de M. Le Recteur. p.17-23.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté de droit. p.25-35.</li>
<li>Publications des Membres de la Faculté de droit pendant l’année scolaire 1877-1878. p.36.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté de médecine. p.37-51.</li>
<li>Note sur les Professeurs Hirtz, Rameaux, Ehrmans et Grandjean (Lue en séance de Rentrée par M. Le Professeur Tourdes.). p.49-51.</li>
<li>Publications des Membres de la Faculté de médecine pendant l’année scolaire 1877-1878. p.52-55.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté des sciences. p.57-70.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté des lettres. p.71-93.</li>
<li>Rapport du Directeur de l’École Supérieure de pharmacie. p.95-105.</li>
<li>Publications des membres de l’École Supérieure de pharmacie pendant l’année scolaire 1877-1878. p.106-107.</li>
<li>Rapport sur les concours entre les étudiants de la Faculté de droit de Nancy, pendant l’année scolaire 1877-1878, par M. Paul Lombard, agrégé à la Faculté. p.109-115.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté de droit. p.117-118.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté de médecine. p.119-120.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté des sciences. p.120-121.</li>
<li>Distribution des prix. École Supérieure de pharmacie. p.121-122.</li>
<li>Table. (124)</li>
</ol>
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1878
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Rapport du Directeur de l'École Supérieure de pharmacie
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The topic of the resource
Rapport du Directeur de l'École Supérieure de pharmacie
Creator
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JACQUEMIN
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Imprimerie de Berger-Levrault et Cie. 11, Rue Jean-Lamour, 11
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1878
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Direction de la Documentation et de l'Edition (Université de Lorraine); Institut François Gény (EA 7301 Université de Lorraine); Décanat de la Faculté des Sciences (Université de Lorraine); Décanat de la Faculté de Droit Sciences économiques et gestion de Nancy (Université de Lorraine); Maison des sciences de l'homme Lorraine (Université de Lorraine); Bibliothèque-médiathèque de Nancy
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Format
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Language
A language of the resource
fr
Type
The nature or genre of the resource
publication en série imprimée
Coverage
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Nancy (Meurthe-et-Moselle)
-
http://hise-nancy.ahp-numerique.fr/files/original/d689fef2102c6e5c1fdf27f52a5a6aa0.pdf
d58de2f6522ece4ee333bdef0d70bb9a
PDF Text
Text
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ET DE L'ECOLE SUPERIEURE DE FEI,A:E<.:M:,ACIE
DE NANOY
LC..!.5LjVove/llbre 1878
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NANCY
IMPRIMERIE DE BERGER-LE VRA ULT ET Cie
11,
RëE .JEA!'1-LAllOLR,
1878
11
��PUBLICATTONS
DE
SCPÉRIEUftE DE PIIAmlACIE
PUBLICATIO:\g DE :\[. LB PROFESSECR
IODe l'jfcide érythl'ophénicique dtfriln: de {érythropl!énale de soude.
(Académie de Stanislas; Bulletin de la Société des sciences de Naucy.)
Sur rie nourellcs réac/ions de fa Brucilw. (Société des sciences de
Nancy.)
:l0 La ltforphine considérée comme agent réducteur; nourelle 1'éaction
de la morphini!. (Société des sciences de .'\ancy.1
4° Éloge du professeur Blondlot. ,Discours de réception à l'Académie de
Stanislas. 1
PliBLICATIO:'\S DE :\1. LE PROFEgSEUR
lX7i·1Xï8.
1° Étude histologique cl chimique de ditrr:renles (rcM'ces de la fmnille
des Diosmées. (En collaboration avec M. le
Schlagdenhallffen ;
mémoire
pal' l'Union seicntifiqlle des pharmaciens de France.)
'20 Dil Bois de Santal et de son essence. ([n collaboration avec }1. le pro-
fesseur Schlagdenhauffen; Société de pharmacie de
PUBLICATIO:'\S
:\1. LE PROFESSIWn. SCHLAGDE:\HAVFli'EN
1° Sur la sensibilité des sels de magnésie. (Joul'n. de pha1'7n. d'Als.Lo1'1' .. février 1878.)
2" SUI' l'iodure de plomb. (Ullion pha1'1Il., f(!vricr 18i8.)
3° Sw' la présence du ,çé/(:nium dans l'acide chlol'hydrique, (Union
pharln., mars lR7g.)
4° Sur les suljo-arsëniures. (En commun avec
Schmitt. - Journ.
de pharm. d'Als.-Lorr., avril 1878.)
�};COI,E 8"C'Pt;RIEURE DE PHARMACIE.
107
:J" Recherches histologiques rt chimiques rie quelque.! (lcorces de la familfe ri('S Diosméfs. (En commull avec M. Ohe l'l: Il ; mémoire couronné pal'
l'Union scientifique des pharmaciens de Franc-e.i
GO Limite des 7'éaclions des cm'bonales alcalins. (Journ. de pharm.
d·A/s.-Lorr., mai uns.)
7° Sur l'essence de Santal blanc. (En commun avec M. Oberlin. - Sociétr.
de pharm. de jlfpl(7·tlle·e{-!rfosf'lle, oct. 1SiS.)
nE M.
LE PI\OFESSEUR BLEICHER
1877·18i8.
t ° j[atél'iaux pOU7' une étude préhistorique de l'Alsace. IEn collaboration avec M. rande!. t" partie: t:poque de la pierre polie ct éclatée, avee
16 planches. Colmar.)
2° Les Fécules, avec une planche. (Paris et "'ancy.)
3° Épisodes d'ult 'voyage au MaI'oc; la 7'ecllerclte du jardin des Hesperidès. (Communication à l'Acadt'mic de Stanislas.)
4 0 Des Oscillations lentes des côtes de {[ta lie centrale et de l'Afriqlle
septentrionale. !Comillunication à l'.\cadémie de Stanislas.;
50 Des I,'poques prehistorù/lles en Alsace. (Coillmunication à l'Académie
de
GO R('cherches SU7' un horizon g(:olo(jiquc tertiaire, superieur, nouveaz/J
de la prol'illce d'Orall.
PCHLICATIO?\S DE ,U. LE PROFESSE(;H. llESCAMPS
10
et jlrr!paration des arséni/ll'es métalliques et cristallisés et à
aspect 1iI(ltallique " arséniures d'or, d'argeilt, de cllil'l'e, de plomb, de zinc,
de nickel, de cadmium, de fer, d'antimoine, d'étain, de bismuth.
2° Prépw'atiol/ des arsénio-sufjures mdl/Iliques obtel/us en culots métalliques crisla/lis(is, semblables aux minéraux trouvés dans la nature.
l'UBLICATIO?\S DE :U. HALLER
l'HovrSOIlty.
IS7'j'-uns.
1° Action du sulfure de carbone s/(r une solution d'un mélange de camphre iodé et de bornéot iodé. (Bulletin de la Société des .!ciel/ces de Nancy.)
2° Action du ryallogène sur Nthylale de soude. ISociété des sciences de
Nancy.)
3° SUI' un déril'é iodé du camphre. (Comples rendus de l'Institut.)
4° SUI' 1111 noullei acide dérivé dll camphre. ,SOCIété des sciences de
Nancy. )
5° Sur un dérivé cyanobromé du camp/wc. (Société des sciences de
Nancy.)
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1878 - Rentrée Solennelle des Facultés de droit, de médecine, des sciences et des lettres et de l'École Supérieure de Pharmacie de Nancy, le 19 novembre 1878
Description
An account of the resource
<ol><li>Académie de Nancy. Administration Académique. p.5.</li>
<li>Académie de Nancy. Conseil Académique. p.6.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté de droit. p.7.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté de médecine. p.8.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté des sciences. p.9-10.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté des lettres. p.10.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. École Supérieure de pharmacie. p.11.</li>
<li>Procés-Verbal de la séance. p.13-15.</li>
<li>Allocution de M. Le Recteur. p.17-23.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté de droit. p.25-35.</li>
<li>Publications des Membres de la Faculté de droit pendant l’année scolaire 1877-1878. p.36.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté de médecine. p.37-51.</li>
<li>Note sur les Professeurs Hirtz, Rameaux, Ehrmans et Grandjean (Lue en séance de Rentrée par M. Le Professeur Tourdes.). p.49-51.</li>
<li>Publications des Membres de la Faculté de médecine pendant l’année scolaire 1877-1878. p.52-55.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté des sciences. p.57-70.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté des lettres. p.71-93.</li>
<li>Rapport du Directeur de l’École Supérieure de pharmacie. p.95-105.</li>
<li>Publications des membres de l’École Supérieure de pharmacie pendant l’année scolaire 1877-1878. p.106-107.</li>
<li>Rapport sur les concours entre les étudiants de la Faculté de droit de Nancy, pendant l’année scolaire 1877-1878, par M. Paul Lombard, agrégé à la Faculté. p.109-115.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté de droit. p.117-118.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté de médecine. p.119-120.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté des sciences. p.120-121.</li>
<li>Distribution des prix. École Supérieure de pharmacie. p.121-122.</li>
<li>Table. (124)</li>
</ol>
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1878
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Publications des Membres de l'École Supérieure de pharmacie pendant l'année scolaire 1877-1878
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Publications relatives aux Membres de l'École Supérieure de pharmacie
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Imprimerie de Berger-Levrault et Cie. 11, Rue Jean-Lamour, 11
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1878
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Direction de la Documentation et de l'Edition (Université de Lorraine); Institut François Gény (EA 7301 Université de Lorraine); Décanat de la Faculté des Sciences (Université de Lorraine); Décanat de la Faculté de Droit Sciences économiques et gestion de Nancy (Université de Lorraine); Maison des sciences de l'homme Lorraine (Université de Lorraine); Bibliothèque-médiathèque de Nancy
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IMPRIMERIE DE BERGER-LE VRA ULT ET Cie
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RAPPORT
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LES CONCOCHS E:\TIU'; LES
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FACULTlt DE DROIT DE NANCY
PEli"UANT L'Ali"li"ÈE
M.
PAUL
SCOLAIRE
LOMBAHD
Agrégé à la Faculté
MONSIEUR LE HECTEUH,
Nos traditions universitaires m'imposent la tâche de rendre
compte des concours institués entre les étudiants de la Faculté
de droit, En consacrant un usage qui vous soumet nos jugements motivés sur les travaux de nos meilleurs élèves, on n'a
pas trop présumé, je veux le croire, de la bienveillance d'un
public qui ne redoute point la sévérité de nos fêtes j mais
aussi on a compté sur la discrétion du rapporteur, et je ne
l'oublierai pas dans les observations que j'ai hâte d'aborder.
PIŒMûmE ANNÉE.
En Droit romain les étudiants de première année avaient
à traiter de "L'acquisition des le9s " (1),
{Il
: MM. L"I1>;II"l", pré.ide"t; DUBOIS;
,'apl'0rlw,',
�110
SÉANCE DE ltENTltÉE.
Cette première épreuve n'a pas entièrement répondu à notre attente.
Trois compositions nous ont été remises: deux seulement"
ont été retenues par la Faculté.
1\1. Naehbaur (1) occupe la première place. Il a traité le
sujet avec méthode, en un style ferme etjuriùique, sans commettre d'erreurs graves. Toutefois des lacunes dans plusieurs
parties essentielles nous obligent à n'accorder qu'un second
prix.
M. Paul Georgel (2) obtient une mention honorable pour
un travail en général correct, mais qui n'a mis en lumière
que certains eôtés du sujet.
En Droit civil fi'ançais les concurrents avaient à «Compa1'er les dl'oits des p/:'/"e et nÛ:/'e légiûnws et ce1lX des père et mère
naturels sw' la personne et les biens de leurs enfants" (3).
Nous avons reçu cette fois huit compositions. Cinq ont été
écartées, bien que témoignant de louables efforts.
Parmi les trois compositions réservées il en est deux qui se
sont longtemps disputé le premier prix.
Celle de lU, Chesncy(4) a définitivement fixé les suffrages
par une connaissance approfondie des textes, l'abondance des
notions historiques, l'ordre et la bonne proportion des développements, par un style, enfin, oit la facilité s'allie à la précision.
Le second prix appartient à M. Paul Georgel (5). Son œuvre
est conçue plus fortement que celle de son rival. La eompa(1) [)eui.e, : Dchelllur morti nOR nostra'Jlle.
Dieu seul est grand.
(2) Devi,çes : Fata regunt hOlllines.
En vain.
(:1) CUlIlllli;;,;i"n :
1.1':"":018, pr",ident ; Il,,,,'r ; p, LOmlAl"', rapporteur.
fi) IJevùw'S : De nos a6sirs fougueux la tempétc fat.ale
Laisse au fond. de 1I0S CŒurs la règle et la morale.
Parturiunt mont.es, na:;cetllr
U»
Devùfcs :
HlllS.
crainte de rien et ne rien espérer,
Alll,", c'est ec qui peut le,; hommes Lien-heurer.
Fortulla vitrea est; tUlU qUlllu splelldet frungitur.
�111
DE DROIT.
raison qu'il avait à établir est conduitc avcc bcaucoup de rigueur ct d'habileté. Il ne serait pas resté à la seconde place
s'il eût évité quelques omissions ct si son exposé historique
eût été plus large.
Une mention honorable est accordée à M. Baradez (1), qui
a cu le tort de traiter avec une certaine confusion un sujet
dont il n'ignorait aucun détail.
SECONDE ANNÉE.
La question de Droit civil en seconde année était la suivante: « De l'époque à laqnelle doit exister la capacité de disposer et de 1'ccevoù' pw' donation entre vifs 01L pal' testa'
ment (2).
Deux compositions sur quatre ont paru mériter une distinction.
Le premier prix est remporté par M. Lagrésille (3).
Esprit exact ct habile it généraliser, servi par un langage
précis ct nerveux, l'auteur a su renfermer le sujet dans un
cadre bien choisi, dégager les principes ct y rattacher les solutions si variées qu'il devait passer en rcvue.
11. Dcglin (4) reçoit une mention honorable. Sa composition
porte l'cmpreinte d'une intelligence vive et d(\jà familière
avec la science du Droit; malheureusement elle offre tantôt
des lacunes, tantôt un luxe de détails mal coordonnés et qui
trop souvent obscurcissent les idées principales.
En Procédure il s'agissait de retracer « L'organisation dn
ministère pnblic et son rûle en matière civile» (5).
)t
\ 1) DeL'i.e! : Le droit prime la t\H·ce.
Donce cris t'elix, mnltos nUlllcrabis amicos.
(2) Commission :
JAI,AnEltT, pré"idelll;
G.\ltSIBlt, rapporteur.
(3) /Jet·i.,e! : L'l!onllne est un apprenti. la ,Ioulenr est son maitre.
Donee cris fclix, ll111ltos IlllIllcrahis amicûs ;
Tellljlora si fuerint nubila, solus cris.
(q Devise. : Int;.lIlÙllIn, regina, jubes renovare t!o}orclu.
Qni s'y frotte, s'y pi'lue.
t") Commission: MM.
l'résidwl j l'.
LOMllARlJ ; llAY,
rapporteur.
�112
SiAXCE
HENTRiE.
Trois concurrents ont pris part à la lutte.
Deglin et
Lagrésille se partagent encore le succès.
La dissertation de :M. Deglin (1) vient en première ligne.
Les considérations générales sont justes et sages, les indications sur l'ancien Droit nombreuses; l'organisation du
ministère public il ses différents degrés est étudiée avec soin.
La forme, bien que parfois dépoUl'vue de vigueur, se distingue
par la simplicité et la clarté.
Je n'aurais pas à faire de réserves sérieuses si M, Deglin
était resté égal à lui-même dans la seconde partie, concernant
le rôle du ministère publie, A raison des défaillanees qui s'y
rencontrent la Faculté a dù ne décerner qu'un second prix.
M. Lagrésille (2) suit de près M. Deglin. S'il n'a que des
vues un peu superficielles sur l'ancien Droit et s'il n'a pas
toujours des idées très-sûres an sujet de l'organisation aetuelle,
il a présenté d'une manière excellente la controverse sur le
droit d'action du ministère public dans les cas où l'ordre public est intéressé. Pourquoi faut-il qu'ailleurs, abusant de ses
aptitudes, il se soit laissé tenter par l'attrait des généralisations hâtives et le plaisir du paradoxe?
Sa composition garde du moins assez de valeur pour mériter
une mention très-lzonm'rtble,
Le concours de Droit romain portait en troisième année
sur «La condition de la femme dans la famille" (3).
Cette question semblait convenir à des esprits qui ont abordé
toutes les parties du Droit et qui sont ainsi cn état de faire
œuvre de synthèse.
(1) Devises, Non esse et non apparcre unUll1 est et idem.
La justice triomphe autant de J'ac,!uittement de l'innocent 'lue
de la COllllall1natiun dn coupable.
(2) Det'ises : Nul ne sera couronné s'il n'a hien combattu.
Vi\'ere lIlilitare est .....
COllllllissiun :
LI;!> 1""'" , présidwt; DunoIa;
rapporteur.
�113
CO.COGOS DE DHOIT.
Elle ne nous a valu que deux compositions.
L'une a été rejetée; l'autre, dont l'auteur est M. Paillot(l),
obtient un second prix.
lU. Paillot connaissait son sujet: il l'a traité avec exactitude
et dans un style aisé. Mais il a passé sous silence la situation
de la femme considérée comme mère, et ron découvre quelques incertitudes dans sa théorie du sénatus-consulte Velléien.
En droit civil français la Faculté demandait aux concurrents de « Détenninel' l'effet des obligations contractées par la
femme commune en biens, soit avec l'àutol'isation du rnm·i, soit
avec l'a1ttol'isation de justice » (2).
Nous avons la satisfaction rare de récompenser toutes les
compositions déposées entre nos mains.
Le premier prix est décerné à 1\1. Guyot de Saint-Remy.(3).
M. Guyot de Saint-Remy termine dignement de brillantes
études. Nous retrouvons chez lui, développées par le travail,
les qualités auxquelles il nous a habitués et qui lui ont permis de soutenir, au concours général, l'honneur de la Faculté
de Nancy. Sa composition atteste un savoir étendu et une
remarquable solidité de jugement. Rien d'important n'y est
omis: les questions sont ramenées à leurs éléments essentiels
et discutées sous toutes leurs faces avec autant de scrupule
que d'indépendance.
Quoique l'œuvre de .M. Paillot (4), auquel appartient le
cond prix, soit moins substantielle et moins complète, elle
porte la marque d'une heureuse facilité qui sait sc concilier
avec le goût de la méthode et la sûreté de la doctrine.
(1) IJcvi"es : Cogito. el'go
SUlU.
Le Lon sens est la chose du monde la mieux partagée.
('2.)
I:l)
A. LOMH.\lU), l'ré.1ident;
Ollllle 'fuml licct honestulll est..
Bea ucou!, ,le bruit pour rien,
:
IIcvi,,",' :
; GAltNIER,
('1) [)evi,cs : Labol'emus.
Si Illon
FAI;l1Ll'É::3
s'abat., j'y lllcttrai l'éperon ..
rapporteur.
�114
SÉANCE DE RENTRÉE .
.M. Legros (1) mérite une mention honorable. Il a montré
qu'il avait à sa disposition toutes les connaissances nécessaires pour traiter le sujet: on doit regretter qu'il ait donné
une esquisse un peu sèche, où les grandes lignes ne ressortent
pas avec assez de vigueur.
Il me resterait, Messieurs, à vous entretenir du concours de
Doctorat si cette année encore nous n'avions à constater une
abstention générale de ceux qui auraient pu y prendre part.
Bien des fois déjà vous avez entendu nos plaintes; mais
nous ne voulons pas désespérer. Malgré les restrictions d'un
règlement trop rigoureux, nous comptons que l'année qui
s'ouvre verra des mémoires dignes de disputer la médaille
d'or.
Nous proposons à nos docteurs d'étudier: "Le pott1'1Joi en
cassation en matière c1'iminelle ", question du plus haut intérêt théorique et pratique, qui touche à toutes les matières
du Droit criminel et oil la jurisprudence fournit une source
inépuisable d'informations.
Peu de sujets seraient plus dignes d'appeler les méditations
de ceux qu'attirent les hautes régions de la science. Peu de
sujets aussi seraient plus propres à tenter les futurs candidats
à ces concours ouverts par la Chancellerie, qui triomphent peu
à peu de toutes les préventions et auxquelles les circonstances
ne tardtlront pas à assurer une action décisive sur le recrutement de la magistrature.
MESSIEURS LES ÉTUDIANTS,
Vous avez pu voir par les exigences des juges de vos concours cc qu'ils attendent de vous et l'importance qu'ils attachent à ces épreuves auxquelles vous venez librement vous
soumettre .
.Ne laissez pas échapper ces occasions de faire l'essai de
(1) Devise, : Jus omnium scientia rerUlll.
Qui ne sut se borner, ne sut jamais écrire.
�CONCOURS DE DROIT.
115
VOS forces. Vous touchez aux luttes les plus sérieuses de la
vie; n'oubliez pas que c'est l'habitude de l'effort qui donne
à l'esprit toute sa puissance et à la volonté toute son énergie. Il y va de votre avenir; il Y va de vos devoirs envers
un pays qui a su conquéril' la libre possession de lui-même,
mais qui, pour conserver ee bien inestimable, a besoin d'une
élite de citoyens au eœur ferme, à l'âme élevée, capables de
répandre autour d'eux l'influence des lumières et de la raison.
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1878 - Rentrée Solennelle des Facultés de droit, de médecine, des sciences et des lettres et de l'École Supérieure de Pharmacie de Nancy, le 19 novembre 1878
Description
An account of the resource
<ol><li>Académie de Nancy. Administration Académique. p.5.</li>
<li>Académie de Nancy. Conseil Académique. p.6.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté de droit. p.7.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté de médecine. p.8.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté des sciences. p.9-10.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté des lettres. p.10.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. École Supérieure de pharmacie. p.11.</li>
<li>Procés-Verbal de la séance. p.13-15.</li>
<li>Allocution de M. Le Recteur. p.17-23.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté de droit. p.25-35.</li>
<li>Publications des Membres de la Faculté de droit pendant l’année scolaire 1877-1878. p.36.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté de médecine. p.37-51.</li>
<li>Note sur les Professeurs Hirtz, Rameaux, Ehrmans et Grandjean (Lue en séance de Rentrée par M. Le Professeur Tourdes.). p.49-51.</li>
<li>Publications des Membres de la Faculté de médecine pendant l’année scolaire 1877-1878. p.52-55.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté des sciences. p.57-70.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté des lettres. p.71-93.</li>
<li>Rapport du Directeur de l’École Supérieure de pharmacie. p.95-105.</li>
<li>Publications des membres de l’École Supérieure de pharmacie pendant l’année scolaire 1877-1878. p.106-107.</li>
<li>Rapport sur les concours entre les étudiants de la Faculté de droit de Nancy, pendant l’année scolaire 1877-1878, par M. Paul Lombard, agrégé à la Faculté. p.109-115.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté de droit. p.117-118.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté de médecine. p.119-120.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté des sciences. p.120-121.</li>
<li>Distribution des prix. École Supérieure de pharmacie. p.121-122.</li>
<li>Table. (124)</li>
</ol>
Date
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1878
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Rapport sur les concours entre les étudiants de la Faculté de droit de Nancy pendant l'année scolaire 1877-1878 par M.Paul, Lombard, Agrégé à la Faculté
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The topic of the resource
Rapport sur les concours entre les étudiants de la Faculté de droit
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LOMBARD, Paul
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Imprimerie de Berger-Levrault et Cie. 11, Rue Jean-Lamour, 11
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1878
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Direction de la Documentation et de l'Edition (Université de Lorraine); Institut François Gény (EA 7301 Université de Lorraine); Décanat de la Faculté des Sciences (Université de Lorraine); Décanat de la Faculté de Droit Sciences économiques et gestion de Nancy (Université de Lorraine); Maison des sciences de l'homme Lorraine (Université de Lorraine); Bibliothèque-médiathèque de Nancy
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