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�UNIVERSITÉ DE FRANCE. -- ACADÉMIE DE NANCY
RENTRÉE SOIjENNELLE
DES FACIJL1 ÉS
l
ET DE
L'ÉCOLE SUPÉRIEURE DE PHARMACIE
DE
NANOY
ES
Le 24 Novelllbre 1881.
NANCY
IMPRIME
BERGEH-LEVRA DLT ET CIe
Il,
UCE JEAN-LHIOlflt,
1881
Il.
��NOTICE
SUR M. LE PROFESSEUR RIGAUD
PAR
DOYEN
DE
LA
M. TOURDES
FACULT:é
DB
Ml<}DIIlCINE:.
Philippe
est né à Montpellier, le 13 septembre 1805;
il a succombé à Nancy, le 22 janvier 1881 ; quarante années
de cette longue vie ont été consacrées à notre école.
lV1. Rigaud est resté à Montpellier jusqu'à l'âge de 18 ans.
C'est à Paris qu'il est venu faire ses études médicales; dès
les premiers moments, son activité, son aptitude, se révèlent,
et des8uccès marquent ses débuts.
En 1823, un premier concours lui ouvre l'École pratique;
en 1824, il est nommé externe des hôpitaux j en 1826, il
arrive à l'internat; là il est en rapport avec les hommes les
plus éminents de l'époque, Richerand, Cloquet, Rostan, Dupuytren, à l'apogée de sa gloire; il reçoit de Béclard, dont
il est l'interne avec Billard, d'Angers, le témoignage de la
plus honorable bienveillance.
Alors Rigaud, sentant sa valeur et
donner à son
mérite comme chirurgien la base solide des connaissances
anatomiques, se présente au concours pour la place d'aide
d'anatomie; il l'obtient en 1833; en 1835, il est nommé pro·
secteur de la Faculté de médecine. Il a atteint son but; à la
fréquentation des hôpitaux qui l'a rapproché de ses maîtres,
où il a appris l'art d'observer, à cette condition qui fait le
�94
SiANCE DE RENTRiE.
médecin, iljoint l'étude attentive des détails de l'anatomie
qui donné à la chirurgie sa sûreté, son efficacité, ses audaces
légitimes C). M. Rigaud, pendant toute sa carrière, s'est ressenti de la direction imprimée à ses premières études; ce
qu'il avait appris à cette époque était resté dans sa mémoire
fidèle, et souvent il nous a étonnés par la précision de ses
connaissances anatomiques sur des points qui avaient été alors
l'objet de ses recherches.
Appuyé liaI' cette base solide, Rigaud arrive bientôt à des
succès plus importants. Actif, intelligent, doué d'une élocution facile, il ne néglige aucune occasion de se produire; il
nous disait lui-même qu'il avait affronté quatorze concours,
dont neuf fois il était sorti victorieux; il multiplie ses travaux; pendant six ans, il fait des cours à l'Éeole pratique.
Bien jeune, il est arrivé à la double situation, recherchée
alors, comme de nos jours, par l'élite des médecins de Paris
qui se destinent à l'enseignement: en 1838, il est nommé au
concours ehirurgien du bureau central des hôpitaux; en
1839, après un concours dont chacun connaît toutes les difficultés C), il obtient le titre d'agrégé de la Faculté de médecine de Paris, pour la section de chirurgie.
Sa situation est alors faite à Paris, la notoriété est acquise;
le jeune chirurgien peut se promettre un brillant avenir.
Mais en ce moment une autre voie s'ouvre devant lui; une
oeeasion importante se présente d'obtenir en province une
situation honorable et sûre. Un concours pour deux chaires
de pathologie externe et de clinique chirurgicale à la Faculté
de Strasbourg doit avoir lieu devant la Faculté de Paris.
Avec son talent, sa réputation faite, son titre d'agrégé, M. Rigaud peut compter sur le succès, mettre fin à toutes ses
luttes et s'assurer,une carrière conforme à ses goûts et qui a
aussi ses promesses, mais Paris le retient avec son brillant
avenir; une dernière lutte et le but est atteint, mais est-on
(1)
Quelques Faits de pJ'atique chirurgicale, thèse
Paris"
18H6.
(2) Des Ulcè'res en généml, thèse de concours pour l'agrégutlOl1. PUrIS, 18H8.
�FAOULTÉ DE
- - NO'fICE,
95
toujours sûr de la victoire? La raison l'emporte; M. Rigaud
se décide pour Strasbourg, il se présente au' concours dans
lcquelle suivent de nombreux compétiteurs. La lutte est sérieuse, M. Vel peau, chargé du rapport sur les titres du jeune
candidat, en fait ressortir toute la valeur (1). Le jury prononce,
et le 23 juillet 1841, M. Sédillot, aujourd'hui membre de
l'Institut, et professeur honoraire de notre }j'acuIté de médecine, et celui dont nous regrettons la perte, sont nommés professeurs de la Faculté de Strasbourge). Ainsi est fondé pour
une longue série d'années l'enseignement si remarquable et
si fructueux de la chirurgie dans notre éeole.
1\1. Rigaud a réussi, mais il ne quitte pas sans regret le
théâtre de ses premières luttes. Plus d'une fois, il s'est demandé s'il avait bien fait de renoncer à de brillantes espérances; cette pensée lui revenait souvent, même vers la fin
de sa carrière, dont le succès justifiait pleinement la sagesse
de sa résolution.
M. Rigaud arrive à Strasbourg où il est chargé du double
enseignement de la pathologie externe de la clinique, alternance heureuse qui place la pratique à côté de la théorie et
qui justifie l'une pal' l'autre. Mais cette utile disposition ne
peut être maintenue; la Faculté de Strasbourg prend un nouveau développement, elle est chargée de l'instruction des
officiers de santé de l'armée qui tous, pendant quinze ans,
sont formés à ses leçons. Le dédoublement des cliniques devient nécessaire, et les deux services fonctionnent, à la fois,
confiés à d'habiles maîtres.
Alors commence cet enseignement chirurgical qui pendant
(1) A l'occasion de ce concours, M" Velpeau s'exprimait 8n ces termes: ({ Cette
énumération (des titres), cette analyse, tout incomplète qu'elle puisse être,
montre donc M. Rigaud sous le jour le plus favorable: instrnction aussi profonde que variée, pratique prudente, ingénieuse autant qu'habile, jugement
droit et réservé, style clair et pur, iangage agréable, telles sont les qualités
principales qui ressortent des luttes de l'enseignement, des écrits, comme do
tout ce que j'ai pu apprendre de M, Rigaud, et qui justifieraient son admission, à titre de professeur, dans l'une de nos Facultés de médecine. li
De l'Anaplastie des lèvi'es, des joues et des paupièt'es, thèse de concours
pour le professorat. Paris, 18-11.
�96
SÉANCE DE RENTRÉE.
tant d'années a contribué à la prospérité de notre
M. Rigaud y a. eu sa part de succès et d'utilité; les opérations les plus graves, les plus importantes sont pratiquées
sous les yeux de nos élèves. Nous pouvons rapporter même
ici quelques-uns de ces faits les plus remarquables, puisqu'ils
représentent des services rendus à l'humanité. Les publications de notre collègue reproduisent plusieurs observations
d'un haut intérêt, l'extirpation du scapulum, de la clavicule,
du calcanéum, des fibromes du maxillaire inférieur, les règles
pratiques pour le traitement des luxations, des anévrismes,
des varices, de la hernie étranglée, les moyens de remédier
aux dangers du chloroforme, pendant la première période de
son action, la dilatation instantanée de l'urètre, la taille, opé.
ration dans laquelle notre ;collègue excellait, et qui devait
faire l'objet d'un mémoire auquel il travaillait, il y a encore
peu de jours; telles sont quelques parties de sa riche clinique
qui ont été l'objet de publications remarquées du monde savant C). Aussi, quand M. Rigaud obtint la décoration en 1851,
la distinction accordée à notre collègue était motivée en ces
termes: " Pour les services qu'il a rendus à l'enseignement
et pour les progrès qu'il a filit faire à la science et à l'art chirurgical. »
Mais cette École de Strasbourg si prospère devait bientôt
(1) Cours d'études anatomiques. Paris, 1839. - Mémoire SUT l'homologie des
membres supérieurs et infé1'ieurs chez l'homme. Commuuiqué à l'Institut le
26 novembre 1849. - De la Dilatation instantanée des Tétrécissements de l'u1"èt1"e au moyen du dilatateu?" courbe et à Manches pa1"allèles, instrument
nouveau. Deux mémoires. Strasbourg, 1845 et 1849. - Clinique médic(ûe de
Strasbourg (fragments). Strasbourg, 1858. - ExtiTpation du sCaptÛU1n en totalité et de la moitié externe de la clavicule pour un cas d'ostéophyte (lu à l'Institut le 15 juillet 185,:(). Strasbourg, 1850. -- Résection des deux tiers intM'nes
de ln cl(wieule gauche (Gazette médicale de StmsbouTg, 20 mars et 20 avril
1850). - Des Fib1'omes de l'os maxillnire inférieur. Des Luxations du cOt/de.
Nancy, 1873. - Du lIfode Tationnel de réduet'ion des luxations trnumntiques au
moyen de la méthode par TétrogTadation. Appliention ci la luxation sus-iléopectinée exteTne, Communiqué à l'Académie de médecine en 1876. - Du Rôle
des muscl,es dnns les luxations traumatiques. Publication posthume du mémoire. (Revue médicnle de l'Est, 1881.)- Considémtions pratiques sur l'apr:mt'ion de ln hernie éwnnglée. Strasbourg, 1866. - De l'Extirplltion du calcanéurn; douze opérations, dont dix suivies de guérison. Société de chirurgie.
Paris, 1875.
�FACULTÉ DE MÉDECINE. -
NOTICE.
97
s'abîmer dans le désastre commun. A cetto période fatale se
rattache 'la page la plus honorable peut-être de la vie denotre
estimable confrère. La plupart de nos chirurgiens (Sédillot,
Bœckel, }'cltz), sortis de la ville pour aller soigner les blessés des batailles désastreuses qui ont précédé l'investissement
de Strasbourg, rcteflus par l'ennemi, n'avaient pu y rentrer.
M. le professeur Rigaud, avec le oonoours de notre collègue
M. Gross, est chargé de la chirurgie de l'hospiee civil de
Strasbourg; le premier a les hommes, le second les enfants
et les femmes, car toutes les parties de la population figurent
parmi les victimes d'un bombardement qui dure sept semaines, et qui atteint plus de 1,200 personnes. Notre hôpital est
encombré de blessés, M. Rigaud y établit son domicile; nuit
et jour, il est à la disposition de ces malheureux qu'on y transporte à toute heure; il pratique les opérations les plus graves,
les pansements diffieiles. L'art dispute à la mort les victimes
qui se multiplient dans des conditions désastreuses. Le dévouement fait son œuvre, sans tenir compte du péril. Le drapeau noir n'a pas protégé l'asile de tant de misères; les obus
atteignent aussi l'hôpital; la chapelle est incendiée et dans
une nuit sinistre, des efforts persévérants empêchent seuls
les flammes de se communiquer aux salles de malades; des
projectiles de temps en temps pénètrent dans ces salles et
dans l'amphithéâtre d'opération; le chirurgien reste impassible et continue son œuvre eomme dans les temps ordinaires.
M. Rigaud ne quitta son service que le 13 janvier 1871,
lorsque les blessés qui se trouvaient encore dans les salles
furent en convalescence. Il s'éloigne alors de Strasbourg pour
aller à la recherche de ses fils engagés dans l'armée active.
Rappelons ici les paroles par lesquelles il termine une notice
sur ces événements (1) : « Dans cette grande affliction, il me
(1) « A la date du 13 août 1870, au moment où les travaux de la Faculté de
médecine allaient être clos, la ville investie par l'arméo allemande reçut les
premiers obus ... Le bombardement ainsi commencù continuu sans interrup.
I<'ACUL'l'ÉS
�98
SÉANCE DE RENTRÉE.
reste le seul adoucissement que je puisse espérer le sentiment profond d'avoir fait mon devoir r )}
M. Rigaud quitte Strasbourg; il avait une prédilection particulière pour notre ville où s'était écoulée la plus grande
partie de son heureuse carrière. Il suit à Nancy la Faculté
qui s'y organise, et bientôt il est de nouveau à la tête d'un
service chirurgical. Le professeur de clinique actif et dévoué
reprend encore pendant quelques années ses utiles leçons;,
il complète et termine des travaux commencés; en 1875,
l'Institut lui décerne un prix pour un important mémoire sur
le traitement curatif des dilatations veineuses superficielles
par la méthode d'isolement de ceil vaisseaux (i). Le professeur
conserve toujours cette remarquable facilité d'élocution qui
a été la source de ses premiers su.ccès et qui a fait valoir
ensuite le fonds solide. de son expérience. Mais bientôt sa
tion et avec un terrible accroissement d'intensité jusqu'au 27 septembro à
4 heures de l'après-midi ... Je me trouvais alors seul chef du service de la chirurgie, mais heureusement je pus être secondé par M. le Dr Gross, chef des cliniques de l'hôpital et agrégé de notre Faculté, auquel je confiai le service des
femmes ... Mes collègues s'étaient rendus sur le chmr.p de bataille après les
malheureuses affaires de ·WissemlJourg, de Wœrth et de Frœschwiller; ils
avaient cru pouvoir aller et venir librement, mais 1eR Prussiens les retinrent,
et ils ne rentrèrent à Strasbourg que plusieurs jours après que la ville se fut
rendue. Nous restâmes ainsi, M. Gross et moi, pendant touto la durée du bombardement, près de sept semaines, et poudant ces longues semaines nous
fûmes occupés, nuit et jour, chacun de son côté. Les élèves internes de nos
services, MM. Gass, Blaser, Meyer, St[1uh, Stella, J. Bœekel ot plusieurs autres,
nous prêtèrent un secours dévoué ct incessan t. .. Jo dois d'autant plus louer
ces jeunes gens, qu'indépendamment des dangers que nous courions dans
l'hôpital dont la chapelle fut brûlée dans la nuit du 24 août, nous fûmes plu.
sieurs fois troublés dans l'exécution de nos opérations chirurgicales par les
obus qui pénétrèrent de temps en temps dans nos salles de malades et dans
notre amphithéâtre d'opération; pas ·un n'a bronché, houneur à cette vaillante
jeunesse! Le 13 janvier 1871, les blessés qui se trouvaient encore dans mon
service étant en convalescence, jo los remis aux soins de M. le Dr Bœckel,
agrégé en chirurgie, et je quittai Strasbourg pour aller à la recherche de mes
fils, engagés dans l'armée active et dont j'ignorais le destin ... Dans cette
grande aflliction, il me reste le seul adoucissement que je puisse espérer, le
sentiment profond d'avoir fait mon devoir. » (Extrait d'une notice inédite de
M. Higaud, 1870 : « Hésumé succinct ries désastres qui frappèrent la population
civile de Strasbourg pendant le bombardement du 13 août au 27 septembre
1870, et des résultats de notre pratique chirurgicale â l'hospice civile. » Strasbourg, 1870.)
(1) Traitement curatif de toutes les dilatations variqueuses superficielles, y
compris le vttricocèle du cor'don, pttr une méthode iwuvelle, l'isolement de ln
veine. Mémoire qui a obtenu le prix Barbier de l'Institut, année 1875.
�FACULTÉ DE .l!ÉDECINE. -
NOTICE.
99
santé s'altère, ses forces diminuent, l'air pur des montagnes
des Vosges où il s'était créé un asile ne suffit plus pour les
rétablir. Un premier avertissement, ily a deux ans, a troublé
ses amis. Le péril se dévoile, et l'on voit s'approcher le jour.
inévitable de la séparation; notre collègue succombe le
22 janvier 1881, entouré, au moment suprême, de toutes les
affections de famille qui avaient tenu une si grande place
dans son existence.
M. Rigaud n'avait que des amis; son aménité et sa bienveillance ne se sont pas démenties un seul jour; dans sa longue
carrière, il a joint les mérites de la vie privée à ceux du pro.
fesseur et du savant.
�
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
1881 - Rentrée Solennelle des Facultés et de l'École Supérieure de Pharmacie de Nancy, le 24 novembre 1881
Description
An account of the resource
<ol><li>Académie de Nancy. Administration Académique. p.5.</li>
<li>Académie de Nancy. Conseil Académique. p.6.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté de droit. p.7.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté de médecine. p.8-9.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté des sciences. p.9.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté des lettres. p.9-10.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. École Supérieure de pharmacie. p.10.</li>
<li>Procés-Verbal de la séance. p.11-12.</li>
<li>Discours de M. Le Recteur. p.13-27.</li>
<li>Discours de Rentrée de la Faculté de médecine de Nancy, par M. Michel, Professeur. p.29-50.</li>
<li>Rapport de M. Lederlin, Doyen de la Faculté de droit, sur les travaux de la Faculté pendant l'année scolaire 1880-1881. p.51-63.</li>
<li>Publications des Membres de la Faculté de droit pendant l'année scolaire 1880-1881. p.64-65.</li>
<li>Rapport de M. Tourdes, Doyen de la Faculté de médecine sur les Travaux de la Faculté de médecine pendant l'année scolaire 1880-1881. p.67-92.</li>
<li>Notice sur M. Le Professeur Rigaud, par M. Tourdes, Doyen de la Faculté de médecine. p.93-99.</li>
<li>Publications des Membres de la Faculté de médecine pendant l'année scolaire 1880-1881. p.100-103.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté des sciences . p.105-116.</li>
<li>Publications des Professeurs de la Faculté des sciences pendant l'année scolaire 1880-1881. p.117-118.</li>
<li>Rapport sur l'Enseignement et les Examens dans la Faculté des lettres de Nancy (1880-1881). p.119-139.</li>
<li>Rapport de M. E. Krantz, Maître de conférences de littérature française sur le concours littéraire institué entre les élèves de la Faculté des lettres de Nancy.1881. p.140-146.</li>
<li>Rapport de M. Le Directeur de l'École Supérieure de pharmarcie. p.147-156.</li>
<li>Publications des Membres de l'École Supérieure de pharmacie pendant l'année scolaire 1880-1881. p.157-158.</li>
<li>Rapport sur les concours entre les étudiants de la Faculté de droit de Nancy pendant l'année scolaire 1880-1881, par M. Chavegrin, Agrégé à la Faculté. p.159-164.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté de droit. p.165-167.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté de médecine. p.167-169.</li>
<li>Distribution des prix. École Supérieure de pharmacie. p.169-170.</li>
<li>Table. p.171.</li>
</ol>
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1881
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Notice sur M. Le Professeur Rigaud, par M. Tourdes, Doyen de la Faculté de médecine
Subject
The topic of the resource
Notice du Doyen de la Faculté de médecine relatif au Professeur Rigaud
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
TOURDES
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Imprimerie de Berger-Levrault et Cie. 11, Rue Jean-Lamour, 11
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1881
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Direction de la Documentation et de l'Edition (Université de Lorraine); Institut François Gény (EA 7301 Université de Lorraine); Décanat de la Faculté des Sciences (Université de Lorraine); Décanat de la Faculté de Droit Sciences économiques et gestion de Nancy (Université de Lorraine); Maison des sciences de l'homme Lorraine (Université de Lorraine); Bibliothèque-médiathèque de Nancy
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Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
Language
A language of the resource
fr
Type
The nature or genre of the resource
publication en série imprimée
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Nancy (Meurthe-et-Moselle)