1
20
6
-
http://hise-nancy.ahp-numerique.fr/files/original/38cc1e6bdd0e86111524d1f0bcd63ee4.pdf
ab460af4c657f177fbeafb480c8958ec
PDF Text
Text
!"#$%&'(!"#$"%&$'"#!"#()*%+,"$-+&'#!"#./%01#!"#$%!!"#"$"
"
#$%&'()*" +" ,-'*./" 01$/" 2.&$3)" -//$)&4" &)*" !"#$%&'( )&( *&$+*"&( )&( ,-.$/0&*'/+"( )&( 1#$%2"
5./*6'6$)/6" $/" 0.5$3)/6" 7'*6.,'8$)" )**)/6')&9" :&&)*" ;),3)66)/6" 0)" *$'2,)" -$" ;&$*" ;,<*"
&1(2.&$6'./"0$"*=*6<3)"01)/*)'>/)3)/6"*$;(,')$,"/-/5(')/"*$,"&-"&./>$)"0$,()")6".??,)/6"0)"
3$&6';&)*" ;),*;)56'2)*" 0)" ,)57),57)"@" 7'*6.',)" 0)*" 5.33$/-$6(*" *5')/6'?'8$)*4" (6$0)" 0)*"
,)&-6'./*")/6,)")/*)'>/)3)/6")6",)57),57)4"7'*6.',)"0)*",-;;.,6*"#-,'*!#,.2'/5)4")659""
"
A)" ?'57')," /$3(,'*(" )*6" &)" ?,$'6" 01$/" 6,-2-'&" 5.&&-%.,-6'?" 5..,0.//(" ;-," &)" B-%.,-6.',)"
017'*6.',)")6"0)";7'&.*.;7')"0)*"*5')/5)*"C"D,57'2)*"E)/,'"#.'/5-,("FGHI"JKKJ"G/'2),*'6("0)"
B.,,-'/)"L"AMINO9"B)*";-,6)/-',)*"'/*6'6$6'.//)&*"*./6"&)*"*$'2-/6*"@""
! P',)56'./"0)"&-"P.5$3)/6-6'./")6"0)"&1:0'6'./"FG/'2),*'6("0)"B.,,-'/)O"
! Q/*6'6$6"R,-/S.'*"T(/="F:D"JUVK"G/'2),*'6("0)"B.,,-'/)O"
! P(5-/-6"0)"&-"R-5$&6("0)*"N5')/5)*"FG/'2),*'6("0)"B.,,-'/)O"
! P(5-/-6"0)"&-"R-5$&6("0)"P,.'6"N5')/5)*"(5./.3'8$)*")6">)*6'./"0)"M-/5="FG/'2),*'6("
0)"B.,,-'/)O"
! H-'*./"0)*"*5')/5)*"0)"&17.33)"B.,,-'/)"FG/'2),*'6("0)"B.,,-'/)O"
! W'%&'.67<8$)!3(0'-67<8$)"0)"M-/5="
"
A)6".$2,->)"/$3(,'8$)")*6";,.;.*(">,-6$'6)3)/6")/"&1(6-69"N-",($6'&'*-6'./4"*-",);,.0$56'./"
)6"*-",)0'??$*'./"*./6",(>')*";-,"&-"B'5)/5)"X$2),6)"L"X;)/"B'5)/5)"(&-%.,()";-,"&-"3'**'./"
:6-&-%" -$" /.3" 0$" >.$2),/)3)/6" ?,-/S-'*" F766;@LLYYY9)6-&-%9>.$29?,L;->)*L&'5)/5)!
.$2),6)!.;)/!&'5)/5)!Z[\\\]U9763&O9"
"
B)"57.'^"-"(6("?-'6"0)"3)66,)"+"&-"0'*;.*'6'./"0)*"57),57)$,*")6"0$">,-/0";$%&'5"&1'/6(>,-&'6("
0)*" 2.&$3)*" 5./*),2(*" ;.$," &-" ;(,'.0)" K[Z_!K\U\9" `.$6)?.'*4" &)*" 2.&$3)*" &)*" ;&$*" ,(5)/6*"
/1(6-/6" ;-*" )/5.,)" 6.3%(*" 0-/*" &)" 0.3-'/)" ;$%&'54" &)*" ,)*;./*-%&)*" 0)" 5)" *'6)" Y)%"
*1)/>->)/6"+",)6',),"6.$6"0.5$3)/6"?-'*-/6"&1.%a)6"01$/)",(5&-3-6'./"01$/"-$6)$,".$"01$/"0)"
*)*"-=-/6!0,.'6*9"
"
"
!
�UNIVERSITÉ DE FRANCE. -- ACADÉMIE DE NANCY
RENTRÉE SOIjENNELLE
DES FACIJL1 ÉS
l
ET DE
L'ÉCOLE SUPÉRIEURE DE PHARMACIE
DE
NANOY
ES
Le 24 Novelllbre 1881.
NANCY
IMPRIME
BERGEH-LEVRA DLT ET CIe
Il,
UCE JEAN-LHIOlflt,
1881
Il.
��-=======================================
RA.PPORT
DE
M. LE DIRECTEUR DE L'ÉCOLE SUPÉRIEURE DE PHARMACIE
AU CONSEIL ACADÉMIQUE
MONSIEUR LE: RE:CTEUR,
ME:SSIEURS,
Dans le rapport que j'ai eu l'honneur de vous présenter
l'an dernier, j'ai longuement insisté sur les causes du décroissement de notre population scolaire. Vous avez pu vous convaincre qu'elles ne sont pas sous la dépendance de notre volonté, puisqu'au contraire nous réagissions dans l'intérêt de
notre École avec une conviction et une ténacité qui méritaient
de réussir. Les conditions étant restées les mêmes et nos paroles de regrets n'ayant pas été entendues par l'Administration supérieure, ou n'ayant pu être prises pour le moment en
considération par des motifs que nous ignorons, nous croyons
devoir nous borner aujourd'hui à un simple exposé de notre
situation.
Le nombre de nos étudiants, pendant l'année scolaire
1880-1881, a été de 78, savoir:
41 en cours d'inscriptions;
35 en cours d'examens;
2 auditeurs bénévoles inscrits.
78
�148
SÉANCE DE RENTRÉE.
Ce chiffre est inférieur de 9 à celui de 1879-1880.
Toutefois, nous n'avons compté qu'un étudiant de moins en
cours d'inscriptions, fait qui pourrait rassurer si le décroissement n'avait pas encore sa raison d'être pour l'année qui va
commencer.
Des 41 étudiants ayant pris des inscriptions,
19 sont de 1 re classe;
20 sont de 2" classe, nouveau régime;
2 sont de 2" classe, ancien régime.
41
158 inscriptions ont été prises, dont 70 de 1 re classe et 88
de 2e classe.
34 examens, tant semestriels que de :fin d'année, ont été
passés,
20 par des étudiants de 1 re classe;
12 par des étudiants de 2" classe, nouveau régime;
2 par des étudiants de 2" classe, ancien régime.
Le tableau suivant indique les notes obtenues:
NOTES.
1 re CLASSE.
Nomeau régime.
Ancien régime.
Très bieu . . . . . . . . .
Bien . . . . . . . . . . .
Assez bien . . . . . . . . .
Passable ou médiocre. • . .
Ajourué . . . . . .
TOTAUX.
(j
2
5
4
20
12
34
Bien
le chiffre des ajournements pour la 1 re classe ait
atteint exceptionnellement 25 p. 100, dépassant de 5 p. 100
les ajournements de la 2e classe, on voit, par l'inspection
�149
ÉCOI,E SUPÉRIEURE DE l'HARMACIE.
de ce tableau, que les notes des étudiants de l'e classe reçus
sont bien supérieures à celles des candidats de 2" classe.
Le nombre des examens définitifs ou de réception pour le
grade, sans porter en compte celui d'un herboriste de 1re classe,
a été de 88, savoir:
45 examens de 1 re classe;
26 examens de 2 e classe, nouveau régime;
17 examens de 2 e classe, ancien régime.
Ce chiffre est inférieur de 19 à celui de 1879-1880, qui
était de 107.
Les résultats fournis par ces actes probatoires se traduisent
ainsi:
2'
NO'l'l<}S.
1 r e CLASSE.
1
CLASSE.
----
1\"omeall régime.
Ancwn raglme.
1---1
Tl'ès bien . . .
Bien. . . . . .
Assez bien . . .
Passable ou médiocre.. . . . . . . . .
,Ajourné ..' . . . . . .
TOTAUX • •
3
4
16
3
12
8
8
10
3
5
26
17
14
45
2
88
On remarquera qu'il n'y a pas eu d'ajournement prononcé
pour la lr. classe, c'est un fait sans précédent à notre École,
car en 1879-1880 la l'e clftsse comptait 12,5 p. 100 d'ajournés.
Ce résultat est dû, nous n'en doutons pas, aux facilités de
travail pratique que nous avons été mis en mesure de donner
il. nos étudiants depuis la rentrée dernière.
La proportion des ajournés pour la 2" classe, nouveau régime, n'a pas dépassé 11,5 p. 100, et celle de la 2 e classe,
ancien régime j 30 p. 100. Le progrès de ce côté est moins
sensible.
�150
SÉANCE DE RENTRÉE.
L'École supérieure de Pharmacie de Nancy a délivré en
1880-1881 vingt-huit diplômes:
18 diplômes de pharmacien de pe classe;
9
1
de 2e classe;
d'herboriste de pe classe.
Ces 27 diplômes de pharmaciens donnent un peu de
lumière à ce tableau de statistique, mais notre satisfaction
eût été bien plus grande sans l'arrêté ministériel du 22 juillet 1877, qui a obligé plusieurs de nos étudiants à aller
prendre leur diplôme à Besançon et il. Reims.
Des 18 diplômes de 1 re classe, 1 a été accordé à 1\1. Pauchon, docteur ès sciences, avec la note très bien; 8 avec la
note bien à MM. Soufflet, Paulin, Parmentier, Macé, Martin,
Manget, Dorez, Bertrand; 6 avec la note assez bien, et 3 seulement avec la note passable ou médiocre.
Aucun diplôme de 2 e classe n'a pu être délivré avec la
note bien: trois candidats ont obtenu la note assez bien et les
six autres la note médiocre ou passable.
Si dans une École supérieure de Pharmacie, qui offre tant
de ressources pour l'enseignement théorique et pratique, les
candidats de 2 e classe restent manifestement inférieurs aux
étudiants de 1 re classe, cela tient il. l'insuffisance de leur instruction première; les notions d'arithmétique que comporte
l'examen de grammaire ne sauraient préparer à l'étude sé-.
rieuse des sciences physico-chimiques comme le baccalauréat
ès sciences complet exigé pour les étudiants de Fe classe.
Nous n'avons pas eu de candidats pour le diplôme supérieur
de pharmacien de l'e classe. Il ya peu d'espoir que ce grade
d'appellation particulière, sans analogue dans le haut enseignement, sans assimilation à d'autre manifestement saisissable, soit jamais recherché.
Si MiVI. Maillot et Godfrin, dont j'ai signalé l'an dernier
les succès au Conseil académique, ont mis tant d'empressement à conquérir le nouveau diplôme, c'est, il faut bien l'a-
�ÉCOLE SUPÉRIEURE DE
151
vouer, parce que je leur avais fait espérer la transformation
prochaine de cette expression en celle de docteur en phar;nacie. Aujourd'hui que nos illusions se sont en partie dissipées, nous pouvons exprimer fermement notre conviction,
que le diplôme supérieur, tant qu'il COnservera ce nom,
n'assurera pas le recrutement de notre personnel enseignant.
L'École a eu, pour la première fois, à appliquer les dispositions de j'arrêté ministériel du 30 décembre 1878 relatif
au stage accompli dans les pharmacies. Dix-neuf élèves, 7
de 1 re classe et 12 de 2" classé, se sont présentés pour subir
l'examen de validation de stage, et ont obtenu les notes qui
suivent:
1 a été reçu avec la note très bien;
3 ont été reçus
bien;
3
assez bien;
11
passable ou rnédiocrEl;
1 a été ajourné.
19
Sur 13 étudiants inscrits pour prendre part au concours
des prix universitaires, 9 seulement se sont présentés: 4 en
e
Fe année, 2 en 2 e et 3 en 3 année.
Les épreuves, tant écrites qu'orales et pratiques, ont été en
général très satisfaisantes en l'e et en 3 e année, et les jurys
ont pu proposer des prix et des mentions honorables, tandis
que le concours de 2e année a laissé trop à désirer pour qu'il
fût possible de songer à Çl.es récompenses.
Conformément aux dispositions des articles 2 et 8 des décrets du 14 juillet 1875 et du 12 juillet 1878, l'École a accordé des récompenses
meilleurs élèves de travaux pratiques: une médaille d'argent, deux médailles de bronze et
des livres pour les manipulations chimiques de Fe année;
nne médaille d'argent pour travaux pratiques de micrographie, et une médaille d'argent pour travaux d'analyse
chimique et de toxicologie en ge année.
�152
SÉANCE DE RENTRÉE.
Nous n'avons pas eu de prix de thèse à décerner, mais
rapport pendant
nous espérons être plus heureux sous
l'année scolaire qui va s'ouvrir: des travaux personnels sont
poursuivis dans nos laboratoires par nos élèves, qui, s'ils
sont conduits avec persévérance, mériteront certainement des
récompenses à leurs auteurs.
Le concours pour les bourses d'étudiants en pharmacie
de 1 re classe a été abordé par 8 candidats. 5 d'entre eux
ont mérité d'être proposés par
pour des bourses d'études; ce sont MM. Beckerick, Brunotte, Daviron, Klobb
et Morel.
Le résultat de ce concours général nous a été favorable,
puisque les cinq proposés ont obtenu la bourse, par arrêté ministériel du 12 novembre. Obtenir cinq bourses sur les douze,
dont le Ministre dispose pour les Écoles supérieures de Pharmacie et les Facultés mixtes de la province, Lille, Nancy,
Lyon) Montpellier et Bordeaux, est un su"ccès que notre
École de Nancy enregistre avec la plus grande satisfaction.
Nous n'avons aucun changement à signaler dans notre
personnel enseignant: M. Maillot, notre jeune. et savant
maître de conférences d'histoire naturelle, dont nous avons
eu à déplorer la mort l'an dernier à pareille époque, n'a pas
encore été remplacé.
Remplir son devoir avec zèle est le propre de chacun des
professeurs de notre École, comme c'est d'ailleurs la qualité
de tout professeur de l'Université. Ajouterai-je que chacun
de nous, dans la mesure du temps dont il poûvait disposer,
s'est livré à des recherches scientifiques personnelles qui ont
été suivies de publications?
MM. Oberlin et Schlagdenhauien poursuivent sans relâche leurs recherches sur certains produits du règne végétal
employés en médecine, afin d'en découvrir les principes
actifs, et de les soumettre à l'étude la plus attentive pour
faire ressortir leurs caractères physiques et leurs propriétés
chimiques. M. Schlagdenhauffen, travailleur infatigable, con-
�ÉCOLE SUPÉRIEURE DE PHARMACIE.
153
tinue en outre ses heureuses incursions dans le domaine de
la chimie minérale.
]}f. Haller déploie aussi la plus grande activité dans ses
belles recherches sur le camphre et sur le bornéol, qui lui ont
déjà valu d'être classé parmi les chimistes d'nn grand avenir,
et lui ont attiré l'estime et les suffrages des plus hautes notabilités de la science.
M. Bleicher, comme
1880, a conduit cette année nos
élèves en excursion botanique pendant plusieurs jours dans
les hautes Vosges, renouant ainsi la chaîne des traditions dc
son prédécesseur, le savant et regretté Kirschleger. Ces excursions, dans lesquelles le professeur est constamment occupé à attirer l'attention de ses élèves sur tous les sujets
d'études qui se présentent à lui chemin faisant, ont pour but
d'éveiller chez eux l'esprit d'observation, et sont un excellent
complément des travaux de laboratoire.
Depuis quelques années, notre professeur d'histoire naturelle s'occupe de dresser le bilan des richesses paléontologiques des formations jurassiques de Meurthe-et-Moselle, et
ses efforts ont abouti à la découverte d'une série de plantes
fossiles nouvelles dans le terrain bathonien (grande oolithe)
des environs de Nancy. Cette découverte a comblé une lacune dans nos connaissances sur la flore de l'Est de la France
à cette époque reculée, et a permis de reconnaître dans nos
régions une végétation très remarquable de Cycadées, de Conifères, de Fougères. Non content de se livrer à l'étude de la
micrographie végétale, M. Bleicher nous a enfin donné, dans
ses recherches sur la constitution micrographique des roches
algériennes rapportées de' ses voyages et des roches volcaniques de Meurthe-et-Moselle,la preuve de sa constante
application aux études les plus ardues de la géologie moderne.
Le professeur de chimie, dont le temps est en majeure
partie consacré à l'enseignement (six heures par semaine) et
à l'administration, n'a publié qu'un mémoire SUt' deux nou-
�154
SÉANCE DE RENTRÉE.
velles SOurces d'eaux minérales acidules gàzeuses et ferrugineuses découvertes à Soultzbach, Haute-Alsace.
Il n'eGt pas un de nous qui tous les ans n'apporte son con·
tingent de faits nouveaux, sa contribution à l'accroissement
de telle ou telle partie de la science, chimie minérale, chimie
organique, toxicologie, hydrologie, histoire naturelle et en
particulier géologie. On lira même avee beaucoup d'intérêt,
dans le numéro d'oetobre 1881 des Annales de chimie et de
physique, un mémoire de M. Descamps, si
retenu loin de l'École par la maladie, mémoire qui eomprend
tous les travaux originaux qui l'ont amené à découvrir successivement des eyanures doubles analogues aux ferrocyanures
produits par les métaux de la classe du fer, auxquels il a
ajouté les chromocyanures. Ces derniers, ainsi que les cobaltocyanures, ont été obtenus dans .les laboratoires de l'École
de Pharmaeie de Nancy.
Qu'il me soit permis, Messieurs, puisque je viens de parler
d'un professeur malade, à propos de sa participation aux progrès de la science, de vous entretenir de la réduction considérable qui devra être faite à l'avenir au profit des suppléants sur le traitement_des professeurs titulaires de 4 e et
de 3 e classe, qui, pour quelque raison que ce soit, auront à se
faire suppléer, ainsi qu'il résulte des décrets du 20 août et du
15 oetpbre 1881, qui font aujourd'hui loi en cette matière, et
abrogent le décret du 14 janvier 1876, portant que les suppléants dans l'enseignement supérieur tou<chent la moitié du
traitement du titulaire.
}H. le Ministre, dans son rapport au Président de la Répllbliqne, fait remarquer que les professeurs de 4 e et de 3' classe
reccvant 6,000 et 8,000 francs, il est rare, dans les Facultés qui n'ont pas d'agrégés, de trouver un suppléant qui puisse
se contenter de 3,000 ou 4,000 francs. Nous ne pouvons
qu'applaudir à cette sollicitude qui le porte à décider qu'en
pareil eas le traitement du suppléant deviendra égal à celui
d'un chargé de cours d'une chaire magistrale, fixé pour la
�ÉCOLE SUPÉRIEURE DE PHARMACIE.
er
155
province iL 5,500 francs par l'article 1 de ce décret du
20 août dernier.
Mais, Messieurs, la lecture ae l'article 2 de ce décret m'a
fait éprouver un sentiment bien pénible, que vous partagerez,
j'en suis certain d'avance. Il est ainsi conçu:
« Lorsqu'un professeur est autorisé à se faire suppléer, le
suppléant reçoit, sur le traitement brut du titulaire, un traitement égal à celui d'un chargé de cours. »
Ce qui revient à dire qu'un professeur de 4· classe devra,
abandonner 5,500 francs à son suppléant et conserver pour
vivre et faire vivre sa famille la modique somme de 500 francs.
Il est bien évident que si le professeur titulaire demande à
se faire suppléer, parce qu'il lui convient d'occuper temporairement une position plus avantageuse, industrielle ou politique, la mesure prise à son égard pour l'avenir n'a pas besoin de justification; je dirai plus: elle ne trouvera pas de
contradicteurs, parce qu'elle mettra fin à un abus contre
lequel on s'est élevé maintes fois. Mais si l'on donne un suppléant à un professeur empêché par la maladie, quel sort
pour ce malheureux titulaire, presque toujours sans fortune
et souvent chargé de famille, réduit, comme je viens de le
dire, à 500 francs, soumis à la retenue, pour vivre et faire
vivre les siens!
]\'1. le Ministre, préoccupé de cette diminution de traitement des professeurs suppléés de 4" et de 3 e classe, ajoute
dans ce même rapport: " Mais il y a lieu de penser que
les Pouvoirs publics ne refuseront pas la somme peu
élevée qui sera nécessaire pour accorder à des maîtres très
méritants, empêchés par la maladie de continuer leur cours,
les indemnités qui, dans de pareilles circonstances, sont attribuées aux autres membres de l'enseignement. ,.
Quel sera le chiffre de cette indemnité, à
d'ailleurs le titulaire n'aura aucun dr?it, puisqu'aucun article du
décret ne parle d'indemnité à lui allouer? Il dépendra, je
ne dis pas du bon plaisir, mais du bon sentiment qui anÎmera
�156
SÉANCE DE RENTRÉE.
le Ministre. Loin de moi la pensée, Messieurs, de douter un
seul instant de l'esprit d'équité du Ministre qui dirige
aujourd'hui l'instruction publique et présidera longtemps,
nous l'espérons, aux destinées de l'Université de France.
Mais qui nous répond de l'avenir, avec cette porte involontairement, j'en suis bien convaincu, ouverte au favoritisme?
Qui nous prouvera l'impossibilité du retour au pouvoir d'un
Ministre réactionnaire, et qui nous assurera qu'un tel Ministre n'userait pas des facilités que lui donnent les décrets
du 20 août et du 15 octobre 1881 pour tenir dans la misère
un professeur indépendant, qui, sous le coup d'une maladie,
devra être suppléé?
Les décrets du 20 août et du 15 octobre 1881, constituant
un acte nouveau dans notre existence universitaire, j'ai cru
devoir en présenter les conséquences si graves, que l'on n'avait
pas prévues sans doute; au Conseil académique dans cette
session de novembre, toujours spécialement consacrée à l' enseignement supérieur .. Il vous appartient, Messiettts, de décider si cette question, dont l'importance n'échappe à personne, mérite d'être examinée, et de juger s'il n'y aurait pas
lieu d'exprimer à M. le Ministre le vœu qu'il veuille bien,
par un nouveau décret, fixer le chiffre de l'indemnité à laquelle pourra prétendre un professeur obligé, par la maladie,
de se faire
dans sa chaire.
�
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
1881 - Rentrée Solennelle des Facultés et de l'École Supérieure de Pharmacie de Nancy, le 24 novembre 1881
Description
An account of the resource
<ol><li>Académie de Nancy. Administration Académique. p.5.</li>
<li>Académie de Nancy. Conseil Académique. p.6.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté de droit. p.7.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté de médecine. p.8-9.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté des sciences. p.9.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté des lettres. p.9-10.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. École Supérieure de pharmacie. p.10.</li>
<li>Procés-Verbal de la séance. p.11-12.</li>
<li>Discours de M. Le Recteur. p.13-27.</li>
<li>Discours de Rentrée de la Faculté de médecine de Nancy, par M. Michel, Professeur. p.29-50.</li>
<li>Rapport de M. Lederlin, Doyen de la Faculté de droit, sur les travaux de la Faculté pendant l'année scolaire 1880-1881. p.51-63.</li>
<li>Publications des Membres de la Faculté de droit pendant l'année scolaire 1880-1881. p.64-65.</li>
<li>Rapport de M. Tourdes, Doyen de la Faculté de médecine sur les Travaux de la Faculté de médecine pendant l'année scolaire 1880-1881. p.67-92.</li>
<li>Notice sur M. Le Professeur Rigaud, par M. Tourdes, Doyen de la Faculté de médecine. p.93-99.</li>
<li>Publications des Membres de la Faculté de médecine pendant l'année scolaire 1880-1881. p.100-103.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté des sciences . p.105-116.</li>
<li>Publications des Professeurs de la Faculté des sciences pendant l'année scolaire 1880-1881. p.117-118.</li>
<li>Rapport sur l'Enseignement et les Examens dans la Faculté des lettres de Nancy (1880-1881). p.119-139.</li>
<li>Rapport de M. E. Krantz, Maître de conférences de littérature française sur le concours littéraire institué entre les élèves de la Faculté des lettres de Nancy.1881. p.140-146.</li>
<li>Rapport de M. Le Directeur de l'École Supérieure de pharmarcie. p.147-156.</li>
<li>Publications des Membres de l'École Supérieure de pharmacie pendant l'année scolaire 1880-1881. p.157-158.</li>
<li>Rapport sur les concours entre les étudiants de la Faculté de droit de Nancy pendant l'année scolaire 1880-1881, par M. Chavegrin, Agrégé à la Faculté. p.159-164.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté de droit. p.165-167.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté de médecine. p.167-169.</li>
<li>Distribution des prix. École Supérieure de pharmacie. p.169-170.</li>
<li>Table. p.171.</li>
</ol>
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1881
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Rapport de M. Le Directeur de l'École Supérieure de pharmacie
Subject
The topic of the resource
Rapport du Directeur de l'École Supérieure de pharmacie
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
JACQUEMIN
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Imprimerie de Berger-Levrault et Cie. 11, Rue Jean-Lamour, 11
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1881
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Direction de la Documentation et de l'Edition (Université de Lorraine); Institut François Gény (EA 7301 Université de Lorraine); Décanat de la Faculté des Sciences (Université de Lorraine); Décanat de la Faculté de Droit Sciences économiques et gestion de Nancy (Université de Lorraine); Maison des sciences de l'homme Lorraine (Université de Lorraine); Bibliothèque-médiathèque de Nancy
Rights
Information about rights held in and over the resource
Fichier placé sous licence Etalab (http://www.etalab.gouv.fr/pages/licence- ouverte-open-licence-5899923.html)
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
Language
A language of the resource
fr
Type
The nature or genre of the resource
publication en série imprimée
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Nancy (Meurthe-et-Moselle)
-
http://hise-nancy.ahp-numerique.fr/files/original/c818d2488348887b7265649b06abfaf6.pdf
7b23b5199f0d144f5fc055611acd01db
PDF Text
Text
!"#$%&'(!"#$"%&$'"#!"#()*%+,"$-+&'#!"#./%01#!"#$%!!"#"$"
"
#$%&'()*" +" ,-'*./" 01$/" 2.&$3)" -//$)&4" &)*" !"#$%&'( )&( *&$+*"&( )&( ,-.$/0&*'/+"( )&( 1#$%2"
5./*6'6$)/6" $/" 0.5$3)/6" 7'*6.,'8$)" )**)/6')&9" :&&)*" ;),3)66)/6" 0)" *$'2,)" -$" ;&$*" ;,<*"
&1(2.&$6'./"0$"*=*6<3)"01)/*)'>/)3)/6"*$;(,')$,"/-/5(')/"*$,"&-"&./>$)"0$,()")6".??,)/6"0)"
3$&6';&)*" ;),*;)56'2)*" 0)" ,)57),57)"@" 7'*6.',)" 0)*" 5.33$/-$6(*" *5')/6'?'8$)*4" (6$0)" 0)*"
,)&-6'./*")/6,)")/*)'>/)3)/6")6",)57),57)4"7'*6.',)"0)*",-;;.,6*"#-,'*!#,.2'/5)4")659""
"
A)" ?'57')," /$3(,'*(" )*6" &)" ?,$'6" 01$/" 6,-2-'&" 5.&&-%.,-6'?" 5..,0.//(" ;-," &)" B-%.,-6.',)"
017'*6.',)")6"0)";7'&.*.;7')"0)*"*5')/5)*"C"D,57'2)*"E)/,'"#.'/5-,("FGHI"JKKJ"G/'2),*'6("0)"
B.,,-'/)"L"AMINO9"B)*";-,6)/-',)*"'/*6'6$6'.//)&*"*./6"&)*"*$'2-/6*"@""
! P',)56'./"0)"&-"P.5$3)/6-6'./")6"0)"&1:0'6'./"FG/'2),*'6("0)"B.,,-'/)O"
! Q/*6'6$6"R,-/S.'*"T(/="F:D"JUVK"G/'2),*'6("0)"B.,,-'/)O"
! P(5-/-6"0)"&-"R-5$&6("0)*"N5')/5)*"FG/'2),*'6("0)"B.,,-'/)O"
! P(5-/-6"0)"&-"R-5$&6("0)"P,.'6"N5')/5)*"(5./.3'8$)*")6">)*6'./"0)"M-/5="FG/'2),*'6("
0)"B.,,-'/)O"
! H-'*./"0)*"*5')/5)*"0)"&17.33)"B.,,-'/)"FG/'2),*'6("0)"B.,,-'/)O"
! W'%&'.67<8$)!3(0'-67<8$)"0)"M-/5="
"
A)6".$2,->)"/$3(,'8$)")*6";,.;.*(">,-6$'6)3)/6")/"&1(6-69"N-",($6'&'*-6'./4"*-",);,.0$56'./"
)6"*-",)0'??$*'./"*./6",(>')*";-,"&-"B'5)/5)"X$2),6)"L"X;)/"B'5)/5)"(&-%.,()";-,"&-"3'**'./"
:6-&-%" -$" /.3" 0$" >.$2),/)3)/6" ?,-/S-'*" F766;@LLYYY9)6-&-%9>.$29?,L;->)*L&'5)/5)!
.$2),6)!.;)/!&'5)/5)!Z[\\\]U9763&O9"
"
B)"57.'^"-"(6("?-'6"0)"3)66,)"+"&-"0'*;.*'6'./"0)*"57),57)$,*")6"0$">,-/0";$%&'5"&1'/6(>,-&'6("
0)*" 2.&$3)*" 5./*),2(*" ;.$," &-" ;(,'.0)" K[Z_!K\U\9" `.$6)?.'*4" &)*" 2.&$3)*" &)*" ;&$*" ,(5)/6*"
/1(6-/6" ;-*" )/5.,)" 6.3%(*" 0-/*" &)" 0.3-'/)" ;$%&'54" &)*" ,)*;./*-%&)*" 0)" 5)" *'6)" Y)%"
*1)/>->)/6"+",)6',),"6.$6"0.5$3)/6"?-'*-/6"&1.%a)6"01$/)",(5&-3-6'./"01$/"-$6)$,".$"01$/"0)"
*)*"-=-/6!0,.'6*9"
"
"
!
�U;\"IVERSITf: DE FRHCE. - .\CADÉmE nE l'i.ECY
COMPTES RENDUS
ilES
ET DE
DE PHAlHlAcm
RAPPORTS SUR LES CONCOURS
NANCY
UtlPRIMERlE BERGER-LEVUA DLT ET Ci'
Il,
RGB JEAX-LAHOUR,
1881
Il
��RAPPORT
M. LE DIRECTEUR DE L'ÉCOLE SUPÉRTEURE DE PIIAmlACIE
MONSIEL"R LE RECTEL"R,
1\1 ESSIEURS,
Vous n'attendez pas sans doute qu'à la suite de l'arrêté ministériel du
juillet 1877, qui nous a enlevé les départe
ments de la Meuse et des Vosges et nous a réduits à l'unique
département de l\Ieurthe-et-lVIoselle, pour les réceptions des
pharmaciens de deuxième classe, je vienne vous annoncer
une augmentation dans le nombre de nos élèves. II était facile
de prévoir que la plupart des candidats de cet ordre, pour
les deux tiers de la Lorraine, prendraient le chemin des
préparatoires de Reims et de Besançon; qui leur semblait indiqué par cette mesure administrative. J'ai assez fait
entendre mes doléances à ce sujet dans mes rapports au
Conseil académique de 1877-1878 et de 1878-1879 pour que
vous soyez pell surpris que je vienne an contraire constater
une diminution,
Il existe une autre cause de la faiblesse du chiffre que je
vais avoir l'honneur de vous présenter, c'est quP, d'après nos
nouveaux règlements, l'étudiant, avant de prendre sa pre-
�150
SÉAXCE DE
mière inscription, doit subir un examen de validation de
stage. Autrefois l'élève qui, au sortir du lycée, était pourvu
du diplôme de bachelier ()s sciences complet, commençait
souvcnt par prendre quatre inscriptions de première classe,
dans la pensée qu'une année de scolarité régulière, pendant
laquelle il apprendrait la chimie minérale appliquée à la
pharmacie, de la physique et de la botanique, serait une
excellente préparation pour le stagc officinal, et lui permettrait d'accomplir celui·ci avec infiniment plus de fruit. Cette
partie de notre contingent nous a donc manqué; elle nous
reviendra plus tard; l'équilibre se rétablira certainement,
car cette cause de diminution n'est évidemment que momentanéc. Les :B:coles supérieures de pharmacie de Paris et de
Montpellier, j'en ai eu la preuve par correspondance, accusent
un même déficit relatif pour l'année scolaire qui vient de
s'écouler. La
actuelle, tout en laissant à désirer,
n'est donc pas de nature à nous décourager.
Le nombre de nos élèves, pendant l'année scolaire 18791880, n'a été que de 87, savoir:
42 en cours d'inscriptions;
41 en cours d'examens;
4 auditeurs bénévoles inscrits.
87
C'est donc 5 étudiants de moins que l'an dernier. Toutefois,
si l'on compare ces différentes valeurs, on remarque que le
nombre des auditeurs bénévoles n'a pas varié, mais que celui
des étudiants en cours d'examens a augmenté de 14, tandis
que le nombre des étudiants en cours d'inscriptions a diminué
de 19.
Des 42 étudiants ayant pris des inscriptions,
21 sont de 1 rO classe;
19 sont de 2· classe, nouveau régime;
2 de 2" classe, ancien régime.
42
�151
ÉCOLE SUPÉRIE\:RE DE PIIARllACI E.
Le total des inscriptions a été de 171, dont
87 de 1rc classe,
84 de 2 c dasse.
Cc chiffre, par les deux raisons que je viens de dire, est
nférieur de 50 à celui de l'année précédente, qui était
le 221.
L'École, par les mêmes causes, n'a fait subir que 58 exanens, tant semestriels que de fin d'année, savoir:
35 de 1 rc classe;
21 de 2' classe, nouveau régime;
2 de 2 c classe, ancien régime.
58
Le tableau suivant indique les notes obtenues:
2'
1" nASSF..
.
13
A::;:;cz bien . .
''---ft'gime.
Anrirn regime.
3
BieD . . . . .
-
10
Médiocre ..
:s
2
7
6
35
21
Ajourné . . . . . .
58
On voit, par l'inspection de ce tableau, que les examens
de 1 rc classe continuent à donner des résultats bien supérieurs
à ceux de 2" classe.
Le nombre des examens définitifs ou de réception pour
le grade a été de 107, savoir:
56 de l'e classe;
18 de 2· classe, nouveau régime;
33 de 2" classe, ancien régime.
107
�Cc chiffre dépasse de 43 celui de 1878-1879, et porte pOUl'
Hl sur les examens de 1'" dasse.
Les résultats fournis par ces actes probatoires se traduisent
aIDSl :
1
1
2' CI.ASS".
Pl' CL.\:-;':n:.
11--------------.1
'frè!:i-bien
:1
As.'ez bien.
..
AjoUI"ué.
Anctro rf·gimc.
6
J
Bien.
..,.----.
i 'onu'au rtginH>·1
:1
1-1
18
11
7
,jv
TOT.\LX .
10
10
10
18
:\3
107
1
Il résulte de ce tableau que la proportion des ajournés
pour la Fe classe n'est que de 12,5 p. 100, tandis qu'elle
dépasse
p. 100 pour la 2 c classe.
L'École supérieure do pharmacie a délivré en 1879-1880
dix-huit diplôllles :
2 diplômes sup!\rieurs ;
11 diplômes dc pharmaeicns de Fe
[) diplômcs de pharmacicns (h> 2· cl,lsse.
18
C'est donc SIX diplômes de phs qu'en 1878-1879. Sans
l'arrêté ministériel du 22 juillet 1877, j'aurais pu vous présenter un chiffrc encore plus éle\'(>, car plusieurs rle nos 6tucliants de 2" classe sc sont YUR dans l'oGligation d'al1rr
prendre leur diplôme
ù Besançon, soit h Reims. Il suffit
d'ailleurs, pour s'en convaincre, rle se reporter au tabkau rles
notes données aux examens prooatoires. On remarque que
sur ;)2 CXl1mens de 2·' classe, il y a cu 17 ajournements ct
H5 admissions. Or, Ii') admissiom corr(''''pondcnt aux i) di-
�f;co l.F:
c
DE
E.
153
plômes de 2 classe délivrés par nous, et les 20 autres admissions représentent 2 candidats qui n'ont subi que le premier
examen, ct f) candidats qui ont subi leurs deux premiers examens ct sont allés passer le troisième et prendre diplôme
dans des
préparatoires.
Qu'il me soit permis de répéter une fois de plus que cet
avantage accon}é aux
préparatoires de médecine et
de pharmacie, au détriment des Éeoles supérieures et des
Facultés mixtes, ne nous paraît pas fayorable, parce qu'il est
certain que dans les }:coles préparatoires le niveau des examens est inférieur au nôtl'e, bien que ces examens soient
présidés par un professeur d'une École supérieure de pharmacie. J'ajoute qu'il ne peut en être autrement avec un personnel enseignant insuffisant comme nombre, un matériel
d'enseignement plus insuffisant encore, et des frais de cours
illusoires; qu'enfin de tels jurys d'examens, pour la collation
dl's grades, ne paraisf;u1t pas offrir beaucoup plus de garanties que les jurys mixtes.
Dans ces conditions, puisque les étudiants de 2" classe sont
aujourd'hui soumii; à un nOltYCall régimc', c'est-:\-dire aux
mêmes exigences (h, scolarité que les étudiants de l'e classe
et qu'en SOlJlme on ne peut plus les assimiler aux officiers do
santé, ne convit,ndrait-d pas de laisser aux Écoles p1'épw'afoires leur caractère d'écoles seulement préparat.oircs, et
d'octroyer aux seules tcoles supérieures de pharmacie et allX
Facultés mixtes de môdeeine et de pharmacie la collation dn
grade de pharmacien de 2" classe.
IUais, m'objectera-t-on, une tclle mesure priverait les
caisses municipales des droits d'examens, qui viennent en
d(:"duction des Haerifices consentis par les villes pour le fonctionnement do ces ôeoles de deuxième ordre. L'État, Messieurs, trouverait certainement un moyen de compensation,
comme il l'a fait pour elles, quand il a si libéralement
accordé la gratuité cles inscriptions.
D'ailleurs, si l'on ne voulait pas entrer dans uno voie
�154
SÉANCE DE RENTRÉE.
radicale, bien que les mesures radicales me semblent toujours
les meilleures, lorsque la santé publique est en cause, j'exprimerais au moins le vœu que le vaillant et populaire ministre, qui dirige l'instruction publique, veuille bien rendre
aux Écoles supérieures et aux Facultés mixtes leurs anciennes circonscriptions, en rapportant l'arrêté de son prédécesseur en date du 22 juillet 1877, et décider qu'à l'avenir
la collation des grades dans les Écoles préparatoires s'effectuera par des jurys entièrement composés de professeurs nommés et choisis par lui au sein des
supérieures de
pharmacie ou des Facultés mixtes.
Du nombre des diplômes sortis cette année de notre École,
je passe il. la qualité, qui permet d'apprécier la valeur relative
des différentes classes de pharmaciens.
Les deux diplômes supérieurs de pharmaciens de 1r. classe,
ont été obtenus avec la note Distinction par Ml\!. l\Iaillot ct
Godfrin.
11 diplômes de pharmaciens de 1 re classe ont été obtenus,
dont :
1 avec la mention Très-bien, par M. Guillin ;
3 avcc la mention Bien, par
Doux, Fournie, Tournenx ;
4 avcc la mention Assez bien, par MIll. Choffel, Oppcrmann, l\Ioysôs,
Chaux;
3 avec la mention
par M:\f. Songeux, Bidaux, Bonamy.
5 diplômes de pharmaciens de 2" classe ont été obtenus,
dont :
1 avec la mcntion l1z'en, par M. Schangel ;
2 avec la mcntion Assez bien, par MM. Jeandel et Bisch ;
2 avec la mention Médiocre, par :\lM. llasquicr ct Gride!.
Notre École a cu l'avantage, sur toutes ses rivales, de décerner le premier, ct peut-être les deux premiers diplômes
supérienr's de pharmaciens de 1 re classe, en la personne de
M. Maillot ct de :M. Godfrin.
�ÉCOLE SUPÉRIEURE DE PHARMACIE.
155
Cette exprrssion, diplôm.e supérieur, pourrait n'être pas
bien comprise par nos nouveaux collègues du Conscil aca.démique, je crois donc devoir ù leur intention emprunter
à mon rapport de novembre 1878 l'explication de la valeur
de ce grade universitaire, qui date du décret ministériel du
12 juiilet 1878; valeur difficile à soupçonner sous cette
appellation particulière, que l'on ne voit figurer nulle part
dans l'enseignement supérieur, mais que l'on rencontre dans
l'enseignement primaire pour établir une distinction entre
les brevets qui confèrent le droit d'enseigner.
Le décret, dont je viens de citer la date, a décidé une
4" année d'études ct indiqué la nature des épreuves qu'auront à subir les pharmaciens de 1 r. classe, pour obtenir
un diplôme supérieur, à l'aide duquel ils pourront être nommés, concurremment avec ceux qui sont docteurs ès sciences
physiques ou naturelles, aux emplois de professeurs ou
d'agrégés Jans les Écoles supérieures de pharmacie, ou aux
cmplois Je professeurs ou d'agrégés des sciences pharmaceutiques dans les Facultés mixtes.
Un arrêté du 31 juillet 1878 réglementa l'examen qu'il
appelle de validation de la 4" année d'études, examen divisé
en épreuves écrites, en épreuves pratiques et en épreuves
orales.
En ce qui concerne, par exemple, le candidat des sciences
physico.chimiques, les sujets des deux premières épreuves,
est-il Jit dans l'arrêté, seront choisis parmi ceux indiqués
dans le programme de la licence ès sciences physiques. Il
en sera de même pour le candidat des sciences naturelles,
sauf une partie de la
épreuve pratique, qui est dirigée dans
le sens de la pharmacie.
Quant à l'épreuve orale, elle portera, au choix dn candidat, ou sur les questions de physique ct de chimie, ou sur
les questions de botanique et de zoologie, indiquées dans les
programmes pour la licence ès sciences.
Si le programme des connaissances exigées pour notre
�156
examen dit de validation de la 4" année, Messieurs, n'a pas
toute l'ampleUl' de celui de la licence ès sciences, je viens de
montrer, par les termes mêmes de l'arrêté ministériel, qu'il
doit en avoir la hauteur. On a donc créé par le fait une
licence ès sciences spéciale, phm'maceutique sans aucun doute,
mais on n'a pas cru devoir y attachCl' un titre quelconque. Je
le regrette sincèrement, car le titre de licencié n'appartient
pas exclusivement à telle ou telle Faculté, et puisqu'il y a
des licenciés en droit, je ne vois pas pourquoi il n'y aurait
pas des licenciés en médccine, des licenciés en pharmacie.
L'aspirant au diplôme supérieuT devra, en outre, soutenir
IIne thèse sur un sujet de son choix ct présentant des faits
nouveaux, sortis de ses recherches personnelles. Le décret et
l'arrêté ministériel laissent la liberté du choix d'un sujet et
ne prescrivent rien de spécial; toutefois, il est bien évident
que, si jusqu'à ce jour nous n'avons admis à soutenance pour
le grade de pharmacien de 1 re classe que des thèses présentant des faits nouveaux, nous ne saurions baisser nos exigenccs pour un grade plus élevé; nous nous efforcerons, au
contraire, de les amener à un niveau qui approche et, autant
que possible, sc confonde avec celui des thèses pour le doctorat ès sciences.
n n'est pas inutile de faire remarquer que les pharmaciens
de 1 rI' classe, pourvus d'un diplôme de licencié ès scicnces
physiques ou naturelles, sont dispensés de cette 4 e année
d'études, et admis iL soutenir immédiatement la thèse.
Ce diplôme, de nouvelle appellation diplôme supérieur, ne
s'éloignera pas extrêmement, nous l'avons vu, comme hauteur d'exigences, du doctorat ès scil'nces, sans s'y confondre,
et soutiendra certainement la cOlllparaison avec le doctorat
en médecine. Nous avouons ne pas comprendre pourquoi h
des exigences sensiblement égales correspond un titre ou
grade si différent. Aussi, je ne puis que répéter le vœu que
j'exprimai en 1878, c'est que ce titre soit prochainement
tmnformé en celui de doctelll' en pharmar:ie, qui ne saurait,
�ÉCOLE Sl"l'ÉHIE1;RE DE l'II.\IOfACIE.
157
vu les garanties de savoir dont il est entouré, blesser aucun
des docteurs d'un autre ordre. Ce vœu, nous continuons à en
avoir la conviction la plus absolue, ne peut qu'êtrc bien
accueilli par le Ministre de l'instruction publique d'un pays
démocratique comme le nôtre, d'un pays ouvert à toutes les
applications légitimes du principe d'égalité.
MM. Maillot ct Godfrin ont donc obtenu les dcux premiers
diplômes s1lpérieurs, après une soutenance qui leur a valu la
note distinction. Jc n'abuserai pas des moments du Conseil
en faisant l'analyse de ces thèses. Il me suffira de dire que
ces travaux étaient riches de faits personnels, qu'ils ont été
remarqués, que M. Chatin, membre de l'Institut et directeur
dc l'École supérieure de pharmacie de Paris, a adressé des
éloges à chacun des auteurs, éloges bien précieux puisqu'ils
partaient d'une des plus hautes notabilités de la science, et
qu'enfin notre
les a jugés tous deux dignes d'un prix
de thèse, prix dont nous avons pu disposer, grâce aux libéralités du Conseil général de l\Ieurthe-et-lHoselle et des Conseils municipaux de Nancy et de Lunéville.
Le concours pour les prix universitaires 1, été abordé par
13 élèves;
1 en Fe année.
4 eu 2 e
Dans ehacune des trois années, les épreuves écrites, pratiques et orales ont été satisfai"antes; aussi le jury a-t·il pu
proposer de décerner trois prix ct une mention honorable.
Nous avons accordé, comme l'an dernier, des récompenses,
aux meilleurs élèves des travaux pratiques, conformément
aux disposions des articles 2 et 8 des décrets du 14 juillet
1875 et du 12 juillet 1878. L'École' a continué à prendre
pour base de ses décisions les notes des travaux pratiques de
l'année, portant fur l'assiduité et le travail, ainsi que le
résultat des épreuves pratiques du concours pour les prix
universitaires qui détermine le classement définitif.
�158
L'assemblée des professeurs ayant maintenu qu'en principe
il ne devait pas y avoir cumul enire les prix universitaires
et les récompenses des travaux pratiques, en pc année il n'y
a pas eu lieu de récompenser, attendu que, par une défaillance
incompréhensible, il ne s'est présenté au concours qu'un seul
candidat, qui a été reconnu digne de devenir lauréat, ct par
cela même avait pcrdu la possibilité de recevoir cet ordre de
récompenses. En 2" année, une médaille d'argent ct une médaille de bronze ont été données aux deux étudiants qui, après
lc lauréat, s'étaient pl us particulièrement distingués pour les
manipulations chimiques ct pharmaceutiques i et en i)c année,
deGx médailles d'argent ont été attribuées, l'une pour l'analyse chimique et la toxicologie, l'autre pour la micrographie.
L'institution des bourses d'étudiants en pharmacie de
1 ro classe est aussi chaque année l'occasion d'un concours.
Quatre élèves qui remplissaient les conditions exigées par
les règlements, ont pris part à cette lutte, qui a cu lieu le
26 juillet. Par arrêté du 30 août, lU. le Ministt'e a accordé
ùne bourse à chacun de ces candidats, dont trois, pc ut-être
les quatre, poursuivront lcurs études en vue du professorat.
Ils suivront l'exemple de l\I. Maillot, qui lui aussi avait été
pourvu d'une bourse d'études et a été attaché à notre École,
dès le 1or juin, en qualité de maître de conférences d'histoire
naturelle.
A part cette nouvelle et excellente recrue, notre personnel
enseignant est resté le même. Chacun de nous, comme par
le passé, a rempli son devoir de professeur avec le plus grand
zèle, et s'est en outre efforcé de produire le plus possible et
de mettre aujour ses travaux particuliers. M. Schlagdenhauffen a fait davantage, puisqu'à côté de ses recherches il a.
trouvé le temps de traduire ct de publier le 'l'mité de chimie
physiolo9iq1le de Gorup-Besanez, le célèbre professeur de
l'Université d'Erlangen, en 2 in-octavo de 1,350 pages. La.
dernière partie du second volume, le tiers environ, appartient
entièrement à Schlagdenhauffen, qui, sous le titre de Notes
�ÉCOLE St'PÉRIEURE DE
et Add/:tions) a voulu mettre au courant de la science cet important traité, qui, en Allemagne, en est à sa 4" édition.
Notre collègue, auteur déjà de la traduction annotée du
Traité d'analyse chimique appliqnôe à la physiologie ct à la
pathologie de Hoppe-Seyler, vient (lone de rendre un nouveau service aux hommes d'études français, en leur faisant
connaître l'œuvre d'un autre maître de la science allemande.
Notre professeur d'histoire naturelle, M. Bleieher, a eu la
bonne pensée d'ajouter, pendant le semestre d'été, à ses herborisations du jeudi et sa direction des travaux de micrographie du vendredi, ses excursions il, la fois géologiques et botaniques du dimanche, auxquelles sont conviés nos étudiants
ainsi que les personnes qui se livrent en amateurs au culte
des sciences naturelles. Ces excursions ont été très-suivies,
c'est dire qu'elles ont obtenu un grand succès.
Si les efforts de tous ont fait traverser avee honneur cette
première pha8e d'existence à Nancy de notre
supérieure de pharmacie et continué sa réputation, nous pouvons
bien augurer de la nouvelle vic qui l'attend, aujourd'hui
qu'elle est parvenue) laborieusement sans doute, mais fort
heureusement, à compléter son organisation pratique.
Qu'il me soit permis à cette occasion de l'appeler ses premiers temps, si modestes, passés à l'ombre de la Faculté de
médecine, à laquelle on avait cru devoir l'annexer provisoirement) sans qu'il nous ait jamais été donné de savoir en vertu
de quelle nécessité. Cette existence mal définie, désavantageuse à tout point de vue pal' ce fait même,a pris fin en janvier
1876 par la nomination de M. Überlin en qualité de directeur.
L'autonomie nous était rendue, et avec elle le droit de
faire entendre directement nos doléances, de démontrer l'exiguïté des locaux qui nous avaient été attribués et l'impossibilité matérielle et absolue de donner à nos étudiants la
somme des travaux pratiques qui leur revenait de par les
règlements universitaires, et que leur donnait l'École de
pharmacie de Paris.
�160
DE
La tâche était difficile, ingrate, car on était encore trop
enclin il croire que tout était pour le mieux dans l'une ou
l'autre de nos académies. J'ai dû me faire écouter d'abord,
qu'on me pardonne de le dire, mais on aime à conter ses
traverses quand on est arrivé au port; me faire comprendre
ensuite, et de négociations en négociations, avec l'appui du
Recteur,j'ai pu faire adopter le plan de notre agrandissement. Cc n'est pas tout en pareil cas, Messieurs, que d'avoir
à la tête d'une académie un Recteur bienveillant ct prêt t\
soutenrr les intérêts de l'enseignement supérieur, il faut en
outre un milieu favorable, ct un régime qui ait la volonté de
seconder le développement normal de l'instruction publique.
Or, où trouver un milieu plus favorable que Nancy, la ville
intelligente, généreuso ct libérale par excellence, ct un gouvernement mieux disposé il marcher largement dans la voie du
progrès que celui d'ulle république démocratique?
Dans un rapport précédent j'ai déjà exprimé la profonde
reconnaissance que nous devons à la ville de Nancy et au
Ministre de l'instruction publique, qui ont élevé un édifice
pour les travaux pratiques de nos étudiants. Aujourd'hui que
nous entrons en possession, que demain il sera livré à nos
travailleurs, il nous reste à acquitter un nOUVef\ll tribut de
reconnaissance envers 1\1. Jules Ferry, notre aimé Ministre,
qui a si libéralement accordé, en une seule annuité, les cent
mille francs nécessaires iL l'aménagement intérieur de:; constructions faites au profit de la Faculté des sciences ct de
l'École supérieure de pharmacic.
'l'out cc qui a trait à l'accroissement cle:; ressources de l'cnseigncment mérite votl'e attention, je vous invite donc, lUessieurs, à nous faire l'honneur de visiter notre nouvelle École
pratique. Vous verrez une installation qui pourrait servir de
modèle à d'autres centres univertiitaires. Hien n'a été épal'gné
pour rendre le travail facile: la lumière aLonde, et chaque
étudiant trouve, it portée dc la main, l' cau indispensaLle pour
ses manipulations, des trompc" pOlir filtrations rapides dans
�ECOLE SCPf;RIEURE DE
lG!
l'IIAl!MACIE.
le vide, enfin le gaz qui s'est pl'esque entièrement snostitué
au charbon pour le chauffage des appareils.
Rien n'a été négligé au point de vue si important de la
salubrité, les cheminées d'appel ont été multipliées dans les
laboratoires de chimie et d'analyse, et des âtres d'une eonstruction spéciale, vitrés sur trois faces, permettent d'isolel'
tout appareil d'où pourraient se dégager des vapeurs malsaines
et incommodes, et de sc livrer, par conséquent, sans danger
aux expériences même les plus redoutables, à la préparation
des poisons les plus violents.
Sans parler des laboratoires particuliers de professeurs,
qui nous faisaient défaut précédemment, au rez-de-chaussée
trois vastes laboratoires sont mis à la disposition des étudiants
de chacune des trois années d'études, pour leurs manipula.
tions chimiques et pharmaceutiques, tandis qu'au premier
étage, dans trois autres laooratoires, mais d'attribution différente, les uns seront exercés aux manipulations de physique
appliquée à la pharmacie, à la micrographie et à ses diverses
applications, et enfin aux travaux les plus délicats de l'anaIy:;e chimique et de la toxicologie.
11 est bien certain que l'étudiant qui aura fait ses études à
l'École de pharmacie de Nancy, et profité de tontes les ressources de travail dont elle dispose, en sortira pharmacien plus
instruit que par le passé. 11 saura mieux reconnaître le degré
de pureté des matières premières ou des produits fabriqués
qui entrent dans son officine, II sera, dans une ville dépourvue d'une académie, le chimiste naturel auquel s'adressera le
médecin dans certains cas pathologiques, le public pour
l'analyse des caux, des vins, des denrée:; alimentaires, l'agriculteur ponr l'avulyse des terres ct des engTais, etc., etc. ;
enfin les tribunaux rccourront à son savoir pour mille expcr'
tises. En d'autres termes, nous sommes plus en mesure que
jamais de répondroô it cc que le .Ministre de J'instruction publique attend de nous, et de former de:; hommes vraiment
utiles il la société,
Il
�
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
1880 - Comptes Rendus des Travaux des Facultés et de l'École Supérieure de pharmacie et Rapports sur les concours
Description
An account of the resource
<ol><li>Académie de Nancy. Administration Académique. p.5.</li>
<li>Académie de Nancy. Conseil Académique. p.6.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté de droit. p.7.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté de médecine. p.8-9.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté des sciences. p.9. </li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté des lettres. p.9-10. </li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. École Supérieure de pharmacie. p.10. </li>
<li>Procés-Verbal de la séance. p.11-12. </li>
<li>Discours sur les travaux de la Faculté de droit de Nancy de 1864 à 1879 par M. Lederlin. p.13-40. </li>
<li>Discours de M. Le Recteur. p.41-56. </li>
<li>Rapport de M. Lederlin, Doyen de la Faculté de droit, sur les Travaux de la Faculté pendant l'année scolaire 1879-1880. p.57-70. </li>
<li>Publications des Membres de la Faculté de droit pendant l'année scolaire 1879-1880. p.71-72. </li>
<li>Rapport de M. Tourdes, Doyen de la Faculté de médecine sur les Travaux de la Faculté pendant l'année scolaire 1879-1880. p.73-95. </li>
<li>Publications des Membres de la Faculté de médecine pendant l'année scolaire 1879-1880. p.96-99. </li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté des sciences. p.101-103. </li>
<li>Appendice. Paroles prononcées sur la tombe de M. Renard. p.114-116.</li>
<li>Appendice. Paroles prononcées sur la tombe de M. Godron. p.116-121.</li>
<li>Rapport sur l'enseignement et les examens dans la Faculté des lettres de Nancy (1879-1880). p.123-147.</li>
<li>Rapport de M. Le Directeur de l'École Supérieure de pharmarcie. p.149-161.</li>
<li>20.Publications des Membres de l'École Supérieure de pharmacie pendant l'année scolaire 1879-1880. p.162-163.</li>
<li>Rapport sur les concours entre les étudiants de la Faculté de droit de Nancy pendant l'année scolaire 1879-1880, par M. May, Agrégé à la Faculté. p.165-171.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté de droit. p.173-175.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté de médecine. p.175-177.</li>
<li>Distribution des prix. École Supérieure de pharmacie. p.177-178.</li>
<li>Table. p.179.</li>
</ol>
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1880
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Rapport de M. Le Directeur de l'École Supérieure de pharmarcie
Subject
The topic of the resource
Rapport du Directeur de l'École Supérieure de pharmacie
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
JACQUEMIN
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Imprimerie de Berger-Levrault et Cie. 11, Rue Jean-Lamour, 11
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1881
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Direction de la Documentation et de l'Edition (Université de Lorraine); Institut François Gény (EA 7301 Université de Lorraine); Décanat de la Faculté des Sciences (Université de Lorraine); Décanat de la Faculté de Droit Sciences économiques et gestion de Nancy (Université de Lorraine); Maison des sciences de l'homme Lorraine (Université de Lorraine); Bibliothèque-médiathèque de Nancy
Rights
Information about rights held in and over the resource
Fichier placé sous licence Etalab (http://www.etalab.gouv.fr/pages/licence- ouverte-open-licence-5899923.html)
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
Language
A language of the resource
fr
Type
The nature or genre of the resource
publication en série imprimée
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Nancy (Meurthe-et-Moselle)
-
http://hise-nancy.ahp-numerique.fr/files/original/ec70c1916e8f87557f35136860ccea02.pdf
79dc57d5b24a55b360a1bd153e5052c4
PDF Text
Text
!"#$%&'(!"#$"%&$'"#!"#()*%+,"$-+&'#!"#./%01#!"#$%!!"#"$"
"
#$%&'()*" +" ,-'*./" 01$/" 2.&$3)" -//$)&4" &)*" !"#$%&'( )&( *&$+*"&( )&( ,-.$/0&*'/+"( )&( 1#$%2"
5./*6'6$)/6" $/" 0.5$3)/6" 7'*6.,'8$)" )**)/6')&9" :&&)*" ;),3)66)/6" 0)" *$'2,)" -$" ;&$*" ;,<*"
&1(2.&$6'./"0$"*=*6<3)"01)/*)'>/)3)/6"*$;(,')$,"/-/5(')/"*$,"&-"&./>$)"0$,()")6".??,)/6"0)"
3$&6';&)*" ;),*;)56'2)*" 0)" ,)57),57)"@" 7'*6.',)" 0)*" 5.33$/-$6(*" *5')/6'?'8$)*4" (6$0)" 0)*"
,)&-6'./*")/6,)")/*)'>/)3)/6")6",)57),57)4"7'*6.',)"0)*",-;;.,6*"#-,'*!#,.2'/5)4")659""
"
A)" ?'57')," /$3(,'*(" )*6" &)" ?,$'6" 01$/" 6,-2-'&" 5.&&-%.,-6'?" 5..,0.//(" ;-," &)" B-%.,-6.',)"
017'*6.',)")6"0)";7'&.*.;7')"0)*"*5')/5)*"C"D,57'2)*"E)/,'"#.'/5-,("FGHI"JKKJ"G/'2),*'6("0)"
B.,,-'/)"L"AMINO9"B)*";-,6)/-',)*"'/*6'6$6'.//)&*"*./6"&)*"*$'2-/6*"@""
! P',)56'./"0)"&-"P.5$3)/6-6'./")6"0)"&1:0'6'./"FG/'2),*'6("0)"B.,,-'/)O"
! Q/*6'6$6"R,-/S.'*"T(/="F:D"JUVK"G/'2),*'6("0)"B.,,-'/)O"
! P(5-/-6"0)"&-"R-5$&6("0)*"N5')/5)*"FG/'2),*'6("0)"B.,,-'/)O"
! P(5-/-6"0)"&-"R-5$&6("0)"P,.'6"N5')/5)*"(5./.3'8$)*")6">)*6'./"0)"M-/5="FG/'2),*'6("
0)"B.,,-'/)O"
! H-'*./"0)*"*5')/5)*"0)"&17.33)"B.,,-'/)"FG/'2),*'6("0)"B.,,-'/)O"
! W'%&'.67<8$)!3(0'-67<8$)"0)"M-/5="
"
A)6".$2,->)"/$3(,'8$)")*6";,.;.*(">,-6$'6)3)/6")/"&1(6-69"N-",($6'&'*-6'./4"*-",);,.0$56'./"
)6"*-",)0'??$*'./"*./6",(>')*";-,"&-"B'5)/5)"X$2),6)"L"X;)/"B'5)/5)"(&-%.,()";-,"&-"3'**'./"
:6-&-%" -$" /.3" 0$" >.$2),/)3)/6" ?,-/S-'*" F766;@LLYYY9)6-&-%9>.$29?,L;->)*L&'5)/5)!
.$2),6)!.;)/!&'5)/5)!Z[\\\]U9763&O9"
"
B)"57.'^"-"(6("?-'6"0)"3)66,)"+"&-"0'*;.*'6'./"0)*"57),57)$,*")6"0$">,-/0";$%&'5"&1'/6(>,-&'6("
0)*" 2.&$3)*" 5./*),2(*" ;.$," &-" ;(,'.0)" K[Z_!K\U\9" `.$6)?.'*4" &)*" 2.&$3)*" &)*" ;&$*" ,(5)/6*"
/1(6-/6" ;-*" )/5.,)" 6.3%(*" 0-/*" &)" 0.3-'/)" ;$%&'54" &)*" ,)*;./*-%&)*" 0)" 5)" *'6)" Y)%"
*1)/>->)/6"+",)6',),"6.$6"0.5$3)/6"?-'*-/6"&1.%a)6"01$/)",(5&-3-6'./"01$/"-$6)$,".$"01$/"0)"
*)*"-=-/6!0,.'6*9"
"
"
!
�UNIVERSITf; DE FRANCE. - ACADÉmE DE NA;;-CY
COlVIPT ES RENDUS
ilES
TRAVAUX DES
SUPÉRIEURE DE PHAlUIACŒ
Lus deunl le Conseil AeadémÏllne le 22 décembre 1879
RAPPORTS SUR LES CONCOURS
;
i :.
__ :'
L -
l'-",.:..
,';
NANCY
BI P R 1 MER 1 E BER GER - LEV RAU L TET Cie
11,
RUB JBAN-LA.lIOtiR,
1880
11
��RA.PPORT
DE
LE llIRECTEGR DS L'I::COLE SCPf;RIEliitE DE PIlAIUIACŒ
AU CO:'o\SEIL ACADK\IlQUE
LE HECTEUn,
)h:SSIEURS,
Le compte rendu de nos travaux
l'annl!e scolaire
1878-79, s'il ne pI'éscnte rien !l'imprévu ni d'extraordinaire
dans les faits qui remplissent ses cadres, n'en constitue pas
moins une page nouvelle ct intéressante des Annales de
de pharmaeie de Nancy.
été sui vis d'une
permanente (ou tpmN os cours
pour deux ou
par 92 ütudiants
régulièrement imcrit6, tandis que l'an dernier nous comptions 99 étudiants, et (Ille nous avions atteint le nombre 100
en 187ï. Si l'on voulait tirer du chilfre de cetle année des
conclusions trop absolues, on affirmerait sans doute que
notre ÉGale a baissé, partageant en ce sens le sentiment de
ces esprits superficiels qui, pOllr évaluer l'importance d'un
établissement uni versitaire et t'cicnti1i({llC, s'attachent exdusivement au nomhre de seB auditeurs régulièrement attitrés,
�!JG
f:><lIlS
mcUre en compte leul'
et surtout sans rom-
prenLlrt) (lue sa valt!\ll'
délJellLl du talent des maîtres ct
des succès des étudiants on disciples. Les chifl'res d'ailleurs
ne possl!dent une élorJlIence
que par l'interprétation vraie r[l/oIl en tire . .r e n'aurai pas de peine à démontrer ainsi l'erreur rnatl!rielle que l'on commettrait en s'en
tenant au geme J);lllal Il' ap pr(! eiatioll.
En effet notre population scolaire était composée en 1877-
78 de :
GO durliallts eu coms d'inscriptions;
24
en COllrs (l'exallleus;
1:-) auditcms
inscrits.
Celle de 1878-7U était ainsi rl)partie :
.
.
Cl elurllants
,.. .
CIl
j 20 de 1'"
COlll'S rllllscnptlOns, dont/
'»)
l '). 1
te .... C HRse ;
C
27 étudianLs cn cours d'examens;
4 auditeurs bélH\voles,
U2
Il l'(;snlte done de la comparaison de ces chiffres qu'cn
réaliLé
nOlis
al'ons r:omptl) qllatre (\t.Jllliants de pins qne l'an
demier ct onw <lUlliteul's
huit personnes, r[lti avaienL
de moills. Si .i 'ajonte qne
de prendre l'inscription
d'auditeur bénévole en temps opportun, onL ,;t() directement
par moi à suivre noiS coms, il deviendra plus évid(!I1t encore que, pOl!1' ec poi \1 t de statisti([Il(), l' an
qui
vient de s'écouler vaut les aIlnées précédentes, eL que notre
situation l'st restée prospère.
\ lOG de 1re classe.
Le toLal des inscriptions a ()[(\ de 221, dont' 11- l '). 1
1 D ( ::./ casse .
Kous avons faiL subir 70 examens
.
el. de fin
d'année, dont 4i3 il des étudiantiS de 1'"" dasse, et 27 il des
�ÉCOI,E Sul'ÉIUEURE DE l'HARlL\CŒ.
élurliants de 2 e classe. Le tableau suivant résume les mentions obtenues
1 r,; CLASSE.
2(' CLASSE.
Très-bien . .
1
Bieu . . . . .
11
!)
12
10
Ass('z bhm ..
3
Passable . . .
Ajournés . . . . .
8
-------11
-l3
'l'O'!'AI:X.
27
70
L'inspection de cc tableau prouve que les examens de
Fe classe continucnt à donner des
bien supt\rieurs
à ceux de 2° classe.
Le nombre de IlOS examens dt\finitifs ou de l'l\ceptioll pOIU'
le grar]e, sans porter en compte celui d'un herboriste du
Fe classe, a été de 64, savoir:
1 classe.
25
e
39 } G4
2 classe.
C'est 15 de moins qu'en 18ï7-78, par des raisons que
j'exposerai plus loin.
fournis par ces aetes prohatoil'ct> se résument
Les
ainsi:
r.
NOTES.
Une aspirante herboriste
Distinction.
'rl'ès-bicn ..
de tr,· elasHc
Bien . . . .
Assez bien.
Passable.
5
IG
12
Ajoul"ués . .
TOTAUX . .
6!
l'ACCL'l'L;S.
a. été
reçue avec la note
Bien.
()
�98
DE
La proportion gt'ml\rale cles ajomnements a lité Ile 23 p.
100 i maiti en cOIl",idt'l'ant les cla;;scs, la proportion pour la
1re n'est que de 12 p. 100, tandis qu'elle :1tLeint presque
Hl 1). 100 pour les candidats de 2 e dassc. Cette supériorité
([l'S éLUlliants dt) l,e classe, que j·ai toujours signalée, tient
encore aujourll'hui il la dilIt)rence ùans le temps jusqu'alors
aux t·tuLles scolairl's.
est appelée à n'être plus
aussi sewüble, car dans Ull avellir très-rapproché tous les
étudiants tIe 2 e cla:;;;e dl)Vl'ont, comme leurs confrères de 1re ,
passer par les trois années ü'()luc1es n\gleJ11()lIlaires, et seront astreints à la rIlt}me durée dus travaux pratiques de tout
genre.
L'École supt'rieure (le pharmacie n'a (lt·:livré en 1878-79
que ùouze diplômes tle pharmacien, et je dois lu (lire, supt de
moills que l'an tlernier:
() diplomes de pharrnaeieu du 1 re classe, rlont:
1 avec la Ilote Distinction, obtellu par M. Maillot;
1 aY()!.: la note Très-bim, obtenu par M. Godfrini
3 avee la note Bien,
mont et SchelT1l'l';
par MM. Choillelte, Dapre-
1 avec la Ilote Asse.:: bien, obtenu par
Gil':1l"ll.
G diplômes rie pharmaciell de 2" clat>se, (lont :
1 avec la mention Bien, ohtenll par ;\1. Kroijl i
3 avec la mention Asse.:: bien, obt.enus pal' M Balme, Cary
et Gouy;
2 avec la mention Passa/J/e.
Cette différence tlll chiffr8 (les ()X<lmens probatoires et de
celui des diplômes
tient il deux causes. D'ulle part, la
SC anné!', qui eomptaitonw étudiants de 1 re class(), Jl'ac10llflt\ que
deux pharmaciens ,le 1re classp (les quatre autres reçus t':taient
en Gours
p,Hce que les antres candidats désirant
profiter d\m avantage offert par le nouveau règlement, dont la
mis!) en vigueur date
llu leI- novembre IBiD, n'ont
pas vouln
leur::; nX<LlllCllS avant la,lile t·poqne. Nous
reprendrons donc nos avantages
pOUl'
la statistique de 1880.
�ÉCOl.E SUI' t;RlIl [)lm lm 1'IIAIL\lACIE.
D'autre part, nous n'avons plus
1(\
droit, depuis
99
du
22 juillet 1877, de dOIlner le diplôme de pharmacien do
2"
(Ille pOll!' runique dC'parlement dt) Melll'the-et-Moselle. Bon nombre de nos t\tudianLs, après avoir subi leurs
deux prcltliers cxamens, so sont donG vus forGés d'aller prendre
(liplôrne à
et à Heims.
,J'ai Mjill'an del'llier en pareille r.irconstanco, Messieurs,
attil't! votre attention ml' le cott\ essentiellement dMayorahle
ministl)riel, signé pal' M. Barllollx, pour les Écoles
supl!rielll'es de pharll1aeie et les Facultôs mixtes do médecine
et de pharmacie. NOliS avouons donc, une fois de plus et
avec tont le respeeL dlt il \lU
aussi lihlSml, Qlle nous
ne eomprenon5 p:Ui
les raisons qui ont pu le déterIlliner à gratifier do
avantages les établissements <l'enseignement Hllll!rielll' de
orch'e, an ul\triment des }i;coles et
Facultôs mixtes de premier ordre.
S'il n'était pas possible au Ministre si distingué et si popu([ui dirige aujourd'hui l'imtrucLÏon publique, M. ,Jules
Ferry, de revenir SUI' cette
lJu'il me soit pormis, en
ma qnalill\
pOl'ln-pal'Ole de mes
d'exprimer ail
moins le vœu qu'it l'avullir les
de l'c dasse soient
teIlllS (le faire lelll·s étllll('s ll'ulle
absolue dans les
dahlisst'flwl1ts de premiel' ordœ, (lui seuls liont en situation Lle donner un eIlseignemeJlt sufllsammünt (lIcv(\
complet.
Lt's concurrents pOlll' les prix universitaires n'étaient cette
annôe qll'au nombre de dix: trois en 1re anm\e, quatre en 2 e
l't trois l'Il HO' anrllSn. Les l'I;sultats de ce concolll'S ont (Sté
très-satisfaisants PIl 1rr ct en W anl1()I), aussi le jury a-t-il pn
proposer dp dl!œrner des prix; mais en seconde anIlée
épreuves n'ont pas atteint. le niveau exig(S, et
au lieu
d'un prix, ne décernera (jll'une meIltion honorahle.
Il nOlis est (1onné d'offl'il' pOlll' la
[ois des réCOlll-
allx
ian (J ui S lIi vent llOS tra V,IUX pratiques. Los
articles '2 et 8 dC6 décrets tIu 14 juillet 1875 ct du 12 juillet
�100
S};AXCE 'DE IlENTRÉE.
1878 stipulent que toute somme disponible, apl'ès payement
des frais afférents aux travaux, pourra
employée en prix
et encouragements il
aux élèves les plus
N OIlS ,!Yom élé aut.orisés par M. le
il employer l'excédant constaté cn elôture de l'exercice 1878 conformément aux
dispositions réglementaires ci-dessus.
L'assemblée des professeurs, prenant pour base de ses
décisions les noles des travaux pratiques de l'année, portant, RUl'
et le travail, ainsi que le résultat des
épreuves pratiques du concours pOUl' les prix universitaires, a
aceol'dé :
Des mé(lailles de bronze et des livres pom les manipulations chimiques et pharmaceutiques de la 1 rc et de la 2" année; des médailles d'argent et dt)s livres pour l'analyse
rhimique et toxieologiqne, ainsi qne pour la micrographie
en 3 e année.
Cc nouvel ordre de rÜGompenses excitera certainement le
zèle et l'émulation de nos
Nous avons eu trèsrarement à lIOUf:; plaindre de l'assiduité, nous aurons à l'avenir sujet de nous félicitr.r plus (lue jalllais de l'application
et du travail.
En gl;!1üral lIOS ülèves sont animés (lu meilleur esprit.
Quelques-uns, dl\sireux d'acquérir des connaissances pins
l\tentlues, suivent en mlJrne temps que les notres les cours de
la Faeulté des sciences et s'y font remarquer. Trois se sont
présentés en juillel ft la licence ès sciences physiques ou naje tiens à les en füliciter publiquement, car
M. Godfrin a étè reCIl avec la Ilote Bien,
M. Guillin
avec la note Bien,
M. Macé
avec la note Assez bien.
Ce mOllvement vers les hautes études se continuera, d'autres
étudiants de notre École suivront cpt.te belle voie, et me donneront aussi, j'cnai la persuasion, le plaisir de répéter bien
haut leurs succès.
�DE
101
Nous n'avons pas eu cette ann(Se la satisfaction de décerner le prix de thèses, dû à la libéralit(j dn Conseil général et
des municipalitl\S de Nancy eL de Lllnéville. On sait que la
thèse
pas oLligaLoire pour le Lliplôme professionnel de
phanpaeien, et l'on
qu'elle Ile wit présenLét) qu'exceptionnellement en vue de ce gralle. Mais aujourd'hui que
des étmlps sérieuses sont poursuivies par plusieurs étudiants
dans le but d'obtenir le diplôme supérieur de pharmacien,
que nous appelons le doctorat ès sciences pharmaceutiques,
nous avons la certilnclfl que l'année prochaine le prix de
thi)ses
vivement disputé.
Le concours pO\lr les bourses ü'(\lurles nous a don 11\\ trois
boursiers nouveaux, qui remplacent trois de leurs collègues
al'l'ivés au terme (le leur scolarité. Celte institution nous rendra des services n\cb, p:m:e que la plupart des jeunes gens
qui sont dot{\s de la bourse, arriveront au diplôme supérieur
par les fortes études auxquelles ils sont astreints, et assnrel'ont le recrutement ùe notre personnel enseignant, après
avoir passé pal' les
rIe
Ce eonCOUI"S a (,té aborrlé pour la première fois par un
élève de la jeune
de Nancy, M. lIaller, dont j'ai signalé rléjà il.
reprises le profolld savoir uni à une
véritable aptitn.in pour le profes:iorat.
Après ,n"oir conqlliti à la SorbOllne avee (!loges le gradf' (le
ùocteur ùs scienees
:\1. Haller a gagné ;;011 titre
d'agrégé ft la suite d'nne luLte lies plus brillantes, an eoneours
près
supérieure de pharmacie de Paris, en mai dernier. Nous nous félicitons de lui avoir vu prendre définitivement rang au milieu cie nOLlS après de tels t'UèC\)S, et nous
souhaitons grandement que les deux et
trois candidats que nous enverrOllS au COllcours d'agl'égation de 1881,
marchent SUl' ses traces et soutiellnent comme lui l'honneur
de notre
Enfin, Monsieur le Recteur, je mis heureux de pouvoir
rendre hommage, comme dans mes précédents rapports, au
�102
SiAXCE DE
zèle de mes collègues dans l'accornplissrment de lems fonctions. Les coms ont. dé faits avec la plus grande ]'(>gularité
ct eonforméIllelll il !lOS programTIles; chaque
s'est
en outre
par fies travaux particulirl's, ainsi que par
leur puhlicatioll, ù eont.rihuer il l'avancelllent rIe lit
.
•J'ai eu la douce satisfaction (le rl'I1lPttre il
Bleicher,
dans le courant de cette année, Ulle lIl(>daille d'argent accordée il l'cll;.;emble cIe ses
S11r la
(lui figuraient il l'Exl1osition nnivert'elle de 1878, dans la se<.:tion du
minislùl'e de l'instrlletion puhlique.
Ce sentiment du devoir, cet
(le corps CJui nous anime
et !lons porte ù. des l'fIorts pour maintenir la
et le
renom de notre
se continuera et trouvera
le
moyen de
lor:,;qlle nous serons entrés dalls la
plpine possession de l'édifice (PlÜ la
de l:t ville
de Nancy et du Ministre dl' l'instruction JlulJli(plP n0l15 élève
sur la rue Lepoix. Cette construction, il
Illonulllentai
que vous avez l'emalYIU(;, sera
consanée aux travaux
de nos (·tlll.liants. Six vastes laboratoires mis à
leur disposition, laboratoires de chimie, d'analyse l'l de toxicologie, <le manipulations de physique, de pllarrnacie eL de
mierograplue, leur donnl'ront touLes foeilit(·s
de la
façon la plus large la"seience pratique, c'esl-il-dire le complément obligt\ (;t
pom eux de la science théorique, et les mettront en t\lat de devenir des pharmaciens
instrtlits, qui soutiendront dignement l'honneur de notre
É<.:ole.
�
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
1879 - Comptes Rendus des Travaux des Facultés et de l'École Supérieure de pharmacie, lus devant le Conseil Académique le 22 décembre 1879 et Rapports sur les concours
Description
An account of the resource
<ol><li>Académie de Nancy. Administration Académique. p.5.</li>
<li>Académie de Nancy. Conseil Académique. p.6.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté de droit. p.7.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté de médecine. p.8-9.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté des sciences. p.9-10.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté des lettres. p.10.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. École Supérieure de pharmacie. p.11.</li>
<li>Rapport de M. Jallabert, Doyen de la Faculté de droit sur les travaux de la Faculté pendant l’année scolaire 1878-1879. p.13-23.</li>
<li>Publications des Membres de la Faculté de droit pendant l’année scolaire 1878-1879. p.24-25.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté de médecine. p.27-48.</li>
<li>Publications des Membres de la Faculté de médecine pendant l’année scolaire 1878-1879. p.49-55.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté des sciences. p.57-68.</li>
<li>Publications des Professeurs de la Faculté des sciences pendant l’année scolaire 1878-1879. p.69-70.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté des lettres. p.71-94.</li>
<li>Rapport du Directeur de l’École Supérieure de pharmacie. p.95-102.</li>
<li>Publications des membres de l’École Supérieure de pharmacie pendant l’année scolaire 1878-1879. p.103-104.</li>
<li>Rapport sur les concours entre les étudiants de la Faculté de droit de Nancy, pendant l’année scolaire 1877-1878, par M. Jules Garnier, agrégé à la Faculté. p.105-111.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté de droit. p.113-115.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté de médecine. p.115-117.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté des sciences. p.117.</li>
<li>Distribution des prix. École Supérieure de pharmacie. p.118-119.</li>
<li>Table. p.121.</li>
</ol>
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1879
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Rapport du Directeur de l'École Supérieure de pharmacie
Subject
The topic of the resource
Rapport du Directeur de l'École Supérieure de pharmacie
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
JACQUEMIN
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Imprimerie de Berger-Levrault et Cie. 11, Rue Jean-Lamour, 11
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1880
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Direction de la Documentation et de l'Edition (Université de Lorraine); Institut François Gény (EA 7301 Université de Lorraine); Décanat de la Faculté des Sciences (Université de Lorraine); Décanat de la Faculté de Droit Sciences économiques et gestion de Nancy (Université de Lorraine); Maison des sciences de l'homme Lorraine (Université de Lorraine); Bibliothèque-médiathèque de Nancy
Rights
Information about rights held in and over the resource
Fichier placé sous licence Etalab (http://www.etalab.gouv.fr/pages/licence- ouverte-open-licence-5899923.html)
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
Language
A language of the resource
fr
Type
The nature or genre of the resource
publication en série imprimée
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Nancy (Meurthe-et-Moselle)
-
http://hise-nancy.ahp-numerique.fr/files/original/590809b4d3a8a3495f749c4a66cbf4d2.pdf
0159f857e081e7aeb41aedfd5847c055
PDF Text
Text
!"#$%&'(!"#$"%&$'"#!"#()*%+,"$-+&'#!"#./%01#!"#$%!!"#"$"
"
#$%&'()*" +" ,-'*./" 01$/" 2.&$3)" -//$)&4" &)*" !"#$%&'( )&( *&$+*"&( )&( ,-.$/0&*'/+"( )&( 1#$%2"
5./*6'6$)/6" $/" 0.5$3)/6" 7'*6.,'8$)" )**)/6')&9" :&&)*" ;),3)66)/6" 0)" *$'2,)" -$" ;&$*" ;,<*"
&1(2.&$6'./"0$"*=*6<3)"01)/*)'>/)3)/6"*$;(,')$,"/-/5(')/"*$,"&-"&./>$)"0$,()")6".??,)/6"0)"
3$&6';&)*" ;),*;)56'2)*" 0)" ,)57),57)"@" 7'*6.',)" 0)*" 5.33$/-$6(*" *5')/6'?'8$)*4" (6$0)" 0)*"
,)&-6'./*")/6,)")/*)'>/)3)/6")6",)57),57)4"7'*6.',)"0)*",-;;.,6*"#-,'*!#,.2'/5)4")659""
"
A)" ?'57')," /$3(,'*(" )*6" &)" ?,$'6" 01$/" 6,-2-'&" 5.&&-%.,-6'?" 5..,0.//(" ;-," &)" B-%.,-6.',)"
017'*6.',)")6"0)";7'&.*.;7')"0)*"*5')/5)*"C"D,57'2)*"E)/,'"#.'/5-,("FGHI"JKKJ"G/'2),*'6("0)"
B.,,-'/)"L"AMINO9"B)*";-,6)/-',)*"'/*6'6$6'.//)&*"*./6"&)*"*$'2-/6*"@""
! P',)56'./"0)"&-"P.5$3)/6-6'./")6"0)"&1:0'6'./"FG/'2),*'6("0)"B.,,-'/)O"
! Q/*6'6$6"R,-/S.'*"T(/="F:D"JUVK"G/'2),*'6("0)"B.,,-'/)O"
! P(5-/-6"0)"&-"R-5$&6("0)*"N5')/5)*"FG/'2),*'6("0)"B.,,-'/)O"
! P(5-/-6"0)"&-"R-5$&6("0)"P,.'6"N5')/5)*"(5./.3'8$)*")6">)*6'./"0)"M-/5="FG/'2),*'6("
0)"B.,,-'/)O"
! H-'*./"0)*"*5')/5)*"0)"&17.33)"B.,,-'/)"FG/'2),*'6("0)"B.,,-'/)O"
! W'%&'.67<8$)!3(0'-67<8$)"0)"M-/5="
"
A)6".$2,->)"/$3(,'8$)")*6";,.;.*(">,-6$'6)3)/6")/"&1(6-69"N-",($6'&'*-6'./4"*-",);,.0$56'./"
)6"*-",)0'??$*'./"*./6",(>')*";-,"&-"B'5)/5)"X$2),6)"L"X;)/"B'5)/5)"(&-%.,()";-,"&-"3'**'./"
:6-&-%" -$" /.3" 0$" >.$2),/)3)/6" ?,-/S-'*" F766;@LLYYY9)6-&-%9>.$29?,L;->)*L&'5)/5)!
.$2),6)!.;)/!&'5)/5)!Z[\\\]U9763&O9"
"
B)"57.'^"-"(6("?-'6"0)"3)66,)"+"&-"0'*;.*'6'./"0)*"57),57)$,*")6"0$">,-/0";$%&'5"&1'/6(>,-&'6("
0)*" 2.&$3)*" 5./*),2(*" ;.$," &-" ;(,'.0)" K[Z_!K\U\9" `.$6)?.'*4" &)*" 2.&$3)*" &)*" ;&$*" ,(5)/6*"
/1(6-/6" ;-*" )/5.,)" 6.3%(*" 0-/*" &)" 0.3-'/)" ;$%&'54" &)*" ,)*;./*-%&)*" 0)" 5)" *'6)" Y)%"
*1)/>->)/6"+",)6',),"6.$6"0.5$3)/6"?-'*-/6"&1.%a)6"01$/)",(5&-3-6'./"01$/"-$6)$,".$"01$/"0)"
*)*"-=-/6!0,.'6*9"
"
"
!
�DE l'BANGE. -
ACADI::IlIE DE NMiCY
RENTRÉE SOLENNELLE
"
DES F
IlE OIlOlT, DE lIÉIlECliŒ, ilES
ET DES LETTRES
.
,
ET DE L'ECOLE SUPERIEURE DE FEI,A:E<.:M:,ACIE
DE NANOY
LC..!.5LjVove/llbre 1878
. . .,
1
1
]n90T'Ç'lV8!
i
i
NANCY
IMPRIMERIE DE BERGER-LE VRA ULT ET Cie
11,
RëE .JEA!'1-LAllOLR,
1878
11
��RAPPORT
DE
M. LE DlIŒCTEUl DE
SL'PÉRlEUHE DE
MONSIEUR LE RECTEUR,
l\I ESSIEURS,
L'exposé des travaux de
supérieure de Pharmacie,
pendant l'année scolaire qui vient de s'écouler, présente
quelques différences en faveur dn progrùs dans les études
sur celui que j'avais l'honneur de vous soumettre, il y a un
an, à pareille époque. Nous ne restons pas stationnaires, nous
tendons à. une organisation de l'enseignement de pIns en plus
forte, et nous marchons avec persévérance vers le but, persuadés que nous sommes de l'atteindre un jour, parce qu'à
notre volonté de poursuivre le perfectionnement de nos méthodes d'exposer et de nos moyens de développer la science,
correspond une extrême sollicitude d'un ministère libéral,
toujours disposé à sanctionner les améliorations qu'on lui
demande, quand elles sont marquées au coin de l'intérêt général.
Le zèle de mes collègues ne s'est pas ralenti, les leçons ont
été données avec une ponctuelle régularité, et des conférences sur toutes les branches de l'enseignement ont eausé à
chacun d'eux un surcroît de labeur, qui a été rempli avec le
�DE RENTRÉE.
sentiment de bien faire, ct qui n'a pas été sans profit. pour
nos étudiants.
Le devoir du professeur, Messieurs, ne doit point se borner
il. instruire et il. sc tenir au courant des faits nouveaux qui
paraissent; on attend encore de lui, dans la mesure du temps
dont il dispose, des travaux paJ'ticnlius ct des publications
de nature il faire avanecr la iicience (le quelques pas. Cette
année, comme les précédentes, a été fructueuse, ct si lcs
limites de cc rapport ne me permettent pas d'énumérer tous
les travaux (le mes laborieux
qu'au moins la satisfaction de citer le plus con:;idérablc me soit donnée.
1\[1\1. Oberlin ct Sddagclenhauffen ont obtenu le prix Bnssy
de l'Union seicntijique des Pharmaciens de Prance, pour leur
itnde histologi,{/w et chimiqu() de dijJiS)"!'ntl's écol"ces d() la famille des Diosmées . .Je ne puis résister au plaisir de répéter
devant vous l'appréciation du rapporteur, .:\1. Planchon, à
laquelle je m'associe de tout cœllr.
« Ce mémoire, a-t-il dit, est fait de main de maître. On y
« reconnaît bien vite l'œuvre d'un savant expérimenté, habit: tué aux recherches le:; pl u:; fines ct les plus délicates, met,
« tant à profit toutes le::; ressources de la science moùernei
et, chose vraiment étonnante! sc mouvant aussi aisément
« dans le domaine de la chimie que dans celui de l'histoire
« naturelle. (j'est un honullltge que nous croyons devoir rendre
« tout d'abord il:ce travail rcmarquable, qui honore à la fois
« l'auteur qui l'a mcné :\ bonne tin et la compagnie qui est
" appelée à l'apprécier. "
Le professeur de l'École supérieure de Pharmacie de Paris
ne s'était pas préoccupé de l'épigraphe du mémoire: L'nnionfaitlafol'ce; il a cru que ce travail, csi riche en re« chm'ches pusonHelles ", pour lui empruntcr les cxpressions
(lui suivent, était l'œuvre d'un seul, et par conséqucnt il ne
pouvait soup<;onner quïl portait un jugement sur deux de ses
coIl\:gucs de l'École de Pharlllacie de Nancy: son éloge en
acquiert une valeur bien pIns grande.
f(
�ÉCOLE
St:l'ÉRIEURE DE
L'École supérieure de Pharmacie, l\fessieurs: a compté en
1877-1878un élève de moins que l'année précédente. 99 étudiants ont suivi nos cours, savoir:
,.
..
132 de première classe,
60 en courg d InSCrIptIOns, dont 28 d d
..
1
e euxleme casse;
24 en cours d'examens;
15 auditeurs bénévoles, presque tous élèves stagiaires dans
les pharmacies.
99
Il résulte de ces chiffres que nous avons compté 9 étudiants
de 1'" classe cIe plus que l'an dernier, et 10 étudiants de
2e classe de moins.
122 de l'e classe,
Le total des inscriptions a été de 227, dont
d 2 l
D e Cc asse;
81 examens tant semestriels que de fin d'année ont été
subis:
53 par des étudiants de 1 r. classe,
28 par des étudiants de 2" classe.
Le tableau suivant résume les mentions obtenues:
NO'l'})S.
'l'rèô-l>ieu . .
BieB .. . . .
bion ..
12
IG
13
9
Médiocre .. .
Ajonrué . . . . .
3
15
11
28
'rO'l'ACX . .
81
L'inspection de ce tableau fait voir que les examens de
l'" classe ont donné des résultats très-satisfaisants, bien supérieurs à ceux de 2" classe, qui n'ont été qu'assez bons.
Le nombre des examens définitifs, sans porter en compte
celui d'un aspirant herboriste de 1 re classe reçu avee la. note
FACUL'rÉ,;
7
�98
DE RENTRÉE.
Très-bien, a été de 79 pour le grade de pharmacien, ainsi
répartis:
l"c classc, 47 } 7D
2c clr,sse, 32
C'est donc 10 examens de plus que l'an dernier.
Les résultats fournis par ces actes scolaires se résument
amSl :
NOTES.
'Il" CJ.Ass,,'T:, ::,\88",1'
-------
OBSlmVATIOX.
Un aspirant liel'l;orisle
Di::itillctioll.
de 1r .: cla::;:ie a
'l'I'\::;-uÎ('u . .
13iell . . . .
if)
AS!-il'l. bien.
10
10
:\Iédiocrc. .
6
:tvec
la..
cté
llote
6
Ajourllu • . . .
}"<!I:n
1'rès·bien.
7
To'l'.\cx.
La proportion générale des ajournements, qui était de
20 p. 100 en 1876-1877, est tombée ù 15 p. 100 cette année;
celle des notes Bien et Très-bien s'est notablement élevée en
1 re classe; ces différences prouvent, comme je l'annonçais en
commençant, un progrès sérieux dans les études.
L'École, en 1877 -1878, a délivré lU diplômes, savoir:
15 diplômes de pharmacien de \\'., classe, dont:
1 avec la mention Distinction,
2 avec la mention TI'ès-bien,
5 avec la mention Bien,
5 avec la mention Assez bien,
2 avec la mention Médioc1'ei
4 diplômes de pharmacien de 2" classe, dont:
1 avec la mention 1Hs-bien,
1 avec la mention Bien,
1 avec la mention Assez bien,
1 avec la mention
�ÉCOLE Sl:Pt;RIEl:RE DE l'lIARliACIE.
Ainsi, nous avons conféré 5 diplômes de 1" classe de plus
que l'an dernier, mais 7 diplômes de 2· classe de moins. A
l'avenir, l'École supéricure de Pharmacie ne recevra de pharmaciens de 2" classe que pour le département de l\Ieurthe-etMoselle, car les candidats dont l'intention est de s'établir
dans les départements de la ::\feuse et dos Vosges, qui font partie de la circonscription académique de Nancy, devront, en
vertu de l'arrêté ministériel du 22 juillet 1877, aller subir
au moins leur dernier examen iL Heims pOUl' la Meuse, et à
Besançon pour les Vosges.
Cet avantage fait aux
préparatoircs de Médecine ct
de Pharmacie, au détrill1cnt des Écoles supérieures ct des
Facultés mixtes, ne nous paraît pas favorable, parce qu'il est
certain que dans les Écoles préparatoires le niveau des examens est inférieur au nôtre, bien que ces examens soient présidés par un professeur d'une École supérieure de Pharmacie. Peut-il en être autrement avec un personnel enseignant
insufl]sant comllle nombre, un matériel d'enseignement plus
insuffisant encore, et des frais de cours illusoires?
Notre concours po nI' les prix universitaires a été abordé
par 17 étudiants: 9 pour la 1 rr année, 4 pour la 2" et 4 pour
la 3 c année. Il y a eu sans doute des défaillances, puisque
10 seulement sont arrivés au terme de toutes les épreuves,
mais je n'en constate pas moins avec une vive satisfaction cc
chiffre élevé de concurrents, ct j'espère qu'en 1878-1879 nos
étudiants, qui savent l'intérêt que je porte à cette lutte universitaire, me mettront dans le cas de signaler une augmentation
plus sensible encore. 'Nous leur promettons en retour un plus
grand nombre de prix et d'encouragements; nous y sommes
autorisés par l'article 8 du décret du 12 juillet dernier.
Les résultats de cc concours ont été généralement très-satisfaisants; aussi les jurys chargés d'apprécier la valeur des
épreuves ont-ils pu proposcr:
Un prix (médaille d'argcnt) ct deux mentions honorables
pour la 1 re année;
�100
SiANCE DE
Un prix (médaille d'argent) pour la 2 e année;
Un prix (médaille d'or) et une mention très-honorable pour
la 3e année.
Il me reste ù. vous rendre compte d'un autre concours, celui
des Thèses, que nous avons pu instituer en 1875-11";76, grâce
à la libéralité du Conseil général de
ct
des Conseils municipaux de Nancy et de Lunéville. Trois
thèses ont été soutenues, en 1878, devant l'tcole supérieure
de Pharmacie, pour l'obtention du titre de pharmacien de
1re classe.
IH. Achille Sert'ès, de Besançon, nous a donné une llistoil'I!
des quatre acides pyl'otal'triqw:s pr/;/;1[s pm' la théol'1:e,
suivie de la Vérification e:;cpél'ÏJnentale, faite par l'auteur, de
l'hypothèse de ](ékulé,
la fixation de deux atomes d'h.ydrogène sur les acides citraconiqne, itaconique, mésaconique, devra produirl! le même acide pYl·otartrique. Il est regrettable
que lU. Scrrès ait cru devoir sc borner ù. unc histoirl! résumée: unc bonnc et solide monographie, accompagnée de ses
expériences particulières, pouvait constituer un ensemble
dont nous aurions cu it faire ressortir le mérite et l'utilité.
1\1. J ules "Warin, de Sedan, a intitulé sa thèse: Étude SUl'
l'acide mncl:que. Il s'est aussi contenté d'un tracé de l'histoire du corps sur lequel s'était porté son travail, parce qu'il
n'a qu'une préoccupation: présenter à ses jugcs le résultat de"
ses nombreuses recherches personnelles. En effet, les observations de ce candidat atteignent le chiffre de dix-neuf, ct
comprennent entre autres: la formation et une étude suffisante de dix corps nouveaux, qui complètent la série des
mucates métalliques; un procédé fort élégant de séparation
du cobalt et du nickel par l'action d'un mucate alcalin sur le
mélange de ces sels; l'exposé de faits intéressants sur l'acide
chloromucique et quelques chloromucates nouveaux, ainsi
qu'un commencement d'étude de l'action et de la chaleur sur
lc mucate acide d'ammonium, que l'auteur se propose de
poursuivre, mais qu'il a eu le tort de ne pas mener plus loiu,
�101
puisqu'un chimistc allcmand vicnt de découvrir les transformations rcmarquables que subit le mucate d'éthylammonium
sous l'influence de la chaleur.
Enfin, notre lauréat de 1876, ] 877 et ] 878, M. Édouard
Maillot, de Nancy, s'est aussi proposé de terminer dignement sa scolarité et de gagner son grade de pharmacien de
1re classe pal' la publication de ses recherches et la soutenance
d'une thèse. Ses travaux sur l'acide séuw;ique et ses dé1·ivés
orit une valeur incontestable et démontrent une grande habileté dans lcs manipulations les plus délicates_ Il modifie la
préparation de cet acide d'une manière très-heurcuse, puisqu'il en tire un rendement presque sept fois plus considérable que les chimistes ses devanciers, à la faveur de sa découverte de l'acide disébaciqtu,. Les modifications qu'il apporte ensuitc il la préparation des sôbates alcalins, l'étude
ct l'analyse de neuf sôLates métalliques obtenus par lui, sont
encore une contribution très-utile à l'histoire de l'acide sébacique. :Mais M. Maillot ne s'est pas arrGtt) en si beau chemin,
il a voulu mettre son acide en rapport avcc l'aniline, et, en
variant les conditions du contact ct de la tempôraturc, il a su
en faire sortir quatre corps nouveaux et trois dôrivés de substitution; il a enfin terminô ce travail, d'un mérite sérieux, en
décrivant deux nouveaux éthers et en nous annonçant une
suite de recherches, qui recevront le meilleur accueil, si
elles répondent, comme nous l'espôrons, à cc début si riehe
de faits et plein de promesses pour l'avenir de ce jeune chimiste.
C'est donc avec une vive satisfaction que l'École a adopté
les conclusions de M. Schlagdenhanffen, rapporteur de la
Commission des thèses, qui vont permettre de proclamer à la
fin de cette séance un premier et un second prix de thèses.
L'année scolaire dans laquelle nous entrons verra le commencement de la mise en pratique de certaines mesures, ordonnées par décrets du Président de la République, qui
changent les conditions d'entrée dans les rangs des étudiants
�102
8ÉAXCE DE RENTRÉE.
et apportent des modifications dans la scolarité ct dans les
examens de fin d'études.
Ainsi, d'après l'article 2 du décret du 31 août, « après avoir
accompli le stage officinal et avant de prendre la première
inscription de scolarité, les élèves en pharmacie de l'une ou
de l'autre classe devront subit· un examen de validation de
stage devant un jury composé de deux pharmaciens de
1 r" classe ct d'un professeur ou agrégé d'École supérieure de
pharmacie, président. L'époque des sessions dudit jury sera
déterminée par un arrêté du :l\Iinistre, après avis du Conseil
supérieur de l'instruction publique. ,.
J'applaudis, pour ma part, d'autant plus à cette disposition
réglementaire que l'an dernier, à pareille époque, je disais
devant vous: « Un jour viendra certainement où ces examens
c de fin d'année de stage deviendront ohligatoires en France,
« comme ils le sont en Allemagne. »
L'article 3 du décret du 12 juillet ajoute des épreuves
pratiques aux deux premiers examens probatoires: l'aspirant
fera au 1er examen une analyse chimique, et au 2" examen
une préparation micrographique.
C'était l'un des vœux constants de l'École de Strasbourg,
vœux que je fus chargé d'exprimer, en son nom, au Congrès
pharmaceutique de France en 1864.
Enfin, le même décret a décidé une 4" année d'études et
indiqué la nature des épreuves qu'auront ù subir les pharmaciens de Fe classe, pour obtenir un diplôme supérieur, à
l'aide duquel ils pourront être nommés, concurremment avec
ceux qui sont docteurs ès sciences physiques ou naturelles,
aux emplois de professeurs ou agrégés dans les Écoles supérieures, ou aux emplois de professeurs ou agrégés des sciences
pharmaceutiques dans les Facultés mixtes.
L'arrêté ministériel du 31 juillet règlemente l'examen de
validation de la 4 e année d'études, divisé en épreuves écrites,
en épreuves pratiques et en épreuves orales.
En ce qui concerne, par exemple, le candidat des sciences
�};COI,E S"C'PÉRIE"C'RE DE PHARMACIE.
103
physico-chimiques, les sujets des deux premières épreuves,
est-il dit, seront choisis parmi ceux indiqués dans le programme de la licence ès sciences physiques. Il en sera de
même pour le candidat des sciences naturelles, sauf une partie de la 3" épreuve pratique, qui est dirigée dans le sens de
la pharmacie.
Quant à l'épl'euve orale, elle portera, au choix du candidat, ou sur les questions de physique ct de chimie, ou sur les
questions de botanique ct de zoologie, indiquées dans les programmes pour la licence ès sciences.
Si le programme des connaissances exigées pour notre examen de validation de la 4" année, l\Iessieurs, n'a pas l'ampleur de celui de la licence ès sciences, je viens de montrer,
par les termes mêmes de l'arrêté ministériel, qu'il doit en
avoir la hauteur. On a donc créé par le fait une licence ès
sc'iences spéciale, phal'macentil)ue sans doute, mais on n'a pas
cru devoir y attacher un titre quelconque.
L'aspirant au diplôme supéJ'iew' devra, en outre, soutenir
une thèse sur un sujet de son choix ct présentant des faits
nouveaux, sortis de ses recherches personnelles. Le décret ct
l'arrêté ministériel laissent la liberté du choix d'un sujet ct
ne prescrivent rien de spécial; toutefois il est bien évident
que, si jusqu'à ce jour nous n'avons admis à soutenance pour
le grade de pharmacien de 1 r e. classe que des thèses présentant dc·s faits nouveaux, nous ne saurions baisser nos exigences pour un grade plus élevé; nous nous efforcerons au
contraire de les amener il un niveau qui approche et, autant
que possible, se confonde avec celui des thèses pour le doctorat ès sciences.
Ce diplôme de nouvelle appellation, diplôme supérieur, ne
s'éloignera pas extrêmement, nons l'avons vu, comme hauteur
d'exigences, du doctorat ès sciences, et soutiendra certainement la comparaison ayee le doctorat en médecine. Nous
avouons ne pas comprendre pourquoi à des exigences sensiblement égales correspond un titre ou grade si différent.
�104
Aussi qu'il nous soit permis d'exprimer le vœu que ce
titre soit prochaincment transformé en celui de docteur en
pharmacie, qui ne saurait, vu les garanties de savoir dont
il sera entouré, blesser aucun des doeteurs d'un autre ordre.
Ce vœu, nous en avons la conviction la plus absolue: sera
bien accueilli par le Ministre dc l'instruction publique d'un
pays démocratique comme le nôtre, d'un pays ouvert à toutes
les applications légitimes du principe d'égalité.
Ces considérations ne doivent point nous faire perdre de
vue le côté pratique, c'est-il-dire la mise cn œuvre des dispositions réglementaires relatiyes au surplus de travaux auquel ont droit dès maintenant nos étudiants en vertu de ces
décrets. Il suit de leur application la justification pleine et
entière de la demande, dont je YOUS ai cntretenus en 18ï6,
ainsi qu'en 18n, de l'agrandissement de nos laboratoires
pour la chimic ct ses bmnehes, l'analysc et la toxicologie,
enfin de la création dc laboratoires de micrographie et de
manipulations de physique.
Mes doléances devaient êtrc entendues à Nancy, la ville
généreuse. Aussitôt que le Conseil municipal a pu être saisi
de la question, il s'est empressé, après étudc faite, de
à
l'unanimité, le 6 août dernier, unc somme importante pour
l'agrandissement des Facultés ct de l'École de Pharmacie; il
a démontré une fois de plus que son concours ne fait jamais
défaut aux améliorations justifiées de l'enseignement. Que
M. le Sénateur-l\Iaire de Nancy, l'Administration et le Conseil reçoivent donc ici l'expression de toute la gratitude du
Directeur de l'École et des professeurs, ses collègues.
L'approbation ministérielle ne devait point nous manquer,
grâce il. l'activité et aux sollicitations pressantes du Chef de
notre Académie. Elle nous a été transmise avec l'annonce de
la coopération de l'État dans une très-large mesure, ce qui ne
saurait avoir qu'une signification pour nous: adoption complète de nos plans. Dans cette hypothèse, interprète de l'École
de Pharmacie, je suis heureux de pouvoir témoigner publi-
�t:COU: Sl'Pt:UIEl'RE DE PIIARlIAClE.
105
quement la vive et profonde reconnaissance que nous portons
à M. Je Ministre de l'instruction publique, ainsi qu'à M. le
Recteur,
On doit se féliciter d'un tel résultat, Messieurs, car toute
amélioration favorable à l'enseignement est un bienfait. Personne n'ignore en France que l'instruction publique puissam·
ment organisée constitue le plus sûr appui et l'une des meilleures garanties qui puissent être offertes à la société moderne
et assurer J'existence d'une République sériouse.
�
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
1878 - Rentrée Solennelle des Facultés de droit, de médecine, des sciences et des lettres et de l'École Supérieure de Pharmacie de Nancy, le 19 novembre 1878
Description
An account of the resource
<ol><li>Académie de Nancy. Administration Académique. p.5.</li>
<li>Académie de Nancy. Conseil Académique. p.6.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté de droit. p.7.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté de médecine. p.8.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté des sciences. p.9-10.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté des lettres. p.10.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. École Supérieure de pharmacie. p.11.</li>
<li>Procés-Verbal de la séance. p.13-15.</li>
<li>Allocution de M. Le Recteur. p.17-23.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté de droit. p.25-35.</li>
<li>Publications des Membres de la Faculté de droit pendant l’année scolaire 1877-1878. p.36.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté de médecine. p.37-51.</li>
<li>Note sur les Professeurs Hirtz, Rameaux, Ehrmans et Grandjean (Lue en séance de Rentrée par M. Le Professeur Tourdes.). p.49-51.</li>
<li>Publications des Membres de la Faculté de médecine pendant l’année scolaire 1877-1878. p.52-55.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté des sciences. p.57-70.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté des lettres. p.71-93.</li>
<li>Rapport du Directeur de l’École Supérieure de pharmacie. p.95-105.</li>
<li>Publications des membres de l’École Supérieure de pharmacie pendant l’année scolaire 1877-1878. p.106-107.</li>
<li>Rapport sur les concours entre les étudiants de la Faculté de droit de Nancy, pendant l’année scolaire 1877-1878, par M. Paul Lombard, agrégé à la Faculté. p.109-115.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté de droit. p.117-118.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté de médecine. p.119-120.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté des sciences. p.120-121.</li>
<li>Distribution des prix. École Supérieure de pharmacie. p.121-122.</li>
<li>Table. (124)</li>
</ol>
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1878
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Rapport du Directeur de l'École Supérieure de pharmacie
Subject
The topic of the resource
Rapport du Directeur de l'École Supérieure de pharmacie
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
JACQUEMIN
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Imprimerie de Berger-Levrault et Cie. 11, Rue Jean-Lamour, 11
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1878
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Direction de la Documentation et de l'Edition (Université de Lorraine); Institut François Gény (EA 7301 Université de Lorraine); Décanat de la Faculté des Sciences (Université de Lorraine); Décanat de la Faculté de Droit Sciences économiques et gestion de Nancy (Université de Lorraine); Maison des sciences de l'homme Lorraine (Université de Lorraine); Bibliothèque-médiathèque de Nancy
Rights
Information about rights held in and over the resource
Fichier placé sous licence Etalab (http://www.etalab.gouv.fr/pages/licence- ouverte-open-licence-5899923.html)
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
Language
A language of the resource
fr
Type
The nature or genre of the resource
publication en série imprimée
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Nancy (Meurthe-et-Moselle)
-
http://hise-nancy.ahp-numerique.fr/files/original/a60a25158bdc84343574d077c7e8efc7.pdf
be9f35efd7f4d508ba2acc6580fbce3d
PDF Text
Text
!"#$%&'(!"#$"%&$'"#!"#()*%+,"$-+&'#!"#./%01#!"#$%!!"#"$"
"
#$%&'()*" +" ,-'*./" 01$/" 2.&$3)" -//$)&4" &)*" !"#$%&'( )&( *&$+*"&( )&( ,-.$/0&*'/+"( )&( 1#$%2"
5./*6'6$)/6" $/" 0.5$3)/6" 7'*6.,'8$)" )**)/6')&9" :&&)*" ;),3)66)/6" 0)" *$'2,)" -$" ;&$*" ;,<*"
&1(2.&$6'./"0$"*=*6<3)"01)/*)'>/)3)/6"*$;(,')$,"/-/5(')/"*$,"&-"&./>$)"0$,()")6".??,)/6"0)"
3$&6';&)*" ;),*;)56'2)*" 0)" ,)57),57)"@" 7'*6.',)" 0)*" 5.33$/-$6(*" *5')/6'?'8$)*4" (6$0)" 0)*"
,)&-6'./*")/6,)")/*)'>/)3)/6")6",)57),57)4"7'*6.',)"0)*",-;;.,6*"#-,'*!#,.2'/5)4")659""
"
A)" ?'57')," /$3(,'*(" )*6" &)" ?,$'6" 01$/" 6,-2-'&" 5.&&-%.,-6'?" 5..,0.//(" ;-," &)" B-%.,-6.',)"
017'*6.',)")6"0)";7'&.*.;7')"0)*"*5')/5)*"C"D,57'2)*"E)/,'"#.'/5-,("FGHI"JKKJ"G/'2),*'6("0)"
B.,,-'/)"L"AMINO9"B)*";-,6)/-',)*"'/*6'6$6'.//)&*"*./6"&)*"*$'2-/6*"@""
! P',)56'./"0)"&-"P.5$3)/6-6'./")6"0)"&1:0'6'./"FG/'2),*'6("0)"B.,,-'/)O"
! Q/*6'6$6"R,-/S.'*"T(/="F:D"JUVK"G/'2),*'6("0)"B.,,-'/)O"
! P(5-/-6"0)"&-"R-5$&6("0)*"N5')/5)*"FG/'2),*'6("0)"B.,,-'/)O"
! P(5-/-6"0)"&-"R-5$&6("0)"P,.'6"N5')/5)*"(5./.3'8$)*")6">)*6'./"0)"M-/5="FG/'2),*'6("
0)"B.,,-'/)O"
! H-'*./"0)*"*5')/5)*"0)"&17.33)"B.,,-'/)"FG/'2),*'6("0)"B.,,-'/)O"
! W'%&'.67<8$)!3(0'-67<8$)"0)"M-/5="
"
A)6".$2,->)"/$3(,'8$)")*6";,.;.*(">,-6$'6)3)/6")/"&1(6-69"N-",($6'&'*-6'./4"*-",);,.0$56'./"
)6"*-",)0'??$*'./"*./6",(>')*";-,"&-"B'5)/5)"X$2),6)"L"X;)/"B'5)/5)"(&-%.,()";-,"&-"3'**'./"
:6-&-%" -$" /.3" 0$" >.$2),/)3)/6" ?,-/S-'*" F766;@LLYYY9)6-&-%9>.$29?,L;->)*L&'5)/5)!
.$2),6)!.;)/!&'5)/5)!Z[\\\]U9763&O9"
"
B)"57.'^"-"(6("?-'6"0)"3)66,)"+"&-"0'*;.*'6'./"0)*"57),57)$,*")6"0$">,-/0";$%&'5"&1'/6(>,-&'6("
0)*" 2.&$3)*" 5./*),2(*" ;.$," &-" ;(,'.0)" K[Z_!K\U\9" `.$6)?.'*4" &)*" 2.&$3)*" &)*" ;&$*" ,(5)/6*"
/1(6-/6" ;-*" )/5.,)" 6.3%(*" 0-/*" &)" 0.3-'/)" ;$%&'54" &)*" ,)*;./*-%&)*" 0)" 5)" *'6)" Y)%"
*1)/>->)/6"+",)6',),"6.$6"0.5$3)/6"?-'*-/6"&1.%a)6"01$/)",(5&-3-6'./"01$/"-$6)$,".$"01$/"0)"
*)*"-=-/6!0,.'6*9"
"
"
!
�UNIVERSITÉ DE FRANCE. -
ACADÉMIE DE NANCY
RENTRÉÉ SOLENNELLE
"
DES F ACUL1 ÉS
1
DE DROIT, DE
DES SClEiXCES ET DES LETTRES
"
ET DE L'ECOLE SUPERIEURE
.
DE PHAR:MACIE
DE NANOY
Le
20
Novembre
l;m
DI.: LA
DE
]\i,\.;,\;CY
CATALOGUE
NANCY
IMPRIMERIE DE BERGER-LEVRA ULT ET Cie
11,
RUE JEAN-LAMOUR,
1877
Il
��RAPPORT
DU
DIREC'l'EUR DE L'ÉCOLE SUPÉRIEURE DE PHARMACIE.
MONSIEUR LE RECTEUR,
MESSIEURS,
J'ai eu l'extrême honneur, l'an dernier, de vous dire une
page de notre passé de Strasbourg, et d'affirmer que ce passé
de notre École garantissait l'avenir de l'École supérieure de
pharmacie de Nancy. Qu'il me soit permis, aujourd'hui, de
parler du présent, de vous dire ce que nous sommes, ce que
nous faisons dans notre sphère modeste. Cette question demande à être traitée; car, faute d'éléments, on pourrait nous
interpréter sous un jour inexact, nous traduire d'une façon
peu fidèle, et, en vertu de ce contre-sens, nous travestir
inexorablement. Or, nous devons être jugés d'après nos œuvres, et nous tenons d'autant plus à les présentér sous leur
couleur vraie, à les tracer et les peindre en un tableau
réel, que bientôt, plus que jamais, va s'agiter la réorganisation de l'enseignement supérieur et vont se combattre les
partisans du régime universitaire français, qui a fait ses
preuves, qui est perfectible, et les admirateurs du système
universitaire allemand, qui mérite d'être examiné avec une
attention sérieuse, mais sans cette passion irréfléchie que l'on
�100
SÉANCE DE RENTRÉE.
apporte trop souvent pour toute institutiQn venant d'outreRhin.
Nous sOmmes une École professionnelle au même titre que
la Paculté de médecine, par exemple ; avec cette différence
digne de remarque qu'elle reçoit l'étudiant au sortir du Lycée'
lui enseigne la théorie et le façonne elle-même à la pratique
avant de l'admettre aux examens qui lui confèrent le droit de
guérir; tandis que notre élève nous vient, au contraire, avec
la pratique acquise dans l'officine du pharmacien, pratique
de l'art qui échappe presque entièrement à notre contrôle,
fait extrêmement regrettable, mais qui tend à se réglementer
par l'initiative de quelques Sociétés de pharmacie, la Société
de prévoyance des pharmaciens de la Seine, la Société de
pharmacie de Meurthe-et-Moselle, etc.; un jour viendra certainement où ces examens de fin d'année de stage deviendront obligatoires en France, comme ils le sont en Allemagne.
Nous donnons à l'étudiant, en même temps que la théorie,
la pratique des sciences, qui complète celle de l'art et transforme le pharmacien reçu, après son entière scolarité, en
homme vraiment utile à la société et voué à la science, que
souvent il enrichit à son tour par des découvertes plus ou
moins heureuses.
A côté de nos chaires de pharmacie et de matière médicale, qui sont la base de notre ènseignement, nous possédons
des chaires de sciences appliquées; la chimie et ses branches,
la toxicologie et l'analyse, la physique, l'histoire naturelle,
qui, loin d'être regardées chez nous comme sciences accessoires, sont à juste titre considérées comme fondamentales,
indispensables, destinées à mettre en lumière l'étude de la
pharmacie et de la matière médicale.
J'ai souvent entendu manifester certain étonnement de
nous voir enseigner des sciences, à côté d'une Faculté qui
porte ce nom, comme si ce titre lui conférait le privilége
d'universalité; comme s'il n'y avait pas des degrés dans la
�ÉCOl,E SUPÉRIEURE
DE PHAmiACIE.
101
science, des points Je vue différents, des horizons varIes;
comme si, d'ailleurs, la science ne s'enseignait pas dans les
Lycées et dans les Écoles spéciales du Gouvernement sans
porter atteinte au haut rang de ces Facultés et à leur incontestable suprématie.
Que l'on veuille bien comparer les programmes de l'un et
l'autre établissement d'enseignement supérieur, saisir ce qu'on
appelle leur esprit, et l'on concevra que l'un ne pourrait remplacer l'autre, mais que l'un et l'autre peuvent" se prêter un
mutuel appui, puisque l'étudiant trouvera chez l'un le développement de la science dans son expression la plus élevée,
dans son sens le plus philosophique, et chez l'autre la théorie
suffisamment distribuée et associée aux nombreux et minutieux détails de la pratique. Il me suffira, je l'espère, de quelques mots pour faciliter cette comparaison et établir des différences essentielles, profondes, qui justifient pleinement
notre organisation actuelle.
Les cours de la Faculté des sciences sont au moins bisannuels. Or, ce qui convient aux candidats pour les diverses
Licences ne s'approprie nullement aux exigences des étudiants
d'un autre ordre; dans les Écoles professionnelles, l'instruction marche graduellement; chaque année possède son programme distinct, qui doit être scrupuleusement rempli; en
d'autres termes, tous nos cours sont annuels.
Ainsi l'enseignement de la chimie dans les Facultés, suivant le programme de la Licence, est ordinairement complet
en deux ans, à raison de deux leçons par semaine. Il ne ré·
pond que dans une cet:taine mesure aux besoins de notre
étudiant, puisqu'un cours de Faculté des sciences ne peut
s'occuper exclusivement des applications à la pharmacie
(il les néglige entièrement), insister sur les divers modes de
préparation des produits à la fois chimiques et pharmaceutiques et sur le degré de pureté indispensable pour les usages
médicaux, indiquer les effets ou le degré d'activité de ces
substances dans l'emploi thérapeutique, degré d'activité dont
�102
SÉANCE DE RENTRÉE.
la connaissance prévient les erreurs de la pratique et les accidents qui souvent en seraient la suite inévitable.
L'enseignement chimique de l'École supérieure de pharmacie, complet chaque année, présente, à l'ouverture de ce
semestre d'hiver, cinq cours et dix leçons par semaine: les
cours de chimie minérale pharmaceutique, de chimie organique, de chimie des corps organisés (végétaux et animaux), de
chimie toxicologique et de chimie analytiqu'B. De ces cinq
cours, l'un, spécialement destiné à la troisième année, qui
traite de la chimie des corps organisés (végétaux et animaux),
s'ouvrira pour la première fois dès cette rentrée; il est dû à
l'initiative du professeur de chimie générale et n'existe dans
aucune autre École de pharmacie.
Je n'insiste pas sur ce point, mais je suis en mesure d'affirmer, sans témérité, qu'en France l'École de Nancy est celle
qui offre à l'étudiant le plus de moyens de s'instruire en
chimie appliquée, si l'on en juge par le temps, plus considérable que partout ailleurs, consacré chez nous à l'étude de
cette science, dont l'importa:nce ne se discute plus.
Si la chimie se défend sans aucune peine par la force
même de son enseignement, peut-il en être de même de la
physique, à laquelle nous ne consacrons qu'un semestre pour
les étudiants de première année, en vertu d'un règlement
bien ancien, mais qui fait loi pour nous, puisque nous ne
sommes pas encore parvenus à le faire modifier? Je me hâte
d'ajouter qu'en attendant la transformation de ce cours semestriel en cours annuel, par l'adjonction d'un Maître de
conférences, des mesures seront prises pour offrir à nos élèves,
comme complément d'études, des manipulations de physique,
ou un enseignement pratique dirigé exclusivement dans le
sens pr@fessionnel.
y a-t-il donc une physique pharmaceutique? Oui, Messieurs, c'est -à -dire que l'étudiant trouve dans l'étude des
propriétés générales de la matière et dans certaines applications de la chaleur, de l'électricité et de la lumière, les
�ÉCOLE SUPÉRIEURE DE PHAR}IACIE.
103
moyens de constater l'identité des corps, de les distinguer
de leurs isomères, de s'assurer de leur pureté, d'analyser et
de reconnaître les mélanges frauduleux dont ils ont pu être
l'objet, et même d'apprécier les altérations que ,le temps ou
les milieux peuvent apporter dans leur nature propre.
C'est à la chimie que l'on s'adresse d'ordinaire pour résoudre ces questions i mais le pharmacien ne doit pas moins être
familiarisé avec les procédés de la physique qui conduisent
au même but, quelquefois avec plus de rapidité, en offrant
d'ailleurs l'immense avantage de ne modifier ni la constitution intime, ni même les caractères extérieurs des corps soumis à l'examen.
Notre programme d'enseignement annuel théorique et pratique est donc bien distinct du programme bisannuel de la
Licence ou des Facultés des sciences, puisqu'il doit se borner aux applications de certains procédés de la physique,
à la solution de quelques problèmes de la chimie et de la
pharmacie. L'intérêt immédiat et réel de notre étudiant exige
que l'on ne dépasse pas des proportions exactement déterminéès; il ne faut pas oublier que la moitié de nos auditeurs,
ou la seconde classe, ne possède à son entrée que le bagage
scientifique trop restreint compris dans le certificat de grammaire. Quant à la première classe, pourvue du diplôme de
bachelier ès sciences complet, nous ne lui ménageons pas les
encouragements à se livrer de la manière la plus large à la
culture des sciences, et bon nombre d'entre eux deviennent,
pour la Faculté, notre voisine, des auditeurs sérieux et assidus.
Des considérations du même genre justifient la place assignée dans nos programmes à l'histoire naturelle. Notre cours
de botanique, par exemple, n'est point la reproduction de
celui de la Faculté des sciences; il n'est pas conçu sur le
même plan; il est théorique, sans doute, mais dans une mesure
différente, qui se proportionne avant tout aux exigences de la
pratique, qui amène, par conséquent, à l'étude des familles
végétales, qui dirige enfin dans la reconnaissance des plantes.
�104
SÉANCE DE RENTRÉE.
J'ai dit la nature de notre enseignement, examinons-en les
résultats.
Pendant l'année scolaire 1876 -1877, 100 étudiants ont
suivi nos cours, savoir:
,.
..
1 23 de première classe;
61 en cours d lllscrlptlOns, dont: 38 d d
.,
1
,
e eUXIeme casse;
28 en cours d'examens (1);
11 auditeurs bénévoles, presque tous élèves stagiaires dans
les pharmacies.
100
Il résulte de ces chiffres que nous avons eu cette année:
13 élèves en COurs d'inscription de plus qu'en 1875-1876;
6 élèves en cours d'examens de plus qu'en 1875-1876;
6 auditeurs bénévoles de plus qu'en 1875-1876.
25
92 de 1re classe'
Le total des inscriptions a été de 231, dont 139 d 2e 1
'
e casse i
c'est donc 53 inscriptions de plus qu'en 1875-1876, 123 inscriptions de plus qu'en 1874-1875.
85 examens tant semestriels que de fin d'année ont été
subis, 42 par des étudiants de 1re classe, 43 par des étudiants
de 2"classe. Le tableau suivant résume les mentions obtenues:
NOTES.
v e CLASSE.
2 e CLASSE.
Très-bien.
Bien . . . .
Assez bien ..
10
20
9
Médiocre ..
Ajottl'né . . .
4,
18
6
11
5
TOTAUX.
42
43
-...-85
(1) D:cns ce nombre ne figurent pas Il élèves qui ont été autorisés à subir des
examens définitifs avant l'expiration (h, trimestre clans lequel ils ont prIS leur
dernière inscription.
�105
ÊCOLE SUPÊRIEURE DE PHARMACIE.
On voit, à l'inspection de ce tableau, que les examens de la
1rD classe ont été satisfaisants, puisqu'il n'y a eu que 4 résultats médiocres et seulement 2 ajournements; mais que si la
2 e classe s'est élevée à 11 Bien et 9 Assez bien, elle compte,
18 résultats médiocres et 5 ajournements.
Les examens définitifs continuent leur marche progressives. On en compta 37 il y a trois ans, 47 il y a deux ans,
53 l'an dernier, et cette année le nombre s'est élevé à 69,
ainsi répartis:
1 re classe.
29
40 69
2 e classe.
Les résultats fournis par ces actes scolaires se résument
ainsi:
l
NOTES.
Très-bien . .
Bien • . . . .
Assez bien . . . . . . . . . .
Médiocre . . . . . . . . . . .
Ajourné . . . . . .
TOTAUX.
2 e CLASSE.
1 re CLASSE.
1
1- 2
4
5
4
8
10
29
40
9
69
La proportion des ajournements a donc été de 20 p. 100 en
général; mais en reportant la question aux classes, nous constatons que de 6 la proportion s'est élevée à près de 14 p. 100
en 1 r e classe, et que de 28 elle s'est abaissée à 25 p. 100
en 2" classe.
L'École, en 1876-1877, a délivré 21 diplômes, 7 de plus que
l'an dernier;
10 diplômes de pharmacien de l'e classe, dont
4 avec la mention Très-Bien.
3 avec la mention Bien.
2 avec la mention Assez bien.
1 avec la mention Médiocre.
�106
SÉANCE DE RENTHÉE.
11 diplômes de pharmacien de 2" classe, dont:
2 avec la mention Bien.
7 avec la mention Assez bien.
2 avec la mention Médioc1'e.
Le nombre des concurrents pour les prix universitaires
nous a causé une profonde déception; il devait être très-satisfaisant, mais un calcul de probàbilités a fait fléchir la honne
volonté de beaucoup, qui ont reculé devant la lutte pour laquelle ils étaient certainement bien préparés, et cela sous
prétexte que le résultat n'était pas douteux: fausse appréciation d'un concours où tel, reconnu supérieur en connaissances générales par le vox stt6dentium, succombe parfois sous
les épreuves du laboratoire, en s'égarant au milieu de ses recherches. Les étudiants voudront bien ne pas oublier que les
aides préparateurs sont choisis parmi les lauréats; qu'une
liberté plus grande du travail de laboratoire, en dehors des
jours réglementaires, sous la surveillance du Chef des travaux, ne sera accordée désormais qu'aux plus méritants du
concours; qu'enfin toute demande de passer des examens définitifs, avant l'expiration du trimestre dans lequel on a pris
sa dernière inscription, ne pourra être prise en considération lorsqu'elle viendra d'un candidat qui s'est soustrait aux
épreuves de cette lutte universitaire.
6 élèves seulement, 2 pour chacune des trois années d'études, ont concouru. Le résultat, je m'empresse de le dire,
a été très-brillant et nous fait exprimer le regret qu'il n'y
ait pas, comme pour les Facultés de droit, un concours général entre les étudiants des Écoles de pharmacie de France.
Les jurys chargés d'apprécier la valeur des épreuves ont
proposé: un prix et une mention très-honorable pour la 1re année i un prix et une mention très-honorable pour la 2" année;
un prix pour la 3 c année.
Ce dernier prix, qui consiste en une médaille d'or de
300 fI'. et des livres) a été remporté par notre lauréat de l'an
dernier et il y a deux ans. Il n'est peut-être pas inutile d'a-
�ÉCOLE SUPÉRIEURE DE PHARMACIE.
107
jouter que ce titre de lauréat des trois années d'études a valu
à cet étudiant la gratuité complète des droits qui lui restaient à acquitter pour obtenir le diplôme de pharmacien
de 1"e classe, et que ces droits s'élevaient à 580 francs.
Le prix que nous devons à la libéralité du Conseil général
de Meurthe-et-Moselle et des Conseils municipaux de Lunéville et de Nancy n'a pu être accordé cette année. Contrairement à nos espérances, nous n'avons pas obtenu de thèse,
bien que l'un de nos meilleurs élèves ait vu couronner ses
recherches par des résultats nouveaux, dignes de la publicité,
qui pouvaient lui mériter ce grand prix d'honneur: ses défaillances du dernier moment l'ont fait reculer devant la soutenance. La thèse n'est pas obligatoire chez nous; elle le deviendra dans un avenir très-rapproché, que nous appelons de
tous nos vœux, et dès lors nous n'aurons plus sans doute à
demander à ces généreux Conseils qu'ils veuillent bien nous
conserver cette allocation et la capitaliser avec celle de l'année suivante.
En résumé, Monsieur le Recteur, j'ai la grande satisfaction
de pouvoir répéter ce que je disais il y a un an, au sujet de
la situation de l'École supérieure de pharmacie: elle est de
plus en plus satisfaisante. Vous avez entendu le nombre de
nos étudiants pendant 1876-1877, celui des inscriptions prises,
des examens de tous genres subis, des diplômes délivres: ces
chiffres sont une démonstration.
Cette prospérité croissante est due, je me plais à le dire,
au zèle et au talent de mes collègues, qui apportent à leur
enseignement tout leur savoir, tout leur dévouement_ Mais
cet accomplissement du devoir serait resté stérile sans la générosité du Gouvernement de la République, qui, par d'importants crédits supplémentaires, nous a placés dans de meilleures conditions de fonctionnement matériel et régulier; sans
sa haute sollicitude pour les intérêts de l'enseignement supérieur, qui lui a fait combler avec empressement les vides
produits dans les rangs de nos titulaires, et nous a dotés de
�108
SÉANCE DE RENTRÉE.
chaires complémentaires destinées à rendre plus profitable à
nos élèves la pratique scientifique du laboratoire. Je suis heureux de lui témoigner devant vous notre profonde gratitude.
En effet, quant à ce qui concerne notre personnel enseignant, M. Bleicher, chargé de cours par arrêté du 4 novembre 1876, a été pl'omu au titulariat de la chaire d'histoire
naturelle, par décret du 1er décembre suivant. Le digne successeur de Heckel est un savant naturaliste, plein d'ardeur
pour la science, qui, depuis son arrivée parmi nous, a montré,
par ses nombreuses communications à la Société des sciences
de Nancy, de quel talent d'observation il est doué, et de quelle
valeur est la moisson scientifique accumulée par lui dans ses
voyages en Algérie et dans le Maroc.
Un autre décret du 1er décembre 1876 a nommé professeur
titulaire de Pharmacie 1\1. Descamps, dont l'aptitude pour
l'enseignement avait été remarquée à Alger et nous avait
été signalée: la chaire d'Oppermann est en bonnes mains;
l'auteur de la découverte des manganicyanures aidera, lui
aussi, pour sa part, à continuer les traditions de l'Éeole de
Strasbourg, et à maintenir la réputation de son héritière, l'École de Nancy.
Par arrêté du 1er février, M. Delcominète, professeur suppléant, a été autorisé à faire un cours complémentaire de
Pharmacie galénique. On conçoit l'importance de cet enseignement donné avec toute l'ampleur possible, puisque l'étudiant trouve en le suivant la pratique raisonnée des opérations qu'il a si souvent faites pendant son stage officinal.
Enfin M. Haller s'est vu récompenser du zèle qu'il avait
déployé dans la direction de nos travaux pratiques, par le
titre d'agrégé provisoire, conféré par arrêté ministériel du 15
mai 1877, titre qu'il saura se faire donner définitivement en
l'emportant de haute lutte au prochain concours. Son aptitude
pour le professorat, que je citais l'an dernier, lui a valu, par
arrêté du 27 août 1877, l'autorisation d'ouvrir un cours complémentaire de chimie analytique. L'École de Nancy ne peut
�ÉCOI,E SUPÉRIEURE DE PHAR}IACIl!l.
109
que se félicitf;r d'avoir obtenu ce cours, qui venait d'être créé
à l'École de pharmacie de Paris, cours qui complète si heureusement notre enseignement chimique.
Nous sOmmes donc dans les meilleures conditions pour les
fortes études, et nous aurions pleine et
confiance dans
l'avenir, Monsieur le Recteur, je dis plus, nous serions certains de voir un nombre plus considérable .encore d'étudiants
se grouper autour de nos chaires, si de nouveaux laboratoires
nous étaient
si plus d'espace nous était donné.
De même qu'une Faculté de médecine sans hôpitaux d'une
contenance suffisante ne saurait être appelée à une brillante
destinée, de même une École de pharmacie, avec une surface de laboratoire représentant à peine le cinquième du nécessaire, est fatalement vouée au marasme au bout d'un temps
très-court et trop facile à calculer, bien qu'elle ait en elle tous
les éléments de la vie. On parle souvent de l'éloquence des.
chiffres; or, notre statistique, qui vous est présentée tous les
ans, a prouvé notre sérieuse vitalité et plaidé mieux que je
ne pourrais le faire, sans son appui solide, la cause de l'agrandissement de l'École de pharmacie, le moyen de nous
continuer l'existence dans le succès. L'Administration municipale de Nancy, la ville généreuse et intelligente, a compris que cet agrandissement s'imposait comme une nécessité;
aussi avons-nous le ferme espoir qu'elle prendra ·d'urgence
une décision conforme à nos vœux, et assurera ainsi la prospérité de l'une des cinq grandes Écoles qu'elle a le privilége
tant envié de posséder, et qui font d'elle l'un des grands centres universitaires de la République franliaise.
�
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
1877 - Rentrée Solennelle des Facultés de droit, de médecine, des sciences et des lettres et de l'École Supérieure de Pharmacie de Nancy, le 20 novembre 1877
Description
An account of the resource
<ol><li>Académie de Nancy. Administration Académique. p.1.</li>
<li>Académie de Nancy. Conseil Académique. p.2.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté de droit. p.3.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté de médecine. p.4-5.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté des sciences. p.5.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté des lettres. p.6.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. École Supérieure de pharmacie. p.6.</li>
<li>Procés-Verbal de la séance. p.7-9.</li>
<li>Discours de M. Le Recteur. p.11-25.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté de droit. p.27-38.</li>
<li>Publications des Membres de la Faculté de droit pendant l’année scolaire 1876-1877. p.39.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté de médecine. p.41-53.</li>
<li>Publications des Membres de la Faculté de médecine pendant l’année scolaire 1876-1877. p.54-58.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté des sciences. p.59-71.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté des lettres. p.73-98.</li>
<li>Rapport du Directeur de l’École Supérieure de pharmacie. p.99-109.</li>
<li>Publications des membres de l’École Supérieure de pharmacie pendant l’année scolaire 1876-1877. p.110-111.</li>
<li>Rapport sur les concours entre les étudiants de la Faculté de droit de Nancy, pendant l’année scolaire 1876-1877, par M. J. Ortlieb, agrégé, chargé de cours. p.113-119.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté de droit. p.121-123.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté de médecine. p.123-124.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté des lettres. p.125.</li>
<li>Distribution des prix. École Supérieure de pharmacie. p.125.</li>
<li>Table. p.127.</li>
</ol>
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1877
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Rapport du Directeur de l'École Supérieure de pharmacie
Subject
The topic of the resource
Rapport du Directeur de l'École Supérieure de pharmacie
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
JACQUEMIN
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Imprimerie de Berger-Levrault et Cie. 11, Rue Jean-Lamour, 11
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1877
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Direction de la Documentation et de l'Edition (Université de Lorraine); Institut François Gény (EA 7301 Université de Lorraine); Décanat de la Faculté des Sciences (Université de Lorraine); Décanat de la Faculté de Droit Sciences économiques et gestion de Nancy (Université de Lorraine); Maison des sciences de l'homme Lorraine (Université de Lorraine); Bibliothèque-médiathèque de Nancy
Rights
Information about rights held in and over the resource
Fichier placé sous licence Etalab (http://www.etalab.gouv.fr/pages/licence- ouverte-open-licence-5899923.html)
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
Language
A language of the resource
fr
Type
The nature or genre of the resource
publication en série imprimée
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Nancy (Meurthe-et-Moselle)
-
http://hise-nancy.ahp-numerique.fr/files/original/b2eddbac6467e9f8133f92fd3ec35f95.pdf
e11a48163c1fcf5e26e18f9db7ed87d1
PDF Text
Text
!"#$%&'(!"#$"%&$'"#!"#()*%+,"$-+&'#!"#./%01#!"#$%!!"#"$"
"
#$%&'()*" +" ,-'*./" 01$/" 2.&$3)" -//$)&4" &)*" !"#$%&'( )&( *&$+*"&( )&( ,-.$/0&*'/+"( )&( 1#$%2"
5./*6'6$)/6" $/" 0.5$3)/6" 7'*6.,'8$)" )**)/6')&9" :&&)*" ;),3)66)/6" 0)" *$'2,)" -$" ;&$*" ;,<*"
&1(2.&$6'./"0$"*=*6<3)"01)/*)'>/)3)/6"*$;(,')$,"/-/5(')/"*$,"&-"&./>$)"0$,()")6".??,)/6"0)"
3$&6';&)*" ;),*;)56'2)*" 0)" ,)57),57)"@" 7'*6.',)" 0)*" 5.33$/-$6(*" *5')/6'?'8$)*4" (6$0)" 0)*"
,)&-6'./*")/6,)")/*)'>/)3)/6")6",)57),57)4"7'*6.',)"0)*",-;;.,6*"#-,'*!#,.2'/5)4")659""
"
A)" ?'57')," /$3(,'*(" )*6" &)" ?,$'6" 01$/" 6,-2-'&" 5.&&-%.,-6'?" 5..,0.//(" ;-," &)" B-%.,-6.',)"
017'*6.',)")6"0)";7'&.*.;7')"0)*"*5')/5)*"C"D,57'2)*"E)/,'"#.'/5-,("FGHI"JKKJ"G/'2),*'6("0)"
B.,,-'/)"L"AMINO9"B)*";-,6)/-',)*"'/*6'6$6'.//)&*"*./6"&)*"*$'2-/6*"@""
! P',)56'./"0)"&-"P.5$3)/6-6'./")6"0)"&1:0'6'./"FG/'2),*'6("0)"B.,,-'/)O"
! Q/*6'6$6"R,-/S.'*"T(/="F:D"JUVK"G/'2),*'6("0)"B.,,-'/)O"
! P(5-/-6"0)"&-"R-5$&6("0)*"N5')/5)*"FG/'2),*'6("0)"B.,,-'/)O"
! P(5-/-6"0)"&-"R-5$&6("0)"P,.'6"N5')/5)*"(5./.3'8$)*")6">)*6'./"0)"M-/5="FG/'2),*'6("
0)"B.,,-'/)O"
! H-'*./"0)*"*5')/5)*"0)"&17.33)"B.,,-'/)"FG/'2),*'6("0)"B.,,-'/)O"
! W'%&'.67<8$)!3(0'-67<8$)"0)"M-/5="
"
A)6".$2,->)"/$3(,'8$)")*6";,.;.*(">,-6$'6)3)/6")/"&1(6-69"N-",($6'&'*-6'./4"*-",);,.0$56'./"
)6"*-",)0'??$*'./"*./6",(>')*";-,"&-"B'5)/5)"X$2),6)"L"X;)/"B'5)/5)"(&-%.,()";-,"&-"3'**'./"
:6-&-%" -$" /.3" 0$" >.$2),/)3)/6" ?,-/S-'*" F766;@LLYYY9)6-&-%9>.$29?,L;->)*L&'5)/5)!
.$2),6)!.;)/!&'5)/5)!Z[\\\]U9763&O9"
"
B)"57.'^"-"(6("?-'6"0)"3)66,)"+"&-"0'*;.*'6'./"0)*"57),57)$,*")6"0$">,-/0";$%&'5"&1'/6(>,-&'6("
0)*" 2.&$3)*" 5./*),2(*" ;.$," &-" ;(,'.0)" K[Z_!K\U\9" `.$6)?.'*4" &)*" 2.&$3)*" &)*" ;&$*" ,(5)/6*"
/1(6-/6" ;-*" )/5.,)" 6.3%(*" 0-/*" &)" 0.3-'/)" ;$%&'54" &)*" ,)*;./*-%&)*" 0)" 5)" *'6)" Y)%"
*1)/>->)/6"+",)6',),"6.$6"0.5$3)/6"?-'*-/6"&1.%a)6"01$/)",(5&-3-6'./"01$/"-$6)$,".$"01$/"0)"
*)*"-=-/6!0,.'6*9"
"
"
!
�UNIVERSITÉ DE FRANCE. -
ACADÉMIE DE NANCY
1
"
,
RENTREE SOLENNELLE
DES FACULTÉS
DE DROIT, DE MÉDECINE, DES SCIENCES ET DES LETTRES-
DE NANOY
CATALOGUE
NANCY
IMPRIME RIE DE BERGER-LEVRA ULT Err
11,
RUE JEAN-l,AMOUR,
'1877
11
Cie
��RAPPORT
DU
DIRECTEUR DE L'ÉCOLE SUPÉRIEURE DE PHARMACIE.
MONSIEUR LE RECTEUR,
MESSIEURS,
Appelé, pour la première fois, à prendre la parole dans
cette assemblée, qu'il me soit permis, au nom de mes collègues, de témoigner, avant tout, notre profonde gratitude aux
autorités universitaires qui ont bien voulu comprendre nos
aspirations au retour à la vie, et au Ministre qui nous l'a
rendue par le décret du 11 janvier 1876, en vertu duquel
l'École supérieure de pharmacie de Nancy a repris l'autonomie
qu'elle possédait à Strasbourg.
M. Oberlin, qui avait assumé, pendant l'ingrate période de
transition, la lourde tâche, quoique adoucie par l'extrême
bienveillance de M. Stoltz, l'honoré Doyen de la Faculté de
médecine, de diriger notre établissement scientifique et de
présider à sa réorganisation, a vu ses services exceptionnels
justement récompensés par le titre de Directeur, pour lequel
le désignaient d'ailleurs et son ancienneté et ses hautes capacités administratives. C'est à lui que revenait donc l'honneur de vous parler de nos travaux. Nous regrettons sincèrement qu'il ait cru devoir renoncer aux honorables fonctions
�96
SÉANCE DE RENTRÉE.
qui donnent ce privilége, car nul mieux que lui ne pouvait
vous dire le passé de l'École de Strasbourg, et faire revivre
devant vous la mémoire de ses anciens collègues, nos maîtres
vénérés.
En effet, si la grande Faculté de Strasbourg, réfugiée, apportait pieusement avec elle, comme vous le disiez l'an
dernier avec tant d'éloquence, Monsieur le Recteur, les noms
glorieux qui l'illustrèrent, l'École supérieure de pharmacie de
Strasbourg, réfugiée aussi, apporte à l'École de pharmacie de
Nancy un passé qui ne fut pas sans gloire. On nous pardonnera notre orgueil, en le trouvant légitime sans doute, quand,
sans remonter à celui qu'on appelle l'illustre Spilmann,
j'aurai tracé à larges traits la vie de ceux que j'ai connus,
qui sont morts en nous léguant l'exemple, Persoz, Kopp,
Gerhardt, Kirschleger, Oppermann, et cité les noms de ceux
qui nous ont un instant appartenu et qui ont continué à
grandir dans la science, Pasteur, Loir, Béchamp, Schimper.
Persoz, professeur de chimie et Directeur de notre École
depuis 1835, était considéré comme l'un des professeurs les
plus éminents de l'Académie de Strasbourg. Il prit congé de
nous vers la fin de 1848 pour se fixer à Paris, où il suppléa
en 1850 M. Dumas à la Sorbonne, et où l'on créa pour lui,
en 1852, au Conservatoire des Arts et Métiers, une chaire
de teinture et d'impression des tissus, qu'il a conservée jusqu'à sa mort.
Persoz, dont je suis heureux de me dire l'élève, ne partagea
pas l'entraînement des chimistes qui, à la suite de Gmelin,
adoptèrent les équivalents; il resta fidèle à l'idée féconde de
considérer les corps comme formés d'atomes et de les représenter ainsi. Hardi novateur, il devança certainement son.
temps par la façon dont il envisageait la constitution moléculaire des éthers, des amides, etc., par la manière dont il
interprétait la formation de ces composés, en un mot par ses
théories lllétaieptiques. S'il eût abandonné le dualisme, on
le compterait avec Laurent et Gerhardt au nombre des
�97
ÉCOLE SUPÉRIEURE DE PHAR1IAOIE.
créateurs de la chimie moderne, si brillamment représentée
aujourd'hui par M. Wurtz et cette pléiade de chimistes qui
ont suivi le grand continuateur.
Quoi qu'il en soit, par ses découvertes, dont quelques-unes
furent remarquables, par ses mémoires publiés en collàboration avec des savants tels que Biot et Payen, par ses publications scientifiques personnelles, et enfin pal' ses deux ouvrages, l' Int1'odMction à l'ét'ttde de la chimie rnolécMlaire et le
Traité théorique et p1'atiqMe de l'impression des tisSMS, Persoz
conservera un rang fort élevé parmi les illustrations de la
science française.
Émile Kopp, chimiste éminent, le plus brillant élève de
Persoz, déjà professeur de toxicologie et de physique à notre
École,fut chargé en 1848 et 1849 des COurs de chimie du
maître en congé. C'est de notre laboratoire que sortirent ses
principaux travaux, et la découverte du phosphore amorphe
suffirait à elle seule pour rendre son nom impérissable, s'il
n'avait à y joindre d'autres découvertes importantes en chimie
organique et des publications d'un grand mérite.
Les événements politiques le ravirent à notre enseignement Il fut nommé par le département du Bas-Rhin représentant du peuple à l'Assemblée législative, et bientôt forcé
de prendre le chemin de l'exil. Plus tard, le calme s'étant
rétabli, Kopp put rentrer dans sa patrie, mais toutefois sa
chaire ne lui fut pas rendue.
Kopp, après avoir pris un instant àParis la direction dulaboratoire de Gerhardt, nommé professeur à Strasbourg, revint à Saverne, et data de cette ville de l'Alsace les publications qui
enrichirent le Moniteur scientifiqMe du docteur Quesneville;
puis il alla remplir à Turin la chaire de chimie que le gouvernement italien lui avait confiée. En 1871, il quitta l'Italie
pour aller occuper au Polytechnicum de Zurich la chaire de
chimie de Bolley, et termina en 1875 cette vie errante, mais
sur la vieille terre de la liberté, qu'il avait tant aimée !'
Après Persoz et Kopp, l'École de pharmacie vit sa chaire
l'ACULTÉS.
7
�98
SÉANCE DE RENTRÉE.
de chimie organique remplie par M. Pasteur, l'une des gloires
de la science, lVI. Pasteur dont il suffit de prononcer le nom
pour que l'on comprenne l'insigne honneur que nous ressentons encore de l'avoir compté un instant parmi nos professeurs; et en 1851 pal' M. Loir, dont les travaux importants,
sortis aussi de notre laboratoire, lui valurent la chaire de
chimie de la Faculté des sciences de Besançon et ensuite
celle de Lyon, qu'il occupe si dignement aujourd'hui.
Le 25 janvier 1855, le Ministre de l'instruction publique
nomma Charles Gerhardt titulaire de deux chaires de chimie:
à la Faculté des sciences et à l'École de pharmacie de Strasbourg, sa ville natale.
Gerhardt, élève de Liebig, professeur de chimie à la Faculté des sciences de Montpellier à 22 ans, avait marché
dans la direction de Laurent, son illustre ami, et partagé
avec lui l'honneur de créer l'école unitaire. Je ne rappellerai
pas ici ses tribulations, sa lutte pour l'existence quand, se
trouvant trop à l'étroit en province pour l'expansion de ses
idées, il revint à Paris rejoindre Laurent, et frappa vainement à toutes les portes pour obtenir une chaire, un laboratoire, en un mot la possibilité de reprendre son travail, régénérateur de la science. Il ava,it dû se suffire à lui-même, et
c'est pendant cette période tourmentée qu'il fit ses plus beaux
travaux, et que SOn génie s'éleva à une hauteur qui lui valut
l'admiration de l'étranger.
Gerhardt, dans la position honorable que lui avait faite à
Strasbourg le Ministre de l'instruction publique, terminason
Traité de chimie organique, un modèle du genre, que l'on n'a
pas encore surpassé; il avait repris activement le cours de ses
travaux, lorsqu'il mourut au mois d'août 1856, inopinément
emporté pal' le choléra. Oui, sans doute, a-t-on dit, mais de
ce choléra qui frappe les hommes de génie longtemps balloUés
ou persécutés. Dans l'ardeur de la jeunesse, dans la fièvre
des beaux jours, on lutte avec succès, de toute l'énergie de
ses forces, de tout le courage d'une âme robuste; mais le soir
�ÉCOLE SUPÉRIEURE DE PHARlfACIE.
99
venu, les forces épuisées, tout manquant à la fois, on tombe
à 40 ans, martyr de la destinée!
Tel a été le sort de Gerhardt, le second et illustre chef de
l'école chimique moderne, qui domine aujourd'hui dans toute
l'Europe savante.
Les autres chaires de notre École étaient également pourvues d'hommes d'un grand mérite: Kirschleger, Oppermann.
Élève de N cstler, dont le nom figure aussi parmi nos professeurs plus anciens et parmi les botanistes les plus appréciés
de l'Alsace, Frédéric Kirschleger fut nommé professeur
d'histoire naturelle à la réorganisation de l'École de pharmacie, et initia à la botanique bien des générations de pharmaciens jusqu'au 15 novembre 1869, jour où la mort vint
l'enlever à ses amis, à ses collègues, à ses élèves qui, tous,
conservent l'ineffaçable souvenir de. l'excellent homme et du
savant.
Kirschleger connaissait à la fois mieux que personne la
géologie, la flore et la faune des Vosges et des pays rhénans.
A une vaste et profonde érudition il joignait le talent de l'observation la plus scrupuleuse, qui conduit aux descriptions
exactes. Au milieu de ses divers écrits scientifiques on distingue avant tout sa F'lore d'Alsace et des C01Û1'éeS limitrophes)
ouvrage de fond, guide judicieux qui sera longtemps consulté.
Enfin littérateur d'un genre particulier, pourvu d'un style
qui n'appartenait qu'à lui ct souvent empreint de l'esprit du
gaulois alsacien, il a publié, dans le Sonntagsblatt et dans
d'autres recueils, de nombreux articles sous un pseudonyme
connu de l'Alsace entière, et a été pendant plus de vingt ans
un des collaborateurs les plus actifs du Cmwrie1' dn Bas·
Rhin, 1l1agister F'riedreich a joui d'u ne grande ct légitime popularité; quant à nous, nous plaçons Kirschleger au nombre
des professeurs éminents de notre École et de l'Académie de
Strasbourg.
Chad es - Frédéric Oppel'mann était, comnle Gerhardt,
�100
sÉANOE DE RENTRÉE.
un élève de Liebig. Professeur adjoint de toxicologie d'abord,
il devint plus tard professeur titulaire de pharmacie et
Directeur de notre École, fonctions qu'il remplit jusqu'au
moment de la guerre. Le bombardement de Strasbourg n'est
pas étranger à l'ébranlement irrémédiable de sa santé. Il
mourut le 16 septembre 1872.
Les débuts d'Oppermanndans la carrière chimique ont été
brillants, puisqu'il découvrit le premier camphène, ce remarquable isomère de l'essence de térébenthine. La toxicologie
lui doit un progrès: c'est une méthode de séparation de deux
alcaloïdes voisins, qu'il établit sur la propriété trouvée par
lui dans le bicarbonate de soude de précipiter les uns sans
atteindre les autres. L'analyse chimique lui est aussi redevable d'un procédé fort exact de séparation et de dosage de la
lithine dans les eaux minérales, procédé qu'il décrivit dans
son mémoire sur l'analyse de l'eau minérale de Soultzbach,
un modèle de précision et de rigueur.
Je n'ai cité que ses travaux les plus importants, que ses
découvertes les plus saillantes, celles en un mot qui assurent
un bon rang dans la science. Mais Oppermann était en outre
un professeur fort distingué: esprit méthodique, d'une diction
claire et précise, aidé d'ailleurs de son vaste savoir en chimie,
et très au courant de ce qui s'écrivait à l'étranger, il avait
imprimé au cours de pharmacie un cachet de puissante originalité et de pratique scientifique, qui lui maintenait un
auditoire sérieux et fidèle.
Oppermann rendit encore à notre École un service de la plus
haute importance, en organisant nos laboratoires d'après ceux
de l'Université de Giessen. Il fut en même temps le créateur
de notre École pratique de chimie qui, sous sa direction,
contribua largement à la renommée de l'École supérieure
de pharmacie de Strasbourg.
Si j'ai dû me limiter, Monsieur le Recteur, dans l'exposé
de cette page de notre histoire, il n'en ressort pas moins que
ce passé de l'École de Strasbourg garantit l'avenir de l'École
�Écor,E SUPÉRIEURE DE PHARMACIE.
101
de Nancy. Aussi nos efforts tendront-ils toujours à nous
maintenir dans la voie du progrès, suivie par nos maîtres, et,
croyez-le bien, nous ne considérons pas notre devoir comme
suffisamment rempli par le zèle que nous apportons dans notre
enseignement et dans l'élévation du niveau des études; mais
chacun de nous s'efforce en outre par de sérieux travaux,
par d'utiles publications, d'établir sur la base la plus solide
le nom de cette École de pharmacie, digne rivale des Écoles
de Paris et de Montpellier.
Cependant notre personnel est. en ce moment incomplet.
Nous avons éprouvé le regret bien vif de perdre M. Heckel,
notre savant pro'Îesseur d'histoire naturelle, qu'un décret
au 1er octobre dernier vient de nommer à la Faculté des
sciences de Grenoble. lVI. Heckel, esprit distingué, plein de
ferveur pour la science, a laissé la marque de son passage
au milieu de nous par douze mémoires publiés sous son nom
seul, ou en collaboration soit avec M. Schlagdenhauffen, soit
avec lVI. Haller. L'un des mémoires, fait en collaboration
avec lVI. Schlagdenhauffen et présenté au Congrès pharmaceutique de France, tenu cette année à Clermont-Ferrand, a
été honoré d'une médaille d'argent. Nos sympathies, notre
affection étaient acquises à M. He⪙ il peut être certain
que les distances ne diminueront pas notre attachement
pour lui.
Toutefois les arrêtés ministériels du 22 septembre et du
26 octobre, .qui déclarent vacantes nos chaires de pharmacie
et d'histoire naturelle, nous assurent des professeurs qui, si
nous en jugeons par leur réputation scientifique, ne manqueront pas de suivre nos traditions.
Quant à notre enseignement pratique, la nomination de
M. Haller, licencié ès sciences physiques, aux. fonctions de
chef des travaux, par arrêté du 28 avril 1876, nous place
dans d'excellentes conditions pour ce service important.
M. Haller a montré dans les conférences qui précèdent les
manipulations une véritable aptitude pour le professorat, et
�102
SÉANCE DE RENTRÉE.
le zèle qu'il a témoigné dans la direction des travaux contribuera beaucoup à l'instruction sérieuse de nos élèves.
Pendant l'année scolaire qui vient de s'écouler, le nombre
de nos étudiants a été de 75, savoir:
48 en cours d'inscriptions, dont:
22 en cours d'examens,
5 auditeurs bénévoles.
24 de pc classe,
24 de 2 e classe,
75
Ces chiffres montrent que nous avons eu en 1875-1876 :
20 élèves en cours d'inscriptions de plus qu'en 1874-1875,
11 élèves en cours d'examens de plus qu'en 1874-1875,
10 auditeurs bénévoles de moins.
Cet accroissement favorable du nombre de nos étudiants
doit être attribué à notre installation matérielle plus
faieante, et à l'enseignement plus complet que nous avons pu
leur offrir.
Le total des inscriptions a été de 178 (70 inscriptions de
plus que l'année précédente), dont 91 de 1re classe et 87
de 2" classe.
77 examens semestriels et de fin d'année ont été subis,
45 par des étudiants de 1 re classe, et 32 par des étudiants
de 2" classe. Le tableau suivant résume les mentions obtenues:
NOT];]S.
Extrêmement sathfait. . .
1 re CLASSE.
2 c CLASSE.
1
Très-bien . .
10
Bien . . . . .
Assez bien ..
3
1G
11
.. .
Ajonrnô . . . .
4
8
6
rrO'l'AUX.
45
32
Ainsi plus de la moitié des examens de 1 re classe ont été
fort satisfaisants, tandis qu'il n'yen a qu'un tiers de cette
�103
ÉCOLE SUPÉRIEURE DEPHAR!I.A.CIE.
e
valeur dans ceux de 2 classe. Nous n'avons e.u en tout que
9 ajournements.
Les examens définitifs continuent à marcher en progression:
on en compta 37 il Y a deux ans, 47 l'an dernier, et cette
année le nombre s'est élevé, à 53, ainsi répartis:
1 re classe, 17 l
\ 53
2" classe, 36 \
Les résultats fournis par ces examens se résument ainsi :
NOTES.
1 re
CLASSE.
2(' CLASSE.
Très-bien . . . . . '. . .
3
Bien . . . . .
Assez bien . . . . . . . . . .
l\<lécUocre. . . . . . . . -' . .
Ajourné . . . . . .
5
5
10
10
TO'l'AUX.
17
36
1
5
10
La proportion des ajournements a donc été de près de 21
p. 100 en général, mais, en reportant la question aux classes,
nous constatons 6 p.l00 en 1 re classe, et 28 p. 100 en
2" classe.
L'École a délivré pour la première classe 4 diplômes, dont
un avec la mention très-bien, et trois avec la mention bien;
et dix diplômes de pharmaciens de 2" classe, dont:
2 avec la mention bien,
5 avec la mention assez bien,
3 avec la mention médiocre.
Cette infériorité des candidats de seconde classe, sous le
rapport des notes d'examen, est, une conséquence du peu de
temps que les anciens règlements leur permettaient de consacrer à leur scolarité. Mais aujourd'hui que, par suite du
décret du 14 juillet 1875, les étudiants de cette classe sont
tenus, comme ceux de première, à suivre les cours et les travaux pratiques pendant trois ans, nous avons tout lieu d'es-
�104
SÉANCE DE RENTRÉE.
pérer pour l'avenir de bien meilleurs résultats pour leurs
examens de fin d'études.
Nos concours pour les prix universitaires seraient plus
suivis, si les étudiants en comprenaient mieux l'utilité. Ils
entendront cette année la voix de leur maître, et voudront
bien lui donner toute satisfaction. Huit élèves seulement
s'étaient fait inscrire:
4 en première année,
3 en deuxième année,
1 en troisième année.
Les jurys chargés d'apprécier la valeur des épreuves ont
proposé: un prix et une mention honorable en 1 r e année,
dont le concours a été brillant; un pr{x et une mention honorable en 2e année, dont le concours a été très-satisfaisant;
une mention honorable seulement en 3 e année. Notre candidat
unique avait fait une composition écrite très-méritante et bien
soutenu l'épreuve orale, mais il n'avait pas réussi les épreuves
pratiques, et par suite n'avait pas atteint le niveau voulu
pour la médaille d'or.
Le Conseil général de Meurthe-et-Moselle a voté, dans sa
séance du 6 avril 1875, une SOmme de mille francs, à répartir également entre les Facultés de médecine, des sciences,
des lettres et l'École supérieure de pharmacie, pour être
décernée en prix. Qu'il reçoive ici l'expression de notre reCOnnaissance pour cette digne manière d'encourager les hautes
études. La somme de 250 fI'. allouée à notre Établissement
doit être attribuée, d'après le vœu de l'École, à la meilleure des thèses soutenues dans l'année.
L'École a adopté les conclusions du rapport de M. Schlagdenhauffen, présenté au nom de la Commission chargée d'apprécier la valeur des thèses soutenues pendant l'année scolaire 1875-1876. Le prix du Conseil général sera donc décerné
à M. Émile Gosset pour sa thèse de physique intitulée:
Démonstration expérimentale des lois de la chute des C01-pS,
qui contient la description et le mode de fonctionnement
�ÉCOLE SUPÉRIEURE DE PHARMACIE.
105
d'un appareil inventé par l'auteur, appelé, sans aucun doute,
à rendre des services à l'enseignement de la physique.
M. Gosset avait soutenu de plus une thèse de chimie renfermant quelques faits nouveaux.
En résumé, Monsieur le Recteur, la situation de l'École
supérieure de pharmacie devient de plus en plus satisfaisante,
puisque le nombre de nOs étudiants va en s'accroissant. Abstraction faite du zèle et du talent des professeurs, cet état
prospère est incontestablement dû à deux causes: d'une part
la ville de Nancy, toujours généreuse quand il s'agit de l'enseignement, n'a pas hésité à faire les sacrifices nécessaires
pour mettre à notre disposition des locaux d'une superficie
qui semblait suffisante; et d'autre part le Gouvernement n'a
rien épargné pour assurer d'une manière vraiment digne notre
installation matérielle et le fonctionnement de nos divers
services.
L'augmentation de notre auditoire et de nos travailleurs,
fort sensible encore pour cette rentrée, augmentation dont
on ne pouvait soupçonner la rapide importance, quand on
nous a assigné la place qu'occupe notre École, appelle un
sérieux agrandissement, et par suite de nouveaux sacrifices.
Nous avons pleine et entière confiance, Monsieur le Recteur, dans votre extrême sollicitude pour les intérêts de l'enseignement supérieur. Sur votre demande, nous en sommes
certains, le Ministre nous continuera son bienveillant concours, et sur vos instances le Conseil municipal de cette ville,
qui a tant fait déjà pour l'instruction publique, consentira
sans aucun doute à faciliter la tâche qui nous est imposée,
et la continuation de notre prospérité qui en sera la conséquence: son patriotisme ardent et l'esprit de progrès qui
l'anime nous garantissent la réalisation de nos vœux.
�
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
1876 - Rentrée Solennelle des Facultés de droit, de médecine, des sciences et des lettres et de l'École Supérieure de Pharmacie de Nancy, le 16 novembre 1876
Description
An account of the resource
<ol><li>Académie de Nancy. Administration Académique. p.1.</li>
<li>Académie de Nancy. Conseil Académique. p.2.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté de droit. p.3.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté de médecine. p.4-5.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté des sciences. p.5.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. Faculté des lettres. p.6.</li>
<li>Académie de Nancy. Enseignement Supérieur. École Supérieure de pharmacie. p.6.</li>
<li>Procés-Verbal de la séance. p.7-9.</li>
<li>Discours de M. Le Recteur. p.11-23.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté de droit. p.25-36.</li>
<li>Publications des Membres de la Faculté de droit pendant l’année scolaire 1875-1876. p.37.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté de médecine. p.39-54.</li>
<li>Publications des Membres de la Faculté de médecine pendant l’année scolaire 1875-1876. p.55-58.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté des sciences. p.59-74.</li>
<li>Rapport de M. Le Doyen de la Faculté des lettres. p.75-93.</li>
<li>Rapport du Directeur de l’École Supérieure de pharmacie. p.95-105.</li>
<li>Publications des membres de l’École Supérieure de pharmacie pendant l’année scolaire 1875-1876. p.106-108.</li>
<li>Rapport sur les concours entre les étudiants de la Faculté de droit de Nancy, pendant l’année scolaire 1875-1876, par M. Edouard Binet, agrégé, chargé de cours. p.109-117.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté de droit. p.119-121.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté de médecine. p.121-122.</li>
<li>Distribution des prix. Faculté des lettres. p.122-123.</li>
<li>Distribution des prix. École Supérieure de pharmacie. p.123.</li>
<li>Table. p.125.</li>
</ol>
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1876
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Rapport du Directeur de l'École Supérieure de pharmacie
Subject
The topic of the resource
Rapport du Directeur de l'École Supérieure de pharmacie
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
JACQUEMIN
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Imprimerie de Berger-Levrault et Cie. 11, Rue Jean-Lamour, 11
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1877
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Direction de la Documentation et de l'Edition (Université de Lorraine); Institut François Gény (EA 7301 Université de Lorraine); Décanat de la Faculté des Sciences (Université de Lorraine); Décanat de la Faculté de Droit Sciences économiques et gestion de Nancy (Université de Lorraine); Maison des sciences de l'homme Lorraine (Université de Lorraine); Bibliothèque-médiathèque de Nancy
Rights
Information about rights held in and over the resource
Fichier placé sous licence Etalab (http://www.etalab.gouv.fr/pages/licence- ouverte-open-licence-5899923.html)
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
Language
A language of the resource
fr
Type
The nature or genre of the resource
publication en série imprimée
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Nancy (Meurthe-et-Moselle)